Page images
PDF
EPUB
[blocks in formation]

BANQUET SAINT SIMONIEN. mes ivités à publier la note suivante: es saint simoniens, Hoart, ex capitaine et Bruneau, ex-capitaine d'état-major, sont limanche 25 novembre, dans notre ville,

leur mission du Midi, accompagnés de vocat, et d'Arnaud, ex-docteur médecin, imoniens du Midi, qui les ont suivis dans postolique. Le même jour sont arrivés, par , Desloges, Terson, Machereau, apóôtres, ouvriers en costume, venant de Paris. La yon, qui dès huit heures du matin s'était r rencontre, est venue au devant de Hoart ayant à sa tête ses chefs Cognat et Derrion. contré près de la Madeleine; et après quel d'Hoart, sur sa mission du Midi, et une Cognat, qui a remis à Hoart et Bruneau le la famille qu'il avait formée avec son 1, on s'est mis en marche en chantant l'apchants religieux. Le cortége a ainsi trare les faubourgs, le pont de la Guillotière, . et s'est rendu à un banquet qui était plus de cent personnes, hommes, femmes at pris part à un repas fort simple. Le sert par des apôtres. Divers toasts ont été

HOART, apôtre.

Au père!

▪ut l'amélioration morale, intellectuelle et physique
re, l'émancipation pacifique du peuple, el lafru
femme.

at tous reçu une mission de Dieu; la plus divine,
zelle qui tend à détruire tous les sentimens de baine
ue trois siècles de guerre et de lutte ont laissé dans
- développement de l'industrie, et son importance
a vie, la fonction du travailleur est devenue soci de;
profession, sa retraite doivent donc lui être garan-
é; éducation morale, intellectuelle et industrielle,
r lui, sa femme et ses enfans, voila ce que le tra
ésire.

erre a été l'action dominante dans l'humanité, la
ubalternisée; maintenant que la volonté de Dieu est
e entre les hommes et les peuples, il faut que la
dans l'expression de son amour, afin que sa parole
oute sa plénitude. Femmes, le moment est proche
les égales de l'homme.

BRUNEAU, apôtre.

tion pacifique des travailleurs!

a puissamment contribué au développement de l'ia-
ntestable ; mais aujourd'hui elle occasione de grands
ine après elle la faillité, la banqueroute, et la ruine
d'industriels, et pèse de tout son poids sur la classe
Ce n'est que par l'association des travailleurs qu'u
re et la moralité au sein de la société, et amener la
tous les partis et toutes les classes.

AUGIAY, cannu, membre de la famille.

Aux riches!

A la classe riche, que moi, prolétaire, j'ai tant haie, comme mon ennemie et l'ennemie de la classe dans laquelle je suis né; à la classe riche que les saints simoniens m'ont fait aimer et comprendre ; à cette classe dont sont sortis les premiers qui ont proclamé l'affranchissement du prolétaire, les apôtres que nous entourons de nos respects, et le PERE. Nous seuls, saints simonieus, avons puissance de rélier à nous les hommes de tous les partis et de toutes les classes, parce que nous les aimons tous, et que nous voulons le bonheur de tous saus exclusion. Les riches viendront à nous quand ils connaîtront nos intentions pacifiques, et qu'ils seront bien persuadés que nous ne voulons rien détruire, que nous n'ayons à l'avance construit un édifice plus grand et plus beau pour tous.

Le repas fini, la famille est rentrée à Lyon dans le plus grand ordre; elle s'est rendue, par les quais, à la rue Casati, où elle a improvisé un bal.

Monsieur,

Au Rédacteur.

Dans votre compte-rendu de la séance du conseil des prud'hommes du 27 novembre, je lis une note qui est ainsi conçue:

«En décidant que le déchet de 45 gr. serait alloué seulement sur la dernière pièce, le conseil n'a pas voulu donner de la rétroactivité à ses décisions, attendu que les autres pièces auraient été fabriquées à une époque antérieure, nous croyons qu'il aurait pu mieux faire.

[ocr errors]

Je ne pense pas que votre intention ait été de blåmer le conseil d'avoir respecté les règles de droit qui ne permettent pas qu'aucune loi, aucun jugement aient un effet rétroactif, dès-lors, je vous avoue que je ne saisis nullement le sens de ce que vous avez voulu dire. Vous ne devez pas oublier que vous parlez pour des ouvriers, et qu'il convient de vous rendre intelligible pour eux. La meilleure chose, quand on ne la comprend pas, est comme non avenue.

Veuillez excuser mes réflexions, et me croire, etc. Lyon, 3 septembre 1832.

CHARTAUD, cadet.

Note du rédacteur. Il est possible que nous ne nous soyons pas exprimés d'une manière assez claire, nous allons y suppléer. Le chef d'atelier qui nous écrit à raison d'être convaincu que nous n'avons pas voulu soutenir qu'une loi, qu'un jugement puissent avoir d'effet rétroactif. Telle n'était pas notre pensée; mais nous avons voulu dire que le conseil, sans blesser ce principe de jurisprudence incontestable, aurait dû allouer les déchets sur toutes les pièces. En effet, par son jugement du 11 octobre dernier pour Malcros contre Montperlier et Dubois, lequel a condamné ces derniers à tenir compte, au chef d'atelier, de 45 gr. pour déchet; le conseil n'a pas créé un droit, il ne l'aurait pas pu; il n'a fait que reconnaître et constater un droit préexistant. Ce n'est pas en vertu de ce jugement du 11 octobre que les chefs d'ateliers ont droit d'exiger 45 gr.de déchet, mais en vertu d'un usage tombé en désuétude, il est vrai, ce qui était une des causes de la misère, et par suite du mécontentement des ouvriers, mais que les prud'hommes chefs d'atelier ont été appelés, par les instructions de leurs commettans, à faire revivre et à exiger, ce qu'ils ont fait le 11 octobre, ce qu'ils auraient dû faire plus tôt à notre avis et préalablement à toute discussion. C'est en ce sens que nous avons dit qu'on aurait pu mieux faire. En d'autres termes, le chef d'atelier a été spolié des déchets qui lui étaient dûs sur toutes les pièces antérieures à la dernière.

[ocr errors][merged small][merged small][merged small][merged small]

Première question.

à un chef d'atelier, soi négligeant de se rendre devant le conseil, doitresponsable du temps q

Le sieur Combet roujon, qui ont fa clame un défrayem velours à cantre. L cinq aunes, et la fa Il produit le comp

Le sieur Burel cl fabrication, disant tôt, il aurait cu u frant de donner u

Le sicur Combe demnité lui soit a de perdre, par la

Attendu que négligence du sic qu'il a reçues, le ment de 20 fr. au

Deuxième question. journée, peut-il, d'apr portée sur sa main co réclame, d'une date maitre ne peut faire r traires.

Le sieur Reynal la somme de 53 f que 20 fr. L'erreu nécs de travail m devoir, ne les aya qui porte l'entrée du 16. Le sicur R statent qu'il a tra le compte du sie le livre de ce der un système compl

loir s'en rapporte plique à son adve rendre ses outils. « Attendu les Reynal a travaillé conseil condamne de 53 fr., et à l frais. »

D'UN HO

Il est curieux d létaire bas-bretor l'impôt, et ce qu peuple parlera at tion des neuf div lier gagne 125 fr francs que peut g de travail, et il tant de jours lil pour une famille sonnes à entrete pôt prend sur ce pour la taxe du s

contribution mobilière et personnelle, 1 fr. 9 cent.; en tout 30 fr. 19 cent., c'est-à-dire plus de la septième partie de ce que possède la pauvre famille. Reste donc 174 fr. 81 cent.; mais sur cette somme, il faut retrancher le loyer qui est au moins de 24 fr.; reste à 150 fr. 81 cent., toujours pour six personnes, ce qui donne 25 fr. 13 cent. par personne. Ainsi, pour 25 fr. 13 cent., l faut qu'un être humain se nourrisse, s'habille, se chauffe et s'éclaire. Pour 25 fr. 13 cent., c'est ce que coûte un chapeau de femme! ce qu'on paie par tête pour un dîner chez Véfour! ce qu'on joue à l'écarté enire deux contredanses! 205 fr. de revenu au journalier! De sorte qu'un préfet coûte autant à lui seul que cent journaliers; la liste civile suffirait pour en faire vivre cent mille! Puis demandez à quoi bon quelques millions d'économie eh! cinq millions seulement, c'est la vie de cinquante mille de nos semblables......

(Le Finistère.)

Pétition des ouvriers de Paris

A LA CHAMBRE DES DÉPUTÉS.
Messieurs les députés,

La révolution de juillet n'est point, comme on l'a dit, un effet sans cause. Si nos pères, en 1789, ont pris les armes contre l'ancien régime, c'est que l'ancien régime les écrasait du poids odieux des priviléges féodaux. C'est pour échapper à cet ancien régime restauré que le peuple de 1830 a fait des barricades; c'est pour obtenir son émancipation progressive, mais complète, qu'il a si glorieusement brisé le vieux trône de la légitimité. Cependant, sa victoire lui a peu profité jusqu'ici; et le moyen-âge, avec son ignorance et sa misère, pèse encore tout entier sur lui. Comme au temps de la féodalité, le peuple a de lourdes charges à supporter.

Charles X a été détrôné, et Louis-Philippe a été élu roi; des pairs ont été chassés, d'autres sont venus à leur place; des commis ont été déplacés, d'autres leur ont succédé; le cens électoral et celui d'éligibilité ont été abaissés: toutes ces choses ont une valeur, mais elles sont sans intérêt immédiat pour le peuple des ateliers et des chaumières, pour les travailleurs de toutes les classes et de tous les ordres, pour ceux qui moralisent, éclairent, enrichissent le monde du fruit de leurs labeurs, qui ne sont ni pairs, ni ministres, ni électeurs, ni députés, et qui forment cependant les vingt-neuf trentièmes de la nation.

Le grand fait qui résulte de la révolution de juillet c'est la consécration du principe de la souveraineté populaire, et le triomphe de ce principe sur le droit divin. Mais la souveraineté populaire ne serait qu'un pur mensonge, si, libre et souverain de droit, le peuple étail esclave de fait, et si son existence morale, intellectuelle et physique n'était point améliorée.

En vain la Charte proclame l'égalité devant la loi, et l'admissibilité aux emplois, pour tous les Français, si l'ignorance et la misère accablent les masses et les Lienucnt constamment hors de la portée des droits politiques, cette égalité écrite dans la loi n'est qu'une fiction constitutionnelle, et rien de plus.

En conséquence, Messieurs les députés, nous vous "rions de faire droit aux demandes suivantes :

Le premier besoin de l'homme est celui d'être éclairé, ar la vertu se fortifie et se développe par l'instruction dans une société bien organisée. Nous vous prions de provoquer un concours pour l'établissement d'un sys

tème complet d'éducation. Sans

sible. Nous demandons que l'er sciences soit rendu accessible à reconnus capables de le recevoir que soient leur fortune et leur demandons que l'enseignement | tuitement par toute la France, sion du traitement, accordé par divers cultes, permettrait de réa menter les charges de la nation demandons la suppression des ques.

La presse, dont l'influence bi et de si crians abus, et doit a l'affranchissement du monde ent à éclairer les peuples, la presse, de civilisation et d'éducation, gênans et vexatoires. Nous den tière du timbre des journaux, la prix exhorbitant de leur transp que du transport des ouvrages i dons l'abrogation de la loi qui li primeurs, loi créée par le des servée par la restauration et pa qui se sont succédé depuis 1830 comme tout ce qui heurte la log ple bon sens.

Nous demandons l'abolition d homme de mérite est plus rar de cinq cents francs.

Les impôts du sel et des boi pulation pauvre des villes et des vent l'agriculture et attaquent le Nous en demandons la suppres d'instance, qu'ils coûtent des fr tion (environ vingt-cinq pour ce

La suppression de l'impôt du sant un vide dans le trésor : l'a jonglerie, en y comprenant l'in tées, absorbe une somme de qu l'année prochaine, elle s'élèver à peu près le dixième du budget. énorme de capitaux au rempla impôts dont nous vous demand vide se trouve à peu près con de droits sur les successions e pléerait à l'insuffisance de cette proposée dans le cours de la ses les députés, membres de la con de nature à ne blesser aucun i

méditée.

Quant à la loi qui taxe si forte gères à l'importation, nous n'en moire, persuadés que nous so révoltant ne tiendra pas long mières et votre patriotisme.

Messieurs les députés, tels s présent, formulés peut-être d'u mais nous ne voulons pas tout surtout vos cœurs, suppléeron

On a souvent parlé de l'honn neur de la France veut qu'elle au dehors; riche, heureuse, flo demandes que nous vous faison duire ce résultat : nous espéron

d'éducation. Sans l'éducation, Finstruc an instrument inutile et quelquefois nuiemandons que l'enseignement des hautes endu accessible à tous ceux qui seront oles de le recevoir et d'en profiter, quelles r fortune et leur naissance. Enfin, nous l'enseignement primaire soit donné gra toute la France, et à tous. La suppresent, accordé par l'état aux ministres des permettrait de réaliser ce projet sans augrges de la nation; c'est pourquoi nous suppression des traitemens ecclésiasti

dont l'influence bienfaisante a détruit tant abus, et doit aider si puissamment à ent du monde entier, la presse, destinée euples, la presse, ce puissant instrument et d'éducation, est entravée de droits toires. Nous demandons l'abolition endes journaux, la réduction à moitié du at de leur transport par la poste, ainsi rt des ouvrages imprimés; nous demanon de la loi qui limite le nombre des imcréée par le despotisme impérial, conestauration et par les divers ministères cédé depuis 1830, mais qui doit tomber qui heurte la logique, ou même le sim

Hons l'abolition du sens d'éligibilité. Ca
rite est plus rare qu'une cote foncière
francs.

u sel et des boissons exaspèrent la po
e des villes et des campagnes; ils entra-
re et attaquent le travail dans sa source.
ndons la suppression avec d'autant plus
ls coûtent des frais énormes de percep
ngt-cinq pour cent).

on de l'impôt du sel et des boissons laisns le trésor : l'amortissement, ruineuse comprenant l'intérêt des rentes rachene somme de quatre-vingt-dix millions; ine, elle s'élèverait à 94 millions; c'est ième du budget. En affectant cette masse itaux au remplacement du produit des us vous demandons la suppression, le à peu près comblé; une augmentation es successions en ligne collatérale supMM. ffisance de celte somme. Cette mesure, le cours de la session dernière, par embres de la commission du budget, est blesser aucun intérêt, et mérite d'être

i qui taxe si fortement les céréales étranlation, nous n'en parlons que pour me lés que nous sommes qu'un abus aussi endra pas long-temps devant vos lupatriotisme.

le

et

s députés, tels sont nos vœux pour lés peut-être d'une manière incomplète, oulons pas tout dire; vos lumières, urs, suppléeront à notre silence.

parlé de l'honneur de la France : l'honnce vent qu'elle soit forte et considérée e, heureuse, florissante au dedans. Les nous vous faisons sont destinées à proat: nous espérons que vous les prendres

en considération; vous mériterez ainsi l'affection du peuple et sa reconnaissance : il bénira vos noms. Nous somines avec respect, Messieurs les députés, Vos très humbles et obéissans serviteurs, (Suivent les signatures.)

Celle pétition a été rédigée par M. Béranger, ouvrier horloger, et les vues utiles qu'elle renferme ont été exposées par les ouvriers eux-mêmes; elle va être déposée sur le bureau de la chambre, par M. le général Thiard, député.

Voila donc ces hommes du peuple que l'on ne craint pas de comparer aux hordes barbares du Nord; ces ouvriers que l'on nous représente comme ennemis de l'ordre et conspirant sans cesse le renversement de la société! S'ils se réunissent, l'autorité s'en émeut, ils sont coupables, il faut dissiper par la force leurs réunions illicites; et cependant, vous le voyez, tout dans leur démarche est conforme à la loi. Au lieu d'employer la violence que la malveillance ou la misère pourrait leur conseiller, ils usent paisiblement du droit de pétition; ils vous exposent leurs intérêts matériels, leurs besoins moraux, et vous indiquent les moyens de les satisfaire; députés de la France ne soyez point insensibles à leurs réclamations, le peuple des départemens les appuie de ses vœux; entrez enfin dans la voie des améliorations sociales et politiques; montrez-vous les mandataires de la nation, elle oubliera que vous n'êtes que les élus de quelques privilégiés.

[blocks in formation]

NATIONALE.

Nous avons entretenu nos lecteurs de cette importante affaire dans le n° 41 du journal (voyez page 5, Question de droit). En voici la solution:

Le conseil de révision du canton de Châteauneuf-surLoire s'est assemblé le 28 octobre dernier, et a décidé que M. Vion, ayant donné sa démission de la fonction qu'il exerçait, de curé à St-Martin-d'Abbat, et déclaré vouloir rentrer dans la vie civile, était apte à exercer celle d'officier de la garde nationale.

Un banquet improvisé a eu lieu pour célébrer cette décision.

[blocks in formation]

7

L'émission mon 50 c., dont 49,641 en argent.

Il a été fabr La monnaie de Celle de Lille, Celle de Houen Celle de Lyon, Celle de Marse Les hôtels de qui aient frappé

La masse de n seulement les 3, l'empire, mais e de la république.

Sans doute tout Il y a des pièces l'Europe.

Mais ce qui en naies étrangères des monnaies de

Tableau du m Búlimens Vaisseaux, 34.14. Corvettesgoëlettes, de 10 à -Canonnières, mens de flottille 41. sous, Bât charge de 800 h ports, 4. Yac Bâtimens qui se Vaisseaux, 21. 5.-Corvettes-av

-

lettes, de 10 à 1 brick dc 8 bouch Gabares, 5.

Stotistique de l

La fabrique d près, demi-pièc Celle de Caude

dont le produit p qui se divisent Laines, pour Teinture, Main-d'œuvre Bénéfices prés que et la commis

La fabriqne er 1° Tisserands 2° Ouvriers de et y compris le

Dans ce nombre ne sont point compris les ouvriers employés aux filatures, teintures, fouleries, etc., de Louviers et autres endroits, ni les ouvriers mécaniciens, menuisiers, etc., que nous ne classons point comme servant à la manutention des draps. (Journal d'Elbeuf.)

Chemins de fer. C'est le 1 octobre dernier que les voitures publiques du chemin de fer de St-Etienne à Lyon ont fait pour la première fois ce trajet. La route se divise de la manière suivante :

1° De Lyon à Givors, le long des bords du Rhône, 20 kilomètres, pente descendante à peu près uniforme d'un demi-millimètre; 2° de Givors à Rive-de-Giers, 17 kilomètres, pente ascendante constante de six demi millimètres, avec un assez grand nombre de courbes de 500 mètres də rayon; 3° de Rive-de-Gier à St-Etienne, kilomètres, pente ascendante constante d'environ treize demi-millimètres. Total, 59 kilomètres, dont 4 de galeries souterraines.

22

Les chevaux, au trait, parcourent la route de Lyon à Givors, en un quart ou une demi-heure; de Givors à Rive-de-Gier, en une demi-heure; et de Rive-de-Gier à St-Etienne, en 2 heures. Total, 5 heures. Le retour, à la descente, a lieu de St-Etienne à Gfvors, par l'effet seul de la gravité, et de Givors à Lyon, au moyen de chevaux. On pent compler une demi-heure pour la descelle cente de St-Etienne à Rive-de-Gier, une heure pour de Rive-de-Gier à Givors, et deux heures de Givors à Lyon. Total, 4 heures et demie. La circulation moyenne est de 300 voyageurs par jour.

(Journal du Commerce de Paris, ) Du journalisme dans les Indes. — D'après un document publié par le parlement anglais, il y avait, en 1814, dans les différens gouvernemens de l'Inde-Anglaise, dix journaux anglais; savoir: un dans le Bengale, cinq au fort St-Georges, et quatre à Bomboy. En 1830, on avait déja 17 feuilles en langue anglaise, et 2 en langue indienne, réparties de la manière suivante : Six au Bengale, huit au Fort-S:-Georges, et six à Bombay, dont 2 Indiens. En 1830, on comptait dans les mêmes pays, 51 journaux anglais et 12 indiens; 31 des premiers, et 8 des derniers, sc publiaient dans le Bengale; 8 feuilles anglaises au Fort-St-Georges, el 12 à Bombay; et dans ce dernier licu, 4 feuilles indiennes. Il y avait, à cette même époque, six imprimeries dans le Bengale, deux à St-Georges et huit à Bombay.

Messager des Chambres (no 39, 4 nov. 1832). Polygraphie. Un russe a publié un ouvrage intitulé: Vue de toutes les langues et dialectes connus. Nous trouvous, en tout, dans ce livre, 937 langues et dialectes asiatiques, 587 européens, 226 africains, et 1264 américains, tous énumérés et classés par ordre. La Bible est traduite en 139 langues.

Le Cabinet de Lecture (4° année, no 216, 4 oct. 1832).

[blocks in formation]

.'. M. Fulchiron a déposé su bre des députés, une pétition de blé; ils demandent une réc fondant sur ce que s'ils en agis manité, pour procurer de l' occuper un grand nombre d'in seraient sans ouvrage. Les Lyon, se proposent égalemen même objet.

... Le Courrier de Lyon e chiron vante le Courrier de Fricat.

.. M. Fulchiron a des pron jours un plus sot qui l'admire.

AVIS DIV

[92] Le sieur DAVID, mécanicien, prévient MM. les fabricans, chefs d'atel ses nouvelles mécaniques économiques

une seule roue comme avec plusi comme sans corde, par le procédé d lement, dont le plan circulaire fait néral ou moteur ayant été par lui pla rondes à devider et à faire les canne supprimer sur l'ancienne méthode, e etc., et lui a donné la facilité d'y ada Toutes mécaniques de ce genre qui liers seront confisquées, les contrefad nouveaux procédés aux anciennes m contre les vieilles, et revend ces der nombre d'ouvriers qu'il occupe le me mécaniques le jour même qu'on lui en blissent à volonté, de forme roude, l roquets et cannettes se font de trois f sire, bombés, cylindriques et en pa riser le mouvement des broches, ou leu rens pour devider les matières fortes e

[53] Les sieurs DeLEIGUE ET BAILLY n. 29, à Lyon, préviennent MM. les fab videuses qu'ils viennent d'obtenir un fectionnement d'un nouveau genre d roue volonté, propres à dévider, tra à plusieurs bouts, de toutes sortes cédé; elles suppriment rouleaux, co supérieures à toutes celles qui ont pa tournant par une seule roue qui touru tournent toutes régulièrement.

[94[ Six métiers de courants à vend s'adresser au bureau.

[93] Appartement de trois pièces de suite, s'adresser au bureau.

[ocr errors]

[96] Une mécanique en 900 et deux [107] Une mécanique de Skola er une bascule à cilindre à vendre 9 rouleaux en til!eul en 514 et 414, ai cades de la même grandeur, dans un au bureau du Journal.

[113] A vendre ou à louer, un at seins et au repiquage des cartons pou lissages, avec accessoires; ou donuera resser à M. Sigaud, rue du Cornet,

[120] Au rabais. JOINON, chapeli prévient le public, qu'il tient un asso et du feutre pour gilets et autres usag Les prix sont réduits pour les cha

Ou traitera également à bas prix, pièce.

IMPRIMERIE DE PERRET. RUE ST-DOMINIQUE, N. 13, LYO

hiron a déposé sur le bureau de la chamés, une pétition de tous les accapareurs mandent une récompense nationale eas que s'ils en agissent ainsi, c'est par he procurer de l'argent aux paysans, et and nombre d'individus qui, autrement, ouvrage. Les marchands fabricans de posent également d'en faire une pour le

rier de Lyon encense Fulchiron; Fülle Courrier de Lyon. Asinus, arinum,

iron a des proneurs : Un sot trouve tsot qui l'admire.

AVIS DIVERS.

DAVID, mécanicien, à Lyon, place Crois Paquet,
abricans, chefs d'ateliers et devideuses, qu'il établit
maiques économiques, pour lesquelles il est breveté,
e comme avec plusieurs, avec une seule carde
➡, par le procédé des roues tournant horizonts-
plan circulaire fait mouvoir les broches, l'axe gé-
■yant été par lui placé au centre des mécaniques

et à faire les cannettes, moyens qui lui ont fait ncienne méthode, engrenage, cordages, poulies, nné la facilité d'y adapter le cannettage simultané. es de ce genre qui ne sortiraient pas de ces atequées, les contrefacteurs poursuivis. Il adapte ces és aux anciennes mécaniques, fait des échanges , et revend ces dernières à un prix modéré. La ➡qu'il occupe le met à même de livrer plusieun ar même qu'on lui en fait la commande. Elles d'éta, de forme roude, longue ou en fer à cheval. Les es se font de trois formes différentes, si on le dé lindriques et en pain de sucre. On peut régula t des broches, ou leur donner des mouvemens diffe - les matières fortes et faibles. ■Deleigue et Bailly, mécaniciens, rue St-Georget, Eviennent MM. les fabricans, chefs d'ateliers et déennent d'obtenir un brevet d'invention et de perun nouveau genre de mécaniques rondes, dites opres à dévider, trancanner et faire des cannetted , de toutes sortes de soie. Par un nouveau pro riment rouleaux, cordages et engrenages, et sont tes celles qui ont paru jusqu'à ce jour. Les broches seule roue qui tourue horizontalement, font qu'elles égulièrement.

rs de courants à vendre, ensemble ou séparémest,

-eau.

ment de trois pièces au centre de la ville à louer
ser au bureau.

nique en 900 et deux en 400, à vendre.
canique de Skola en 600, en très bon état, ayant
an prix de 60 fr. Plusieurs
ilindre, à vendre,

al en 314 et 414, ainsi que diverses planches dat-
me grandeur, dans un étal presque neuf. S'adresser
Durnal.

e ou à louer, un atelier propre au lissage des des
uage des cartons pour la fabrique, composé de deut
cessoires; ou donuera facilité pour le paiement. Sad
ud, rue du Cornet, n. 4.

ais. JOINON, chapelier, quai Monsieur, no 129,
c, qu'il tient un assortiment de chapeaux de leatre,
gilets et autres usages dont il démontrera l'utilité.
de 17 fr. à 12 fr.
réduits pour les chapeaux de 20 fr. à 13 fr.
de 12 fr. à 9 fr.

Id.

ld.

galement à bas prix, pour les gilets et le feutre es

BERGER, GERANT.

[blocks in formation]

L'ÉCHO

LA FABR

Journal Industriel et Littérai

SOMMAIRE.

M. d'Argenson. La Mode et l'Echo. — Caisse de prêts, par M. Fal

[blocks in formation]

Concours : lettre Raoul. - Conseil des

Chapeau bas. Membres sortans, etc. Prud'hommes. Pétition. Avis. Mont-de-Piété vente des nantissemens échus le 30 novembre.

-

Revue quindecimale.

[ocr errors]

[blocks in formation]

nomie publique. — Académie de Lyon. VARIÉTÉS prolétaires.

་་

Bureau mécaniqne, bateau sous marin.

Annonces. Coups de navettes.

M. Voyer-d'Argenson, député.

Narrando laudare et laudendo monere, novum genus scribendi, hactenus in

tactum.

Quand le pauvre demande du travail, cela signifie : je ne veux ni mendier ni voler; vous, messieurs, qui stipulez pour lui, vous lui devez davantage; vous lui devez un salaire suffisant, le pain quotidien de l'Evangile,

Du travail ! mais des corvées sont du travail; ce n'est pas là ce que vous demandez pour lui. Ce que vous devez pour prix de son travail, à cette partie du peuple improprement appelée classe industrielle, c'est de L'AISANCE.

་་

Dites donc pour assurer de l'aisance aux hommes, (mieux vaudrait dire aux citoyens ), qui vivent du travail de leurs mains; ou du moins si vous ne le dites

pas, souffrez sans colère que je vous proposc de le

dire.

་་

et

Croyez-moi, messieurs, dans une nation où la rihesse sociale est parvenue au degré de la nôtre, ù quatorze millions d'individus sont privés de pain de roment, il y a pour le maintien de l'ordre, quelque hose de mieux à faire que des travaux de charité (1), les aumônes, ou des actes de police souvent inhunains lorsqu'ils sont répressifs,immoraux lorsqu'ils sont préventifs.

Allusion au discours de M. Fulchirou ( voyez l'Echo, no 59 ).

« Par respect répondre au se bune, je vous

vous discutez,

« Votre majes lois, parmi lesq sont destinées d vivent du trava rons de les ado les projets les considérons con voirs.

Ces paroles g prononcées par députés, dans's qu'il proposait chiron fait par d'Argenson de Voyer-d'Arge

seur d'une gra quer par sa sy souffrantes. Ils les victimes. Ce

dite (nous ne seul une voix midi, et fut ra de Manuel et I de toute versat pable. Il est a représentans d Pagès a si élo vœux dans sa 1 Le peuple p étouffée, de dig férer sous l'é sont ses amis, nous avons foi demain, dans

Nous contin tout ce qui se prolétaire, et

PATION PHYSIQU

(2) L'adresse er

E, N. 13, LYON.

« PreviousContinue »