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Priver l'un de sa journée et du salaire qu'il en attend, c'est le voler, comme de prendre a l'autre son ble ou son chanvre.

8 Il n'y a point de pauvre et point de riche. Il y a deux conditions passageres de la vie.

9. Un revers fait un pauvre; un regard fait un riche. Un mariage ou une mort change toutes les conditions.

10° L'egalite nait du courage.

Enseignement primaire comparé.

On se sert en Autriche d'un moyen qui a le plus grand succès pour répandre l'instruction parmi le peuple et la classe ouvrière. Il existe dans tous les villages des écoles dont les maitres sont payés par le gou. vernement. Aucun individu ne peut, sous peine d'amende, employer un ouvrier s'il ne sait lire et écrire. De petits livres de morale faits avec beaucoup de soins, sont repandus à très-bas prix parmi le peuple et les gens de campagne ; aussi les crimes sont estiêmement rares; à peine dans une année voit-on à Vienne deux exécutions à mort.

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A LYON, DE L'IMPRIMERIE DE CHARVIN, RUE CHALAMON, No 1, PRÈS DE LA RUE DES SOUFFLI

e l'éducation. IONALE

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DIMANCHE 19 FÉVRIER 1832.

ON S'ABONNE au Bureau du Journal, place de la
Boucherie des Terreaux, à l'angle de la rue
Lanterne, no 7, au 2o étage.

Chez M. BARON, libraire, rue Clermont, n. 5;
Arnaud, cab. lit., g. rue de la Croix-Rousse;
au café du Grand-Orient, allée Morand; aux 4
Saisons et au Passage du Rhin, à la Guillotière;
au café du Soleil-Levant, rue Tramassac; au
café de l'Union, place Bellecour ; au café des
Trophées, à Vaise; chez M. FALCONNET, rue
Tholosan, n. 6; chez MM. BONNARD et ROYER-
DUPRE, papetiers, rue Fromagerie, n. 5, et rue
Longue, n. 14; et à l'imprimerie du Journal.

L'ÉCHO

DE LA FABR

Journal Industriel

DE LYON ET DU DÉPARTEMENT

Une souscription est ouverte au bureau de l'Echo de la Fabrique en faveur des blessés, des veaves et des orphelins des trois journées de novembre. Nous en appelons à toutes les ames généreuses, à ces cœurs philantropes qui ont secouru d'infortune jusque sur des rives étrangères, et dont l'humanité ne manquera pas de venir au secours de leurs concitoyens malheureux.

LYON.

Le Courrier de Lyon nous attaque de nouveau; et pour cette fois il paraît décidé à rompre une lance avec nous. Dieu soit loué! nous pourrons dire enfin toute notre pensée sur cette pauvre feuille. Et comment ne nous attaquerait-il pas ? nous avons provoqué l'indignation de ses patrons, en qualifiant de basse calomnie le discours de leur coryphée, de l'homme qui, étranger à notre ville et à ses intérêts (car ce n'est que par ses propriétés qu'on y connait M. Fulchiron), a osé, nous le répétons, calomnier le classe industrielle, en traitant les hommes qui la composent de pillards, de conspirateurs contre la propriété, de prolétaires à mauvaises intentions; et c'est nous qu'on accuse de provoquer à la haine, parce que nous défendons les intérêts du pauvre; et celui qui traite ce pauvre comme un vil scélérat, celui-là est un homme modéré, il ne dit rien qui ne soit un trait d'éloquence, il peut diffamer, calomnier à son aise; pourvu qu'il ne parle que des prolétaires, ce sera un vertueux citoyen et l'un de nos meilleurs orateurs.

Lez

De quel droit le des événemens qu complètement. Ales a-t-il vus con: vienne donc pas c quand nous repou telles imputations tent par le mensa sant planer sur ell duite l'a si dignem Le Courrier de Ldes sujets qu'il tra des feuilles non pc la beauté de ceci de l'Etat, avant de p des Saint-Simonien mettre entre les ma vocatrices, etc. Voil colés: malveillans c'est bien entend peut pas être pauw être malveillant, nir les deux autres les admirateurs d si parler ainsi de breuse, n'est pa mettre en doute I croyons que dans et des pauvres, c mes de la proprié cette organisation

de mutuels égards, et qu'une classe ne doit point écraser l'autre, et la regarder comnie composée d'ilotes faits pour servir à la fortune et aux caprices des grauds.

Le Courrier dit qu'on devrait exiger 33,000 fr. de cautionnement d'une feuille qui parle au paurre de son indigence et aux ouvriers de leur salaire....... Ainsi, au pauvre qui n'a pas assez de pain pour sa famille, il faut lui dire qu'il est très-heureux d'en avoir un morceau ; à l'ouvrier qui ne gagne que vingt sous par jour, il faut avoir un cœur assez froid pour lui dire qu'il est bien plus þenreux que s'il n'en gagnait que dix. Voilà la logique du Courrier de Lyon. Mais que répondre à cela ? nous en serions bien en peine, car si raisonner ainsi n'est pas le comble de la démence, c'est au moins le comble de l'absurdité.

Voyez quelle élégance de style, quelle délicatesse lorsqu'il raconte ingénument qu'il a versé 16,000 fr. pour n'avancer que des utopies aux gens lettrés et aux visifs! quelle supériorité de pensée, et surtout quelle urbanité de langage, lorsqu'il dit que co cautiounement ne lui sert qu'à raconter ses nouvelles aux gobe-mouches des czfis (ce sont ses propres expressions); et certes nous qui ne sommes que de pauvres prolétaires, tous ne nous permettrions pas de telles insultes, car nous honorons trop uos compatriotes pour croire avec le Courrier que nos cafés ne sont peuples que de gobe-mouches.

Pauvres lecteurs du Courrier, on vous traite bien cavalièrement ! n'importe, payez toujours, c'est la feuille indispensable, c'est le paratonnerre contre l'orage; c'est une digne où vient sc briser le torrent populaire..... et ne voyez-vous pas cet essaim de prolétaires prêt à tout envahir, se jetant sur la propriété et proclamant la loi agraire ? Vous allez nous dire que tout est calme, que le peuple n'aspire qu'à travailler au sein de la paix, et qu'enfin vous ne voyez rien de ce que nous vous disons: cela pent être; mais le Courrier de Lyon le voit, lui, et VOUS devez bien payer, payer ses rêveries.....

Enfin, nous attendrons patiemment que l'indignation de ces messieurs soit un peu apaisée, pour qu'ils nous répondent, nous reposant sur la justice de notre cause et sur le ridicule do co pauvre Courrier de l.yon.

LES POLONAIS.

D'une mère clerie
C'est un fils drsulė!
Rendons une patrie
L'ne patrie,
Au pauvre esilė!
(Benances.)

Les héroïques débris de l'armée polonaise ont traversé pendant plusieurs jours notre ville. Nous nous proposious d'en rendre un compte détaillé; mais que pourrions-nous dire qui puisse surprendre non compatriotes! quelles expressions pourrions-nous employer pour rendre l'émotion de ce peuple de juillet, de nos concitoyens à l'aspect des héros de Groschow et d'Ostrolenska! Quelle est la plumo amez brûlante qui pourrait peindre l'enthousiasme de toutes les classes de la population lyonnaise, et ce tableau animé dont nous avons été les témoins, vendredi, sur le quai St-Clair, an moment de l'arrivéc de la colonne polonaise ! Que ce tableau était grand, sublime et triste tout à la fois! Les débris de la nation la plus héroïque étaient reçus en triomphe par la plus grande, la plus terrible des nations! Que d'espérance cela donne aux ames généreuses !.........

Honneur au corps d'officiers de notre g si bien compris le devoir qu'il avait à remp malheureux proscrits! Honneur à ces offic pour leur part, si bien acquitté la dette Quel touchaut, quel sublime spectacle qu braves promeuaut sous le bras ou en calvad de la Pologue! Que cette sympathie pro venir!....

Honneur aux citoyens de toutes les clas de la propriété et prolétaires, qui ont coud présence à cette fète de famille, compara à l'entrée du vénérable général Lafayette da Que ce jour soit celui de la réconciliation tre des hommes animés par les mêmes sen nétrés du même amour pour la patrie et Į de la Pologue.

Honneur, enfin, à ces ouvriers qui suiv nais, comme l'ombre suit le corps, et d étaient déchirés de douleur de ne pouvoir des larmes!....

Iléros de la Vistule! descendans des J destin moins contraire vous rappelle un patrie pour laquelle vous avez si héroïd battu, transmettez à vos descendans cett vous avez éprouvéc en entraut dans la se royaume, pour que vos fils et les nôtres u jours qu'un peuple, apprennent à l'unive los temps les Français et les Polonais fure

ABUS DU TRAVAIL BE NU

L'excès du travail, en captivant l'ouvri chant à un métier où se meuvent continu les parties de son corps, est nuisible à la près l'attestation des plus célèbres méd ville, les trois quarts des maladies des fabrique proviennent de cette cause. Un t dix-huit heures sur dos métiers à la Jac ordinairement pénibles à faire mouvoir appuyé contre le rouleau reçoit le contre-c empêche la digestion, dispose à l'irrita cause des maladies de langueur. Les mé ne pouvoir guérir ces maladies que par le gement d'état et de la bonne nourriture.

Comparons maintenant : si le travail or vrier lui ruine sa santé, que devient cel de travailler pendant une semaine jour e suspendre son travail que lorsque ses fo nent et que le sommeil l'accable? qui même pas la peine de se mettre sur un li trop se reposer, dort sur son métier, et se tout tremblant, parce que le sommeil, tion, est aussi pénible que le travail. Con

on

pas qui, après de semblables excès, to et demeurent un mois avant de pouvoir travailler; d'autres vont à l'hospice, et pas. Combien de fois avons-nous vu des qui avaient perdu leurs enfans, que la de négocians et la crainte de ne plus avo forçaient à se captiver ainsi pendant dix et être par cela la cause involontaire de l

Ceux qui sont étrangers à la fabrique d croiront sans doute que ce travail de dans tous les autres états, ainsi que par plus rétribué que celui de jour; oh bi

notre garnison qui a it à remplir envers de aces officiers qui ont, la delle de la patrie! ctacle que celui de nos en calvacade les héros thie promet pour l'aes les classes, hommes i ont concouru par leur comparable seulement ■fayette daus nos murs! ciliation complète enmêmes sentimens et pé▪atrie et pour uos frères qui suivaient les Poloorps, et dont les cœurs e pouvoir leur offrir que

ans des Jagellous ! si le pelle un jour dans cette si héroïquement comdans cette émotion que Lans la seconde ville du es nôtres ne formant tout à l'univers que de tous ouais furent frères. A. V.

+ 38 NUR.

ant l'ouvrier, et en l'atta-
at continuellement toutes
misible à la santé ; et d'a-
èbres médecius de notre
adies des ouvriers de la
cause. Un travail amida de
rs à la Jacquard, qui sont
e mouvoir, où l'estomac
le contre-coup du battant,
à l'irritation, première
ur. Les médecins avouent
que par le repos, le chan-
ourriture.

e travail ordinaire de l'ou-
devient celui qui est forcé
aine jour et nuit, et de ne
que ses forces l'abandon-
able? qui ne se donnant
e sur un lit, de crainte de
nétier, et se réveille bientôt
sommeil, dans cette posi-
ravail. Combien n'en voit-
es excès, tombent malades,
de pouvoir recommencer à
spice, et n'en reviennent
bus vu des mères en pleurs,
■, que la docílité envers les
se plus avoir de l'ouvrage
endant dix muits de suite,
ontaire de leur mort.
fabrique d'étoffes de Lyon,
travail de nuit est comme
si que par toute la France,
your; ek bien! non ; il est

presque toujours accompagné de menaces de la part du négociant: «Si vous ne me verde: pas cette pièce tel jour, à telle heure, 15 centimos de rabais par aune; si je n'ai pas ma piece bien fabrique pour le jour fixé, je ne vous donnerai plus d'ouvrage.» D'autres enfin qui pensent qu'il est plus facile d'amener à leurs fins les ouvriers par des promesses que par des menaces, leur promettent de leur donner toujours de l'ouvrage et de grands aunages. Mais si, par malheur un accident arrive, une goutte de cambouis s'échappe de la mécanique, la fumée des lampes de l'atelier rend quelques aunes de la pièce un peu moins fraiches que celles qui se sont fabriquées de jour; au lieu de ces promesses, c'est un rabais, on parle même de mettre la coupe à moitie prix ; et si l'ouvrier parle d'aller réclamer aux prud'hommes, on lui répond: alles! vous n'aurez plus d'ouvrage; vous êtes un ckicancur. Dernièrement encore, un négociant avait promis à un ouvrier 3 francs s'il lui rendait un schal tel jour et à telle heure. L'ouvrier, après avoir travaillé plusieurs nuits, parvint à rendre son schal à l'heure convenue; mais quel fut son désappointement, quand, au lieu de recevoir les 5 francs qui lui avaient été promis comme gratification, on lui fit un rabais de 5 francs, parce que son schal était trop court d'un pouce.

Pour détruire les douloureux et nombreux abus de cc genre, on devrait fixer la journée de chaque article, c'està-dire prendre la moyenne sur cent ouvriers. Ainsi, en prenant 100 livres d'ouvriers tissant le même article, et oùt le jour du reçu et du rendu de l'étoffe est écrit, on prendrait pour régie de la journée le plus grand nombre qui auraient rendu le même aunage dans le même espace de temps; ainsi done, on trouverait sur cent ouvriers qui tissent le courant ordinaire, 30 métiers à 5 aunes par jour; 40 métiers à 3 aunes 112; 20 métiers à 4 aunes; 6 métiers à 4 aunes 112, et ý métiers à 5 aunes. La journée pourrait être fixée à 5 aunes 112 pour cet article, et l'on pourrait faire le même calcul pour tous les articles. Comme il est de règle dans tous les états de payer aux ouvriers un défraiement pour le passage des nuits, on pourrait bien allouer 1 fr. 50 c. par chaque métier qui serait obligé de passer les nuits, pour faire un supplémeut de journée, qui serait partagé en donnant i fr. à l'ouvrier, et 50 c. au chef d'atelier, pour ses frais de chauffage, etc., ce qui est de toute justice; et ce serait selon nous une bien légère indemnité à ceux qui sacrifient leur santé pour faire la fortune du négociant. Nous croyons qu'au pareil réglement ne peut manquer d'être pris en considération par le futur conseil ; c'est du moins l'espoir des ouvriers.

Conditions des soies.

Il est entré dans cet établissement . depuis le 1′′ février jusqu'à ce jour, 700 ballots de soie, nombre qui parait devoir être de beaucoup supérieur à celui du mois de janvier.

Ainsi, d'apres le mouvement des soies qui s'est opéré, soit à Avignon. Alais, St-Etienne et dans cette ville, où les teinturiers sont très-pressés, une augmentation doit avoir lieu dans le prix des façons des etoffes de soie; dans le cas contraire, nous croirons que réellement les soies teintes passent à l'étranger.

BOUTADE D'UN PROLÉTAIRE.

L'ingénieux Lafontaine a peint la société dans la fable des Animaux malades de la peste. Il est pardonné au

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tigre, au leopard bélier qui a des co bis seuls sont con lesquels! Ils avai tondu l'herbe d'u autres avaient ens cibiade disait les elles arrêtent les travers. Ainsi, qu blé dans les cham langer, sans doute croire ce crime ex tous propriétaires écus de rente, or des circonstances punit: c'est justic quelques millions la loi est impuiss condamnation par justice de notre s censura colombas.

HIS

Un ciel plus pu après tant d'orag ques retirait le fr avait données à se tions et du riche servi de nouveau rations et prospér

Il en était à n monic avec les lo patriotes, afin dễ quand une circo ame passionnée d tres proscrits, les arrivaient dans n vieux compagnon rait sa boutonniè au inilicu des lég curcirent ses yeu un soupir en tou fatal aux oppress Il savait qu'un même jour. Jacq tout ce qui était frère, un vieux c au-devant des he

Ils arrivaient se précipita au-d trouva près de lu soldat d'Austerlit demande d'honoi même accueil lor mière fois dans 1 gne! venez avec trouverez dans offrir au courage jusqu'aux larmes nant sous le bras une famille impa

(1) Kesner, caissie delicit de 8 a g milli

A peine parurent-ils au milieu d'elle, que les enfans de Jacques s'attachèrent par sympathie aux mains du Polonais. Celui-ci les embrassa, et parlant un peu le français, il dit, avec un accent douloureux : et moi aussi, j'ai des enfans!........ On s'assit, et toute la famille chercha à faire oublier à leur convive et ses malheurs et son exil.

foncière de 500 fr. à la charge du terrain fixát le minimum admis à la concurrence. • Je voudrais encore, pour éveiller le pa ceux qui s'abandonnent trop légèrement à l'i de la supériorité de notre industrie, que l'e portations qui pèsent sur la France et do énorme s'élève à 616,353,397 franes, fût pub tous les ans dans les diverses communes d sans oublier le renouvellement de l'offre pour le fil no 300, celle du prix décennal p d'œuvre de musique.

J'ai l'honneur d'être, etc.,

ARZA

Cette pétition a été renvoyéc à M. le

commerce.

Monsieur,

AU RÉDACTEUR.

Le Polonais avait toujours les regards fixés sur Jacques. Uu sentiment qu'il ne pouvait définir agitait ce brave; le souvenir de son jeune âge le berçait dans une douce mélancolie; enfin, il rompit le silence et parla ainsi avec émotion : L'accueil que vous me faites rappelle mon enfance; il me rappelle ces jours où ma patrie se croyant affranchie du joug de ses tyrans, vit, pour la première fois, flotter le trapeau tricolore sur la terre des Jagellons. Ce temps est bien loin de nous ! et s'il ne nous restait pas un peu d'espérance!.. Un jeune Français, décoré du ruban que vous portez, fut accueilli avec enthousiasme au sein de ma famille : c'était aux bords de la Vistule, après les batailles d'Austerlitz et de Friedland. Ce Français était brillant de jeunesse et bouillant de courage; son œil s'embrasait comme le vôtre au souvenir des combats; et ses traits................. ses traits avaient une si grande ressemblance....... Jacques qui n'avait cessé de fixer le Polonais, semblait respirer à peine. Une explosion sem blait être prête d'éclater dans son cœur oppressć ; un torrent de larmes était retenu comme par force dans ses paupières: vous souvient-il du nom de ce Français ! a'écria-t-il d'une voix entrecoupéo? oh! eui! répondit le Polonais, son nom ne s'effacera jamais de ma pensée ; il se nommait Jacques........... Eh bieu! c'est moi, répondit le soldat d'Austerlitz en se précipitant dans les bras duplir un devoir qu'on ne saurait négliger sa Polonais. Leurs larmes se confondirent, et la famille de Jacques partageait la triste joie des deux héros, Revenus de leur émotion le Polonais raconta son histoire et les malheurs de sa patrie. Jacques lui &t quelques détails de sa vie militaire et privée, et tous les deux se jurèrent une amitié éternelle.

Le Polonais resta_quelque temps au sein de cetle famille qu'il venait d'adopter, et partit quelques jours après avec ses compaguons d'exil, promettant de ne jamais oublier ses nouveaux amis, et Jacques regarda ces jours comme les plus beaux et les plus glorieux de A. V. sa vie.

Une pétition renfermant des vues d'amélioration pour la culture du mûrier et la propagation de celle culture dans tous les départemens, a été présentée à la chambre des députés, dans la séance du 10 février. Nous croyons faire plaisir à nos lecteurs en donnant en entier une pièce d'un si grand intérêt pour la fabrique d'étoffes de soie de Lyon.

Toulouse, ce 30 août 1831.

▲ MM. les membres composant la chambre des députés. Messieurs,

• Les soies que nous recevons de l'étranger nous imposent un tribut annuel de 69.655,493 fr., quoique nous possédions tous les élémens qui favorisent cette intéressante production. Je désirerais que le gouvernement encourageât la culture des mûriers, autrefois si florissante dans nos contrées, par les attraits de la croixd'honneur ou toute autre récompense, en faveur de celui qui d'ici à deux ans en aura planté le plus grand nombre, d'après l'étendue de sa propriété, et qu'une contribution

Je suis de cette petite aristocratic de qu que vient de créer l'ordonnance relative à sation du conseil des prud'hommes. Je sui droit qu'elle me confère et je veux en us meut, car je crois que de la nouvelle co conseil, comme vous l'avez fort bien di notre sort et celui de la fabrique d'étoffes d tant, comme je suis peu instruit en matiè je viens vous faire quelques questions, auxq prie de répondre pour m'éclairer, ainsi q comme moi, sont appelés pour la premièr

coupable envers ceux que l'ordonnance pr trop pourquoi, du droit d'élire leurs juges

Voici les questions que j'ai l'honneur d 1o Les prud'hommes peuvent-ils être pris p d'ateliers me possédant pas quatre métier cela, ne sont pas électeurs ? a Les prud vent-ils être choisis en dehors de leurs a respectifs, ou faut-il que le prud'homme cile dans l'arrondissement qui l'élira ? 3° 0 figurer sur les listes des chefs d'ateliers et les mêmes noms, c'est-à-dire les mêmes | ce que ces personnes auront le droit de vo colleges, avec les chefs d'ateliers comme c avec les fabricans comme fabricans ?

Veuillez, M. le rédacteur, dans l'intére que vous défendez, répondre_cathégor questions que je vous adresse, afin de nou que nous puissions nous fixer sur le choi didats et réclamer au besoin devant qui de J'ai l'honneur d'être, etc.,

J. B. F. ouvrier

qu'il

Note du Rédacteur. Nous voudrions pouv notre correspondant aussi clairement q mais ni l'ordonnance ni les arrêtés de M. rien défini sur les questions qu'il nous sommes nous-mêmes dans le doute. Cep croyons pouvoir prendre sur nous de observations à ce sujet ; d'abord, nous croy pas entré dans la pensée des ministres d électeurs le droit de choisir leurs prud'h les chefs d'ateliers ne possédant pas 4 m sommet presque certains qu'on ue per tels choix, ce qui, selon nous, ne serait malie.

Pour la question relative au choix des pr

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