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dit long-temps dans une autre branche de commerce : les marchands de tulle soie de Lyon épouvantaient leurs ouvriers en leur faisant craindre la concurrence de l'Espagne, parce que quelques métiers avaient été achetés par des négocians de cette nation ; qu'en est-il résulté ? Quelques ouvriers, trompés par ces bruits et attirés par l'appât du gain, se sont expatriés croyant faire leur fortune; mais manquant de cet ensemble qu'on ne trouve plus dans les manufactures isolées, ils ont végété en tournant chaque jour leurs regards vers cette patrie que leur misère les empêche de revoir. Voilà la concurrence de l'Espagne; voilà, je crois aussi, celle de Bernc et de Zurich.

Je l'ai déjà dit, le mal est dans l'égoïsme des négocians; sans la fermeté des chef d'ateliers, cux seuls eussent perdu la fabrique d'étoffes de soie, et l'ouvrier eût été forcé de s'expatrier ne pouvant plus vivre. Lyon aurait bientôt manqué de bras qui, disséminés par toute la France, auraient porté leur industrie en vingt lieux différens, et la fabrique de Lyon eût été perdue sans retour. Je puis donner un exemple frappant de ce que j'avance: Avant notre première révolution, la fabrique de bonneteric de notre ville était la plus forte et la plus renommée de la France; quelques négocians en avaient sculs le monopole. On diminua le prix des façons à tel point, que l'ouvrier ne pouvait se procurer les choses les plus nécessaires à la vie. On n'eut, dès-lors, pour ouvriers en soierie que des étrangers et des vagabonds. La fabrique de Lyon tomba pour ne se plus rclever; et Troies, pour les articles de coton, Ganges pour les articles de soie, profitèrent de sa chûte et s'emparèrent de cette partie du commerce pour ne plus la restituer.

Voilà quel aurait été le sort de la fabrique d'étoffes de soie; mais les chefs d'ateliers viennent de la sauver d'un naufrage inévitable, et toutes les classes intéressées à cette branche de commerce, doivent applaudir à leur ferme résolution.

REVETS D'INVENTION.

R. P.

Par une ordonnance royale du 7 octobre, insérée au Bulletin des Lois, n° 111, il est accordé des brevets d'invention à diverses personnes de notre ville, savoir :

M. Jaillet jeune (Claude), liseur de dessins, montéc St-Sébastien, n° 11, pour une mécanique propre à fabriquer toutes sortes d'étoffes façonnés.

M. Felissent (Ennemond), rue St-Polycarpe, n° 3, pour un appareil de dessication par l'air, échauffé directement le feu. par

M. Dncel (Basile), mécanicien-chimiste, ruc Mercière. n° 58, pour des moyens de confection de calorifères, propres à la dessication des soies teintes, des tissus en soie, en laine et en coton, ainsi que pour le desséchement des gélatineux et des colles fortes.

M. Courtet (Auguste), mécanicien, rue de la Sphère, no 10, pour une mécanique propre au crépage des étoffes de soic. coton ou laine moulinés, qu'il nomme crêpecrêpe. regulier et perfectionné.

MM. Morateur (Antoine), charron, et Thibaudon (François). boisselier, à la Guillotière, pour un procédé propre à faire monter par une ascension constaute, oblique ou verticale, un volume d'eau de seize cent. de

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Nous avons appris que le jour de la distri nos prospectus, quelques négocians les avaien sur la porte du Café du Commerce. Cette don ne nous a point surpris; ces messieurs ont c verge d'Aaron prête à les frapper, et ils ne sc trompés. Nous ne pardonnerons point à ceu freindraient un tarif établi, ou qui, par des m frauduleuses, chercheraient à l'éluder.

Mais nous ne sommes point des Zoïles, déch ce qui est grand et généreux, et ne flattant d sesse et l'ignominie; il sera donc facile d' louanges, et certes elles ne seront point à étant celles de tout un peuple. Que MM. cians se rappellent bien leur origine; qu' qu'eux tous sont sortis de cette classe qu'ils aujourd'hui; qu'ils cherchent donc les moyen le sort des artisans; que lorsque ces dern frappé à leurs portes dix fois le même jour nir de l'ouvrage ou leur salaire, on ne jette mépris leurs livres au milieu du magasin; qu enfin que leurs ouvriers sont des hommes c et dignes d'autant de respcct; nos colonnes remplies de leurs éloges, car nous avons pris Impartialité : nous traiterons chacun selon se

Sans partager les doctrines des disciples d nous empruntons dans un de leurs ouvrages suivans qui nous semblent opportuns :

• Si nous envisageons l'état de la société marquons des sarans des industriels, des sont réduits à des travaux isolés, tous son force si puissante de l'association. Le sav des recherches, et fait des découvertes s avant lui; son travail et ses sacrifices inutile sont nuisibles à ses intérêts particuliers; d'une hierarchie intellectuelle, les efforts isol marcher la science et en arrêtent les dével

› L'industriel est loin de marcher vers avec la rapidité dont il serait capable, ai leure organisation. Si parfois un nouvea découvert, l'inventeur, au lieu d'en faire ciété, le garde pour lui et en fait un long-temps qu'il peut; de là, un retar dans le progrès, résultat nécessaire d'u viduel.

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› On cherche à justifier ce déplorable e

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trie en disant : laissez faire, la concurrence et le temps finissent par tout niveler. On peut répondre avec raison; mais, en attendant, que faire de ces milliers d'hommes affamés ? Si on établit une machine à vapeur là où cent ouvriers étaient occupés, elle les plongera dans la misère, jusqu'à ce que, réduits à s'expatrier, à changer d'état, ils se soient procuré de nouveaux travaux, qui leur seront peut-être enlevés comme les premiers. Il y a donc pour l'industriel comme pour le savant, absence d'un but commun, indispensable à leurs progrès.

Un moyen vient d'être présenté par un sieur Arnaud pour parer aux pertes présumées et objectées par certains négocians qui refusent de faire continuer les commissions entreprises, s'ils sont forcés d'allouer le prix porté au tarif.

Il est de notoriété publique, dit le sieur Arnaud, que les soies subissent des soustractions de la part d'un grand nombre de teinturiers; que ces soustractions en beaucoup d'articles peuvent égaler, surpasser même l'augmentation portée au tarif.

Par le procédé du sieur Arnaud, procédé reconnu comme infaillible, on aurait un résultat aussi prompt qu'économique contre la plus minime soustraction de soie à la teinture. Toutes les expériences faites, soit à Lyon, soit à Saint-Etienne, en sont la preuve convaincante. Les divers certificats en bonne et due forme qui sont en la possession du sieur Arnaud constatent toutes ses expériences et leurs heureux résultats. On ferait par ce même moyen, dit encore le sieur Arnaud, disparaître le piquage d'once et dans le plus bref délai. Le plus grand fléau de notre industrie, qui lui a porté les coups les plus funestes et qui la perd insensiblement tous les jours, serait donc entièrement extirpé. » Avis aux négocians pour lesquels le tarif est un prétexte de pertes enormes !!

CONTE QUI N'EN EST PAS UN.

Il y avait une fois...... voilà qui ressemble trop à un conte de fées; je ne veux pas commencer ainsi.

D'ailleurs, qu'ont de commun les rois et les reines avec quelques négocians qui ne veulent point payer au tarif; et quelle comparaison peut-on faire aussi des vils courtisans qui, de tous les temps, ont vendu les peuples aux rois et plus tard les rois à leurs ennemis, avec l'honorable artisan qui gagne son pain à la sueur de son front ? Je dirai donc :

Il y a peu de temps, dans une ville opulente d'un royaume, que les arts et la nature se plaisent à favoriser, existait une classe industrieuse, dont le travail faisait la prospérité de cette cité immense. Comme Athènes, dans sa splendeur, elle commandait par les arts à l'univers, et de ses ateliers sortaient des tissus plus beaux que ceux de l'Inde et de Damas. C'était, dis-je, ses beaux jours, et le soleil radieux qui éclairait alors le monde, semblait la protéger de ses rayons éblouissans.

Mais comme rien n'est stable sur cette terre, la grande cité sembla subir le sort d'Athènes; elle fut, deux fois, vendue à des hordes de barbares, et deux fois envahie par elles les arts survécurent aux malheurs de leur mère-patrie; et cette classe industrieuse qui avait fait sa gloire, la releva encore de ses malheurs. Le commerce, cette source féconde, porta le bonheur dans la grande cité. Les étrangers empruntèrent encore le luxe et

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le goût de celle qu'ils avaien partes de ses produits, rec rivales.

Bientôt les grands qui enc trieuse, en devinrent le fléau gnirent à cette cupidité la fie pagnons inséparables; on dir but qu'on payait au travail et par la misère, cette classe se qui la composaient n'étaient tête sous la verge; c'était le lumières avaient pénétré juso de l'artisan, qui, lassé de t tête et demanda le prix de s Tous se levèrent le même jo lèvement de barbares, une truisent, ou, pour mieux révolution: ce fut l'élan d' reux, réclamant son droit t Les grands, surpris de cette ensemble, se disposèrent à mandes; mais les hommes q les destinées de la grande cit qui on donnait les titres de pè connurent que l'heure de la voquèrent les grands, les dans une séance solennelle la défense, ils ordonnèrer traiter des hommes de qui et de fixer, de concert avec travaux, ce qui fut appelé t Le peuple fut au comble d rèrent, ce qui n'est pas étor en paix avec leurs conscien tions du peuple à la flatteri long-temps opprimé.

NOUVELLES

On lit dans le Garde nation « Les affaires ont pris, d s'écouler, un accroissement nous avions précédemment confiance renaît, les spécu rité aux chances favorable promettre. Remarquez qu' connaître la prochaine et belges, ce qui n'aurait sans plus de courage à notre com

L'illustre Joachim Lel distingués de notre siècle, nement suprême national lieu, ministre de l'instruc Paris, après des peines et de se réjouira qu'un des patrio vertueux de la Pologne ait talier.

On écrit d'Arbois (Jur « Une louve qu'on suppos tant dans les environs de N Villiers-Falery, environ 30 bois, un nommé Nicole, co ce dernier a été cruellement

Un jeune homme de 27 a l'a saisi et enlacé dans ses fant qui était près de lui

dans la gucule, et un autre homme l'a tuée à coups de bêche dans les bras du premier.

› On l'a amenée à Arbois, où on l'a ouverte ; on a trouvé dans son corps, avec un peu de blé de Turquie, la paupière et une partie de la figure d'une personne..

On mande de Toulon, 28 octubre :

Hier, dans le bagne, un condimué qui faisait la barbe à un adjudant des chiourmes, lui a coupé la gorge d'un coup de rasoir ; quelques minutes après, le pauvre adjudant avait cessé de vivre. Ce condamné est, dit-on, un de ceux qui ont été blessés lors d'une émeute réprimée, il y a quatre ou cinq ans, par une décharge de mousqueterie, commandée par cet adjudant, sur un groupe de 300 condamnés. Il lui avait gardé la rancune jusqu'à ce jour. ›

- Le Mercure ségusien, du 29 octobre, contient ce qui suit :

Un événement funeste vient d'affliger notre arrondissement; ses mines de houille, sources inépuisables de richesses, sont encore cette fois le théâtre du plus affreux désastre.

Lundi soir, 24 de ce mois, un incendie s'est manifesté au fond du puits St-Isidore, faisant partie de la concession du Reclus. La cause de cet accident fut bientôt connue : la machine à vapeur servant aux épuisemens, quoique la chaudière fût entourée d'un épais massif de maçonnerie, avait mis le feu à la charpente et au boisement du puits. Une colonne de fumée sortait extérieurement. Pour parvenir au lieu de l'incendie, comme aussi pour servir à la sortie des mineurs, on avait pour ressource le puits Saint-Matthieu, qui communique à l'autre par une longue et sinueuse galerie. Après les premiers momens de désordre, inséparables d'un événement aussi imprévu, on s'aperçut dans la nuit qu'il manquait neuf mineurs qui, travaillant dans une galerie inférieure, n'avaient pu avoir de communication avec l'extérieur.

Loin de diminuer, la fumée s'étendait et redoublait de densité, la charpente embrasée ayant mis le feu au charbon.

Sans perdre de temps, on prit des moyens pour parvenir au point où l'on pensait que les mineurs avaient pu se réfugier. M. l'ingénieur des mines, prévenu par M. le sous-préfet de St-Etienne, se rendit en toute hâte dans la mine et ne la quitta plus. Son exemple, ses instructions, le concours zélé qu'il rencontra dans les gouverneurs et mineurs, au milieu des dangers qui les menaçaient à une profondeur perpendiculaire de 120 à 130 toises, activèrent les moyens d'aerage par l'emploi des caisses; les secours de l'extérieur furent également bien dirigés par les soins des autorités et des extracteurs. En poussant de plus en plus loin les caisses d'aérage, on finit par trouver la galeric close par un corroi; il parut évident que les malheureux ouvriers, atteints par le méphitisme de la fumée, avaient cherché à s'isoler, et à lui opposer une barrière ; mais hélas ! ils n'y étaient pas parvenus. Ce corroi n'était formé en partie que par leurs vètemens; les matériaux convenables leur avaient manqué. M. l'ingénieur fit enlever l'obstacle, et bientôt six cadavres presque nus, groupés dans le plus étroit espace, furent découverts. Deux de ces malheureux se tenaient cmbrasses!!! Plus loin, à une distance rapprochée du foyer. étaient les restes atteints par le feu et déjà putréfiés des trois autres victimes. C'est le 28, à a heures du matin, que se firent ces affreuses découvertes.

D'après la visite des corps et des lieux où on les a trouvés, les gens de l'art pensent que l'asphixie a été immédiate pour trois des mineurs, et que les six au

tres ont pu vivre ou languir de 4 à 6 heures, perd plus en plus leurs forces à mesure que l'air de moins respirable, plus saturé des gazes délétères.

L'air des galeries où M. l'ingénieur Delséries placer les caisses d'aérage était tellement vicié, courageux mineurs du Reclus étaient obligés de rer après un quart-d'heure de travail.

Parmi les neuf malheureux mineurs, trois son de famille et laissent 18 enfans; on annonce que autres sont célibataires. Voilà des familles rédui plus profonde misère; le gouvernement ne les ab nera pas; la bienfaisance publique secondera les de l'administration.

Il est de toute évidence qu'il était absolument sible de sauver ces infortunés; on a mis en pratic énergie, avec promptitude, les moyens que l'a quait; ils étaient impuissans contre de pareille et dans un pareil gouffre.

-On a récemment découvert à Kertch, ville n de la Russie méridionale, dans la Crimée, plusi jets d'antiquité grecque très-intéressans. Ce son tites statues, six vases de terre cuite et beaucou mens de femme. Le plus important de ces rest petit groupe en marbre d'un travail exquis, rep Vénus, qui vient de sortir de la mer avecdeux a ses côtés : l'un sur un dauphin; l'autre sur un c objets sont placés dans le muséum d'Odessa.

(Journal des Déb

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A Halifax, dans les Etats-Unis, on a co mois dernier, à la peine de mort, le capitain vire venant d'Irlande, pour avoir fait échoue ment, dans l'intention d'obtenir le prix de l La cupidité de ce misérable a coûté la vie à 273 qui s'étaient embarquées sur son navire.

- Les journaux anglais ne laissent guère pa sans enregistrer, dans leurs colonnes, quelqu du règne végétal, qui fout honneur aux prog dinage. C'est ainsi que les dernières feuille avons reçues parlent d'une pomme de terr livres 14 onces, qui figure dans une expositi à Asthon, et d'un navet du poids de 28 liv circonférence de 28 pouces, tiré d'un jard Heywood.

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Dans la soirée du 25 octobre, la côte des Carmélites, la rue Tholozan et la Croix-Rousse ayant été illuminées, et un grand nombre de boîtes ayant été tirées à la Croix-Rousse, les habitans de Miribel, Montluel, Neuville et Villefranche, croyant que la ville était dans un désordre épouvantable, et que l'on voulait écraser les ouvriers, se disposaient à prendre les armes pour venir à leur secours; ceux de Miribel étaient déjà à la Pape quand ils ont rencontré le courrier venant de Lyon qui leur dit que tout était tranquille, que les ouvriers avaient illuminé en réjouissance de ce qu'ils avaient obtenu un tarif, et l'espoir d'un avenir plus heureux.

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vité des secours, deux bâtime et le manége ont été presque e

Monsieur,

AU RÉDA

Veuillez, je vous prie, in chain numéro, l'adresse su soierie de la ville de Lyon :

Messieurs,

Par la conduite de la major leurs plans se déroulent et se rassemblemens divers, leurs lève aisément le voile dont i cupidité, et leur despotisme

Que signifie, en effet, un nommée aujourd'hui, dont sapprouvés et niés le lendem malade en délire, présentant mes rassurans, et cinq minu mort imminente.

Au moment où le commer long sommeil, au moment nérale rouvre les débouchés exploitations, est-ce donc pa que cette portion de négocia a commencé, nourri et term qu'ils respectent l'autorité d gardent sans doute comme les fois qu'ils descendent jus dent une partie de la justice

Non contens de nous avoir jusqu'à terre, ils voudraien état de servilisme honteux, s de nos labeurs pour grossir de tous genres ont seules lég nion de la grande famille ceux qui ne veulent rien n détruire!

Qu'ils se désabusent, ces que la prospérité de notre ne dépend plus d'eux seuls; de juillet a paru pour tous; les effets de ses rayons bien jourd'hui, les masses conse le respect pour les magist odieux pour leurs vils oppr veille sont, contre toute fra pitoyablement désavoués le

Non, messieurs, ces masse pas les complices des déso elles se respecteront trop justice de leur cause par driez vous souiller vous-mêr ne seront pas écoutés.

Un avenir plus heureux nouvelle de nouveaux négo sur vos menées criminelles faire place à d'autres moins vous, et poursuivis de la ma porterez loin de ceux que v votre honte et leur mépris !

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en était autrement, nous déclarons que l'article choir léger est un article exclu de la fabrique lyon et nous ne pensons pas que la manière réguliè franche avec laquelle les commissaires ont ag voulu atteindre un but aussi nuisible.

Du reste, nous sommes loin de chercher à nous traire à un tarif quelconque; mais pour qu'il s'observer, sa première condition est d'être jus de l'aveu même de la majorité de nos maîtres qu occupons encore, il ne l'est nullement en ce qui le genre de fichus que nous fabriquons. Nous pré en conséquence tous nos maitres, qu'en attend révision d'un tarif que nous appelons de tous nos au lieu de mettre à bas tous nos métiers comm quelques fabricans, nous continuerons tous nos de fabrications en augmentant de 25 pour cent de la façon réglé antérieurement au tarif. N'es également de toute justice de prendre en consid les grands aunages qui procurent encore au une certaine compensation?

Nous serions satisfaits d'apprendre en répo présente si, les pièces données par nous aux n ces conditions réciproquement consenties, ces conditions seraient exécutées religieusement, o doivent se briser contre le tarif.

Nous avons l'honneur de vous saluer,

Note du Rédacteur. Nous entrons bien sin dans la réclamation de MM.Henry-Droiteau et co mais nous devons leur déclarer qu'il n'appartier commissaires qui ont débattu l'article mouchoi expliquer si ceux qu'ils font fabriquer ont été c avec les autres genres, ou s'ils ont été omis. Nou autorisés à les prévenir que le conseil des prud statuera sur toutes les plaintes portées contre la cution du tarif, sauf à juger d'une manière r objets qui n'y seraient pas désignés, ou qui entr quelques contestations entre le fabricant et Sans douter tout-à-fait de la bonne-foi de M Droiteau et compagnie, nous pouvons assurer coup de leurs maitres ne se contenteraient pas d par jour, par la seule raison que cette somme point à leurs besoins d'ailleurs quelques-un le nombre en est assez grand, sont venus prote burcau contre les prix de leur maison.

On dit que, vendredi, plusieurs groupes éta sur la place des Terreaux ; que dans l'un glissé, en uniforme de garde national qu'on a cru reconnaitre pour un négocian Vieille-Monnaie. Cet agent-provocateur de d ranguait la multitude, en lui annonçant d' positive, et alléguant, pour se faire croire de négociant, qu'aucun chef de commerc formerait au tarif; que ce pacte arraché,

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