Idem mandarine. Ombrelles corps plein Courants légers. Parapluies 16 à 17 pouces. de 6 à 7 22 à 27 6 à 8 7 à 10 Bordurc. 1100 soie. 1 1 et 2 bouts. a bouts. 110 à 120 90 à 100 4000 à 4400 55 20 Augmentation de 5 centimes par mille dans les Courants et Gilets pour chaque Lat au-dessus de a lats, 5 centimes pour chaque Rouleau au-dessus d'un Réduction de 1 fr. pour les Lamés satin à deux coups le fond et un coup de lame, et de 50 centimes pour ceux à un coup de fond et un coup de lame. Rouleau, et de 5 centimes par mille pour les métiers montés en 600. MOUCHOIRS CRÊPE ZÉPHIR, FAÇONNÉS. Petite bordure, poil lie, de 80 a go dents au pouce, sur 400 à 600 cordes de 35 pouces. De 33 pouces à petite bordure, poil lié, de So á go dents an pouce, sur 750 a goo cordes, 900 De 55 pouces a bordure, poil trainant, sur foo à 6oo id. 30 Id. id. id. sur 750 à goo id. 55 Id. à poil tout au travers, sur foo à Goo cordes, Id, à petites bordures, poil lié, sur foo à too id. id. sur-50 à Id. id. De 44 pouces à bordure, poil trainant, sur 400 à 600 id. 40 id. id. sur 750 a goo id. 45 id. o Id, à poil tout au travers, sur Goo De 55 pouces à petites bordures, poil lié, de foo à 600, id. 40 id. id. de -50 à goo, id. 45 a bordure, poil trainant, de foo à 600, id. 45 c. c. No 16, 2 id. en 600 SATIN DE 90 A 100 COUPS AU lat en goo N° 16, 1 id. en goo " SATIN DE 90 A 100 N 50, 1 lat en 600 N 16, 1 id.' en 600 N° 16, 1 id. en 400 TAFFETAS DE 100 A 120 COUPS 25 40 30 40 40 40 TAFFETAS DE 70 A 80 coups N° 50, 1 lat sur remisse, à poil à » f. No 16, 1 id. à n id. id. 35 40 35 60 60 60 Certifié par le Conseiller d'état. Préfet du département du Rhône, et par le Maire de la ville A Lyon. le 26 octobre 1831. Le Maire. BOISSET. adjoint. Ce tarif au minimum, exécutoire le 1" novembre, ne sera donc pas applicable aux pièces, coupes, écharpes, mouchoirs, châles, fichus, etc., qui, commencés avant cette époque, se rendront après. Mais pour tout ce qui sera livré passé le 17 novembre, le tarif recevra sa pleine et entière exécution, et nul négociant ne pourra sous aucun prétexte y déroger sans se vouer à l'animadversion générale de ses concitoyens. Nous pouvons assurer aujourd'hui que les premières maisons de commerce ont donné l'impulsion du bon exemple, et que les pièces délivrées jeudi, vendredi et samedi, ont été portées au prix du minimum. Quelques-uns sculement ont menacé de la fermeture de leur magasin, pour forcer l'ou Le Préfet, DU MO vrier à leur faire quelque concession chissent à deux fois, parce qu'ils po fermés plus long-temps qu'ils ne le v Les chefs d'ateliers, pénétrés de fait la force, viennent de former u et mutuelle de secours pour parer a inanqueraient d'ouvrage, par l'égoi tains chefs de fabrique, ou qui ne po case de maladies graves, ou de m force majeure. La rétribution pour faire partie de à 25 c. par métier; rétribution si r sieurs ont volontairement souscrit p roposé de se faire inscrire pour 5, 10, 15, et e 20 francs. Des propriétaires et des personnes de diprofessions, désirant également concourir à cette e de philantropie, nous ont déjà fait parvenir leurs secours seront répartis aux assemblées par quartier n disposeront à la majorité des suffrages; et si les somersées excédaient les besoins, le surplus serait placé de prêt que M. le préfet se propose ›anque d'établir. rdi, tandis que les deux commissions de la fabrique les de soic discutaient, en présence de M. le préfet, intérêts généraux, les ouvriers s'étaient réunis, par ier, afin de se rendre sur la place Bellecour. Nous us qu'à les féliciter des mesures d'ordre adoptées par Ils s'étaient organisés par subdivisions, chaque subon était commandée, ou, pour mieux dire, surveillée in délégué de la commission, qui en était responsable. organisés, ils traversèrent plusieurs parties te la ville se réunir au lieu du rendez-vous; là, aucun cri ne roféré, rien ne fit présager le moindre trouble; ils daient, avec impatience, le résultat des délibéra; car ces mêmes délibérations devaient assurer à chal'eux le moyen de subvenir aux besoins de sa famille ; attendaient avec cette conviction qu'ont des hommes de leurs droits et confians dans ceux qu'ils ont délégués les réclamer. est à cinq heures du soir que les ouvriers ont appris la ion du tarif: aussitôt la joie s'est répandue dans tous ours; non point cette joie, fille de l'égoïsme et de la dité; mais cette joie vraie qu'éprouvent les cœurs reux, en pensant qu'à l'avenir chacun pourra, à la r de son front et à force de peines, donner du pain à mille. ́s ouvriers, peu d'instans après, reprirent la route de quartiers en suivant le même ordre et avec le même e: leçon admirable pour ceux qui croyaient se servir ette population intéressante comme d'un instrument ésordre prêt à seconder leurs passions frénétiques; admirable pour ceux à qui l'égoïsme avait suggéré s`montrer comme des masse offensives; leçon admi›, enfin, pour tous ceux qui ont des droits à réclamer; e u'est point par des émeutes qu'on prouve la valeur roit. i a remarqué surtout les ouvriers de la Croix-Rousse, au nombre de quatre à cinq mille, faisaient partager, eur passage, leur franche gaité au reste de la popun. Le soir, beaucoup de maisons ont été illuminées et ommissaires des maîtres-ouvriers ont été félicités par dans leurs quartiers respectifs. Ainsi s'est terminée journée qui assure à une partie intéressante de notre lation le prix de son travail qui, quoique minime, la ervera du fléau de la misère. qui faisait contraste avec cet épanchement de joie rale, c'était la présence de quelques négocians au trembruni, qui disaient, d'une voix entrecoupée par lère: De quel droit nous imposc-t-on un tarif?... Nous ndrons à ces messieurs qu'on n'a rien imposé de force, le tarif a été consenti par les deux commissions et que n'est plus légal. Et nous leur demanderons, à notre , de quel droit ils ont dépouillé, jusqu'à ce jour, l'oud'une partie de son travail, soit par des rabais injussoit par des manœuvres que la probité et la délicatesse vouent? Ils nous répondront, sans doute, métaphysinent parlant, du droit du libre arbitre. Nous concevons des cœurs froids. des égoïstes enfin puissent, en achepour cent mille francs de propriétés par année, voir ouvriers sans pain et sans asiles; mais nous ne conns pas qu'on puisse leur disputer le droit de réclamer re tant d'injustices. Ouvriers de la fabrique de Lyo de notre grande cité! Son immo yeux fixés sur vous; elle s'intére aviez si diguement commencée, votre passage, avec quelle franch ivresse. Que quelques hommes ins que vous importe, Vous avez calme et diguité. Vous êtes digues France entière, et vous avez prés des malheurs, suite inséparable calamités. Mercredi soir, divers bruits co bérations des deux commissions soie. On disait, entre autres chose laient refuser le tarif; que ces n dans une pétition, de demande préfet et le renvoi de M. le com groupes s'étaient formés à la Cro des Terreaux. MM. les commissa vriers leur firent entendre facilem faux, et qu'ils n'étaient suscités malveillance. Les ouvriers doivent donc se menées de certains hommes qui s d'empoisonner la plus digne des a causes. Nos lecteurs connaîtront, que nous voulons désigner et que guales, et nous dirons à ces mê leur briser la tête comme à des faire justice seulement par le mép La commission des ouvriers a M. le préfet. A cet effet, une dép dredi, à une heure, auprès de président, chargé de porter la pa près en ces termes : Monsieur le préfet, Les membres de la commission liers de la ville de Lyon et de se d'agréer les sentimens de la plus sance; ils sauront garder le souv avez fait pour la classe ouvrière donne le nom de protecteur et d Juste appréciateur de votre no cendance, la commission a com la modestie du premier magistra être utile à ses administrés, il de la hauteur de ses attributions d'union, qui nous assure désorm promises et jusqu'à présent toujo Oui, M. le préfet, le souvenir que vous avez daigné appuyer de pour l'obtention duquel vous avez citude, sera à jamais gravé dans le de notre premier magistrat, Du M s) M. le préfet, et M. Boisset, Į maire, ont accueilli ce peu de m ment touchante; ils ont ensuite de la députation à concourir de to tien de la tranquillité, et à pre saires pour découvrir les individ à leur industrie, la prennent pour pables ou séditieuses. CONSEIL DES PRUD'HOMM Siance du 27 octobre 1831. Cette séance avait attiré une assez grande afuence, mais elle n'a rien présenté de bien intéressant. Presque toutes les causes avaient pour but la résiliation d'engagemens contractés par des apprentis des deux sexes avec leurs maitres respectifs, sous prétexte de mauvais traitemens des derniers à l'égard des premiers. Sur la décision de MM. les membres du conseil, les apprentis sont rentrés chez leurs maitres, avec l'assurance que ceux-ci devenaient l'objet d'une surveillance spéciale qui sera exercée par des membres du conseil nommés à cet effet. La seule affaire, qui ait attiré quelque attention, a été celle d'un chef d'atelier de tulles, M. Maillot, accusé par les ouvriers qu'il occupe, de fournir des échevcaux d'une longueur excédant de 800 à 850 celle de 5000 mètres fixée par la loi. Le conseil faisant droit à la trop juste réclamation des plaignans, a fait ressortir en peu de mots les abus malheureusement trop nombreux dans ce genre d'industrie, le vol manifeste de la part du maître-ouvrier qui n'a pu opposer son ignorance sur cette matière, puisqu'il a à sa disposition une éproutette qui le met à même de reconnaître les fraudes commises à son égard par le négociant lui-même, a condamné le sieur Maillot à allouer aux ouvriers, partie plaignante, une somme de 50 cent. au-dessus du cours, par chaque écheveau, sauf au sieur Maillot à avoir son recours pardevant les tribunaux compétens, contre la dame Méruès, chef de fabrique. Nous ne saurions assez prévenir les ouvriers de se mettre en garde contre les manœuvres frauduleuses de certains négocians, qui ne rougissent pas d'inscrire au compte d'argent, enleur donnant des pièces au tarif, l'excédant du prix antérieur. Il y a donc là un abus de confiance que nous ne voulons pas qualifier. Les plaintes que nous avons reçues jusqu'à ce jour, sout contre la maison Micol et C', ruc Coustou. LE VINGT-CINQ OCTOBRE 1831. Aia du bon Pasteur (de Béranger). Lisette, ma douce amie, Parc ton corset de fleurs ; Dien, protégeant l'industrie, Tu ne seras plus pauvrelle; Allons! reprends ta gaité; Chante avec moi, bonne Lisette, Chante vive la liberté ! Autrefois, sous nos vieux maitres. Chante avec moi, bonne Lisette, COUPS DE NAVETTI M. M*** en haine de la demande ne veut plus se nourrir que de brioches, boulanger vend le pain au tarif. M. B*** disait, avec feu, au café mangerait 15,000 francs avant de se soumet philantrope lui répondit froidement : N'en moitié, monsieur, et donnez l'autre à v n'ont rien à manger. Un vieil adage dit : L'homme propose M. C*** croit que ce sont les masses. .. On dit qu'une députation doit partin du café d'Idalie, pour pricr MM. les acad trancher du dictionnairc le mot tarif. Certains personnages, croyant les prêtes à s'ébranler, monta mardi dernier côte des Carmélites, pour les observer petit commis sur la tour Pitrat et lui cria venir ? Plein de sa lecture de la vei pondit: Je ne vois que le soleil qui poudroye doye. Mais, o terreur! notre personnage cr pas redoublé. Il se croit déjà assailli par les il descend la côte en criaut: Sauve qui les voilà !... Pas du tout, c'était un pos la garde, et les masses étaient paisibles tique. .*. On dit que nécessité n'a point de la gocians font une pétition pour qu'on fa nécessité. ERRATON. A la fin de la première colonne, av commençant par ces mots : Ce tarif au minimu de: qui sera livré ; lisez, qui sera commencé. Falconner, A LYON, DE L'IMPRIMERIE DE CHARVIN, RUE CHALAMON, N' I, PRÈS DE LA RUE DES SOUFI DIMANCHE 6 NOVEMBRE 1831 ON S'ABONNE au Bureau du Journal, place Neuvedes-Carmes, n. 14. à l'entresol, de 9 heures du matin à 5 heures du soir; Chez M. BARON, libraire, rue Clermont, n. 5; au café du Grand-Orient, allée Morand; aux 4 Saisons et au Passage du Rhin, à la Guillotière; au café du Soleil-Levant, rue Tramassac; au café de l'Union, place Bellecour ; au café des Trophées, à Vaise; chez M. FALCONNET, rue Tholosan, n. 6; chez MM. BONNARD et ROYERDura, papetiers, rue Fromagerie, n. 5, et rue Longue, n. 14; et à l'imprimerie du Journal. L'ÉCHO DE LA FABRIQ Journal Industriel DE LYON ET DU DÉPARTEMENT DU RHONE DE LYON ET DE LA CONCURRENCE ÉTRANGÈRE. Lyon vient d'éprouver, dans ses manufactures d'étoffes de soie, une révolution qui fera époque dans ses annales. Cette révolution était prévue depuis long-temps, aujourd'hui elle était indispensable; je dis indispensable, parce que lorsqu'une partie quelconque du corps social s'affaiblit et tombe en désuétude, il faut qu'une réforme vienne lui donner une nouvelle vie et la tirer de l'état de langueur où elle était tombée : il en est de même de l'industrie et du commerce en général. Je vais rechercher quelles étaient les causes du malaise ou, pour mieux dire, de la décadence de la fabrique d'étoffes de soie, et je prouverai que la réforme qui vient de s'opérer la sauve de son anéantissement total. L'empire est l'époque où la fabrique de Lyon a brillé dans toute sa splendeur, malgré les guerres continuelles et quelquefois le peu de débouchés qu'avaient nos marchandises; à quelques cessations près, le fabricant était encouragé par le gain et par cette espèce d'égalité qui régnait alors entre le commissionnaire, le négociant et le chef d'atelier. On dit, pour justifier la décadence où est tombée cette industrie, que les guerres avaient dévoré la moitié des hommes, qu'aujourd'hui on a trop de bras, que la concurrence tue tout. Sans doute, la fabrique de Lyon s'est multipliée en ouvriers; mais sous l'empire où les bras ne manquaient pas autant qu'on le croit bien. avait-on les debouchés que nous avons aujourd'hui? Continuellement aux prises avec les puissances de Les petits ont pâti des s l'Europe; privés pendant huit ans de pagne, de ceux de l'Italie, envahi armées autrichiennes; exclus de t la Russie, souvent même avec tout nos longues guerres; sans colonies guerre maritime sans espoir de paix ait pas compensation entre l'état où merce sous l'empire et celui où il se Ce n'est point dans l'augmentation vriers, ni dans la concurrence qu' dence de la soierie. Le mal est dar ques commerçans; eux seuls ont fait trie dans l'état où elle est. Aussi a en proie à une affreuse misère, négocians ont fait des fortunes colos rapidité, qu'ils en sont étonnés eux Depuis dix ans, les façons dimin est ce faute de commissions ou rence étrangère? Il est prouvé que sont facilement écoulées et que les C'est sur la concurrence étrangère jettent la décadence de notre industri mot d'ordre; Berne et Zurich doiver personne ne se laisse prendre à ces c ginés. Que peuvent, en effet, Zuri population ne s'élève pas à 20 millville immense? et d'ailleurs, quand rivaliseraient pour un article (les u factures, serait-ce cette rivalité qui brique de Lyon, diversifiée par des par cet ensemble qui fait que nou crainte de la concurrence? Ceci m 5 SOUFFLETIERS. |