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per leur crédulité et leur bonne fui, et les mettre par-là en opposition évidente à la connaissance de leurs véritables intérêts et des abus sans nombre, pour ne pas nous servir d'une autre expression peut-être plus couvenable, dont ils sont tous les jours les malheureuses victimes.

Plusieurs agens ou commis de quelques maisons de commerce, en ronde pour la visite journalière de leurs métiers, après s'être assurés que les maîtres ou les ouvriers qu'ils occupent sont abonnés à l'Echo de la Fabrique, ou seulement lecteurs de ce journal, les menacent, dans leur impudeur, de ne leur plus fournir de travail s'ils continuent à recevoir ou lire une feuille qui ne tend qu'à mettre ladésunion entre deux classes inséparables par leurs interêts reciproques.

Or, nous le demandons, nous en appelons à la bonne foi de tous nos lecteurs : Où est la provocation à la désunion? Et si parfois ils rencontrent quelques passages un peu acerbes, ne sont-ils pas toujours que trop motivės, et ne laissent-ils pas voir de suite d'où est partie la première flèche (1)?

Nous espérons que MM. les chefs d'ateliers et ouvriers feront justice de cette escobarderie de nouvelle espèce. Au reste, nous croyons toute recommandation superfluc de notre part; chefs d'ateliers et ouvriers, tous comprennent suffisamment leurs intérêts pour ne pas laisser exclusivement le droit de les prendre et de les discuter à ceux qui, à chaque minute de chaque jour, ne rêvent que les moyens de les rendre de plus en plus malheutreux. La conduite de quelques-uns, depuis nos jours de malheurs, en est une preuve des plus authentiques!

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Lorsque chacun gémit encore sur les scènes qui viennent d'eusanglanter notre industrieuse cité et porter un coup si terrible à son commerce; au moment où chacun doit chercher à faire oublier les causes qui ont amenė de si funestes effets, pourquoi faut-il qu'il se trouve encore de ces hommes pour qui les leçons de l'expérience restent toujours sans fruit ?

Les ouvriers en soie, comme on le sait, ont été poussés à l'insurrection, bien moins par l'inexécution du tarif que par les vexations continuelles qu'ils essuyaient journellement de la part d'une partie de MM. les fabricans. Après avoir payé si cher les mauvais traitemens qu'ils faisaient endurer à leurs ouvriers, il est pénible de voir renouveler par quelques-uns ces actes arbitraires si préjudiciables aux intérêts de tous. C'est d'après cette considération, et pour satisfaire au désir de plusieurs fabricans qui ne veulent pas que les bons pâtissent des fautes des mauvais, qu'il faut signaler à l'opinion publique la conduite du sieur B......., fabricant de schals, rue des Capucins, n° 1.

Voici le fait :

Dans sa fabrique, malgré que le sicur B..... paye les façons au-dessous du cours ordinaire, il exige encore (le croirait-on ?) que l'ouvrier, en recevant une piece, achète un de ses schals rebuts, dans le prix de ɔ̃o fr.;

(1) Nous nous dispenserons de citer quelques noms de négocians sont venus à notre bureau declanier contre les abus existans Jans la fabrique, faire l'éloge du journal et s'y abonner, et qui dehors tiennent le langage que nous venons de rapporter.

point d'ouvrage sans cela. Beaucoup de malt vriers, comme on le pense bien, ont refusé net l'e accordé à des conditions aussi onéreuses qu'i Plusieurs pourtant, pressés par le besoin, ont ét d'accepter, préférant devoir à un travail ingrat ceau de pain noir, plutôt que d'être obligés de l'i à la pitié !!!

Quel nom pourra flétrir assez un homme qui ainsi sur la faim d'un malheureux! Est-ce par d procédés qu'on pense faire cesser ces cruelles dis du corps social? Est-ce ainsi qu'on pourra cica plaies encore saignantes qui aMigent notre déb inerce? Ah! qu'on y songe bien ! pour raffermir merce encore chancelant après la terrible con qu'il vient d'éprouver, il faut rétablir au plus monic entre le chef et l'ouvrier. Que nos fabrica donc désormais moins égoïstes, plus doux, p reux; alors, le commerce pourra refleurir da cité. L'arbitraire et le despotisme ne doivent jourd'hui sur aucune classe de la société ; maintenant connait ses droits, on lui a laissé aussi sa force. Pour les soutenir, il s'est éma ne se laissera plus traiter en vil esclave.

En attendant de votre philantropic que vou de la publicité à cette lettre écrite dans l'intérê je suis, Monsieur, avec la plus parfaite consi Votre dévoué concitoyen, C..., commis-f

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En acceptant la préfecture du Rhône, après plusieurs j j'ai fait au roi et au pays le sacrifice de mon indépenda goûts, de mes habitudes, de mes affections, de ma san tans intérêts privés. Dans les trop déplorables événeme j'avais ajouté celui de ma vie pour maintenir l'autorité grande population en partie égarée, et qu'il eût été dang donner à la fermentation de ses idées et aux perfides suj malveillance. Je ne mettais à mon dévouement qu'un honnête homme ne doit jamais franchir ni laisser franch sident du conseil vient de la renverser...... Quand il n' par un gouvernement que l'honneur de ses agens, du mo lui est aussi sacré que les lois divines; quand il l'immol cacher ses propres fautes et de soulager sa responsabil turbation de la morale publique, les ressorts de l'autorit le désordre commence et ne peut finir que par l'ana rannie.

De deux choses l'une ou les reproches qui me sont le président du conseil sont fondés, ou il n'y croit pas l le premier cas, il y a prévarication et lâcheté à ne m'a destitué, et à m'avoir même annoncé hier que je ne dans le second cas, que penser de sa franchise et de il parle si souvent?

Eh bien ! je vais au-devant de ses disgraces en prian supplique que je lui adresse, de vouloit bien accepte de la prefecture du Rhône.

Il faudrait que je n'eusse pas une goutte de sang Fi veines, pour consentir à faire partie un seul instant de reille administration. J'ai besoin d'ailleurs de toute repondre à M. le president du conseil et à M. le m merce. Je vous prie, Monsieur, de m'ouvrir, à c lonnes de votre journal. J'en ai pour plus d'un jour. Agréez, etc. Βοινικο

Les dames de Metz viennent de donner qui trouvera sans doute beaucoup d'imit chées de l'état de misère et de détresse réduits les ouvriers des manufactures ¡yo se sont réunies pour ouvrir une souscri

maltres-oumet l'ouvrage qu'injustes. nt été forcé's grat un morde l'implorer

e qui spécule par de pareils s dissensions - cicatriser les ≈ débile comErmir ce comHe commotion plus tôt l'harbricans soient x, plus générir dans notre went peser auété ; le peuple aissé connaître t émancipé, et

Ic vous donnicz intérêt général, = considération, yen, mmis-fabricant.

re suivante : décembre 1831.

usieurs jours de refus, dependance, de mes ma santé et d'imporEvénemens de Lyon, utorité royale sur une eté dangereux d'aban-fides suggestions de la t qu'une borne qu'un er franchir. M. le préand il n'est pas admis s, du moindre citoyen, l'immole au besoin de ponsabilité, il y a perl'autorité se relâchent, ›ar l'anarchie ou la ty

me sont adressés par M. woit pas lui-même. Dans a ne m'avoir pas encore que je ne le serais pas; se et de sa loyauté dont

en priant le roi, par une accepter ma démission

we sang généreux dans les instant de plus d'une pade toute ma liberté pour M. le ministre du com wir, à cet effet, les co'un jour. BOUVIER DU MOLART.

donner un exemple d'imitateurs. Toulétresse auquel mont ares lyonnaises, elles souscription dont le

montant sera employé dans des commandes de soieries
de Lyon. Toutes les nuances d'opinions, toutes les au-
torités se sont accordées pour encourager cette œuvre
de bienfaisance et de patriotisme. Chaque dame a sous-
crit pour une robe qui peut valoir de 40 à 80 fr. Si,
dans chaque grande ville de France, on en comman-
dait seulement 2 ou 3 cents, et si Paris suivait cet
exemple, en proportion de sa richesse et de sa popu-
lation, on aurait bientôt ranimé, pour quelque temps
du moins, l'industrie lyonnaise, et les malheureux ou-
vriers auraient cet hiver du feu et du pain.

Un modèle des bordereaux de Metz nous sera envoyé :
nous le communiquerons à ceux qui voudraient se
mettre à la tête d'une semblable souscription.

(National.)

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Vous avez vu,
ces jours derniers, distribuer sur la
place publique et dans les carrefours, un imprimé de
quatre belles pages? Sans doute vous en avez été effrayé ?
Eh bien! vous avez eu tort; c'était seulement un joli ar-
ticle extrait du Courrier de l'Ain, ayant pour titre : Aux
amis de l'industrie, sur les événemens de Lyon. Vous allez
penser, d'après ce titre, que ce petit écrit est en faveur
d'une classe malheureuse ? eh bien ! vous vous trompez
encore ! c'est tout simplement une supercherie jésuitique
de MM. les...... Oh! je ne veux pas achever! M. G.....
m'accuserait de provoquer à la haine. Enfin, vous croirez
au moins que cette petite galanterie invite tous les ci-
toyens à la concorde et à l'oubli du passé ? pas du tout.
On y lit des phrases que nous, qui sommes des provo-
cateurs, nous ne voulons pas citer. Nos lecteurs attendent
avec impatience qu'on leur dise ce que c'est que cet écrit.
Le voici: Des barbaries atroces; des ouvriers qui ont refréné
le brigandage; la concurrence de la Suisse ; une populace ren-
tersant dans le sang et la boue les rangs et les fortunes; qui
achètera des livres dans un pays où chacun, inquiet sur son exis-
tence, detra renoncer aux plaisirs de l'esprit? l'ouvrier ne
gagnait point assez, mais sous l'empire il a été plus pauvre ;
aujourd'hui les ouvriers peuvent devenir maitres et les maîtres
négocians; le dimanche et le lundi, où les ouvrie.s sortent de
leurs ateliers, voient se consommer le salaire de la semaine
entière; fidèles à leur imprévoyance, ils vivent toujours pau-
tres; le théâtre, le jeu, la loterie, les lieux publics offrent
partout des écueils où se perdent leurs mœurs; ces besoins arti-
ficiels crient plus haut que les besoins réels, et sont cent fois
plus insatiables......

Voilà tout ce que nous avons compris dans cet écrit
imprimé par souscription et distribué avec grâce par

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quelques messieurs d la tournure, de peur feuille provocatrice.

AVIS A L

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Après quelques ins rendu le jugement su Attendu qu'il est c qui nous ont été fou paraît que rarement démontrer suffisamm dans les conventions qui concerne toutes

Attendu que la co en harmonie avec le maître à ses apprentis à retirer sur-le-champ sauf à allouer à ce d d'indemnité simple.

Avant cette affaire a contre M Besset, nég

Le 10 novembre M commis chez M. Bess de grenadine. Le mé piéce ; un mois s'étai tions inutiles, et la venue réclamer ses perdu.

M. Besset, interp connaissance de la di il alléguait pour cela par conséquent dure ché ainsi derrière son toute la responsabilit avancé que la dame au jour qu'il lui avait été démentie par pl l'ourdisseuse même exigé.

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Le Globe, après avoir rendu compte et cité quelques passages de l'Histoire des colonics pénales d'Angleterre, par M. Ernest de Blosseville, termine ainsi son article :

L'Angleterre a jeté le réseau qui unit Londres à Georges-Town, les deux pôles communient, le jour de l'association universelle luira bientôt; il arrive !..... Et cependant la guerre existe encore, la guerre exerce encore ses ravages. Chassée des camps d'où les hommes se retirent, elle s'est jetée dans les rangs des industriels. La concurrence a succédé à la conquête militaire ; mais la concurrence est la guerre, car elle soumet l'homme à l'exploitation de l'homme: elle ruine le pauvre et enrichit le riche, elle tue le faible et fortifie le fort, elle écrase le travailleur et soulage l'oisif. La guerre existe, car........ les bourgeois et les prolétaires, les maîtres et les ouvriers, les hommes et les femmes, tous se croient des droits, des intérêts divers, tous se craignent, se maudissent, se froissent ! La guerre existe encore !.... Et cependant l'heure de l'association universelle a sonné.....

Que les bourgeois aiment les prolétaires, ils les éclaireront, les enrichiront, et les prolétaires leur rendront les joies du cœur et de l'esprit et de la fortune.

Que les négocians aiment les ouvriers, ils les associeront à leur œuvre..... et les ouvriers travailleront avec plus d'ardeur, augmenteront la richesse des négocians en même temps que la leur. Et alors................. on ne verra plus des bourgeois consonimer sans produire, et des prolétaires produire sans consommer; on ne verra plus des négocians exploiter impitoyablement la misère et le besoin de leurs ouvriers, ni d'ouvriers conspirant la révolte sourde et à main armée, et la ruine de leurs négocians... Et alors la paix régnera dans l'état : l'oisiveté sera honteuse et le travail honoré.............

On nous écrit de Nantes :

Il est encore un grand nombre de personnes qui nient la situation affreuse des classes les plus nombreuses et les plus pauvres de la société et qui ne veulent voir les causes de leur misère que dans leur mauvaise conduite.

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pour nourrir et habiller quatre personnes : c'est pour chaque personne.

Qu'un bourgeois de Paris regarde ce calcul fléchisse....

Songez ensuite que l'impôt sur le sel, sur sur les boissons, enlève un tiers de cette faible et calculez ce qui reste, je n'ose dire pour vi pour ne pas mourir !...

Eh bien! QUATRE cent mille personnes se tro cette situation dans unc seule province de Fra

QUATRE CENT MILLE personnes vivent six jour maine avec des pommes de terre cuites à l' blables à celles dont on nourrit les bestiaux c miers aisés !

QUATRE CENT MILLE personnes vivent pour 19, un peu plus que ce que l'on demande pour la

Et remarquez bien encore que pour atteind somme indiquée plus haut, il faut que le travail ne soit ni inoccupé ni malade.........

Une maladie de quinze jours, c'est la mor personnes. Je dis la mort, j'en ai vu morts d ceux qui doutent viennent, on leur trouvera davre encore à montrer les preuves sont jo

(G

On lisait, il y a quelques jours, dans le Da

Un administrateur, dont le nom sera per reconnaissance du peuple que les égoïstes dis pour sc dispenser d'être bienfaisans, M. Ren a fondé dans notre ville, pour toutes les class et d'ouvriers, des associations de secours mut moyen d'une légère rétribution mensuelle, trouvent des soins dans leurs maladies, et dans leur misère, aussi étendus que le pe ressources de la communauté. »

Nous devons voir dans la fondation de M un motif puissant d'encouragement pour générale des maîtres - ouvriers et ouvriers notre ville; association dont le but n'est que des secours à ceux que des circonstances r priveraient ou du travail ou de la faculté Sous peu, nous pourrons mettre sous les lecteurs le réglement dont sera muni chaqu l'association.

On lit dans le Courrier de l'Ain, du 20 long article sur le desséchement des marai avec pureté de style, et fait ressortir tous qui résulteraient pour le pays, si les proje à exécution. Nous regrettons de ne pouvoi entier; nous n'en citerons que quelques pa particulièrement en faveur de la classe ou vre, qui trouverait dans ces travaux quel semens à une grande misère.

Après avoir rendu compte des différente afligent la Bresse, l'auteur s'exprime ain

De tout temps on a bien compris où é on a cherché à le combattre : il n'est mê

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198 f. 75 c. c'est 49 f. 50 c.

calcul et qu'il ré1, sur le tabac. e faible somune. pour vivre, mais

se trouvent dans

de France.

-ix jours de la sees à l'eau, semtiaux chez les ferour 19,800,000 f., pour la liste civile. atteindre la faible e travailleur breton

la mort de quatre morts de faim. Que ouvera bien un casont journalières ! (Globe.)

s le Dauphinois: cra perpétué par la stes disent ingrat, M. Renauldon père es classes d'artisans ars mutuels, où, au suelle, les associés lies, et des secours e le permettent les

n de M. Renauldon t pour l'association ouvriers en soie de 'est que de procurer cances malheureuses Taculté de travailler. ous les yeux de nos i chaque membre de

du 20 courant, un s marais. Il est écrit ir tous les avantages es projets étaient mis pouvoir le copier eu Iques passages, écrits lasse ouvrière et paux quelques adoucis

fférentes maladies qui ime ainsi :

ris où était le mal, et

est même sorte d'en

couragement qui n'ait été offert. Henri IV à la mémoire
populaire, Henri IV au cœur de citoyen, avait eu la
grande pensée de faire dessécher tous les marais de
France. Les considérans de ses édits attestent qu'il avait
senti toute la portée de la question. Il voulait rendre
d'immenses terrains à l'agriculture, et anéantir les épi-
dit-il
démies qui décimaient les habitans; parce que,
dans son premier édit, la force et la richesse des rois et
princes souverains consiste en l'opulenco et le nombre de leurs
sujets.

cesseurs

On fit de grands efforts sous ce bon roi; et ses suc-
n'ont refusé de coutinuer la protection qu'il
pas
avait accordée aux entrepreneurs de desséchemens......
Napoléon pensa aux marais et ordonna même la plan-
tation des dunes; mais ce temps de gloire fut trop court
pour être un temps de prospérité.

Comment se fait-il qu'avec de si grands moyens, et
tant de puissance, on ne soit pas parvenu à purger la
France de ses marais ? C'est qu'il fallait un grand res-
sort, et ce ressort, c'est le génie d'entreprise et d'asso-
ciation, riche d'activité, rempli de ressources, qui ne
voit que le but et qui arrive toujours, parce qu'il y
marche avec persévérance.

. Il y avait de la gloire à entreprendre de réaliser la grande pensée de Henri IV et les projets de Napoléon ; la compagnie Danse, Rauch, etc. s'est présentée pour

le tenter.

Autorisée légalement en 1828 sous le titre de compagnie générale de desséchement, elle a aussitôt commencé ses utiles travaux.

› Dėjà plusieurs marais ont été desséchés, déjà plusieurs départemens voient des champs fertiles et des prairies verdoyantes remplacer des cloaques.

• Notre département va jouir aussi du bienfait de ces desséchemens. Déjà d'importans travaux sont sur le point d'être achevés dans les marais d'Oyonnax et d'Arbent: la compagnie va en entreprendre de nouveaux dans les vastes marais de Culloz, Lavours et Ceyzérieux, et bientôt des terrains, dont une partie ne produisait que des joncs et des roseaux, seront livrés à la culture.

Ou nous apprend qu'aujourd'hui, cédant aux instances de l'autorité qui cherche, par tous les moyens possibles, à procurer de l'occupation aux malheureux ouvriers des départemens, la compagnie se dispose à donner un grand développement à ses opérations. Plus de cinquante projets de desséchement sont à l'étude, vingttrois sont en exécution, et neuf départemens voient s'ouvrir sur différens points de grands travaux. »

Espérons de la confection de toutes ces entreprises une grande amélioration pour notre ville. Des terrains immenses devenus très-fertiles, fourniront en abondance des alimens de première nécessité, et cette concurrence, qui ne peut être douteuse, puisque le département de l'Ain est peu populeux, et qu'il produira beaucoup, sera certainement pour nous un trésor inépuisable.

VARIÉTÉS.

Un homme immensément riche eut trois fils, l'aiué s'empara de sa fortune sans vouloir admettre au partage ses deux frères pufnés. Un laps de temps s'écoula, le second fils grandit et réclama sa part. Pour réussir plus facilement, il mit dans ses intérêts son frère cadet, lui promettant de partager avec lui le commun bien-être qui en résulterait. La lutte fut longue et acharnée ; enfin, grâces à leurs efforts réunis, il obtint se qu'il avait demandé. A son tour, le dernier enfant ré

clama une part égale à même que, plus mode simples et plus frugales quoi vivre en travaillant. quoiqu'ennemis et viol

tre, se réunirent contr son jeune âge, le peu sance qu'il possédait. bien tort de ne pas lui avaient reçue; que, dè à l'abrutir par un trav quoi satisfaire ses pre fut battu. On crut en é état dura quelque ter crut devoir s'adresser ment ils étaient les am Ne suis-je pas, leur d frères ? n'ai-je pas co d'où vient qu'ils m'en beau prier, raisonner joignirent à ses syllog vèrent fort scandalisé procès tout d'une voix.

Le jeune homme av son droit. Que fit-il père commun dont il provoqua dans un con plus adroit ou plus for d'hui il est père de fa son tour ne pas oublie victime. Je le rencon ignara malis miseris sud serrant affectueuseme tament. Tous mes enf chers, ils ont à peu-p tageront également i n'y aura dans ma fam ni valets, ni riches n point de prolétaires.

COUP

**Un de ces bons remonte à 1760, ém de tarif en faveur de prit son adoption, l qu'on nous ait enfin puté qui veuille bien heureux ouvriers en temps; il paralt, en eff ce M. Tarif est un ho régler consciencieuse les négocians. Mais q jours après, on vint l pour les ouvriers ; qu' rait remplacé par la m avait entendu en pre avec la même naïvet ler aujourd'hui de la nos étoffes ? elle est r

** Depuis quand d'accord?-Depuis

On parle d'un dit-on, clandestinem

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Deux chefs d'atelier ont été introduits chez M. C. P.... l'ayant toujours regardė en face, même en se retirant, ils ont échappé, par-là, au traitement du fils d'un pair de France.

Après avoir lu l'arrêté du maréchal - ministre qui anuulait le tarif adopté et signé, un badaud s'écria: Que M. le ministre fasse remonter à son point de départ une boule lancée du haut de la montagne de Fourvières.

• Des négocians raisonnaient légalité, charte, etc. Les ouvriers révoltés, disaient-ils, sout au-dessous des barbares du Caucase et des steppes de la Tartarie; la justice, en remplacement de la mitraille, ne saurait jamais assez les corriger. Tout beau, Messieurs, dit à voix basse un des assistans ; ignorez-vous les anciens proverbes qui ont toujours eu force de loi : Ventre affamé n'a pas d'oreilles; nécessité n'a pas de lvi; rox populi, rox Dei?» Alors tous les auditeurs d'imposer silence au méchant interlocuteur, en lui enjoignant de ne pas mêler à une conversation aussi sérieuse d'aussi mauvaises plaisanteries.

*.* La colère entre les ouvriers et les négocians estelle apaisée ? Et certes, oui, depuis qu'on les a dé

sarmés.

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Leur loi ? - Celle du plus riche contre le plus pauvre. Leur droit? - Celui de faire travailler l'ouvrier pour leur bon plaisir; et de le faire mourir de saim, lorsque besoin sera.

*. Il vient de paraitre le prospectus d'un nouveau journal, ayant titre : L'Ami du Commerce; nous pensons qu'on aurait dû plutôt lui donner celui-ci : L'Ami des Commerçans. Nous ne pouvons préciser l'époque de l'apparition de celle nouvelle carte d'égoïsme, le prospectus n'en parle pas.

•Tous les jours des améliorations! On ne lit plus sur les affiches que: Mont-de-Piété, vente forcée, faillite,

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La semaine prochaine nous livrerons au publ port circonstancié des causes qui ont amené l mens de Lyon, rapport fait et présenté à M. le du conseil des ministres et à M. le ministre merce, par deux chefs d'ateliers de notre fabr auteurs y sont entrés dans les plus petits détai ont rendus aussi intéressans par l'élégance du par l'exactitude et la véracité du contenu.

Ce rapport de 8 pages format in-4°, imprime papier et caractères cicero ueuf, sera déposé les lieux désignés pour l'abonnement au jou chacun pourra se le procurer pour le prix de destinés au soulagement des blessés, des veu phelins des 3 journées de novembre.

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Un bureau d'indication, spécialement co intérêts de la fabrique, est réuni à celui du MM. les abonnés ne paieront que 10 cent pour leurs insertions; on traitera de gré à autres personnes.

Les articles comportant plus de 15 lignes su diminution sur la totalité.

Dans ce bureau on recevra :

1° Les demandes faites, par les maîtres, des deux sexes, ou par les apprentis des deux trouver des places convenables ;

2° Les mêmes demandes à l'égard des ouv vrières ;

3. Celles de MM. les négocians qui aura de bons maltres pour tous les genres d'étoff

Falconmer, Gera

A LYON, DE L'IMPRIMERIE DE CHARVIN, RUE CHALAMON, No 1, PRÈS DE LA RUE DES SOUFFLET

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