La Nature: revue des sciences et de leurs applications aux arts et à l'industrie, Volume 3

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G. Masson, 1875 - Science
 

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Popular passages

Page 340 - Le ballon descend avec une vitesse effrayante; la nacelle est balancée fortement et décrit de grandes oscillations. Je me traîne sur les genoux et je tire Sivel par le bras ainsi que Crocé. — Sivel! Crocé! m'écriai-je, réveillez-vous!
Page 2 - ... graisse de l'animal, qui étant résorbée et entraînée dans la circulation, se dépouillait de sa stéarine par la combustion respiratoire, et fournissait son oléomargarine aux mamelles où, sous l'influence de la pepsine mammaire, elle était transformée en oléomargarine butyreuse c'est-à-dire en beurre. Guidé par cette observation M. Mège s'appliqua immédiatement à copier l'opération naturelle en employant de la graisse de vache d'abord, puis de la graisse de bœuf, et il ne tarda...
Page 136 - Douvres, par le train de 2 heures après-midi. En raison de la saison avancée, je prévoyais que la mer serait mauvaise; c'est pourquoi j'ai fait faire la potion suivante : chloral, 3 grammes ; eau distillée, 50 grammes ; sirop de groseilles, 60 grammes; essence de menthe française, 2 gouttes. Aussitôt arrivé au...
Page 340 - Nous étions encore à 6,000 mètres d'altitude. Il y avait dans la nacelle deux sacs de lest que j'ai jetés. Bientôt la terre se rapproche, je veux saisir mon couteau pour couper la cordelette de l'ancre : impossible de le trouver. J'étais comme fou, je continuais à appeler : Sivel! Sivel I « Par bonheur, j'ai pu mettre la main sur un couteau et détacher l'ancre au moment voulu.
Page 251 - Dissertation physique sur les différences réelles que présentent les traits du visage chez les hommes de différents pays et de différents âges ; sur le beau qui caractérise les statues antiques et les pierres gravées.
Page 339 - Je ne tardai pas à me sentir si faible, que je ne pus même pas tourner la tête pour regarder mes compagnons. Bientôt je veux saisir le tube à oxygène, mais il m'est impossible de lever le bras. Mon esprit cependant est encore très lucide.
Page 148 - ... ceux qui n'en avaient que goûté avaient l'air de gens ivres ; ceux qui en avaient mangé davantage ressemblaient les uns à des furieux, les autres à des mourants. On voyait les soldats étendus sur la terre, comme après une défaite; la même consternation régnait parmi eux. Personne néanmoins n'en mourut, et le transport cessa le lendemain, à peu près à la même heure où il avait pris la veille. Le troisième et le quatrième jour, ils se levèrent fatigués, ainsi que des malades...
Page 136 - Je me suis embarqué, et, suivant mon habitude, je me suis assis de façon à n'être pas dérangé; aussitôt les premiers mouvements de roue, j'ai pris mon sirop. Pendant la traversée, je voyais passer à côté de moi les fameuses cuvettes, j'entendais réclamer avec instance ces précieux ustensiles; de mon côté, j'ai passé sans encombre et suis arrivé à Folkestone en bon état.
Page 340 - J'étais comme fou, et je continuais à appeler : « Sivel ! Sivel ! » « Par bonheur j'ai pu mettre la main sur un couteau et détacher l'ancre au moment voulu. Le choc à terre fut d'une violence extrême. Le ballon sembla s'aplatir, et je crus qu'il allait rester en place; mais le vent était violent et l'entraina; l'ancre ne mordait pas et la nacelle glissait à plat sur les champs.

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