Page images
PDF
EPUB

ils la font étouffer par leurs bourreaux, et la baïonnette protectrice, remise aux mains du soldat pour défendre les citoyens, devient l'instrument coupable de leur aveugle et absurde politique.

Telle est la méthode du jour, en face des émeutes à chaque instant renouvelées : frapper, punir des malheurcux égarés, exaspérés par la misére, poussés à la révolte par la vue du luxe effréné qui contraste si cruellement avec leur triste dénuement. Et vous voulez qu'à la fin le peuple ne se lasse pas de souffrir sans pouvoir embrasser l'espérance de voir arriver le terme de ses maux! Gardez de laisser venir le jour de sa colère : hâtez-vous, il est temps, hâtez-vous de prévenir les malheurs affreux que peut amener sa terrible vengeance; hommes d'état, vous tous qui gouvernez, travaillez à adoucir sa souffrance; faites-lui place au somptueux banquet que vous a fait en juillet sa main redoutée. Interrogez ses douleurs, sondez ses blessures, occupezvous de lui enfin, car le peuple c'est l'état, c'est lui qui fait tout ce qui se fait, qui produit tout ce qui se consomme, quí construit vos palais, dore vos équipages, chamarre vos livrées, c'est sa sueur qui dote vos enfans; le laisserez-vous donc à jamais naitre dans l'opprobre, vivre dans la fange, mourir de faim, livrer ses filles à la prostitution, ses fils au fer du bourreau........ H.....

CONSEIL DES PRUD'HOMMES. Audience du 22 novembre,

(PRÉSIDÉE PAR M. GOUJON.)

Un auditoire nombreux attendait l'ouverture de la séance. Il était excité par un intérêt majeur, celui de savoir si, dans la question de prescription opposée par M. Bender, négociant, à M. Naud, chef d'atelier, le conseil se conformerait au code civil, ou invoquerait le réglement de 1744, tombé en désuétude, et dont la promulgation fut le signal d'une grave émeute, et de l'émigration de six mille de nos ouvriers.

A l'appel de cette cause, M° Augier, avocat, se présente à la barre, assisté du sieur Naud, à l'effet de plaider cette importante question de droit. M. le président ne craint pas d'insulter le corps entier des avocats, en refusant à Me Augier un droit que les conseils de guerre eux-mêmes n'ont jamais eu l'idée d'enfreindre, celui de la libre défense. Me Augier demande à plaider sur l'incident. Le président, sans consulter ses collègues, refuse encore, et se borne, sur la demande du client et de l'avocat, à donner acte de ce refus arbitraire. Nous avons d'autant plus lieu d'être étonnés de cet acte d'omnipotence, que nous savons que M. le président lu à ses collègues, dans la chambre du conseil, une consultation sur celle question, rédigée par Mc Menoux, avocat. Sans vouloir diminuer en rien la haute estime que mérite ce jurisconsulte, nous ne pensons pas qu'il soit infaillible; et dès lors sa consultation n'est qu'une opinion; à part l'inconvenance de se rendre, ainsi l'organe d'une partie, nous sommes fondés à dire qu'il y a quelque chose de peu loyal à interdire la défense lorsqu'on a écouté l'attaque. Ainsi, Me Augier devait d'autant mieux être entendu, qu'un avocat l'avait été pour sa partie adversc.

Nous somines fondés à croire que MM. Gamot, Vuldy ne partagent pas l'opinion de M. Goujon, sur le droit d'assistance.

Cet incident terminé, M. le président lit le jugement rendu contre le sieur Naud, au profit du sieur Bender, et qui est ainsi conçu :

Le consei!, vu le réglement de 1744, ordonne que « les comptes des parties demeurent réglés tels qu'ils « sont, attendu que l'ouvrier ne s'est pas pourvu dans « le mois, à compter du réglement desdits comptes, « le sieur Naud condamné aux dépens.

[ocr errors]

M. le président fait ensuite lecture publique d'une lettre que M. le procureur du roi lui aurait adressée

[ocr errors]

en réponse à sa plainte contre 1 citation, laquelle contiendrait, pouvons en juger, la citation n'a injures contre la classe des négo ne savons trop pourquoi, que I excuses, en lui annonçant qu'il a pour son confrère, chargé spécia et momentanément empêché; il une excuse aussi claire, il y ava M. le président, à humilier en I estimable.

Nous n'avons pas indiqué en question à juger, attendu qu'elle nous attendrons la décision du pour en faire part à nos lecteur

Le sieur Favre, fabricant, statuer, sur la contravention qu sieur Hopch. Le conseil, après av qu'il y a contrefaçon, et renvoie qui de droit. M. Putinier, vice-p aux parties, que si elles veulent vent se présenter de nouveau de

Le sieur Aurel, chef d'atelier du sieur Sondar, réclamait une ré afin de pouvoir connaître la so être redevable. Le sieur Gelot, le sieur Aurel, déclare que le sieu lui retirer les deux livrets qui éta que depuis il est venu réclamer 1 des façons du sieur Aurel, mais que le sieur Aurel ne pouvait co sans avoir reglé ses comptes ave

Le sieur Gelot a ensuite dévelo servi de défenseur au sieur Aure s'exprimer. C'était seulement po gnemens qu'il était en cause. Il e dre la défense d'un ouvrier, et renvoyer pardevant quatre mem vérifier les comptes. Désormais voudront se faire assister, ils dev un fabricant. C'est là le seul déf obtenir, puisque cela est défendu et qu'un prud'homme a été rap avoir voulu aider la mémoire d'u

M. Jacob nous adresse trop tard, pour p en réponsé de celle de M. Vaormelingen méro prochain.

M. Teissier, prud'homme chapelier, nou pas M. Tarpin, lequel n'assistait pas à la s voter dans l'affaire de Fabre contre Oyex. si M. Teissier s'est abstenu, ce serait parce convenance de voter sur une question hors sait de tirelle); mais il a pris soin de n avantageuse que nous et les ouvriers en gén de lui, en déclarant que s'il n'a pas voté, c sur la fin des débats. Voyez la merveilleus ce scandale de plus.

Un exemplaire de la pétition, qu'un grand se propose d'envoyer à la chambre des dépu berté de commerce entre la France et l'Ang reau. Ceux qui voudraient la signer sont pr

Comme votre journal est ouver mations, je vous prie de consigner à ma connaissance. Voici le fait : Un nommé Maréchal, négocian

sa plainte contre l'huissier qui a signé la elle contiendrait, suivant lui (nous ne ger, la citation n'ayant pas été lue), des la classe des négocians. Il ajoute, nous pourquoi, que l'huissier lui a fait des annonçant qu'il avait signé de confiance ere, chargé spécialement de ce service, ment empêché; il nous semble qu'après si claire, il y avait peu de générosité à à humilier en public un fonctionnaire

⇒ pas indiqué en tête de cet article la
, attendu qu'elle n'a pas été discutée;
= la décision du tribunal de commerce,
art à nos lecteurs.

re, fabricant, demande au conseil de
contravention qu'il a exercée contre le
conseil, après avoir confronté, déclare
Façon, et renvoie les parties pardevant
Putinier, vice-président, fait observer
si elles veulent se concilier, elles peu-
er de nouveau devant le conseil.

, chef d'atelier, étant resté débiteur
réclamait une révision de ses comptes,
connaître la somme dont il pourrait
Le sieur Gelot, qui occupe maintenant
éclare que le sieur Sondar est allé chez
ux livrets qui étaient en sa possession:
venu réclamer la retenue du huitième
ur Aurel, mais qu'il lui avait répondu
el ne pouvait consentir à une retenue
ses comptes avec lui.

a ensuite développé cette affaire, et a
r au sieur Aurel, qui ne pouvait pas
it seulement pour donner des rensei-
it en cause. Il en a profité pour pren-
in ouvrier, et il est parvenu à faire
mt quatre membres du conseil, pour
-tes. Désormais, lorsque les ouvriers
assister, ils devront appeler en cause
t là le seul défenseur qu'ils puissent
cela est défendu même aux avocals,
mme a été rappelé à l'ordre, pour
la mémoire d'un chef d'atelier.

[blocks in formation]

Croix - Pâquet, est venu chez Mlle Nauxo, maîtresse ouvrière en soie, demeurant rue de Saron, no 22, et lui a proposé d'aller travailler à Lagneux, pour fabriquer des peluches pour chapeaux, en lui disant : Je vous en donnerai 1 fr. 50 c. l'aunc. Cette demoiselle, qui est maîtresse, lui a refusé pour ne pas faire tort à la classe ouvrière. Mais M. Maréchal l'a quittée, en lui disant qu'il reviendrait pour la décider.

Voilà comme certains négocians cherchent à embaucher les ouvriers pour peupler les fabriques qu'ils montent hors la circonscription de la ville de Lyon, et faire par ce moyen cette infâme concurrence qui fait tout le mal de la fabrique lyonnaise. Agréez, etc.

Lyon, le 18 novembre 2813.

Monsieur,

ZACHARIE,

Rue de Sarron, N.o 22.

Lyon, le 23 novembre 1832. Au rédacteur (1).

Dans l'article relatif à la séance du conseil des prud'hommes, du 15 novembre, inséré dans votre n° 56; du dimanche 18 courant, de graves erreurs se sont glissées dans les notes que vous avez joiutes au compte rendu.

M. Oyex a été, pendant quinze ans, intéressé dans la maison Goybet, neveu, et Second; et pendant onze, associé de celle Second et Oyex, avant d'établir le nouveau commerce d'Oyex et Mongrenier.

Le marabou fut créé, à Lyon, par la maison Goybet, neveu, et Second, à la même époque où M. Bancel le créait à St-Chamond, il y a environ seize ans. Depuis ce moment, jusqu'à ce jour, nous n'avons jamais donné de tirelles sur cet article, attendu que nous en recevons une avec les peignes, indépendamment des deux que nous exigeons par chaque rendue de mouchoirs.

Je réclame, Monsieur, de votre impartialité, l' sertion de la présente, dans votre numéro de dimanche prechain, 25 courant.

Agréez, Monsieur, mes sincères salutations.
EUGÈNE SECOND et C.

Un propriétaire philantrope de cette ville a déposé, dans nos bureaux, un prospectus pour l'établissement, à Lyon, d'une maison centrale de fabrique d'étoffes de soic, au moyen d'actions. D'aprés cette combinaison, les chefs d'ateliers et ouvriers, ainsi que les commis employés dans la maison, seraient associés et jouiraient, en sus de leurs appointemens et prix de façon, du partage des bénéfices au prorata de leurs mises, soit en capitaux, soit en métiers. Chaque action en numéraire serait de 1,000 fr., et produirait, indépendamment des bénéfices, un intérêt de 4 pour cent. Chaque métier,

(1) Cette lettre ne prouve point que nous ayons été induits en erreur, mais au contraire elle confirme ce que nous avons avancé, que la maison Second a reçu des tirelles avec les peignes, indépendamment d'une centaine de passées en trame fine, pour tenir les franges, et auxquels on donne également le nom de tirelles, quoique l'une diffère essentiellement de l'autre, puisque l'une ne pèse pas un demi-gramme, et que les tirelles de bourre pèsent au moins 15 grammes. Nous pouvous prouver également, et montrer au besoin les livres des ouvriers qui ont travaille pour M. Second, sur lesquels une tirelle de 15 grammes est portée, lorsqu'ils oubliaient de rendre des tirelles de bourre avec les peignes. Nous nous plaisons à rendre cette justice à cette honorable maison.

7

fourni de tous ses rait reçu pour un de bénéfice rever entre le chef d'at

Nous sommes extrêmement avan qu'il arrêterait la déja fortement éb cans entre cux, e également chez les obstacles qui s'op philantropique, so paraissent pas ins Bon nombre de qui désireraient p comme capitaliste ront se présenter est ouvert à cet e posé.

Manière de r L'huile de par l'huile d'olive, cl de moins par livr

L'huile d'olive d'œillette est sèch se fige et la seco

On reconnaît le haut dans un VO ou la caraffe qui mousse, celle d'

Recette po

La poudre est un n et de charbon.

On prend six onces sur le porphire, et de semble ces matières d pendant sept à huit h à-vis l'un de l'autre au en quart-d'heure. Il fa coups de pilon par he ne met que peu à peu doit s'évaporer par l hors du mortier, et d cette poudre, il fant forme une pâte sèche lorsqu'on la pose, s boite de fer-blanc, o pant de temps en tem cettre manœuvre jusq réduite en grains: on soie. La portion de po Beaumé. Chimie

p. 453.

... Un bon jug ple quand un ho rendre justice,

Quand un mar

Quand un mar

Quand un mar Quand on s'ap son livre chez so Quand on voit n'a pas consenti

[blocks in formation]

Tous les journaux de Paris aunoncent depuis quelques jours la publication prochaine d'un graud journal sous le titre de l'Europe litteraire, qui sera rédigé par les sonimités artistes et par les écrivains les plus célèbres, non seulement de la France, mais de l'Europe. Ce recueil, imprimé avec un luxe infiui sur papier vélin satiné, format in-fo, s'occupera exclusivement de questions d'art et de littérature, et bannira impitoyablement la politique de ses colonnes. L'Europe literaire doit sa création à la réunion de trois cents fondateurs choisis dans l'élite de la société, sans acception de couleur politique. Félicitons-les de ce noble et utile encouragement donné à l'art. C'est un véritable monument de notre siècle que ce rapprochement des intelligences et des hautes positions sociales.

Indépendamment des articles critique théâtre, la peinture, la sculpture, cha publication originale, conte, roman, pro poétique signés des poètes, des histori littérateurs les plus en vogue en France

Cette partie consacrée aux ouvrages an, à elle seule la valeur de 12 volumes 60 fr. pour l'année, 30 fr. pour six moi L'Europe littéraire paraltra les luudi, me semaine.

Le tirage étant fixé sur le nombre de ont prié dans leur prospectus ceux qui provisoirement une lacune dans leur coll premiea numéro qui paraîtra dans les Le bureau principal est rue du Cadran Les vingt premiers abonnés de chaqu exemplaire spécial tiré sur un papier

[ocr errors]

En extrayant ces dernières lignes du raire, nous croyons faire plaisir à la h journal, et payer notre tribut d'encour doit ajouter un nouveau lustre à la gl

AVIS DIV

[92] Le sieur DAVID, mécanicien, prévient MM. les fabricans, chefs d'atelie ses nouvelles mécaniques avec une seule avec une seule corde comme sans cord à l'invention dont il est breveté, par le horizontalement, dout le plan circulaire dont l'axe général ou moteur a été par niques à devider, de forme ronde, afin résultat a valu au sieur David un brev rable de la chambre de commerce, et que de la société d'encouragement po ques à devider et à faire les cannettes tionnées dans ses ateliers, seront con poursuivis devant les tribunaux. Le sie mécaniques ses nouvecux procédés qui s longue et en fer-à-cheval; il fait des éch des anciennes; en conséquence, il a t ques de rencontre. Le nombre d'ouvrier met à même de livrer plusieurs de ces même qu'on lui en fait la demande, et à

[53] Les sieurs DELEIGUE ET BAILLY n. 29, à Lyon, préviennent MM. les fab videuses qu'ils viennent d'obtenir un fectionnement d'un nouveau genre de roue volonté, propres à dévider, tran à plusieurs bouts, de toutes sortes d cédé; elles suppriment rouleaux, cor supérieures à toutes celles qui ont par tournant par une seule roue qui tourne tournent toutes régulièrement.

[107] Une mécanique de Skola en une bascule à cilindre, à vendre, rouleaux en tilleul en 514 et 414, ain cades de la même grandeur, daus un au bureau du Journal.

[118] A vendre. Un pliage pour la f Thivolet, rue Tables Claudiennes, u

[82] A vendre, plusieurs régulateur et 718 de 72 à 84 dents au pouce, navel ton. S'adresser au Bureau.

[86] A vendre de gré à gré en total l'apprêt en satin, consistant en caland dresser rue Tables-Claudieunes, n. 15.

[95] Appartement de trois pièces de suite, s'adresser au bureau.

[115] A vendre ou à louer, un ate seius et au repiquage des cartons pour lissages, avec accessoires; on donnera resser à M. Sigaud, rue du Cornet, n

IMPRIMERIE DE PERRET, RUE ST-DOMINIQUE, N. 13, LYO

des articles critiques sur l'histoire, le roman, le e, la sculpture, chaque numéro renfermera une le, coute, roman, proverbe, nouvelle ou fragment s poètes, des historiens, des romanciers et des sen vogue en France et à l'étranger. sacrée aux ouvrages d'imagination, donnera par valeur de 12 volumes in-8°. L'abonnement est de ,30 fr. pour six mois, et 15 fr. pour trois mois. paraitra les luudi, mercredi et vendredi de chaque

Exé sur le nombre des abonnemens, les éditeurs prospectus ceux qui ne voudraient pas éprouver lacune dans leur collection, de s'abonner avant le i paraitra dans les premiers jours de décembre. al est rue du Cadran, no 16.

ers abonnés de chaque département recevront un tiré sur un papier supertin vélin fabriqué exprés. dernières lignes du prospectus de l'Europe liteas faire plaisir à la haute société fondatrice de ce motre tribut d'encouragement à une entreprise qui ⇒uveau lustre à la gloire littéraire de la France.

AVIS DIVERS.

AVID, mécanicien, à Lyon, place Croix-Pâquet ' bricans, chefs d'ateliers et devideuses, qu'il établit niques avec une seule roue comme avec plusieurs, de comme sans corde, moyens qui appartiennent il est breveté, par le mécanisme de roues tournant Hout le plan circulaire fait mouvoir les broches, et Du moteur a été par lui placé au centre des méca de forme ronde, afin de pouvoir les simplifier. Ce sieur David un brevet ainsi qu'une mention bon> re de commerce, et une médaille en séance publid'encouragement pour l'industrie. Toutes mécani à faire les cannettes qui n'avaient pas été confec ateliers, seront confisquées, et les contrefacteurs Hes tribunaux. Le sieur David adopte aux anciennes avecux procédés qui se construisent de forme ronde, cheval; il fait des échanges de ses nouvelles contre conséquence, il a toujours à vendre des mécani Le nombre d'ouvriers qu'occupe le sieur David le rer plusieurs de ces nouvelles mécaniques le jou fait la demande, et à un prix très modéré.

Deleigue et BaiLLY, mécaniciens, rue St-Georges, viennent MM. les fabricans, chelà d'ateliers et deennent d'obtenir un brevet d'invention et de pern nouveau genre de mécaniques rondes, dites pres à dévider, trancanner et faire des cannetted , de toutes sortes de soie. Par un nouveau pru iment rouleaux, cordages et engrenages, et si es celles qui ont paru jusqu'à ce jour. Les broche eule roue qui tourne horizontalement, font qu'elle gulièrement.

anique de Skola en 600, en très bon état, ay indre, à vendre, au prix de 60 fr. Plusie l en 514 et 411, aiasi que diverses planches d'a- grandeur, daus un état presque neuf. S'adresser rual.

Un pliage pour la fabrique. — S'adresser cher M. les Claudiennes, uo 7, au 4o.

plusieurs régulateurs, remisses et peignes de 314 dents au pouce, navettes en bois pour battant à boi

Bureau.

[ocr errors]

le gré à gré en totalité ou en partie, atelier consistant eu calandre, presse, cartons, etc. S -Claudieunes, n. 15.

ent de trois pièces au centre de la ville à louet er au bureau.

ou à louer, un atelier propre au lissage des de age des cartons pour la fabrique, composé de deus essoires; on donnera facilité pour le paiement. Sa , rue du Cornet, u. 4.

[ocr errors]

E, N. 13, LYON.

BERGER, GÉRANT.

[merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][ocr errors]

vrier ciseleur, au Courrier Français. — Police correctionnelle de
Paris. Procès pour bris de scellés.
Académie de Lyon, prix décernés en
Journal des Connaissances utiles.
Coups de navettes. Annonces.

A Me AUGIER,

Sur la ville d'Anvers. 1832 et à décerner en 1833. Lectures prolétaires.

AVOCAT.

[merged small][ocr errors]

Notre clameur de hro n'a pas été perdue. Nous savions bien que les avocats, défenseurs habituels de leurs concitoyens, ne souffriraient pas qu'un tribunal, quel qu'il fût, se mit au dessus de la loi. Notre allente est remplic, nous n'espérions pas moins. La presse avait fait son devoir; après avoir parcouru toutes ses limites, elle avait jeté un cri d'impuissance..... Vous vous êtes présenté, Me Augier, fort de votre caractère, de votre droit incontestable, de la gravité de la cause, du vœu de toute une population, de celui des huit prud'hoinmes qui représentent la classe ouvrière.... Vous avez noblement accepté un combat singulier avec l'arbitraire; l'arbitraire sera vaincu........... Maintenant ce n'est plus notre affaire; c'est la vôtre, M Augier; vous et vos confrères êtes personnellement intéressés dans ce débat; car on nous a dit que vous étiez tous solidaires....... M Augier, est-ce par ignorance de la loi est-ce par révolte contre elle que vous vous êtes présenté pour plaider devant le conseil des prud'hommes: Dites! un homme public doit compte de ses démarches.... D'autres sont dans le cas de vous imiter.... les auriez-vous induits en erreur... Vous vous devez à vous-même, vous devez à vos collégues, vous devez à la société là justification complette de votre conduite..... Tant pis, i elle ne peut se faire qu'aux dépens de ceux qui ont efusé de vous entendre! de vous entendre même sur

la question de sa Vous ne souffr droit sacré de la votre personne. de la justice. AVOCAT! la ca du conseil des p bune vous est ou n'eûtes plus bell

Paix aux I

Il y a près de adressa ces paro et docteurs de la lonté, c'est-à-dir l'erreur, plus à vent le partage d qui ferment les y pas entendre.

Ainsi, nous ave mes-négocians ét tendre M. Tiphain 'ouvriers. Eh! qu ble sang-froid, o laquelle le prési 11 juin 1809. On de l'appliquer d' ne pas savoir le ce qu'on veut lui suspecter la bonn comme négocians pouvait ne pas ĉ Il a été dit, sourd que celui o n'y a pas d'aven Nous en avons fa rempli le devoir reur, et les sui rien de cette d l'attaquer de fro fense des ouvri furent unani:nes lyonnaise n'ent de Lyon fut peu

c'é

lui-même, journal grave et hors de tous intérêts de localité, se prononça dans le même sens, tait certes beaucoup, mais pas assez pour nous. Nous pensames devoir nous éclairer des lumières du barreau. MM. Chanay et Charassin, consultés, donnèrent un avis motivé en faveur de la libre défense. Leur mémoire, inséré dans le Précurseur et l'Echo de la Fabrique, méritait au moins l'honneur d'une réponse. Déja le rédacteur en chef de l'Echo avait soutenu une polemique à ce sujet avec M. Gamot, prud'homme, et D....., ancien membre du conseil, et à ses argumens il n'avait rien été répliqué. La raison était donc de son côté et de la thèse qu'il défendait. Il y a mieux : un homme célèbre, comme député et comme avocat, informé de ce débat et prié de donner son avis, se prononça en faveur du droit d'assistance, dans une lettre que nous avons rendue publique. M. Odillon-Barrot éprouva le même dédain qu'avaient subi, sans en être offensés, MM. Chanay et Charassin.

L'ECHо ne perdit pas une occasion d'attaquer le conseil à ce sujet, afin de l'amener à une explication dont l'issue n'eût pas été douteuse; le conseil resta impassible.

L'amour-propre seul, ce tyran des petites ames étaitil en jeu ou bien la crainte aristocratique de voir surgir et s'élever, sous le titre d'agens d'affaires, des HOMMES NOUVEAUX, libres de tout esprit de corporation, affranchis de tous priviléges et monopoles; cette crainte, vraiment odieuse dans notre âge d'émancipation, était-elle le motif dirimant qui engageait le conseil à persister dans sa voie arbitraire? Des hommes bien intentionnés, mais faibles d'esprit, ont pu le croire. Qu'ils soient détrompés!

Une occasion vient de se présenter, occasion honorable pour le conseil de revenir sur ses pas, et de mettre fin à un scandale trop prolongé. Une question grave était pendante, question si tellement grave que son application, dans d'autres temps, fut le signal de la guerre civile et de l'émigration d'un grand nombre de nos ouvriers. Question si tellement grave, que M. le président avait cru devoir prendre lui-même, ou s'était fait remettre par le négociant-défendeur la consulte écrite d'un avocat. Eh bien! dans cette affaire, dont l'examen méritait une discussion approfondie, un autre avocat, assisté du client, se présente pour plaider. Ou refuse de l'entendre..... Justement étonné de ce DÉNI DE JUSTICE, auquel nos mœurs ne sauraient se plier, cet avocat demande à plaider l'incident. Voyez jusqu'où peuvent aller l'omnipotence du pouvoir discrétionnaire M. le président, sans consulter ses collègues, refuse encore; et pourquoi? Savez-vous si la plaidoirie de Me Augier, sur cette question préjudicielle, n'eût pas convaincu les membres dissidens, ou savez-vous s'ils ne veulent être convaincus en aucune façon, ou bien encore est-ce vous seul qui ne voulez pas qu'ils soient convaincus?... Me Augier a dû céder à la force; déja sans doute l'huissier attendait le signal pour porter ses mains sur lui, s'il eût voulu comme il en avait le droit, et peutêtre comme c'était son devoir, protester contre l'arbitraire. C'eût été un beau spectacle!

Interjettez appel, a-t-on dit! Et si le client n'a pas de quoi soutenir un procès! On spécule sur la misère du pauvre ouvrier! Infamie!

Oh! nous ne croirons plus à votre bonne foi, vous qui fermez les yeux pour ne pas voir, l'oreille pour ne pas entendre! vous qui ne voulez pas qu'on vous éclaire! PAIX AUX HOMMES DE Bonne volonté! guerre a tous LES AUTRES!

INCONVENANCE D

des Prud'hommes étrangers ù la de soie,

Dans les affaires spéciales

Nous aurions désiré nous disp question que notre devoir nous répugne toujours de paraître fair sonnes de ce qui, quant à nous sion de principes. Il n'y a rien d ce que nous allons dire, ni de les prud'hommes des sections a fabrique d'étoffes de soie. Cette entrons en matière :

Pour bien se rendre compte de des prud'hommes étrangers à 1 soie, dans les questions qui lu ques observations sur les conse général paraissent nécessaires. quelle nature sont ces tribunaux industries, et nous chercherons blis, afin d'arriver à connaître, tion actuelle, ils remplissent le gné dans les prévisions législativ d'hommes sont des tribunaux d' fabrique et à certaines industrie de commerce sont au commerc

En créant des tribunaux spé ont eu pour but, non seulemen tant les tribunaux ordinaires, et tion des affaires qui naissent c cités populeuses, mais encore par leurs pairs, les hommes de et ensuite principalement de se à des expertises longues et ru certaines affaires des juges expe pour leur propre compte de ser que sorte l'introduction du jury et une réminiscence confuse de lion. Nous ne doutons pas que de ceux qui les premiers ont de tribunaux spéciaux. Aussi s'est-on, avec raison, plus occ des personnes. Ces dernières s l'empire du droit civil ordinaire n'ont pas eu à répondre sur des vie commune. Peu importe, homme soit ou non négociant, c lité qu'un tribunal de commerce à sa compétence; il ne s'enqu lui-même, soumis à son jug peuvent plaider à la fois devant de la manière suivante :

Supposons un négociant et u vent, le même jour, plaider dey merce sur une lettre de change prud'hommes sur le réglement justice de paix sur le paiement et au tribunal civil sur le partag leur serait échue. La justice de vil, voila les deux tribunaux or toutes les contestations qui peuv de commerce et le conseil des contraire deux tribunaux excep chacun que des matières qui

« PreviousContinue »