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• La destinée a dit au Temps de toujours poursuivre son vol sans attendre les hommes.

... L'hypocrisie est comme le crocodille qui semble déplorer le sort de ceux qu'il va dévorer. D'Erlach. •.• L'ennui est la fatigue de nos sens remués par des sensations trop uniformes.

Idem.

... Dans les enfans, la légèreté est une gentillesse ; dans les hommes faits, c'est un défaut; dans les vieillards, c'est une folie monstrueuse. Jean Ruffo. parmi nous, Pluche.

·.· Ce que la raison ne peut terminer c'est le salpêtre qui décide.

Dieu est un cercle dont le centre est parlout et la circonférence nulle part. Anonyme.

·.· La valeur, c'est la vertu qui combat pour la justice. Zenon.

La vertu c'est une bonne chose : les bons et les méchans en disent du bien. Diderot.

Vient le jour des cendres, comme la mort le lendemain des plaisirs. Chateaubriand.

... Fortune, tu retires du précipice, mais la prudence est la lumière qui empêche d'y tomber.

Anonyme. Les Trois Nations Contes, t. 2, p. 56. ... L'esprit d'un grand homme est renfermé dans une pensée-mère, comme le chêne est renfermé dans le gland.

Regnault-Warin.

Coups de Na

Un fabricant et un ouvrie faisaient la conversation dans la de la caserne des Bernardines. une jolie caserne en pierres; e ques, répondit l'ouvrier.

Vous vous plaignez que le point d'améliorations, c'est un placé la table carrée devant laq une table à fer-à-cheval autour ... Ah! vous refusez d'entend BATON-NIER de l'ordre.

AVIS DIVI

[121] Procès en la cour d'assises de 1832, fait aux saint-simonieus. Paris, à rue Monsigny, n° 6, et chez Johauna Honoré, no 8 bis. Un vol. in-8°, avec p

[122] CAUSES du malaise industriel et moyens d'y remédier, par M. Emile Bere à l'unanimité en 1832 par la société in du rapport fait par M. Charles Dupin à l'; Paris, chez Paulin, libraire, place de la prix,3 fr. 50 cent.

On peut s'adresser au rédacteur en ci midi,à deux heures.

[123] LE CHANSONNIER DU MOUVEMENT, pa édition augmentée, à Paris et à Lyon ch tés, 1 vol. in-18, prix 1 fr.

[120] Au rabais. JOINON, chapelier prévient le public, qu'il tient un assort et du feutre pour gilets et autres usages Les prix sout réduits pour les chap

Ou traitera également à bas prix, p pièce.

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[33] Les sieurs Deleigue et BAILLY, n. 29, à Lyon, préviennent MM. les fabr videuses qu'ils viennent d'obtenir un b fectiounement d'un nouveau geure de roue volonté, propres à dévider, tranc à plusieurs bouts, de toutes sories de cédé; elles suppriment rouleaux, cord supérieures à toutes celles qui ont paru tournant par une seule roue qui tourne tournent toutes régulièrement.

[94[ Six métiers de courants à vendr s'adresser au bureau.

[95] Appartement de trois pièces a de suite, s'adresser au bureau.

a

[96] Une mécanique en 900 et deux e [107] Une mécanique de Skola en une bascule à cilindre, à vendre, rouleaux en til:eul en 514 et 414, ains cades de la même graudeur, dans un au bureau du Jourual.

[108] 10,000 fr. à placer par hypot S'adresser à M. Chastaing, rue du Bou [115] A vendre ou à louer, un atel seins et au repiquage des cartons pour lissages, avec accessoires; on donnera f resser à M. Sigaud, rue du Coruet, n.

[86] A vendre de gré à gré en totali l'apprêt en satin, cousistant eu caland dresser rue Tables-Claudiennes, n. 15.

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DE LA FABR

Journal Industriel et Littérair

AVIS DIVERS.

-n la cour d'assises de la Seine, les 27 et 28 août at-simonieus. Paris, à la librairie saint-simonienne, » 6, et chez Johaunaud, libraire, rue du Coq St. - Un vol. in-8°, avec portraits, prix 6 fr.

u malaise industriel et commercial de la France, et Hier, par M. Emile Beres du Gers, ouvrage couronné ■832 par la société industrielle de Mulhouse. Suiri r M. Charles Dupin à l'académie des sciences, 1839, , libraire, place de la Bourse, no 2, un vol. in-8o,

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au.

ent de trois pièces au centre de la ville à louer ser au bureau.

avant

ique en 900 et deux en 400, å vendre.
anique de Skola en 600, en très bon état,
Tindre, à vendre, au prix de 60 fr. Plusicar
al eu 514 et 41, ainsi que diverses planches d'ar-
e grandeur, dans un étal presque neuf. S'adresser
rual.

Fr. à placer par hypothèque en tout ou en partie.
astaing, rue du Bœuf, n. 5, au 2o.

ou à louer, un atelier propre au lissage des der
age des cartons pour la fabrique, composé de deut
essoires; on donnera facilité pour le paiement. S'að
d, rue du Coruet, n. 4.

de gré à gré en totalité ou en partie, atelier por
consistant eu calaudre, presse, cartons, etc. S
Claudicunes, n. 15.

, N. 13, LYON.

BERGER, GÉRANT.

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Qu'a-t-on fait pour les ouvriers de Lyon? s'est écrié avec une sainte indignation M. GARNIER-PAGES, l'hôte de la ville de Lyon. On leur a fait la CHARITÉ ! c'est à la tribune nationale que ces paroles insultantes viennent d'être proférées. Et quel est l'insolent?....... C'est M. FULCHIRON.

La CHARITE, à nous prolétaires, qui réclamons du travail et nos droits de citoyens! La CHARITÉ! c'est là tout ce que l'on peut pour nous, on ne nous doit rien autre. Voilà tout ce que nous offre le coryphée des aristocrates de coffre-fort auxquels juillet a donné le pouvoir.

Pardon, à M. Garnier-Pagès, de la comparaison que nous allons faire; certes, nous ne lui ferons pas l'injure d'établir un parallèle sérieux entre lui et M. Fulchiron. Ce député des comptoirs est sans doute plus riche, voilà son seul mérite.

Nous ne pouvons dans cette feuille étrangère à la politique, disserter des opinions, mais nous pouvons répondre à qui nous interpelle de si haut; nous dirons donc que la sympathie des ouvriers lyonnais est acquise au député de l'Isère, au président de la société aidetoi le ciel t'aidera. Ce qui le prouve, c'est un fait entré aujourd'hui dans le domaine de l'histoire. Lorsqu'un charivari, symbole de la justice populaire, se faisait entendre devant le domicile de M. Jars, lorsque son collégue, M. Falchiron, ne pouvait s'y soustraire que

par un strict inco mille citoyens, de rité, accourir à honneur. Nous p

car on ne nous co

moins l'organe d' sûrs de n'en pas le représentant & avons foi en lui, doutons pas, le t les ouvriers lyonn CHARITE, mais puissent vivre en de ces charges p Il n'affecte pas le consors, pour les ne demande pas rendu courageuse qui n'ont pas de

O M. Fulchiro par ignorance prolétaire, nous Apprenez-le dond duit ce que d'aut

Par contre, et repoussons, nous ron. Il ose se di ironie! La fortu obscure naissance en gagnant 32 s mulé des million laire de banquier dessus d'un ouvr un banquier est-i el puissans seign Qui force M. F l'influence de qu votent ce que b charte, les jour quand ils attaqu mission pour rép nies; rien ne nou

Nous repouss assertions de M. Il est faux q

sans avoir des commandes (1). Qu'on cite les noms de ces philantropes! Ce ne sont pas les commandes qui ont manqué, c'est le salaire; il ne faut pas l'oublier. Les ouvriers ont pris toujours patience, lorsque par des circonstances quelconques, le travail a manqué. Mais lorsqu'ils ont vu que l'ouvrage abondait, mais à un prix tel qu'ils ne pouvaient pas vivre en travaillant, ils se sont émus; et de là, la demande d'un tarif; et de là, les journées de novembre. Fatales journées! Oui, bien fatales, si elles ne servent même' pas de leçon! L'on y ramène toujours notre pensée: et l'on parle de réconciliation!... Oui, nous nous souvenons d'avoir vu ces mots : Union, Fraternité, Oubli, c'était sur une proclamation de l'autorité, mais c'était le 24 novembre 1831... Les ouvriers lurent et crurent, nous fûmes les premiers à leur dire de croire.... Depuis, nous ne les avons lus nulle part, ces mots bienveillans.

DEPUIS, le Courrier de Lyon, ce plat valet du justemilieu, a été fondé en haine de la classe ouvrière..... DEPUIS, M. Fulchiron a parlé.... Oh! s'il savait le mal qu'il fait à ceux dont il entreprend gauchement de défendre les intérêts; s'il savait combien sont irritantes aujourd'hui les passions du négociantisme produites au grand jour! Oh! alors il se tairait.

Nos ouvriers ne se plaignent pas, dit encore M. Fulchiron. Et qu'en sait-il? A-t-il visité nos ateliers? Il s'est contenté de voir ses commettans, et il veut être rapporteur dans ce grand procès!

Mais c'est assez nous occuper de cet homme. Heureusement il a cessé d'être lyonnais.... Nous nous en félicitons..... Portons notre vue sur un avenir plus doux.... Continuez, vous tous qui avez un cœur patriote et des entrailles pour le peuple. Votre mission calomniée est difficile; mais où serait la gloire sans cela? Vous ne vous laisserez pas intimider par les croassemens furibonds des hommes d'argent. Le règne des suppots de Baal, des esclaves de Mammon, cst sur le point de finir. Soyez les apôtres de la résurrection sociale. Salut à Garnier-Pagès et à ceux qui l'imiteront l

INCONVENANCE DU VOTE

des pairs, des conseils de gu Nous avons encore dit que jury dans les affaires civiles e loi primitive du talion. A ce principal avantage du jury est citoyen d'être jugé par ses pai trouve dans le conseil des pr sont des marchands et des fa seule voie rationnelle, celle de confrères d'industrie. On pour dre, et ce sera pour nous l'obj on pourrait se plaindre de ce bles (1) au conseil ne sont pa tion de leurs magistrats; nou quoi ce droit a été restreint présent nous pouvons élever no prud'hommes étrangers à la n'ont pas été élus en dernier autres. Il en résulte une anon faut d'élection vicie leur mand motif actuel et grave de l'incon nous cherchons à établir.

Quant à la loi du talion, ell fisamment connue des lecteurs

Le chancelier Poyet, soum lui-même porté, avait tort de fut justement répondu : Tu p leris (2).

C'est ce qui arrive dans les et conseils de prud'homme. juges et parties, profitent de jugemens ou les subissent d chaine et plus directe que les naux. Pour eux la loi du ta nente.

Nous avons encore dit dans l'établissement des juridictions lement pour but de donner a sont l'objet, des juges capabl ger eux-mêmes sans avoir be mières d'une expertise longue position n'a pas besoin de com plus a portée d'être univer deux premières dont nous ve

des Prud'hommes étrangers à la Fabrique des étoffes que beaucoup de personnes

de soie,

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(1). Il faut observer qu'à Lyon les marchands fabricans se divisent en deux classes dont la spéculation est bien différente. Les urs ne travaillent que par commission, les autres travaillent sur des articles qui sont toujours de vente, et par conséquent ils font fabriquer sans commission. Ce sont ces derniers qui gagnent le plus ; en effet, ils spéculent sur le bas prix des soies (ce qui est bien licite), et sur le bas prix des façons, ce qui l'est moins. Aujourd'hui, par exemple, les fabricans qui ont fait fabriquer, jouiront par l'augmentation du prix des soies, d'un grand bénéfice dont certes ils ne feront pas jouir les ouvriers. Ils ont profité de la stagnation des affaires faire travailler à bas prix et gagner un peu plus; est-ce qu'on leur doit beaucoup de remercimens? Pour

chaîne, pourraient regarder

De ces principes, découle tention du législateur en créa a été 1o de donner à certain par leur pairs; 2° d'enchaîne du talion; 3° de cumuler da juges et d'experts.

Cette intention est-elle rem qui ne remplissent pas ces joindre à eux? Peut-on hésit hommes, que j'appellerai int cune des prévisions législative pairs de ceux qu'ils jugent, i à redouter de la loi du talion même l'industrie sur laquelle mie de la loi se trouve don qu'une juridiction exceptionn un grand mal, parce qu'il multiplier les rouages de la

tale.

(1) Voyez la nomenclature de ces Prud'hommes de Léopold, p. 34. (2) Tu dois souffrir la loi que toi-m

les conseils de guerre, de discipline, etc. encore dit que c'était l'introduction du s affaires civiles et une réminisence de la du talion. A cet égard, on sait que le ntage du jury est la garantie donnée à un e jugé par ses pairs, et cette garantie se le conseil des prud'hommes, puisque ce chands et des fabricans appelés par la tionnelle, celle de l'élection, à juger leurs ndustrie. On pourrait seulement se plainra pour nous l'objet d'un article prochain; se plaindre de ce que tous les justiciaconseil ne sont pas appelés à voter l'élemagistrats; nous ne voyons pas pourt a été restreint à quelques-uns. Dès à pouvons élever nos plaintes sur ce que les s étrangers à la fabrique d'étoffes de soie

élus en dernier lieu comme l'ont été les résulte une anomalie choquante. Ce dé-n vicie leur mandat, et est à nos yeux un et grave de l'inconvenance de leurs votes que ons à établir.

loi du talion, elle est, nous pensons, sufonnue des lecteurs.

lier Poyet, soumis à un édit qu'il avait orté, avait tort de s'en plaindre, et il lui t répondu : Tu patere legem quam ipse tv

ui arrive dans les tribunaux de commerce le prud'homme. Ces fonctionuaires, élant ies, profitent des conséquences de leurs ■les subissent d'une manière plus prous directe que les juges des autres tribueux la loi du talion est toujours immi

s encore dit dans notre premier article que
nt des juridictions spéciales a eu principa-

but de donner aux professions, qui en
des juges capables d'apprécier, et de ju
nes sans avoir besoin de recourir aux lu-
expertise longue et coûteuse. Cette pro-
pas besoin de commentaire, elle est même
ée d'être universellement sentie que les
res dont nous venons de nous occuper, et
up de personnes, ignorant que tout s'en-
raient regarder comme oiseuses.

ncipes, découle la conséquence que Fgislateur en créant des tribunaux spéciau donner à certains industriels le jugement ~s; 2° d'enchaîner ces derniers par la loi de cumuler dans eux les fonctions de perts.

tion est-elle remplie lorsque des hommes plissent pas ces conditions viennent s'ad x? Peut-on hésiter à répondre non. Ces e j'appellerai intrus, ne remplissent auvisions législatives, ne peuvent se dire les x qu'ils jugent, ils n'ont rien à espérer si e la loi du talion; ils ne connaissent pas strie sur laquelle ils prononcent. L'éco pi se trouve donc anéantie; c'est en vain ction exceptionnelle a été fondée, et c'est al, parce qu'il est toujours fâcheux de es rouages de la machine gouvernemen

nomenclature de ces justiciables, dans le Hamel des Léopold, p. 34.

uffrir la loi que toi-même as porté.

Ainsi donc notre avis est celui-ci : Le conseil entier des prud'hommes ne peut juger que les questions générales, telles que, par exempie, celle de la libre défense et autres analogues. Tous les hommes sont censés aples à juger les questions de droit; mais dans les questions de fait, c'est-à-dire, spéciales à une industrie, les prud'hommes, seuls nominés pour représenter cette industrie, doivent avoir voix délibérative. Nous somines certains que la section de fabrique ne s'ingerera jamais d'apporter son vote dans les questions de chapellerie, bonneterie, etc., s'il s'en présente. Nous pensons encore que jusqu'à ce qu'il ait été fait droit aux plaintes fondées des industries qui ne sont pas représentées au conseil, comme celles notamment de bollier, ébéniste, horloger, luthier, tonnelier, etc. Le conseil des prud'hommes est appelé tout entier a prononcer. On ne saurait en ce cas exclure aucun de ses membres. Tous ont un droit égal dans l'état actuel.

Ici finirait notre tâche si nous ne voulions répondre dès à présent à une objection facile à prévoir.

On va nous opposer une fin de non recevoir, résultant de ce que le décret qui a institué le conseil des prud'hommes n'a point fait de distinction, et on s'appuyera sur ce principe vrai en général : qu'il ne faut pas distinguer là où la loi ne distingue pas.

Nous ferons observer que nous nous sommes servis du mot inconvenance au lieu de celui de nullité ou autre conforme, et l'on sait que nous ne reculons pas devant le droit d'appeler chaque chose par son nom; lorsque nous parlons de la conduite du conseil dans la question du droit d'assistance, refusé à M. Tiphaine et à M Aagier, nous ne craignons pas de la qualifier d'arbitraire, de scandaleuse, d'immorale même; mais comme nous devons proportionner les épithètes aux hoses, nous nous bornons au mot d'inconvenance. Ce mot satisfait toute notre penséc. L'inconvenance l'une chose est un motif suffisant pour des hommes l'honnenr de s'en abstenir. Il n'y aurait aucun mérite à e faire si à cette inconvenance venait s'ajouter une loi rohibitive.

Il est présumable que si Napoléon eût prévu le petit ombre de causes étrangères à la fabrique qui se préenterait à Lyon, il n'aurait pas créé d'autres secions (1). Mais il est aussi présumable de croire qu'il a pensé que tous les prud'hommes ensemble, et chacun En particulier, n'apporteraient que des votes éclairés,

ག་་c dès-lors ils s'abstiendraient molu propriv de conourir à une délibération, lorsque ne pouvant y apporter aucunes lumières, ils seraient en quelque sorte obligés de suivre l'exemple des moutons de Panurge.

En résumé, les prud'hommes sont des juges experts, ce n'est qu'à cette consideration qu'ils doivent leur institution. Quiconque n'est pas expert ne doit pas juger une question de fait, et dès-lors nous avons prouvé Vinconvenance du vole des prud'hommes étrangers à la fabrique, dans les questions qui lui sont spéciales.

Nous avons traité suffisamment cette question pour n'y plus revenir, du moins nous l'espérons; nous traiterons ailleurs, ainsi que nous l'avons dit plus haut, celle du défaut de concours de tous les justiciables á la

(1) Les ouvriers chapeliers, notamment, ne soumettent aucune cause, où tres rarement, au conseil, attendu qu'avec raison ils ne se trouvent pas suffisamment représentés. Nous devons espérer que cet ordre de choses changera. Alors seulement on pourra rayer du code pénal les articles relatifs aux coalitions ďouvriers; alors, cesseront les associations occultes, connues sous le nom des deroirs et qui nous choquent aujourd'hui, parce que, rellet du moyen âge, vites sont tipathiques à nos mœurs actuelles.

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nomination des me

core traiter celles périeur des prud d'hommes chefs d' tant de la dissémin Quant à celle d pléans, nous som que notre plainte Cet abus scandale rance; il était tro fendu. Espérons vement.

M. Vernay prop à ceux par lui pr

tissericiers.

Monsieur,

La

Ce ne fut que par u tache au langage univ étymologique pour re faire vers un but scie de l'immensité des pro vous daignâtes prendr soulever, sachaut bie faut attribuer en gra n'est-ce pas au texte n polémique longue et effet, vous dites: No goût et de convenance Étrange erreur! C'est le nom qu'elle voudra celui qui serait le plu tot sensus. Les Berzel dlum, ou hydro-chlo pas le public, ils n'eu arts brillent d'un nou simple question était lités exigées par la li que soit d'ailleurs sa en leur appliquant l veloutier (voir l'Ech dications demandées, pourrait conserver la tatif.

Je laisse au jugem de décider si les aut incomplets, ou d'une je les prie de faire a l'artisan qui emploie cette circonstance co N'employous jamai toujours signifier la mauvaises applicatio Daignez, Monsieu tions sur une propos veur de la science; émancipation plus resterait sans solutio Agréez l'assuranc

Monsieur D'après ce qui a son importance, je miner la significati

de canneur, celui-ci de canneta, mot italien dérivé de celui de canne ou cannelle roseau assez généralement connu; il fut apporté eu France lors de l'émigration des florentins, qui établirent, les premiers, à Lyon, et avant, à Avignon (comtat), des métiers pour fabriquer des étoffes de soie, relativement aux articles légers, et non des étoffes d'or et d'argent depuis long-temps établies avant cette époque; ces articles sont tels que florence, padoux, etc.; quant aux satins, lévantines, nous verrons plus loin leur signification. Pour revenir à la signification du mot de cannu, on observera, comme l'a remarqué M. AleonDulac, en parlant des fabriques en France, que les principaux ustensiles qui servaient à cette fabrication étaient de canne, et préférés sans doute à cause du poli et de la légèreté de ce bois ligneux; et le mot trancanner ou transcanner, signifiant transmettre d'une canne sur une autre, prouve assez cette vérité. Si on observe que dans l'ancien idiome lyonnais, comme j'en citerai plus loin quelques phrases de différens siècles; si on observe, dis-je, que tous les mots dont les dernières syllabes se terminaient en eur, eux, euf, arc, art, oi, oir, etc., se prononçaient et se prononcent encore, par les vieillards, en u; liseur, lisu; farceur, farçu ; fileur, filu, etc., art ou air : l'air de la soie, ponr l'art de la soie; les airs des sarazins, pour les aqueducs des romains; paressu, pour paresseux; bornu, pour bourgneuf; bènait, pour benoit; benaile, pour benoite; benèti, pour benitier; trafusu, de trafusoir, ou transmettre d'un fuscau sur un autre; le nom de nave te, naveta, qui vient de radius, ou qui décrit un rayon des traits au filamment.

Cannete, de canneta, cannetille, diminutif de cannu, étant de ce bois; tyau, de tuyau.

Pointizelle, de pointe en ailes, agnolet, de annelet, petit anneau, tempia, de tempier, qui signifie etamper, étirer; enverger, mettre des verges pour ranger, lier.

Rouet ou ruet, vient de rhombus, qui décrit un ovale, panaire de panne, sorte d'étoffe que l'on a remplacée par un cuir qui sert à recouvrir l'étoffe.

Cannart de cannora, pièce faite d'écorce de bois léger, en forme de cylindre, pour recouvrir le rouleau de devant.

Accoca, de accota, vieux terme qui signifie appuyé.

Voila, Monsieur, ce que j'ai pu recueillir sur ce sujet, en travaillant sur la statistique dont je vous ai parlé, dans de vieux manuscrits que M. Delandine, alors bibliothécaire de la ville, eut la complaisance de me communiquer; et j'ajouterai à cela des phrases dont j'ai aussi parlé sur les différentes idiomes de cette ville; elles sont extraites d'une chronique sur les mazures de l'Ile-Barbe, et autres mauuscrits de cette abbaye, qui, je pense, doivent être encore à la bibliothèque, et dout le Laboureur s'est servi pour son histoire, sur les ruines de cet ancien monastère.

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Commencement du 18e siècle. Voyez-vous ce petit camarade.

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Vers 1760.- Quetay don ceta jouena boilly que vint me trova. Quelle est donc cette jeune fille qui vient me trouver.

Pour retrouver ces différens langages, voyez d'abord la chronique sur les mazures de l'Ile-Barbe ; Paradin, Coral, Colonia, Menestrier; un ouvrage intitulé: Petit Trésor de mots français, par Fred. Morel, imprimé à Lyon, en 1663, chez Hugues Denoually, rue Petit-Soulier, Richelet, dictionnaire des rimes. Edition de 1702.

Maintenant, quant au choix du mot de cannu, pour nom générique, observous, en passant, que les noms les plus harmonieux sont ceux qui passent le moins d'usage; donc, tout en conservant celui-là, on pourrait lui faire subir quelque changement dans la prononciation, et dire par exemple: Canneuriens, cannctatiens, etc.

Cependant, comme ce mot ne pourrait aujourd'hui exprimer la aature du bois des outils dont se servent les ouvriers, puisque la canne y est très peu employée, mon opinion serait (comme je l'ai indiqué dans ma précédente) d'avoir recours à un mot primitif et de la plus ancienne origine. Ce mot est oriantalis, qui signifie homme ou peuple du levant, lequel étant accompagné de celui de byssus-satin, étofle très belle et très fine, faite de lin avant d'être de soic. Ces deux mots, signifiant homme ou peuple fabricant le satin, seule étoffe avec la pourpre connue des anciens peuples orientaux. Il ne faut pas confondre, dit Hyde (Thomas), professeur d'arabe à Oxford, mort eu 1703, dans son ouvrage en 2 vol., intitulé: De ludis orientalibus, dont j'ai emprunté cette explication. Il ne faut pas confondre, dit-il, le mot oriantalis, oriantin, avec orientales, ou peuples-orientaux. Le premier désigue un

peuple particulier s'occupant de faire voila, je pense, une définition assez i générique, et pourtant digne encore ceux qui cultivent cet art célèbre, no fevre, ce premier mot désignant un mé etc., mais en y joignant celui de lin, d qui, en définitif, formerait le mot de monsieur, mon opinion; je vous la sou de mes citations, et suis votre très hum

BANQUET SAINT

Nous sommes ivités à publi

Les apôtres saint simonien d'artillerie, et Bruneau, ex-cap rentrés, le dimanche 25 nove de retour de leur mission du Granal, ex-avocat, et d'Arnau deux saints simoniens du Midi, leur course apostolique. Le mê la Mulatière, Desloges, Terson et Maillard, ouvriers en costu famille de Lyon, qui dès huit portée à leur rencontre, est v et Bruneau, ayant à sa tête ses On s'est rencontré près de la M ques paroles d'Hoart, sur sa › allocution de Cognat, qui a re la direction de la famille qu'i frère Derrion, on s'est mis en pel et autres chants religieux. versé en ordre les faubourgs, 1 les Brotteaux, el s'est rendu préparé. Là, plus de cent pers et enfans, ont pris part à un r vice était fait par des apôtre portés. HOART, ap

Au pèr

Au père qui veut l'amélioration mor de la classe pauvre, l'émancipation p chissement de la femme.

Les hommes ont tous reçu une mis aujourd'hui, est celle qui tend à détru et de violence, que trois siècles de gu le monde. Par le développement de dans les faits de la vie, la fonction du son éducation, sa profession, sa retrai ties par la société; éducation morale, avenir assuré pour lui, sa femme et s vailleur veut et désire.

Taut que la guerre a été l'action d femme a dû être subalternisée; mainte que la paix règue entre les hommes fenime soit libre dans l'expression de puisse agir dans toute sa plénitude. F où vous marcherez les égales de l'hom BRUNEAU,

A l'association pacifiqu

La concurrence a puissamment cont dustrie, c'est incontestable ; mais aujo désordres: elle traine après elle la faill d'un grand nombre d'industriels, et pès des travailleurs. Ce n'est que par l'ass peut rétablir l'ordre et la moralité au conciliation entre tous les partis et to

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