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se des Prud'hommes

CHEFS D'ATELIER.
U RÉDACTEUR.

numéros, tout en vous livrant à des recher-
empèchent le conseil des Prud'hommes de
e, et d'entrer dans la carrière des amélio-
justes et équitables (comme s'il était auto-
mblez jeter du doute sur la conduite des
ers, car, dans l'énumération que vous faites
Bupporter et qu'ils auraient dà franchir, en-
Convenances nous interdisent toute discus
sont pas exempts de blâme, et vous termi-
une réponse, attendue par des milliers de
ettrez, Monsieur, de voir dans cette phrase
littéraire, auquel vous semblez vouloir ac-
puis quelque temps. Vous faites dévier l'Echo
vous ouvrez une arène aux passions, quelle
Cependant, comme ce que vous nous deman
nous allons vous satisfaire :
répondre au premier reproche que vous nous
ir pa obtenir la liberté de la défense devant
que les parties aient la liberté de se faire as-
érieusement, est-ce aux prud'hommes chefs
=ce reproche, ainsi que celui de n'avoir pas
la presse sur ce sujet. Non, cela ne saurait
es démarches qu'ils ont faites et qu'ils font
mir. Vous les accusez, eux, qui, plus perseve-
e exemple, vous qui avez abandonné la lutte,
s en occuper, et cela pour parer les colonnes
les qui peuvent avoir leur agrément, mène
sont totalement étrangers à sa spécialité et à
Dus prétendez que la presse a une force invin-
ez la partie; quel courage!... Vous reprochez
conseil de n'avoir pu l'obtenir, par le fait
≈ journal à leur aide', ne serait-ce ‘rien le cas
-re, M. Josse. Revenez-un peu sur vous-même,
que le reproche que vous nous adressez, vous
ons eussiez fait beaucoup plus de plaisir à vos
es, en leur annonçant que la liberté de se faire
ne pouvait tarder d'être permise par le coo-
■lement réclamée par toutes les classes et que
justice criante, maintenier long-tems un ré-
t peut-être à votre acrimonie et à vos formes
acces doit être imputé, vous préchez la li-
spotique, qui est peu propre à lui faire des

article, c'est plus qu'un reproche, que vous
, que n'ayant pu frauchir les difficultés qui
us, vu notre infériorité numérique, nous par-
caudiues du négociantisme. Vous vous server-
alsonnante aux yeux de bien des gens; pout-
e que nous n'osous qualifier. Nous sommes en
mais sachez, mousieur, que la nuiorité ne
lle combat ses adversaires par des argumens de
anxquels il faut bien que tôt ou tard la ma-
our cela l'effrayer par de sinistres prévisions.
u'on est sous l'influence de sa conscience, el
a portée de sa mission, on est toujours furt, iras-
Nous vous prions donc, de croire sincèrement,
as plus sous l'influence da négociantisme, que
es fourches caudines du journalisme. Vous 24-
es les questions nous eussious appelé l'ail vi-
Densez-vous? Aurions-nons dà, nors, municipes
brandons de discorde dans notre cite, qui est
es plaies, et oublié des jours douloureux pour tout
aduire toutes les questions en provocations à la
faire décider sur la placc toutes celles que
cut de concilier à l'instant. Eh bien, oui, nous
age, osez nous en faire un crime !....

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i, que comme chefs d'atelier notre position n'est C'est bieu vague, Monsieur le rédacteur; etiete votre conscience lorsque vous avez écrit ces là quelque arrière pensée. Il serait indigne de pprofondir. Réfléchissez-y sérieusement, quels leurs confrères, pourraieut également élus que nous, pourraicut présenter plus de garauties? concitoyens, sans orgueil mais sans crainte tous

par

nos antécédens. Nous ne scrions pas personnellement indépendans; et pourquoi? Serait-ce par la raison que nous sommes obligés de faire valoir nos ateliers, de vendre aux fabricans notre main-d'œuvre ? c'est là une objection bien futile et plus spécieuse que vraie. ai donc n'est pas sous l'influence d'une autre personne? Voudriez-vous par hasard exclure les fortunes médiocres, les travailleurs de toute participation à la défense de leurs droits et confier ce soin aux hommes riches. Nous aimons mieux ce publiciste dont vous avez parlé dans un numéro de votre journal, qui a demandé une représentation pour la classe prolétaire. Nous vendons bien le produit de nos ateliers aux fabricaus, mais nous ne leur vendons pas notre conscience, veuillez le croire; et si nous négligions de réclamer et de faire adopter par le conseil les réglemens qui peuvent être utiles et avantageux à notre industrie, n'en subirions nous pas nous-mêmes les conséquences? Pour être indépendans, selon vous, faudrait-il que le conseil ne fût composé que de personnes étrangères à l'industrie. De légistes, auxquels on donnerait un traitement suffisant pour subvenir a leurs besoins, et qui devrait être assuré par une loi, tout cela, nous l'avouons, est bien pensé; mais alors ce ne serait plus un conseil de prud'hommes, mais bien un tribunal de justice de paix pour les ouvriers. Nous ne croyons pas devoir entrer dans la discussion de savoir laquelle de ces deux organisations serait la meilleure, et présenterait le plus d'avantage à la classe industrielle, nous devons nous abstenir, ce serait de notre part blesser toutes

les convenances.

Nous ne craignons point d'exposer franchement notre position, ni de livrer nos actes et notre [conduite à l'investigation du public, nous serions prêts à en rendre un compte fidele, s'il nous était demandé par nos commettans eux-mêmes. Ceux dont la conscience est tranquille n'ont point de reproches à redouter. Nous ne prétendons pas pourtant étre infaillibles, et que le conseil ne se soit jamais trompé, mais nous à cet égard, encourir tous ensemble, ou indipréférerions encore, viduellement, les reproches qui pourraient nous être adressés, que de divulguer ce que tout homme d'honneur doit taire.

Enfin, vous dites que les ouvriers sont plus malheureux depuis l'installation du nouveau conseil qu'ils ne l'étaient précédemment; nous savons tout cela aussi bien que vous; si le commerce et l'industrie sont dans un état de langueur: si les ouvriers en général sont malheureux, ne subissons-nous pas avec eux le même sort? Il y a donc injustice et même inconséquence de votre part, à nous accuser de leur état Car, qui plus que nous, s'il était en notre pouvoir, aurait à cœur de ranimer notre industrie, depuis si long-tems languissante et dans le dépérissement? Quel intérêt et quelle gloire n'en retirerions.nous pus!.... Nous ne chercherons pas à faire notre éloge, en rappelant ce que le conseil, depuis cinq mois, peut avoir fait d'avantageux dans l'intérêt de la fabrique. Nons n'étalerons pas non plus les propositions que nous avons pu faire, ni les refus que nous avons eu à essuyer, il ne nous appartient pas de parler de ce que nous n'avons pu obtenir. Nos séances sont publiques, votre journal est destiné en rendre compte, qu'il continue à remplir sa tâche, nous sommes amis de la publicité et de la liberté de la presse autant qu'on peut l'être, notre conduite, n'a jamais rien eu à redouter de l'une ǹi de l'autre.

Si, comme vous le dites, vous avez reçu contre nous beaucoup de

devons pas oublier que la les intérêts et de recher toyens; nous ne devons

FALC P

Note du redacteur tard pour pouvoir l' venable, nous la fe

Souscription en far

dix francs d'amen le 26 juillet derni prud'hommes en v pour avoir persis vriers dont il éta Nous sommes sol lettre que M. CARR trop longue pour ĉ expose avec raison ner ceux qui se d s'enquérir de la for de protester par contre la mesure cions avec plaisir à compter de ce jo ouvert au bureau nimes seront reçue Nous publicrons de souscription.

Mcnsicur

J'ai lu dans l'Ed article concernant Tiphaine à dix fr. d qué les explication prud'hommes chefs apposé leur signat turellement ont fai

се

plaintes de la part des ouvriers, veuillez ne pas les dédaigner, et qu'ils allaient si

ne pas dire que c'est par couvenance que vous ne dites pas tout ce que vous auriez à dire. Nous vous sommons d'insérer leurs lettres, cela servira à éclairer vos lecteurs, qui, par ce fait, pourront facilement voir si les plaintes sont fondées; comme de même, en remontant à la source des faits, il sera facile de reconnaitre, si ce n'est point un germe de divisin que l'on cherche à introduire entre les prud'hommes et leurs commettans, lequel semé à dessein, parmi les travailleurs d'une même profession, serait la source de nouveaux malheurs.

Nous esperons qu'il n'en sera pas ainsi, et que, fidèle à votre mission, vous maintiendrez l'harmonie entre les industriels en général; harmonie d'autant plus désirable qu'ils en ont grand besoin, puisque c'est le seul moyen de parvenir à un avenir plus prospère.

Vous avez le droit, et nous ne vous le contestous pas de critiquer le conseil; vous devez également l'éclairer de vos réflexions, et même, dans certains cas, indiquer ce que vous croyez convenable, nous vous invitons à ne pas vous lasser.

Nous ne vous avons pas fait attendre notre réponse, votre devoir est de l'insérer, nous espérons que vous n'y manquerez pas. Vous serez fâché vous m'me de ce que vous avez écrit contre nous, el que nous pourrions à bou droit regarder comme injurieux. Nous pensons qu'à l'avenir vous ne vous égarerez plns en vains reproches, reproches qui, sans fondement comme ceux dont vous nous avez gratifié, ne sauraient nous inspirer de sentimens pénibles. Nous regardons cette polémique comme nuisible, moins à nous qu'à vous peut-être, mais surtout à l'industrie. C'est assez vous faire entendre que notre dessein 'est pas de la continuer, d'autressoins réclameut notre temps, nous ne

bon nombre de mo que le numéro su d'autres explication directement par co l'esprit public le n y a produit, mais trop peu d'importa M. Charnier, pai numéro, a seul m blâme, cela prouv qu'il se soit justific Tiphaine, la majer son conseil; expro M. Charnier n'a pa tion avait été pron de son pouvoir d membres du cons ne s'est donc pas décision d'une maj seule personne de

Ainsi, M. le réd drons encore et sa pour absoudre ces

Votre tout dévou

Monsieur,

Dans l'intérêt de la fabrique, nous vous prions d'annoncer que nous avons supprimé les cordes des réglages de nos mécaniques. Par ce nouveau procédé, l'humidité ni la sécheresse ne peuvent causer aucune espèce d'altération. Nous adaptons notre découverte même aux anciennes mécaniques.

Deleigue et Builly, mécaniciens, rue St-Georges,

n. 29.

CONSEIL DES PRUD'HOMMES.

Audience du 11 octobre,

(PRÉSIDÉE PAR M. GOUJON.)

reçu que dix francs lorsqu'il est que depuis on le renvoyait à le semaine. M. le président, après av mandes au sicur T........, lequel fa contradictoires, finit par dire: q ouvrier, par la raison que son pè gent.

M. le président ordonne au con le sicur T........, qui devra reme de compte à M. Verra, un des meni de l'examiner.

Le sieur T........, est venu le l sonime de 60 francs au greffe, et L'affaire entre les sicurs Pigeol lée, le sieur Ginelier, chef d'atel

Les membres du conseil, après être restés très long-président de vouloir lui permettr temps dans la salle des délibérations, ouvrent l'audience à sept heures, en présence d'un auditoire nombreux et impatient. Première question.

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Le conseil est-il compétant pour autoriser un fabricant à payer à un ouvrier les prix des façons à lui dues par le chef d'atelier chez lequel il travaillait et qui vient de décédér. - R. Non.

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Avant de prononcer ce jugement, M. le président avait averti les auditeurs, que toutes marques d'approbation ou d'improbation étaient défcudues; aussi il a été éccuté dans uu profond silence.

Troisième question.

Un fabricant qui fait l'avance d'une somme à un maitre ouvrier a-t-il le droit de lui retenir cette somme entière à la fin de sa pièce, même dans le cas où le maitre refuse de continuer de travailler pour lui ? — R. «Non : le fabricant ne peut retenir que le huitième.

Le sieur Jacquet, réclame que la somme de cinquante francs, que lui a avancée le sieur Paul, pour lui monter un métier de velours, ne lui soit retenue que par huitième comme d'usage. Le sieur Paul s'y refuse et demande à retenir la totalité sur les façons qu'il doit « Le conseil condamne le sieur Panl à payer de suite le sienr Jac» quet, et à ne lui retenir que le huitième sur le montant de se » façons, et de plus, aux frais. »

Quatrième question. — Un ouvrier compagnon peut-il réclamer un solde de compte à son maitre après cinq mois qu'il est sorti de son atelier, saus avoir exigé de lui une reconnaissance de la somme qui est due. R. «Oui ne peut y avoir prescription, l'ouvrier est toujours à temps de réclamer lorsqu'il prouve qu'il lui est dà, et que le maitre ne peut coastater, par des livres en règle, qu'il a soldé : Le sieur Argeron, ouvrier menuisier, réclame la somme de 60 francs au sicur T......, son maître, il amène deux ouvriers qui ont travaillé après lui dans l'atelier. Interrogé par le président, le premier témoin déclare avoir vu venir pendant plusieurs semaines le sieur Argeron réclamer ce qui lui était dû; le second témoin fait la même déclaration, ajoutant que leur maître ne les payait pas régulièrement,et n'avoir été soldé qu'un mois après être sorti de l'atetier. Le sieur Argeron présente son compte d'après lequel il lui revient 60 francs, et déclare, contradictoirement au sieur T........, n'avoir

frère le sicur Pigeol, à qui il est i son affaire. M. le président répo encore (a) déroger à l'usage, e l'entendre. M. Charnier observe al la partie adverse, ne s'y opposan dre l'assistant. M. Reverchon, ch port sur cette affaire, déclare n'a les renseignemens lui étant parv se concerler avec M. Charnier. L renvoyée pardevant quatre memb clare qu'il entendra le défenseur affaire, dont les différens datent enfin été conciliés, les parties renoncé à leurs prétentions.

CAISSE DE PR Pour les chefs d'ateliers de la fal de Lyon.

Cette caisse a été autorisée par mai dernier. Les prud'hommes, membres du conseil général d'ad réunis à cet effet, vendredi der ont fait choix de MM. Riboud, Lab Bourdon et Gamot.

Nous reviendrons sur cette mat les ouvriers.

AVIS SUR LE CON

Nous prévenons nos lecteurs délai que nous avons fixé pour le la découverte d'un nom génériqu entière des tisseurs de soie.

La Glaneuse au conseil des

Eh quoi! ma jolie fille, tu veu: tre des plaideurs; ne crains-tu Crois-moi, le bonnet doctoral gâ tes doigts si mignons seront sâlis

(a) Nous voyons dans ce mot encore un pérons que M. le président y persistera, i justiciables.

(1) La Glaneuse, dans son no 92, rend co des prud'hommes, 4 octobre, et annonce formément à l'art. 2271 du code civil, et san 1744 tombé en désuétude, la demande d' mant à son maitre son salaire après un laps petite erreur; le conseil n'a rien décidé jugée. Espérons qu'elle le sera conformé Clancuse.

lorsqu'il est sorti de chez . nvoyait à le payer de semaine eu dent, après avoir fait plusieurs de ...., lequel fait plusieurs réponses it par dire: qu'il n'a pas payé son Son que son père lui devait de l'ardonne au concierge d'accompagner ui devra remettre de suite son livre -a, un des membres du conseil chargé

appe

, est venu le lendemain apporter la au greffe, et payer les frais. - sicurs Pigeol et Ginet, étant er, chef d'atelier, demande à M. le r lui permettre d'assister son con, à qui il est impossibie d'expliquer -résident répond qu'il ne peut pa rà l'usage, et déclare ne pouvoir nier observe alors que le sicur Ginet, ne s'y opposant pas, on doit entenReverchon, chargé de faire un rap-e, déclare n'avoir pu la terminer, lui étant parvenus trop tard pour 1. Charnier. L'affaire est de nouveau quatre membres. M. Reverchon déa le défenseur du sieur Pigeol. Cette Térens datent de l'année 1827, ont , les parties ayant mutuellement étentions.

AISSE DE PRÊTS

liers de la fabrique d'étoffes dé soie de Lyon.

autorisée par une ordonnance du 9 rud'hommes, appelés à nommer six il général d'administration, se sont vendredi dernier à une heure. Ils 1. Riboud, Labory, Etienne, Sordet,

s sur cette matière intéressante pour

SUR LE CONCOURS.

nos lecteurs que demain expire le ns fixé pour le concours ouvert sur nom générique à donner à la classe de soie.

u conseil des prud'hommes (1).

e fille, tu veux aussi fréquenter l'ande le fourvoyer. pas ne crains-tu et doctoral gâtera ton joli front, et s seront sâlis par l'encre de la chice mot encore un amendemcut, et nons esent y persistera, il comblera les vœux de ses son no 92, rend compte de la séance du conseil obre, et annouce que le conseil a admis conn code civil, et sans s'arrêter à un réglement de Je, la demande d'un ouvrier menuisier récla aire après un laps de cinq mois. Il n'y a qu'une il n'a rien décidé, la cause n'est pas encore le sera conformément aux prévisions de la

cane. Toi, caustique, sémillante et légère, pourras-tu retenir ton rire à la vue de ce spectacle satanique des misères humaines; et alors, prends garde, lu le sais, nous avons des hommes si susceptibles. Malgré ces sages observations d'un sien ami, la pétulante Glaueuse a monté d'un pas ferme l'escalier tortueux qui conduit à la salle où Messieurs les prud'hommes font leurs affaires en décidant celles des autres (2). Mais au bruit confus des voix, au tumulte des spectateurs, ressemblant au bruit que font les vagues de l'Océan en courroux, la jeune fille a pris la fuite, laissant là juges et auditeurs, et est allé achever paisiblement sa soirée au théâtre, où reine aimable el respectée, elle coquette avec un joli papillon que nos lecteurs connaissent. Cependant elle avait promis de rendre compte de la séance, elle ne voulait pas qu'on la prît pour une de ces femmes légères qui se font un jeu de manquer à leur parole. Comment faire? Vous et moi serions embarrassés ; mais une jeune fille qui a de l'esprit ne l'est pas, elle ne doute de rien. Notre Glaneuse a jugé, aparte, une des causes qu'elle savait soumises au conseil ce jour-là, et a donné cela pour son compte-rendu de l'audience. Espérons que les prud'hommes confirmeront sa décision, et, comme il faut lui rendre justice, et qu'elle a très bien jugé cette affaire, nous n'avons qu'un regret, c'est qu'elle n'ait pas pris sur elle de décider toutes les causes en instance: nous lui aurions l'obligation d'une jurisprudence équitable que les prud'hommes avaient promis dans le programme de leur élection, et qu'ils ont oublié depuis qu'ils savourent les douceurs du pouvoir, tant il est difficile d'exécuter un programme.

MM. Cherblanc et Viallon, tous deux lyonnais, ont remporté les premier et second prix d'exécution sur le violon, décernés par l'académie des beaux-arts de Paris.

Lyon, te 13 Octobre 1832.

MM. Hoart, ex-capitaine d'artillerie; Bruneau, excapitaine d'état major; et Ribes, ex-avocat de la cour de cassation, tous trois apôtres de la religion St-Simonienne, arrivent demain dimanche.

Les membres de la famille St-Simonienne. qui n'ont pu être prévenus sont invités à se joindre à leurs frères, rue Casati, n. 1, à 10 h. đu matin, pour les recevoir diguement. COGNAT.

MM. les actionnaires de l'Echo, sont invités à se rendre au bureau du journal, lundi 15 du courant, à six heures précises du soir, pour nommer la commission de surveillance qui doit remplacer celle dont les pouvoirs expirent le premier novembre prochain.

Bureau de Consultation gratuite établi à Paris, en faveur des souscripteurs du JOURNAL DES CONNAIS

SANCES UTILES.

La Sociéte Nationale pour l'Emancipation Intellectuelle, afin de hater encore le but de ses efforts, vient de créer, au profit des souseripteurs an JOURNAL DES CONNAISSANCES UTILES, une institution dont le bienfait sera généralement senti.

Sous le titre de Comité consultatif et de révision, la Société a établi

(2) Pour prévenir toute interprétation fâcheuse, nous expliquons cette phrase de la manière dont nous l'avons conçue: il est évident que Messieurs les prud'hommes à la différence des autres juges, sont juges et parties dans les affaires qui leur sont soumises; le prud'homme negociant a intérêt à diminuer le salaire, et le prud'homme chef d'atelier, a l'augmenter.

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en permanence, dans son a spéciaux les plus capable ront adressées par tous s et l'interprétation des loi tions sociales, l'agricultu rurale et domestique, l'e branches de la science.

Il est facile de se rendi création qui forme une vé individuelle, puisqu'elle Société. C'est une assura et en même temps le com le JOURNAL DES CONNAISSAN niquement les hommes au il faut encore leur donne Les bureaux de la socie

S'adresser, si l'on réducteurs se char pondance nécessair

Nous devons rend été déposés dans les du Mouvement, par par M. CESENA (AD henant.

M. Laudera, so prouve que le rèș France de sitôt. La caractère plus élev dithyrambe. Béreng M. Laudera est de pour titre : à ma comprends pas est de goût, à diverses ne voulons pas raj les chercher lui-mê ont reçu les honne pas qu'elles soient les chansons qui le dans les divers cafd de nombreux appl jouter à sa collect Le Bousingot, qu' sérieux. Espérons qui n'est pas ingra

La Maçonnerie c seil aux enfans D' que nous sommes but, aussi nous g grave question :

La liberté de l'h

C'est sous l'insp M. Césena a écrit. n'est pas un culte d'hommes de toutes ties lu globe, desti propagation des a la liberte des peup tere inviolable qui entr'eux. »

M. Cesena, trop vers ces paroles d et d'autres médio crité ne se pardo désarmée quand n

n'avait que dix-sept ans (1). Nous l'encouragerons, car ce jeune homme a un véritable talent; mais il faut qu'il se défie de la passion de se produire, et qu'il travaille encore quelque temps en silence. Rien ne nuit tant à la jeunesse qu'une auréole prématurée de gloire.

Nous ne pouvons extraire aucun passage, car ils s'enchaînent l'un à l'autre d'une manière quelque peu mysvoulu essayer de tique, et nous n'avons pas le rompre voile qui nous cache une clarté inconnue d'ailleurs, certains que l'adepte seul peut avoir le secret, nous ne pensons pas que M. Césena ait pu le connaître ai par la force de son génie, ni par les épanchemens de l'amitié. Quant au frère Gouhenant, il nous permettra, avant de le croire, de lui rappeler que tout maçon dit avec Socrate, dans un sens énergique: Ce que je sais, c'est que je ne sais rien. Nous aussi nous avons notre opinion sur la franc-maçonnerie; nous pensons qu'on pourrait renouer à cet égard, la chaîne des temps ; nos études, nos goûts nous ont portés à la méditation des choses graves de l'Orient; nous avons sondé la nuit des âges; mais nous nous arrêtons, le poète a dit: 0 di M.......C........ profanum vulgus et arceo.

AMIS CHANTONS! 1826.

:

AIR De la partie carrée. Amis! chantons, haine à la tyrannie, Et gloire à ceux qui saveni s'en venger: Honneur au preux qui sert bien sa patrie, Honte à qui prend pour appui l'étranger: Poig ant remords, cri de la conscience, Se fait sentir aussi sous les galons: Nous qui toujours avons chéri la France, O mes amis chantons !

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Amis, chantons! un Dieu père de l'homme,
Nous a formé pour l'éternel bonheur ;

Ce Dieu n'est pas tel qu'on le fait à Rome,
Il ne veut point régner par la terreur.
Quand, ici bas, pour supporter la vie,
Nous caressous fillettes et flacons :
Il rit, là haut, de notre folle orgie,
O mes amis chantons!

Amis chantons! buvons au prolétaire,
Que le bonheur visite les mortels.
Dans l'indigent qu'un riche voie un frère,
Que l'amitié relève ses autels.

La douce paix, cette vierge féconde,
Depuis vingt ans veille sur nos moissons ;
Le ciel un jour lui soumettra le monde,
O mes amis chantous !
Amis chantons, la liberté sommeille;
Conjurons-là d'apparaître à nos rois :
A ses accens que le peuple s'éveille,
Qu'il se connaisse et reprenne ses droits.
Que ce grand jour du Très-Haut soit la fête;
Il est le roi digue des nations:

Devant lui seul nous qui courbons la tête,
O mes amis chantons!

Amis chantons: ò mort, tu rends notre être.
Au sein de Dieu de qui tout est sorti ; ·
Ne disons plus: un homme a cessé d'étre,
Mais pour lescieux un convive est parti :
Que les méchans craignent l'heure suprême
Qui rend égaux la pourpre et les haillons.
Nous ne portons ni thiare ni diadême :
O mes amis chantons!

P. CORRÉARD.

☛ (1) Ce jeune poète est auteur d'une Hymne aux vainqueurs d'Afrique. Paris, 1830;d'une Ode sur la mort de Napoléon, et d'un grand nombre de pièces de vers insérées dans la Glaneuse et le Papillon.

ENCYCLOPÉDIR M

C'est comme moyen de civilisation, non scientifique qu'une encyclopedie doit être ce dessein, deux conditions fondamentales qu'e 'elle soit 1. à la portée du public auquel des connaissances et des idees qu'elle veut sait que les ouvrages de ce genre n'ont poin ditions, et y satisfont moius encore en ce m un autre, et c'est celui que M. Courtin al terminé avec un si rare désintéressement; c présente les choses sous le point de vue où nos jours, constate l'état des sciences physi des anciennes erreurs, rectifie, complette cyclopédies; pour qu'elle conserve sa valeu préparé les moyens de la maintenir constan grès des connaissances humaines.

L'Encyclopédie moderne a 24 vol. de livraisons de planche; le prix de chaque son est de 9 fr. Les demandes doivent ê l'éditeur, à Paris, rue Neuve-St-Roch, n.

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1825. Catéchisme des industriels, par (rare). 6 fr.

Le Producteur, journal philosophique, e rer que les tomes 3 et 4 et quelques n Opinions philosophiques et industrielles 1829.-30. Doctrine St-Simonienne; exp 3.e éditiou; 1 vol. in-8. 3 fr. 1830.-31. L'Organisateur, gazette hebdo première année, épuisée; 2.e année ( 1830. Tableau synoptique de la religion jésus. 2 fr.

1830. Le Globe, journal de la religion St-S 100 f. 1832. 30 fr.

1831. Février. Pétition d'un prolétaire à la Résumé de l'exposition; première année Aux ouvriers; par un ouvrier (rare). 7. Communion générale de la famille. 1 fr. Prédication sur l'arl; par E. Barrault. 1 Economie politique. 2 fr,

La presse (rare). 75 c.

Parti politique des travailleurs. 1 fr. 75
Aux industriels, lettres sur la législatio
Moyens de supprimer les impôts sur le s
la couronne. 1 fr.

Réunion générale de la famille (poursui
Cérémonie du 27 novembre. 1 fr.
Correspondance. 1 fr. 50 c.
Lettre sur le calme. 1 fr.
1832. Enseignement aux ouvriers. 1 fr.
Deux prédications d'Abel Transon. 1 fr.
Leçons sur l'industrie et les finances; par
Nouveau christianisme; par St.Simon.
par Eugène Rodrigues; 1 vol. in-8. 3
Politique européenne. 2 fr.
Système méditérannéen, par Michel-Ch
Morale. Leçons du PÈRE. Les Trois famil
suivi). 5 fr.

A tous. 1 fr.

Politique industrielle. 2 fr.

La Prophétie (poursuivi ). 4 fr. Retraite de Ménilmontant; 4 brochures.

Musique des chauts

religieux.

Appel. 2 fr.

Salut. 3 fr. 50 c Prière du matiu Tout est mort.

Prédicrtions; 2 vol. in-8. 8 fr.

PÉDIE MODERNL.

civilisation, non comme ouvrage purement pedie doit être conçue et exécutée. Dais fondamentales lui sont imposées; il faut u public auquel elle s'sdresse; 2. au niveau ees qu'elle veut lui communiquer. Qui ne genre n'ont point satisfait à ces deux cons encore en ce moment? Il en fallait done M. Courtin a public avec tant de soin et intéressement; cette nouvelle encyclopédie point de vue où elles sout considérées de es sciences physiques et morales dégagées tifie, complette et continue les autres enConserve sa valeur primitive, M. Courtin a maintenir constamment au courant des maines. pro

- a 24 vol. de 38 à 40 feuilles et deux
prix de chaque volume et de chaque livrai
mandes doivent être adressées au bureau de
ave-St-Roch, n. 24.

„PHIE ST-SIMONIENNE. le Rédacteur, catalogue avec le prix de nos ouvra us obligés de vouloir bien l'insérer; os écrits aussi long-temps que cela aujourd'hui le temps est venu de

prie mes cordiales salutations. Our mon père Michel-Chevalier, CH. LEMONNIER. mdustriels, par Saint Simon; 4 numéros

philosophique, etc. (On ne peut se proce 14 et quelques numéros des premiers. 20fr. s et industrielles; 4 vol. in-8 (rare). 5 fr. Simonienne; exposition: première année, -8. 3 fr.

r, gazette hebdomadaire des St-Simoniens, isée; 2.e année (rare). 35 fr.

e de la religion St-Simonienne; 2 feuilles,

He la religion St-Simonienne; in-folio. 1851.

̈un prolétaire à la chambre. 1 fr,

; première année. 1 fr.

uvrier (rare). 75 c.

e la famille. 1 fr.

war E. Barrault. 1 fr. 50 c.

Exposition, 2.e année, et les cinq discours de Transon. 3 fr. 50c. Collection de feuilles populaires (très rare). 3 fr.

Compte-rendu des procès et pièces à l'appui (sous presse). N. B. Adresser les demandes par lettres affranchies, à M. Fournel, rue Monsigny, N. 6. Affranchir les envois d'argent.

COALITION D'OUVRIERS

Pour le maintien de leur salaire.

On connait maintenant le résultat de la réunion des ouvriers charpentiers du faubourg St-Antoine. Ils se sont concertés pour qu'aucun d'eux ne travaille pendant cinq années dans les ateliers d'un grand entreprencur de bâtimens, demeurant rue des MaraisSt-Martin, et qui employait tous les jours 7 ou 8 cents ouvriers. Il voulait, dit-on, réduire le prix de la journée à 50 sous, et accaparer ainsi l'ouvrage aux dépens de ses confrères qui n'auraient pu faire travailler a aussi bon compte. Aujourd'hui ses ateliers sont fermés, et il ne peut débiter les bois de son chantier, par lui-même, ni par l'entremise d'un prête-nom. Ses anciens ouvriers reçoivent quatre francs par jour de leur camarades, en attendant qu'ils trouvent de l'ouvrage ailleurs.

ni

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Juillet.. 1905

wailleurs. 1 fr. 75 c.

672

s sur la législation. 3 fr.

es impôts sur le sel, et projet de discours de

descence..

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famille (poursuivi.) 3 fr.

mbre. 1 fr.

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Depuis l'invasion 6988 17978 jusqu'au 31 août inclusivement.

MACHINE A ÉCRIRE.

Le baron de Drais, inventeur des vélocipèdes, a présenté dernièreinent à la société pour la propagaLion des arts utiles de Francfort, une machine dont le but est de transporter sur le papier, avec une rapidité aussi grande que la parole, un discours quelconque. Cette machine consiste extérieurement en une boîte de bois d'un pied cube environ de dimension; au centre de laquelle, à la surface supérieure, est une ouverture où sont disposées 4 fois 4 clés carrées. Chacune d'elles pressée comme la touche d'un piano, trace sur un papier, au moyen d'un mécanisme renfermé dans l'intérieur de la boîte, un signe qui représente

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La société des so Paris, viont de don pour son ouvrage Cet important ouv suffrages de l'instit 1° Que la lumièr trique à l'état élect et en général aux 2° Que cet agent i du mouvement et d

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Nous avons reçu

publier sous ce titre pièces de vers, soit ferons donc toutes l ne nous forcera pas C'est sous ce dernie ces lectures à l'usag être lue et méditée qu'on la rejette, a d'approbation ou d un journal hebdom distinguer des autr réelle, aura bien m classe ouvrière av ment moral aussi trivialité.

... Aux talens, a exige dans un dom digne d'être valet?

Un homme in

... Souvent il ne faut que ce qu'on d

... Et si l'erreur l'homme, il faut bi

Les lois nouv n'ordonnent que po que selon l'apôtre n'y avoit point eu

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