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apitaux pour faire fonctionner les ient employé les pressiers restes travail personnel, leur intellicompensé et au-delà l'économie s trouvaient dans l'emploi de ces

ise de l'industrie, il faut donc, pouvoir se corrige de ses passions qu'il représente autre chose que yant pour eux ni le droit, ni la à gouverner par la ruse, et en ssible, et l'esprit national, et la oses. — Il faut, en second lieu,

de tous les intérêts et de toules
- Alors, son rôle ne sera plus de
et de se mêler le moins possible
peuple: mais de se placer har-
ce qui se fait; de protéger les in-
ce exagérée écrase tout-à-coup;
es industries qui sont en retard,
= à ceux qui en vivent les moyens
ction des autres branches du tra-
mot, constamment fixé sur tous
eil intelligent et plein de sollici-
istences, alors les machines ne
, car on prendra soin de la géné-
s laisseront sans travail; alors les
pas tout-à-coup sans prévoyance
Strie, insuffisante pour tant de
alors Mulhouse, Rouen, Paris
évorées par la concurrence illi-
e de civilisation, tandis que les
sont encore de véritables pays
-me général de commuications,
routes et de canaux, fertilisera
e sang et la vie d'un bout de la
eur aux extrémités, et des extré-

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AU MINY.

Sur le droit de péage illégalement perçu à la porte de l'Hôtel-Dieu.

Monsieur,

J'ai lu avec plaisir, dans l'avant-dernier numéro de votre journal, une histoire chronologique de l'HôtelDieu. Je pense que vous l'avez lue puisque vous en rendez compte; voudriez-vous bien me dirc si vous avez trouvé la date de l'ordonnance qui autorise la perception d'un péage à la porte de cet hospice. Il y a déjà longtemps que vous aviez élevé une réclamation à ce sujet, vous ne vous en êtes plus occupé, je ne sais pourquoi ; cependant il me semble que lorsqu'un journal attaque un abus, il ne devrait pas cesser qu'il n'ait obtenu gain

de cause.

Pour moi, convaincu que ce péage est arbitraire, je suis déterminé à le refuser la première fois que j'irai voir quelque malade, à moins qu'on ne me justifie du droit en vertu duquel on l'exige. Si l'on m'arrête, il faudra bien ensuite qu'on me dise pourquoi.

On parle tous les jours de légalité, n'est-ce pas aux administrations publiques les premières à s'y conformer. Agréez, etc. S. FAV...

Note du Rédacteur. Il est bien vrai que nous n'avons pas trouvé la date de la loi qui permet ce droit de péage, et nous sommes convaincus qu'il n'est pas dû. En langage ordinaire, on appelle cela extorsion ou vol. Nous n'avons rien à dire à notre correspondant, s'il veut jouer le rôle d'un nouvel Hampden, ce sera à ses périls et risques; mais si, ensuite, il avait besoin de notre aide, nous ne faillirons pas à notre devoir. Nous ne pouvons accepter le reproche qu'il nous fait d'avoir cessé de nous occuper de ce sujet. Un journal ne peut que signaler un abus, insister plus ou moins long-temps sur sa répression; mais il ne peut s'en occuper toujours; d'autres soins, même d'autres abus à combattre, le réclament d'une manière aussi impérieuse; il suffit, et la lettre ci-dessus le prouve, qu'une idée soit donnée au public, elle ne manque pas de germer. La presse jette un cri, il est entendu, et c'est alors aux citoyens à faire leur devoir. Nous profiterons cependant de cette occasion pour inviter une dernière fois l'administration des hospices à éviter un conflit dont le scandale pourra réjaillir sur elle. Qu'elle annonce que ce droit est volontaire, le PAUVRE visitant le PAUVRE, en sera affranchi, et l'homme aisé indemnisera et comblera le déficit.

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Le désir d'être utile à mes concitoyens me ferait accepter l'honneur de leur offrir la ressource de mes faibles lumières, suivant la demande que vous faites d'hommes de bonne volonté ; mais, je vous le demande, croyezvous que l'on puisse se présenter devant le conseil pour défendre un camarade, un ami, sans avoir la loi ou le réglement à la main. Cependant nous n'en avons point. Rien n'est fixé d'une manière stable, la mercuriale ellemême a vécu et meurt incognito. Je serais charmé d'apprendre où l'on pourrait en trouver un exemplaire; si au moins vous l'eussiez donnée dans votre journal comme

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vous aviez fait du ta adopté une jurispru sont en litige entre chaque cause sera a possible qu'un chef ses confrères. J'aura ce sera le sujet d'un Agréez, etc.

Note du Rédacteur. seil n'a pas encore d qu'un chef d'atelier. sisté d'un défenseu mercuriale, nous la

Sur le b
Monsieur,

J'ai lu votre artic
que d'eau, par lequ
tion s'expliquât à ce
la réflexion, mais pl
ait répondu à votre
moment de sécheres
manière insupportal
vés, qui sont en gra
sont obligés d'aller
minutes de chemin,
ou deux heures à
gros comme un fil
de fatigue par leur tr
au balancier d'une
efforts, fournir que
alors ils sont encore
la même besogne.

Un tel état de cho l'on songe aux besoi tous les jours que s comment serait-il po voudrait-on que celu heures par jour pour une ou deux heures des allées propres ; manque, ce sont les

Que l'administrat mière nécessité plut va, dit-on, réorgani soixante-dix mille fra l'indemniser pendar Grand-Théâtre, qui pour le construire, deux ou trois, est do cevoir; on a bien pl che et oisif qui peu pauvre artisan qui quel temps qu'il fass pas juste. Il faut po fantaisie; car, iors jusqu'à Reillieux ou source qui put four aller. Ah! si l'eau p autres denrées! la donner de l'cau à sc pour avoir une bell pour complaire à la pas par mauvaise hu

sances des hommes opulens que je parle ainsi, mais par amour de la vérité. On m'objectera que le droit d'indigent que l'on perçoit à la porte, n'est que pour soulager les malheureux Je répondrai à cette mauvaise plaisanterie qu'il est inutile de faire l'aumône avec l'argent des contribuables. Je n'ai pas besoin d'en dire d'avantage.

En résumé, est-ce que les impôts que le peuple paye ne méritent pas qu'on fasse attention à lui? est-ce que les entrées, qui empêchent aux trois quarts des ouvriers d'avoir une pièce de vin dans leur cave, les impositions que le gouvernement perçoit sous tant de titres, portes, fenêtres, mobilier, personnel, patentes ; est-ce que toutes ces contributions ne peuvent pas suffire pour avoir de l'eau ? S'il en était autrement, pourrions-nous dire que nous sommes citoyens, que nous sommes civilisés el que nous avons une patrie? Ñon! mille fois non ! Agréez, etc.

DONN....EU, chef d'atelier.

CONSEIL DES PRUD'HOMME

Séance du 13 septembre,

(PRÉSIDÉE PAR M. PUTINIER. )

La séance de ce jour a présenté beaucoup de contestations entre les maîtres et leurs élèves. Plusieurs ont été conciliées; mais quelques-unes ont présenté des cas d'une telle gravité, que le conseil a dû renvoyer l'une de ces causes à quinzaine, afin de prendre des informations sur la moralité du maître et la conduite de l'apprentie. Dans une autre cause, dont les détails étaient de nature à porter atteinte aux mœurs, le huis-clos a été ordonné. Suivant l'usage de nos confrères, nous n'en rendrons aucun compte.

De tous ces débats, qui présentent à nu les misères humaines, et qui sont bien propres à la méditation des hommes consciencieux, une seule cause à laquelle le public attachait avec raison un grand intérêt, a un peu déridé le front des auditeurs, c'est celle entre le sieur Coq et le sieur Frasseler (1). Le sieur Coq, prenant de rechef le style ampoulé de l'avocat le plus amphathique, s'est livré à des recherches minutieuses, et tout-à-fait étrangères à l'affaire, sur ce qui a pu produire la haine du sieur Frassler contre lui, et lui faire refuser l'ouvrage qu'il lui offrait. Le sieur Frassler demande à se justifier des inculpations du sieur Coq. Ce n'est qu'avec peine que quelques membres du conseil paraissent vouloir l'entendre, tant il est vrai que celui qui s'exprime avec aisance à la facilité d'être très-long, quoiqu'il finissc par ne rien prouver. Le sieur Frassler s'est en peu de mots pleinement justifié des inculpations grossières dont le sieur Coq l'accusait gratuitement, et dans le seul but de jeter du doute sur la confiance qu'on devait lui accorder.

Après bien des délibérations, M. le président met aux voix la question de savoir s'il y a lieu à accorder une indemnité au sieur Coq, ou à le débouter de ses prétentions. Le vote a donné le résultat suivant:

Sur 25 membres, dont le conseil était composé, il y a cu 12 voix pour accorder une indemnité au sieur Coq, et 12 pour le débouter de ses prétentions, un des membres ayant refusé de voter. D'après ce résultat, M. le Président a cru devoir débouter le sieur Coq de toutes ses demandes. A ce moment, les visages des auditeurs, qui étaient dans l'attente de la décision, se sont déridés, plusieurs ont semblé sourire, et le sieur Coq lui-même a semblé prendre un air content; satisfait sans doute (1) Voir le numéro précédent.

d'avoir, dans l'intérêt des fabricans, temps le conseil de ses prétentions peu fondées, espérant peut-être que posé dans la route.

Une autre cause a encore fixé l'at celle entre le sieur Monet et M. Ga conseil. Cette affaire avait déjà parue et elle avait été renvoyée par-devant conet, pour le réglement de l'indem chef d'atelier, qui se plaint de n'avoi suffisantes pour compenser ses frais ; conciliée. Le sieur Gamot dit ne voul à la conciliation, parce que dans le o porté la somme de trois francs po l'ouvrier, sur l'usure de ses arcades, demnité de temps perdu pour la corr Le sieur Monet réclame les tirelles crêpes-zéphirs 4/4, et demande que prenne le peigne qu'il a été obligé d 20 francs, ou au moins qu'il lui soit, à petit défraiement. Le sieur Gamot ré n'a pas de réglement (1) pour les tirel n'est pas dans l'usage d'en accorder su zéphirs ou marabou; il refuse de pr demande que son affaire soit renvoyé conseil ait fait un réglement sur la défraiement de montage et décidé si l les tirelles sur les pièces de mouchoirs L'affaire a été renvoyée et la séance s

LITTÉRATUR

Nous avons rendu justice au beau ta toutes les fois que l'occasion s'en e journal s'est même enrichi de plusie nés de la verve brûlante de ce poète que nous avons entendu des voix a lui. BARTHELEMY, dit-on, est vendu donnerions un verre de notre sang p ne soit fait à la liberté, pour qu' pas aimons ne tombe pas du haut rang o patriotisme l'ont fait monter. Celui nistère Villèle sous les coups de la s chantre de Napoléon en Egypte, du Douze journées de la révolution, du Poen de Némésis, ce prodige de nos jours; pas être accusé légèrement. C'est le c leur que nous dirons qu'on lui attrib l'état de siège, et qu'au lieu de désav ce libelle, BARTHELEMY (nous l'avons 1 tification qui n'exigera pas moins, Nous attendons avec impatience ce BARTHELEMY devrait-il en avoir besoin ne doit par être soupçonnée.

Un jeune poète plein d'avenir, au rions douner trop d'encouragemens, une Juvenalique indignation à Nemes

(1) Le conseil n'a en effet rien statué sur le à refuser aux articles marabous, etc., mais il cidé que la jurisprudence du conseil se baser a pu paraître au public assez inconvenant, o crùt encore juge quand il était à la barre des ait osé réclamer, dans son intérêt personnel, libérations du conseil, avant que son affaire ne aussi que les prud'hommes chefs d'ateliers on de délibérer sur ce point avant que l'affaire terminée.

d

des fabricans, occupé assez longses prétentions aussi nouvelles que t peut-être que ce serait un jalon

encore fixé l'attention du public, Monet et M. Gamot, membre du avait déjà parue en petite audience, oyée par-devant MM. Vuldy et Falment de l'indemnité à accorder au plaint de n'avoir pas fait des façons enser ses frais; mais elle n'a pu être mot dit ne vouloir pas se rapporter ce que dans le compte arbitré on a trois francs pour défraiement de de ses arcades, et 5 francs pour in-du pour la correction d'un dessin. me les tirelles sur ses deux pièces ■ demande que le sieur Gamot re1 a été obligé d'acheter au prix de s qu'il lui soit, à cet effet, ajouté un sieur Gamot répond que le conseil (1) pour les tirelles, que pour lui il d'en accorder sur les pièces crêpes il refuse de prendre le peigne et aire soit renvoyée jusqu'à ce que le lement sur la manière de fixer les ge et décidé si les fabricans doivent -s de mouchoirs crêpes-zéphirs. Ee et la séance s'est ainsi terminée.

TÉRATURE.

stice au beau talent de BARTHELINT Occasion s'en est présentée. Notre richi de plusieurs morceaux émate de ce poète : c'est avec douleur ndu des voix accusatrices contre on, est vendu au pouvoir. Nous He notre sang pour que cet affront berté, pour qu'un auteur que nous du haut rang où son talent et son monter. Celui qui renversa le micoups de la salire populaire, le n Egypte, du Fils de l'homme, des olution, du Poème de l'insurrection et e de nos jours; cet homme ne doit ment. C'est le cœur navré de douqu'on lui attribue la Justification de lieu de désavouer complètement (nous l'avons lu) a promis sa jus a pas moins, dit-il, de 700 vers. impatience cette apologie, mais en avoir besoin? La femme de César

née.

n d'avenir, auquel nous ne saucouragemens, s'est adressé aveo nation à Nemesis, la plus brillante

t rien statué sur les tirelles à accorder on ous, etc., mais il a été plusieurs fois dédu conseil se baserait sur les jugemens. ez inconvenant, que le sieur Gamut se tait à la barre des justiciables, et qu'il intérêt personnel, de faire partie des déque son affaire ne fùt jugée. Nous savons chefs d'ateliers ont, de leur côté, refusé yant que l'affaire du sieur Gamot ne fût

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Némésis! Némésis! tes fureurs étaient belles !
Quel dieu subjugua ta vertu ?

Quels ciseaux ont coupe les vigoureuses ailes
De ton hippogriffe abattu?

C'est le dieu qui prêtait sa puissance invincible
Aux amours du grand Jupiter,

Lorsque de Danaë poursuivant invisible,

Il perçait sa prison de fer.

Ce sont les ciseaux d'or, dont les magiques lames
Tranchent le métal le plus dur,

Foat fléchir les dédains de bien sublimes ames,
Et le dévoùment le plus pur.

C'est Plutus, mais Plutus dont les regards lucides
D'un voile ne sont point couverts,

C'est Plutus qui poursuit de ses présens perfides
Ses adversaires les plus fiers.

Mais toi, toi, Némésis, aux torches vengeresses,
Altière et chaste déité,

Tu devais résister à d'infàmes caresses,
Conserver ta virginité.

Du Lovelace adroit qui souillait ta tunique
Il fallait déchirer le flanc;

Et quand il souriait, à son œil impudique
Arracher des larmes de sang.

Et ton lâche ennemi vaincu dans cette latte,
Eût gardé son or méprisé

Et ton bandeau royal, par une indigne chute,
N'eût pas été pulvérisé.

Mais non! toi qui brûlais de ta rime infernale
Les honimes au pouvoir vendus ;

Tu n'es plus maintenant qu'une fille vénale
Qui trafiquas de tes vertus.

Et ton nom est maudit, ta hideuse figure
Appelle les sanglans mépris,

Et tu seras clouée à la Caricature (1)

Auprès de tes nouveaux amis.

Tes amis ! ont-ils donc séché l'impure bave
Dont les salirent les serpens!

Ou, de ce qu'à leurs pieds tu te roules, esclave,
A tes yeux seraient-ils plus grands?

Sans doute ils sont plus grands, mais en ignominie,

Mais en impopularité !

Et croissent chaque jour leur plate tyrannie
Et leur vaste inutilité.

Il ne te reste plus qu'à rentrer dans l'arène,
Qu'à bénir ce que tu maudis !

Va! fais des madrigaux aux princes, à la reine,
Tu célébras bien Charles-Dix !

Oui, sois dame de cour; échange ta sandale
Contre des souliers de satin;

Pour Bos banquiers-seigneurs, doux sujet de scandale,
Partage leur riche festin.

Mais ne viens pas à nous, jeunes gens aux fronts graves,
Aux pensers tout républicains,

Qui des chemins dorés méprisons les entraves,
Et maudissons les publicains.

A nous il ne faut point une muse timide,
Au mielleux et tendre souris ;
Nous aimons les fureurs de l'iambe rapide,
Ou tes anciens chants, Némésis !
Hélas! au bruit fatal de ton apostasie,
De ta honteuse trahison,

Nous avons répété, l'ame d'horreur saisie,
Overtu, tu n'es plus qn'un nom!

AMEDEE ROUSSILLAC.

Prix proposés par l'Administration du Journal des Connaissances utiles.

Un prix de 500 fr. scra décerné chaque mois à l'auteur

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qui, dans un précis d mer tout ce que conti leurs traites sur les su Chaque article devi complet qui puisse êt placardé dans les mai marchés, ainsi que c Devoirs civils du curé, tine, qui pourrait êtr

500 fr. à l'auteur plus complet, dans l et de la législation, d

500 fr. à l'auteur d ce que sont les char d'impôts; quels sont légaux de réclamation les Obligations et les G 500 fr. à l'auteur d 180,000 électeurs de nières lois, les cond communal, électeur pour l'élection d'un naissances nécessaire des cabales l'indépen ce titre : Devoirs et dr 500 fr. à l'auteur d caractère et l'esprit d raux et municipaux ment en ce qui conc

500 fr. à l'auteur dont la justice s'adm tion exacte de la jur tribunaux civils, de sation, du conseil-d attributions distincte de paix, conseillers

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indiqués par les membres correspondans, seront mis au concours avec un prix de 500 fr.

Les articles devront être copiés lisiblement et à mimarge, et envoyés francs de port au secrétaire-général de la société, rue des Moulins, no 18. Les auteurs doivent garder une copie de leurs mémoires, faciliter ce et pour concours aux personnes peu habituées d'écrire, le comité se charge de faire les changemens nécessaires pour rendre la rédaction plus correcte.

Une médaille d'argent sera décernée à quiconque fera connaître un procédé-pratique pour faire mieux, avec moins de peine ou à meilleur marché, une chose quelconque, et dans quelle profession que ce soit; et si Ï'auteur le préfère, il pourra traiter de gré à gré de la communication de son procédé pour une somme d'argent.

NOTA. L'administration de l'Echo offre son intervention gratis à ceux qui préféreraient s'adresser dans ses bureaux pour ces divers objets, de midi à deux heures.

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Pour parler sans rien dire, à moi le Coq.

... Un ouvrier qui indemniserait son marchand, un prud'homme qui ferait la loi en vertu de laquelle son procès, actuellement en instance, serait jugé, n'estce pas le monde renversé ? Demandez à MM. Coq et Gamot.

Que dites-vous de M. Gamot ? oh ! rien; il y a de singuliers anagrammes, qui croirait que d'un magot on ferait autre chose qu'un ornement de cheminée. Eh bien ! qu'est-ce que cela veut dire ? je vous le donne à deviner en dix-sept.

·.· Un dégraisseur va être attaché au secrétariat du conseil des prud'hommes; demandez pourquoi à M. G.......

·.· Allons mon ca, ne dites Nor, voilà tout ce que nous avons entendu d'une conversation qui a cu lieu dernièrement au greffe du conseil des prud'hommes.

... M. Cog demande la survivance de la place de professeur d'emphase, que M. Troubat a obtenu il y a quelques temps sur la recommandation de son intime ami M. Desmaisons.

Quand le coq chante, la poule doit se taire, M. Frassler n'est pas une poule; il l'a prouvé.

mais

AVIS DIVERS

A dater du 1" septembre courant, la direction des postes un bureau spéci sans aucnne augmentation de prix, les divers journaux. Les destinataires pourr journaux à domicile, ou les faire pren des postes immédiatement après larri

M. Cognat de la religion saint-simon d'annoncer qu'à dater du 20 septemb vrira un cours gratuit en trente leçon en faveur des adultes des deux sexes âge. Ce cours aura lieu les mardi, je chaque semaine, rue Casati, no 1, a invité à se faire inscrire avant cette é jours de midi à 4 heures.

[63] Six métiers pour gilets, travaillant, à ve agencés, de trois pièces au centre de la ville, chaine. On donnera toutes sortes de facilités po dresser au Bureau.

5 SOUS LE VOLUM

BIBLIOTHÈQUE POPULA

(88) Ou l'instruction mise à la portée de to toutes les intelligences, rue St-André des Arts et 6m livraison en vente. Sous presse jusqu'à la

Les 120 volumes seront imprimés avant un ad d'argent doivent être affranchis.

(91) Un homme de 30 ans, ayant reçu de l' se placer pour homme de peine. S'adresser à place de la Croix-Rousse, no 23.

[89] Mécanique en 600 de Skola, à vendre.
S'adresser au bureau du Journal.

[90] Un chef d'atelier de velours unis désire pour contre-maître.

S'adresser chez M. Spadat, plieur, quai Bou (93) Joli café sur un quai très-passager, à ve ment duquel on donnera des facilités. S'adresser M, Chastaing, rue du Bœuf, no 5 [94] Six métiers de courant, à vendre, ense S'adresser au bureau.

[95] Appartement de trois pièces au centre suite. S'adresser au bureau.

[96] Une mécanique en 900 et deux en 400 S'adresser au bureau.

(53) Les SrDELEIGNE et BAILLY, méca nag, à Lyon, préviennent MM. les fabricans, deuses qu'ils viennent d'obtenir un brevet d'i tionnement d'un nouveau genre de mécanique volante, propres à dévider, trancanner et fair sieurs bouts, de toutes sortes de soie. Par un r suppriment rouleaux, cordageset engrenages, e tes celles qui ont paru jusqu'à ce jour. Les br font seule roue qui tourne horizontalement, ན régulièrement.

Ces mécaniques sont d'une grande simplicit d'avantage à l'acquéreur.

On les livre à un prix très-modéré avec garai [82] A vendre; plusieurs régulateurs, rem et 718 de 72 à 84 dents au pouce, navettes en b ton. S'adresser au Bureau.

[84] Deux métiers de velours à prendre dans à Brignais, près du moulin, maison Hybert. L jouiront de l'agrément d'un vaste clos.

(86) A vendre de gré à gré en totalité ou en p prêt du satin, consistant en calandre, presse, c rue des Tables-Claudiennes, no 15.

BB

▲ LYON, DE L'IMPRIMERIE DE CHARVIN, RUE CHalamon, no 5, près de la rue DES SO

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, plieur, quai Bourgneuf, no 116.
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■pièces au centre de la ville, à louer de
po et deux en 400, à vendre.

■ BAILLY, mécaniciens, rue St-George,
M. les fabricans, chefs d'ateliers et dévi-
enir un brevet d'invention et de perlec-
mre de mécaniques rondes, dites à roue
trancanner et faire des cannettes à plo-
de soie. Par un nouveau procédé, elles
eset engrenages, et sont supérieures à lou-
à ce jour. Les broches tournant par une
ntalement, font qu'elles tournent toutes
≈ grande simplicité, et offrent beaucoup

modéré avec garantie.

régulateurs, remisses et peignes de 34 uce, navettes en bois pour battant à bon

urs à prendre dans une maison de santé, maison Hybert. Les ouvriers ou ouvrieres aste clus.

en totalité ou en partie, atelier pour l'apalandre, presse, cartons, etc. S'adrewer

n° 15.

Bergen.

CA RUE DES SOUFFLETIERS.

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Journal Industriel et Littéraire d

SOMMAIRE.

Nécessité d'une statistique générale de l'industrie

Lettre de M. Verp.... sur le péage lyonnaise, par M. F......t. de l'Hôtel-Dieu.- Lettre de MM. Cinier et Falin.- Conseil des prud'hommes. Note sur la libre défense. — Note sur le laçage des Sur un article du Nouvelliste (suite), et réponse à Avis. LITTÉRATURE: COUPS DE Chansons de F. Corrcard, SAMCEL, HYMNE RELIGIEUX. — NAVETTE. Trait de philanthropie.

M. Anselme Petetin, par M. Bouvery.

A NOS LECTEURS.

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CITOYENS, nous vous avons donné dans notre avant dernier numéro le prospectus moral du journal; quelques explications vous sont dues sur ce que l'on peut en appeler le matériel. Nous aimons, et cet aveu nous paraît naturel, nous aimons les communications, les comptes rendus. C'est peut-être orgueil de notre part, un journal mais nous considérons, vous le savez, comme une tribune, et nos abonnés comme nos com

mettans.

Un journal hebdomadaire doit fournir une lecture variée et abondante; il faut qu'après l'avoir quitté on le reprenne avec plaisir; il faut, s'il ne peut être amusant, qu'il soit instructif, et puisqu'il ne saurait avoir toujours le mérite de l'à-propos, qu'il remplace ce mérite par celui d'une composition en quelque sorte monumentale. Un journal hebdomadaire doit être par conséquent un journal de doctrines: nous n'avons pas besoin de dire qu'elles doivent être généreuses et populaires, ce sont là les conditions de sa vitalité.

D'après ces principes, nous avons cherché à agrandir le cadre de l'Echo de la Fabrique, afin de le rendre propre à un plus grand nombre de lecteurs et parvenir à notre but: L'AMÉLIORATION PHYSIQUE ET MORALE DE LA CLASSE PROLÉTAIRE, au moyen d'une publicité devenue puissante par le cercle qu'elle embrassera, saus déroger a la puissance qui est en elle et résulte de son point de départ.

Joindre l'utile à l'agréable, mais préférer l'utile, telle a été notre pensée intime. Nous ne vous redirons pas les avantages d'un journal ouvert spécialement aux récla

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a été faite. Nous avons emblématique qui orn ayez nul souci.

Quand à l'épigraphe, Fontaine, vivant sous u tous les temps, les petits a mais sous un prince cit rection populaire, sous charge d'être entourée ne pensons pas que c continuer à être vraie H les grands ne sont grands q nous disons avec le cal IL N'Y A PLUS NI GRANDS TOYENS.

A l'égard du lion, be plus d'un contrc-sens. pouvons, faire passer d de la fierté de son rega

Nous croyons avoir r qui, par suite de ces su par un sommaire ou ta saurait être contestée, grand nombre d'article riété peuvent appeler à votre profession, et d ce qui est encore un m vrière.

Les articles d'indust journal; sous le titre de velles diverses, les notes journaux.

L'article littérature et sera principalement à cet égard, nous no celles inédites de nos d'avenir; ou si nous fa frères de la capitale de ne choisir que les Vous avez vu à ce suje croire qu'il sympathise

Nous donnerons la s des lectures prolétaires genre dans plusieurs n

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