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·.· Ah_Gorgus! Ce sont les crimes des hommes qui désolent la terre et non la colère des dieux. Aug. Lafontaine.

La dernière secousse d'un tremblement de terre est aussi à craindre que la première.

Idem.

Si les triangles faisaient un Dieu ils lui donneraient trois côtés. Montesquieu. ... Les habitans de Mitylène ayant soumis quelquesuns de leurs alliés qui s'étaient séparés d'eux, leur défendirent de donner la moindre instruction à leurs enfans, et ne trouvèrent pas de meilleur moyen pour les tenir dans l'asservissement que de les tenir dans J. J. Barthélemy. l'ignorance.

...Si vous avez un ami visitez-le souvent le chemin se remplit d'herbe, si l'on n'y passe pas sans cesse. Odin. ·.· O vraisemblance! respect des hommes! pitié de ses semblables! règle sacrée de la justice, n'êtes-vous qu'un problême.

Serven.

... Le sage est officieux envers tous les hommes, familier dans la société de quelques-uns, intime avec Anonyme. un seul.

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... L'ingratitude est le vice de l'homme civilisé. Delisles de Sales.

... Tout homme use de sa liberté, ensuite il se trouve Treilhard. engagé, mais parce qu'il l'a voulu.

Toutes les fois que les hommes s'assemblent, ils s'électrisent, et de la discussion de leurs droits ils passent au désir de les étendre, ou au moins ils forment la résclution de ne pas les laisser perdre. Mme Guenard. ·.· Tel qui ne veut pas que sa montre se dérange d'une seconde, est perpétuellement en contradiction avec lui-même. Anonyme.

·.· L'univers est une espèce de livre dont on a lu que la première page quand on a vu que son pays.

... On ne fusille pas une idée.

Coups de Navette.

Monbrard. Diderot.

... M. Bouvery ne veut point de machines: M. Pétetin dit qu'il en faut. C'est une question à renvoyer au conseil des Prud'hommes, puisqu'il s'agit de machines.

·.· Deux ou trois cents ouvriers sans ouvrage, se proposent d'aller demander au Courrier de Lyon, s'ils sont inhabiles ou tracassiers.

... On appelle tracassier un homme qui ne sait pas mourir paisiblement de faim.

·.· Après avoir lu le Courrier de Lyon, M. le préfet a ordonné qu'il serait fait une enquête pour connaître les ouvriers inhabiles et tracassiers.

Après avoir insulté en masse les vingt-sept commissaires du banquet Odilon-Barrot, et par suite près de six cents convives, insulter la population ouvrière de la seconde ville de France, c'est par trop fort.

... Pour se distinguer des bousingots MM. de Courrier portent des chapeaux à claque.

MM. du Courrier apprennent en ce moment à parer la calote.

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Les ouvriers sont plus tracassés que tracassiers. ... Est-ce que je l'empêchais d'ASSISTER, pourquoi voulait-il parler? (historique.)

· Le droit d'assistance est reconnu par le conseil des Prud'hommes. Seulement, il est défendu de dire un

mot.

...La Mercuriale est au greffe. proverbe, tout ce qui est au greffe ... Croiriez-vous que la mercuri La mercuriale est sacrée; p ... On va faire encadrer la me au musée.

.. Après leur mort, les prud baumés comme on faisait en Eg siècles, les antiquaires admirero ... St-Etienne est chassé du par •.• Aurons-nous encore long-ten

A force de servir un louis s' ".. Pour avoir dans l'histoire un n

... Parler de la pluie et du bea ler politique ? oui: parce que la p temps cela veut dire...

... Nous donnerons dans notre parodie d'un couplet de la Parisie gots chantent au café C...

.. BROGLIE vient-il d'imbroglio

GLIE.

.. Avis au ministère public: toute pudeur. Cette fille déhontée dernier.

[33] Les sieurs DELEGUE ET BAILLY, mé n. 29, à Lyon, préviennent MM. les fabrica videuses qu'ils viennent d'obtenir un brev fectionnement d'un nouveau genre de m roue volonté, propres à dévider, trancan à plusieurs bouts, de toutes sortes de s cédé; elles suppriment rouleaux, cordag supérieures à toutes celles qui ont paru ju tournant par une seule roue qui tourne ho tournent toutes régulièrement.

[82] A vendre, plusieurs régulateurs, et 718 de 72 à 84 dents au pouce, navettes ton. S'adresser au Bureau.

[86] A vendre de gré à gré en totalité l'apprêt en satin, consistant en calandre, dresser rue Tables-Claudiennes, n. 15.

[95] Appartement de trois pièces au de suite, s'adresser au bureau.

[97] A veudre, un atelier de devidage, ques longues, de 32 guindres, avec le mol tement. S'adresser petite rue Sainte-Cather

[103] A vendre, 3 métiers montés à ne le deuxième en gros de Naples, et le troisi beaucoup d'ustensiles, balance, rouel, etc. S'adresser à M. Patouillet, rue du Bœuf montée.

[104] Restaurant, grande rue Mercière toute heure, on loue des chambres garni doune des cabinets aux sociétés qui veulen CONSEILS GRATUI

[106] Tous les dimanches et fêtes, depuis 8 di, à compter d'aujourd'hui, un ancien no daus son cabinet d'affaires, établi quai d GRATUITEMENT leur avis et leurs conseils au les consulter, cu matière litigieuse quelo

[107] Une mécanique de Skola en 60 une bascule à cilindre, à vendre, au rouleaux en tilleul en 514 et 44, ainsi cades de la même grandeur, dans un éta au bureau du Journal.

[108] 10,000 fr. à placer par hypoth S'adresser à M. Chastaing, rue du Beruf, [Un homme de 30 ans, sachant lire comme garçon de peine. S'adresser au bu

IMPRIMERIE DE PERRET, RUE ST-DOMINIQUE, N. 13, LYON.

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te et Bailly, mécaniciens, rue St-Georges, mt MM. les fabricans, chefs d'ateliers et ded'obtenir un brevet d'invention et de pereau genre de mécaniques rondes, dites à devider, trancanner et faire des cannettes outes sortes de soie. Par un nouveau prorouleaux, cordages et engrenages, et sont es qui ont paru jusqu'à ce jour. Les broches -ue qui tourne horizontalement, font qu'elles

-ment.

urs régulateurs, remisses et peignes de 516
pouce, navettes en bois pour battant à bou-

gré en totalité ou en partie, atelier poar
ant en calandre, presse, cartons, etc. Sa-
eunes, n. 15.

trois pièces au centre de la ville à loner
bureau.

lier de devidage, composé de trois mécani-
dres, avec le mobilier. On cederait l'appar-
rue Sainte-Catherine, n. 5, au 4.
iers montés à neuf, l'un en grosse peluche,
aples, et le troisieme en velours plein, avec
lance, ronet, etc., ensemble ou séparement.
let, rue du Bœuf, n. 16, au 3., deuxième
nde rue Mercière, n. 36. On sert à dîner à
s chambres garnies au jour et au mois. On
ociétés qui veulent être séparées.
ONSEILS GRATUITS.

et fetes, depuis 8 heures du matin jusqu'à mi-
bui, un ancien notaire, légiste, et M. Benoit
es, établi quai de Retz, n. 56, donneront
leurs conseils aux personnes qui viendront
e litigieuse quelconque.

de Skola en 600, en très bon état, ayant
à vendre, au prix de 600 fr. Plusieurs
514 et 444, ainsi que diverses planches d'at
Heur, dans un étal presque neuf. S'adresser

acer par hypothèque en tout ou en partie.
g, rue du Bouf, u. 5, au 2o.
s, sachant lire et écrire, désire se placer
S'adresser au burean.]

13, LYON.

Berger.

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Pour l'anniversaire de la fondation de l'Echo de la Fabrique.

Les actionnaires de l'Echo de la Fabrique, réuris dans leur séance du 15 octobre courant, ont résolu de célébrer, par un banquet, l'anniversaire de la fondation de ce journal des ouvriers. Ils ont cru devoir réunir dans une fête de famille, tous ceux qui s'intéressent à leur entreprise philantropique (car l'Echo n'est nullement une spéculation, mais une tribune ouverte à la classe prolétaire toute entière). Aucune pensée politique ne peut présider à cette réunion. Les intérêts moraux et matériels des travailleurs, seuls l'absorbent. Une bannière est déployée, sur laquelle on lit ces mots : Amélioration physique et morale des prolétaires. Une pensée d'avenir, il est vrai, anime les actionnaires de l'Echo, on ne saurait leur en faire un crime.

Ce banquet aura lieu le dimanche vingt-huit octobre. L'heure et le lieu de la réunion seront indiqués dans le journal. Les souscripteurs pourront se rendre directement au bureau à midi.

Il ne sera porté aucun toast, ni prononcé aucun discours sans qu'ils aient été soumis à l'approbation d'une commission que nous indiquons ci-après. Tous DEVRONT ÊTRE ÉTRANGERS A LA POLITIQUE.

Ce banquet fera époque dans nos annales, car il ouvrira une ère nouvelle.

Vingt-quatre commissaires ont été nommés: On donnera au bureau de l'Echo l'adresse de ces Messieurs à ceux qui désireront des billets.

Le prix des billets ront délivrés par chad bilité personnelle. Il gnature du trésorier présence de ce derni Tous ceux qui ne s M. Berger, gérant rier.

Une commission e nommée; elle est con Legras, secrétaire; Blanc, Falconnel et

La commission des very, Falconnet, Matr

Ceux qui désireron des discours devront l'Echo, les mardi 23, précises du soir.

Aucune chanson ne pièces de vers.

L'Echo rendra com dustrielle dans le nu Les membres de la LABORY, pr

MM. les Commissai lundi, à cinq heures

FALCONNET

BOURDON, PERF

PRUD'HOM

Messieurs, L'art de répondre vous l'avez employé d placé ; apparemment, sagesse, dédaigner le pondu avec fiel à des être personnelles, v pas de pousser plus que qui devient oise

fusé la planche du salut qu'une main secourable vous tendait. Votre orgueil s'applaudit, car vous aussi vous avez fait de la force. Eh bien, soit : si votre tems est précieux, le nôtre ne l'est pas moins. Vous voulez connaître les plaintes qui sont portées contre vous, bientôt vous les connaîtrez, et d'une manière plus efficace. Allons, Messieurs, enveloppez-vous dans votre dignité. Marchez la tête haute, le précipice est à deux pas, marchez toujours. Vous êtes fâchés qu'on vous ait averti. C'est dommage; adieu donc, très-hauts et puissans seigneurs. Nous vous abandonnons, quant à présent, à votre concience, et à la reconnaissance des collègues qui vous ont élus. Si par résipiscence il vous convenait de répondre à nos articles, nous pourrions alors oublier vos torts envers nous dans l'intérêt de la chose publique, mais jusque là vous nous permettrez d'être sobres dans nos paroles. Car aujourd'hui comme hier nous sommes obligés de vous dire nous attendons votre réponse, des milliers de lecteurs l'attendent. Si vous croyez sérieusement avoir répondu, nous vous plaignons.

Quant à votre collègue M. Charnier, il paraît qu'il a compris sa mission et qu'il est honteux de n'avoir pu l'accomplir, puisqu'il n'a pas cru devoir s'associer à votre réponse; il aurait peut-être dû s'en expliquer; les demi mesures ne sont plus permises en France.

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SUR LA RÉDACTION DU COMPTE RENDU DE LA SÉANCE DU CONSEIL DES PRUD'HOMMES.

Nos lecteurs ont observé deux améliorations dans ce compte-rendu : 1o La question à juger et la réponse tirée de la décision du conseil sont en tête de chaque affaire, et en petit texte; 2° le jugement est séparé du point de fait par des guillemets. Nous avons cru devoir adopter ce mode, pour faciliter les recherches. Nous réunirons ensuite toutes ces questions sous un seul titre « Jurisprudence du conseil des prud'hommes » : Nous en formerons un article séparé, dont nos lecteurs sentiront l'importance. Une jurisprudence ainsi fondée, sur des jugemens et susceptible d'être invoquée dans toutes les affaires identiques, liera le conseil envers ses justiciables et empêchera l'arbitraire de s'y introduire.

CONSEIL DES PRUD'H

Audience du 19 octo

(PRÉSIDÉE PAR M. GO

Nous ne croyons pas devoir ent de diverses affaires entre des maît dans lesquelles ces derniers ne s'e aux précédentes décisions du cons naient de rentrer dans leurs ateliers solidairement avec leurs parens à pa nités; et quand aux affaires qui au formément aux décisions déja rap] senteront aucun incident remarqua rons sous silence.

Première question. — Lorsqu'un chef d'at un métier complet, et dont la bonne qualité a été garantie dans l'acte de vente, est oblige tensiles qui se trouve cu mauvais état, peut-i son vendeur, réclamer une indemnité pour

R. Oui l'acheteur a toujours recours con est constant que ce dernier n'a pas rempli les

Le sieur Paraton avait acheté Esterre, ce dernier lui avait gara ustensiles, et de plus, s'était engag Paraton le métier prêt à travailler. plaint qu'après avoir soldé le sieur point donné le métier prêt à trav qu'il a commencé à le mettre en a beaucoup de difficultés, le peigne morceaux coupait les fils. Il demand seize francs qu'il doit au sieur Es acquise, et que de plus, celui-ci soi ledit peigne et de lui en rembou sieur Esterre répond que le peigne celui qui travaillait sur le métier vente, que de plus, aucune obse été faite par le sieur Paraton, qu' réclama ce qu'il lui était dû; il ne prendre le peigne, ni perdre les sont dus.

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« Attendu qu'il est constant que « pas livré le métier dans l'état pro peigne était de deux morceaux et « les seize francs restent alloués << toute indemnité, il restera posse « sieur Esterre renvoyé d'instance su

Deuxième question.—Un ouvrier compag sieurs jours que sa pièce fût montée, et qui vailler est averti par le maitre que, sur la n fait un rabais de cinq centimes par aune, prix précédent on une indemnité pour son te tre doit payer le même prix qu'à la pièce pr nité en raison des jours de travail perdus, ta en tems utile, c'est-à-dire avant le montage d

Le sieur Néel, ouvrier mousseli Sprecher, expose qu'il fabriquait de 40 cent. l'aune, et avoir attendu t velle pièce; que lorsqu'elle fut monté lui dit, ne pouvoir le payer que 35 mande le prix précédent, ou une temps perdu; le sieur Sprecher son ouvrier lorsque sa pièce était

« Attendu que l'ouvrier n'a été « sa pièce a été montée, le conseil « à lui payer le même prix qu'à la « indemnité de trois jours de trav « francs par jour.

Troisième question. — Le conseil des prud

IL DES PRUD'HOMICI dience du 19 octobre,

SIDÉE PAR M. GOUJON.)

Es pas devoir entretenir nos lecteurs s entre des maîtres et leurs élèves, s derniers ne s'étant pas conformés écisions du conseil qui leur ordonans leurs ateliers, ont été condaninės leurs parens à payer diverses indemx affaires qui auront été jugées concisions déja rapportées, et ne précident remarquable, nous les passe

- Lorsqu'un chef d'atelier, après avoir acheté ont la bonne qualité des agrès et ustensiles lui de vente, est obligé de remplacer un des usmauvais état, peut-il, lors même qu'il a solde une indemnité pour la perte qu'il éprouve? Houjours recours contre le vendeur, lorsqu'il er u'a pas rempli les conditions de la vente.

avait acheté un métier du sieur lui avait garanti le bon état des us, s'était engagé à rendre au sieur rêt à travailler. Le sieur Paraton se soldé le sieur Esterre, il ne lui a Her prêt à travailler, et que lors■le mettre en activité, il a éprouvé Ités, le peigne étant de plusieurs s fils. Il demande qu'une somme de Dit au sieur Esterre, lui demeure lus, celui-ci soit tenu de reprendre lui en rembourser le montant. Le que le peigne qu'il a vendu était sur le métier antérieurement à la , aucune observation ne lui avait ar Paraton, qu'à l'époque où il lui était dû; il ne croit pas devoir reni perdre les seize francs qui lui

constant que le sieur Esterre n'a dans l'état promis; attendu que le Ix morceaux et coupait la chaîne ; estent alloués audit Paraton pour I restera possesseur du peigne; le yé d'instance sur ce dernier point. » Un ouvrier compagnon, qui a attendu plaat moutée, et qui lorsqu'il est pret à traitre que, sur la nouvelle pièce, il lui sera times par aune, est-il en droit d'exiger le emuité pour son tems perdu ? — R. Le maiqu'à la pièce précédente, ou une inden travail perdus, tante par lui d'avoir averti avant le moutage de la nouvelle pièce. wrier mousselinier, chez le sieur l fabriquait de l'étoffe au prix de oir attendu trois jours une nou'elle fut montée, le sieur Sprecher, payer que 35 cent. l'aune; il dedent, ou une indemnité pour son ur Sprecher répond avoir averti a pièce était après se monter. vrier n'a été averti que lorsque Be, le conseil condamne le maître e prix qu'à la précédente, ou une jours de travail, à raison de ?

• conseil des prud'hommes est-il compétent

pour juger les différends qui s'élèvent entre un fabricant et un chef d'atelier, lorsqu'il s'agit de transactions, de ventes, et par suite de la reprise des objets vendus? —R. Non.

L'affaire entre les sieurs Pijol et Ginet, que nous avions cru conciliée, affaire qui a déja paru plusieurs fois au conseil, lequel d'abord s'était cru compétent, puisqu'il avait deux fois renvoyé l'affaire pardevant ar. bitre, est appelée de nouveau.

Le sieur Pijol dit que par erreur, dans ses réclainations, il a oublié d'y comprendre une somme de 300 francs.

"

"

"

"Attendu, qu'il s'agit de la vente d'un atelier, qui fut ensuite repris par le vendeur, le conseil se déclare incompétent, renvoie les parties pardevant les tribunaux qui doivent en connaître » (1).

Un jugement par défaut a condamné le sieur Billon à payer au sieur Moyant, les déchets et tirelles sur trois pièces.

INVENTION JUDICIAIRE.

Nouvelle manière d'interroger et d'entendre tcs parties au conseil des prud'hommes.

Les petites audiences de ce conseil sont tenues par deux négocians et deux chefs d'atelier : le président est tonjours l'un des négocians comme cela est juste, (dans Fordre aristocratique ). Samedi 13 octobre dernier une cause, entre un maître et son apprentif, est appelée : l'une des parties présente sa défense écrite à M. le prédent qui la lit à voix basse, et demande ensuite à cette personne si elle n'a rien à ajouter; sur sa réponse négative, M. le président, s'adressant à la partie adverse, lui demande si elle n'a rien à répliquer, à quoi elle répond, Non: Monsieur, car je n'ai rien entendu ; et le conseil à prononcé sa décision. Certes nous étions de grands sols de mettre tant d'importance à la question. de la libre défense; cette question devient oiseuse après un pareil mode d'interrogatoire. L'inventeur mérite un brevet d'invention et de perfectionnement.

Monsieur,

AU RÉDACTEUR.

Je crois devoir, dans l'intérêt de notre industrie, signaler à la vindicte publique la maison de commerce Gauthier et Cuchel, qui vient depuis quelques jours (sans doute pour braver les ouvriers et le conseil des prud'hommes), d'afficher dans ses magasins, un avis ainsi conçu:

MM. les maîtres ouvriers sont prévenus, qu'à dater du 1er octobre, il ne leur sera accordé que moitié déchet, vu que le crêpe-zéphir se traile comme le crêpe de Chine.

Ce ne saurait être par erreur que ces Messieurs prétendraient avoir le droit de diminuer le déchet sur cet article, ce dont jusqu'ici nous n'avions pas d'exemple: c'est donc une bravade que je ne sais comment qualifier.

Je crois donc devoir avertir mes confrères, que ces (1) Nous ignorons le motif qui a empêché le conseil de se déclarer incompétent dès la première comparution des parties, si vraiment il est incompétent, ce qui n'est pas prouvé; car aucune discussion n'a éclairé Vaffaire. Prompte justice est la meilleure, dit un adage bicu connu, et que les plaideurs invoquent avec raison. Si le conseil, par saite d'une fatuité aristocratique ou banquière, que nous ne pouvons comprendre, ne s'était pas refusé aussi scandaleusement à entendre le defenseur du sieur Pijol. Il est probable qu'il eût été, dès lors, éclairé sur sa compétence. Mais ces Messieurs en savent plus que les tribunaux et la cour de cassation elle-même. Heureusement l'arbitraire a un

terme.

3

Messieurs n'ont pa blable, que cela n il serait de toute i

Note du Redacter les chefs d'atelier raîtront. Un négoci telles conventions g nais il n'y a pas l'ouvrier qui ne pu prud'hommes, tute Le déchet ordinair vention ne peut le mettraient à l'arbi

M. Buvet, chef d que MM. les marc d'atelier qui vont les faisant aller tan tantôt chez le teint mes de son avis qu par les commis de Au reste, les che tort non moins gra leur propose la co Est-ce à moi que vo sans doute, mais l

Sal

POUR LES ENFA Nous avons rend journal de la salle

QUARTIER SAINT-PAUL était en nous, l'au tres quartiers de la exaucés.

Une ordonnance vient de créer une GEORGES. Elle est rue St-Georges, n.

Par une 2e ord tobre, une autre sa et rue Capon, mai LA GRANDE CÔTE. I

Nous avons lieu jouiront successive blables établisseme vre et laborieuse. cessité; et person des fonds municipa L'intervention de et de quelques autr gère à ces actes, rapport de la cha celui de la philant probation de tous. de ceux qui, comm LIORATION PHYSIQUE

MISSIO

Nous ne compren et ne croyons pas religieuses puisse rale: mais nous nienne et admiron

Les apôtres BRUNEAU et HOARD (1), qui ont passé quatre jours dans notre ville et qui partent ce soir pour Nimes, ont trouvé dans notre population ouvrière unc bienveillance el presque une sympathie générale aux quelles la population de la capitale ne les a pas accoutumés: c'est qu'ici il n'est pas un ouvrier qui ne sache que les grands principes qui dominent la politique aussi bien que la religion saint-simonienne, sont le classement selon la capacité, la rétribution selon les œuvres et que tous les efforts doivent tendre à l'amélioration progressive du sort physique, intellectuel et moral de la classe la plus nombreuse et la plus pauvre.

Que l'on approuve ou non les idées saint-simoniennes ( et nous sommes loin de toutes les adopter), on ne peut refuser estime et admiration à des hommes, qui, afin de réaliser leurs convictions généreuses ont quitté des positions brillantes ou aisées pour se faire peuple, c'està-dire, pauvres, misérables, exposés à souffrir la faim, la soif et les injures et forcés au travail.

Nouvelles diverses.

Recrutement.

Nous nous empressons d'apprendre à nos lecteurs que le conseil de révision du département du Rhône a terminé, le 10 septembre dernier son travail, relatif à la classe de 1831. Il en résulte la libération des numéros qui suivent, ceux, savoir: dans la division du nord, le n° 224; dans la division du midi, le n° 329; et dans celle de l'ouest, le n° 142.

Convocation des chambres. Par ordonnance du roi, du 11 octobre, les chambres sont convoquées pour le 19 novembre prochain.

Nouveau ministère. Par ordonnance du roi du 11 octobre, le ministère a été formé de la manière suivante : Le maréchal Soult, duc de Dalmatic, ministre de la guerre, président du conseil; le duc de Broglie, ministre des affaires étrangères; M. Humann, des finances; M. Rigny, de la marine; M. Barthe, de la justice et des cultes; M. d'Argout, du commerce et des travaux publics; M. Thiers, de l'intérieur; M. Guizot, de l'instruction publique.

DES MACHINES DANS L'INDUSTRIE,

EN RÉPONSE A M. BOUVERY.

Par M. Anselm · Petetin.

V. n. 50. (suile et fin).

Au Rédacteur.

(Nous avons étudié les résultats isolés d'une machine dans la société, et nous avons trouvé que ces résultats sont incontestablement avantageux pour les producteurs et les consommateurs. Maintenant, en généralisant la question, voyons quels résultats compliqués produisent un nombre illimité de machines, dans un nombre illimité d'industries). Supposons donc la mécanique poussée à son plus haut point de perfection dans toutes les subdivisions de toutes les industries; supposons, non des milliers de machines, mais une seule et complète machine qui résume toutes les autres, comme dans un méca

(1) M. Ribes, le troisième, est resté malade en route. Leur costume est très gracieux et commode.

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nisme qui renferme une multitue les rouages se combinent pour pr unique résultat.

Supposons une grande machine un seul moteur tout le travail ind qui, par exemple, laboure la ter récolte, le batte, le réduise en far et cuise le pain; qui en même tem les étoffes; qui bâtisse les maisons transporte les produits d'un lieu à mot, ne laisse rien à faire au bras les travaux qui maintenant compo Cette machine sera-t-elle un bie société ?

Je ne pense pas que la réponse Il est évident qu'il y aura en der produits, c'est-à-dire plus de bien production.

Or, toute la question des machi cette hypothèse. Nous marchons in réalisation de cette supposition, q être, paraît absurde; chaque per nique est un pas vers ce résultat fin me rien ne doit être livré au has que l'intelligence et l'humanité pr humaine, la société, c'est-à-dire nement, s'il était bon, devrait ment de ce principe excellent d'an avec sollicitude les maux particu progrès général.

Quand le principe sacré de l'ég sein de l'immortelle assemblée de fécond de civilisation fut jeté su puissante main populairc, espéra sans effort, sans déchirement po fantait? S'imaginait-on qu'il s'étal sans froisser des intérêts vivans? deux classes privilégiées qu'il v profit du plus grand nombre, av à la spoliation; et le tort des as (si le peuple et le passé peuvent de n'avoir pas adouci, pour la nobl mertume d'une dépossession que l propriété telle qu'elle régnait al encore aujourd'hui, leur faisait re véritable, commis par la majorité :

Mais il faut que le monde narc les intérêts égoïstes et de toutes 1 lières, il faut que le progrès arrive malgré les sanglots et les pleurs castes; il faut que dans l'industric tique, le génie humain suive son in nement et continue cette route où miner le long des siècles et des gé but ignoré le tourmente à toute h soin de mouvement.

La véritable et difficile questio cette puissance centrale et protect progrès et adoucisse toutes les sou pêcher que les améliorations tour de quelques individus; c'est de pro cun droit, la concentration des cap nombre de mains; c'est de veiller soient répartis avec équité, cntrc la famille sociale. – On peut, en tion que nous avons admisc tout-àla nécessité de cette loi de répar dans ma première lettre. Que la

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