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toute heure du jour sous les pas de MM. les curés dont ils surprennent la pitié.

Je vous prie donc, Monsieur le Rédacteur, de m'envoyer l'adresse de trois ouvriers sexagénaires, ou chargés de famille, à qui je délivrerai des bons de pain pendant la saison rigoureuse.

Agréez l'assurance de ma considération.

Un Fabricant.

Note du Rédacteur. Nous avons envoyé à notre honorable correspondant trois mères de famille, dont les maris ont été victimes des événemens de novembre, et elles ont reçu de suite des secours. Nous taisons le nom de ce négociant éminemment connu; nous nous abstenons aussi de tout éloge; de pareils faits n'ont pas besoin de commentaires. Seulement, nous le remercions de nous fournir l'occasion d'épancher nos cœurs en rendant justice à qui sait si bien la mériter. Dieu veuille qu'il ait de nombreux imitateurs.

L'initiative prise par notre honorable correspondant a déjà porté son fruit; une autre maison de commerce a fait mettre à notre disposition 200 livres de pain.

CONSEIL DES PRUD'HOMMES DE LYON.

Nous, préfet du département du Rhône,

Vu l'ordonnance du roi, du 15 de ce mois, qui élève à 25 membres le conseil des prud'hommes de Lyon, et dispose que la fabrique d'étoffes de soie nommera 17 prud'hommes, dont 9 marchands-fabricans, et 8 chefs d'ateliers ou ouvriers possédant, en propriété, au moins 4 métiers;

Considérant que l'ordonnance précitée, dont nous avons ordonné la publication par affiches, prescrit que les 9 prud'hommes marchands-fabricans de soicrie seront élus dans une assemblée générale de tous les marchands-fabricans qui justifieront de leur patente;

Que, pour l'élection des 8 prud'hommes chefs d'ateliers ou ouvriers en sɔierie, la ville de Lyon et les communes de Vaise, la Croix-Rousse, Caluire et la Guillotière, seront, par nous, divisées en huit arrondissemens, dans chacun desquels un des prud'hommes sera nommé par les chefs d'ateliers et ouvriers domiciliés dans l'arrondissement, qui justifieront de la possession de 4 métiers;

Considérant que l'art. 4 de l'ordonnance précitée prescrit aux électeurs l'obligation de se faire inscrire, avant le terme des assemblées, sur un registre à ce destiné, dans leur mairie respective, et nous charge de déterminer, par un arrêté, le mode de cette inscription, et le délai dans lequel elle devra avoir lieu ;

Considérant qu'il est urgent de hater l'exécution de

ces mesures;

Arrêtons:

Art. 1o A compter du 23 de ce mois, il sera ouvert dans chacune des mairies de Lyon, Vaise, la CroixRousse, Caluire et la Guillotière, un registre sur lequel seront inscrits d'office, ou d'après les déclarations des parties intéressées, tous les chefs d'ateliers, ou ouvriers en soierie, possédant en propriété au moins 4 métiers. Art. 2. Ces inscriptions devront être opérées dans les dix jours.

Art. 3. Le 2 février prochain, MM. les maires feront publier et afficher le tableau de ces inscriptions, conformément au modèle annexé au présent arrêté, no 1.

Art. 4. Pendant les cinq jours qui suivront la publication de la liste des chefs d'ateliers électeurs du conseil des prud'hommes, tout individu omis pourra présenter sa réclamation à la mairie.

Dans le même délai, seront admises à 1 réclamations contre les individus iudûmen cette liste.

Art. 5. Le maire prononcera sur ces réclam le délai de cinq jours, après avoir pris l'avis mission de trois membres du conseil muni gués à cet effet par le conseil municipal, do torisons la convocation.

Le maire notifiera sa décision aux parties dans les cinq jours.

Art. 6. Dans le même délai de cinq jours, qui se croirait fondée à contester une déc par le maire dans la forme qui vient d'êtr pourra appeler devant nous, pour être st même délai en conseil de préfecture.

Art. 7. MM. les maires, sur la commu notre décision, feront opérer sur leur liste tions prescrites.

Art. 8. La liste ainsi rectifiée, sera close la diligence du maire de chacune des ville o indiquées, le 4 mars prochain MM. les adresseront le même jour un exemplaire de

Art. 9. Immédiatement après la réceptio nous procéderons à la formation des 8 arro à leurs délimitations et à l'indication du jou où l'assemblée de chaque arrondissement lieu.

Art. 10. Il sera également ouvert à la mai un registre sur lequel seront inscrits tous les fabricans de soierie qui justifieront de leurs dont il sera dressé une liste séparée, coufo modèle annexé au présent arrêté, sous le n

Art. 11. Les formes et les délais prescri présent arrêté, seront observés à l'égard de

Art. 12. MM. les maires de la ville de Lyo munes de Vaise, la Croix-Rousse, Caluire tière, sont chargés de l'exécution du présen sera publié, affiché, et en outre inséré a actes administratifs de cette préfecture.

A Lvon, hôtel de la préfecture, le 21 janv Le préfet du Rhône

On nous a communiqué l'article suivant

Pénétrés de l'urgente nécessité d'apporte prompt et efficace à l'état déplorable où fabrique de Lyon, plusieurs fabricans, qui momentanément à Paris, ont fait, auprè putés et du ministre du commerce, les d plus actives pour les éclairer sur les causes tresse et solliciter les mesures propres à 1 manufactures leur ancienne prospérité.

Voici les mesures que ces fabricans ont sollicitées.

1o Des primes d'encouragement à accord teurs de mûriers qui auraient concouru, I tations nouvelles, à augmenter la masse indigènes, de manière à pouvoir bientôt no soies étrangères.

2o Des primes d'encouragement à accor teurs et aux mouliniers qui produiraient la quantité de soies perfectionnées d'après le par la commission d'enquêtes de 1829.

Nos grèges, nos organsins et nos trames par ce moyen un degré de régularité et de | supérieur à celui des soies étrangères. Nos t infiniment plus beaux, et nos ouvriers pou travailler aussi long-temps, faire une jour forte, et par conséquent plus productive.

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3. La suppression de l'impôt que le gouvernement perçoit à l'entrée des soies étrangères. La France ne produisant pas assez de soie pour alimenter ses fabriques, il faut de toute nécessité avoir recours aux soies de Piéinont et d'Italie; et il est bien clair qu'étant obligés de payer environ 5 pour cent de droit pour l'introduction de ces soies, les fabricans de Lyon ne peuvent pas fournir à la consommation leur étoffe au même prix que les fabricaus suisses qui sont exempts de toute espèce de droit.

4. Une prime de 2 pour cent sur l'exportation des étoffes unies de pure soie, du prix de 2 f. 50 c. à 3 f. 50 c. l'aune.

Cette mesure aurait l'immense avantage de détruire la concurrence des fabriques étrangères, et de ramener à Lyon tous les acheteurs allemands qui, depuis plusieurs années, s'alimentent en Suisse pour leurs étoffes unies. 5. La suppression ou au moins une meilleure répartition des impôts indirects qui pèsent sur les ouvriers. 6. Une nouvelle organisation du conseil des prud'hommes.

7 Enfin, des secours quelconques pour nos malheurcux ouvriers sans travail.

Nous avons la satisfaction d'annoncer que les démarches de ces fabricans n'ont point été vaines. Appuyées par la chambre de commerce, elles ont eu pour résultat : 1° Une ordonnance du Roi qui double le nombre des prud'hommes, et établit l'élection directe pour les chefs d'ateliers; ceux-ci auront donc désormais une représentation plus conforme à leurs vœux et à leurs besoins.

Cette mesure était la plus importante de toutes; car la masse des lumières se trouvant considérablement augmentée dans le conseil des prud'hommes et la confiance bien établie dans leurs mandataires, on doit en espérer, pour l'avenir, les plus heureux résultats.

2o D'après un système que nous nous réservons de combattre cucore, et des raisonnemens que les bornes de cet article ne nous permettent pas de développer, le ministère ne juge pas convenable d'accorder la prine qui lui a été demandée; mais, par compensation, il a promis de lever l'impôt qui pèse sur les soies étrangères. D'un autre côté, nos députés se sont engagés à persister dans la demande de la prime : nous concevons donc encore l'espoir de l'obtenir; mais dans tous les cas, nous aurons toujours l'abolition du droit d'entrée, ce qui est une amélioration bien sensible.

3. Une somme de 400,000 francs a été promise pour venir au secours des ouvriers nécessiteux, soit l'étapar blissement d'une caisse de prêt, soit par la création de travaux publics destinés à occuper les pauvres ouvriers qui manqueraient de travail.

Enfin, les autres mesures, appuyées et soutenues par nos députés, seront tôt ou tard réalisées. Ainsi, nons avons l'espoir bien fondé de voir renaître notre ancienne prospérité.

Mais ajoutons aussi que cette prospérité tant désirée dépend uniquement de notre union et de notre confiance dans l'avenir. Faisons de part et d'autre tous nos efforts pour rétablir cette harmonie que la mauvaise foi ou un mal-entendu sont parvenus à troubler un instant. Jetons un voile épais sur nos malheurs récens, oublions nos misères et nos dissensions passées. Fabricans, chefs d'ateliers, ouvriers, quelle que soit notre position sociale, nous sommes tous frères et enfans d'une même famille : tenons-nous donc constamment en garde contre l'ennemi commun qui tenterait de nous désunir, et travaillous tous ensemble à la prospérité commune.

Un Fabricant.

M. Charnier, c citer auprès de MM la fabrique, est son mécontentem conseil des prud' d'ateliers ne possé que dans sa dem notre opinion est vriers, et, sans d l'élection du conse avec les besoins d

Organe de la cla joie comme le m réorganisation du l'arrêté du préfet la part des chefs d et qui pensent, a cité élire un

pour que leurs confrè Un fait qui est ce dissemens, et pri les ateliers d'unis que ceux qui les responsabilité de ce quartier des trente ans, qui 1 tiers, et qui ne en posséder davar dans l'affliction 1 nommer leurs jug restât pour soula abus dont ils ont é tout est donc per cratie parmi nous

que n'en fait-on d clut-on ces petit nellement vingt n ateliers, auront d et à celle des ouvr

Le petit nomb faire enregistrer bien sont fondée porter. Nous espe M. le préfet, qu' conciliatrice à ce nos confrères dor métiers, à penser durer, et que l'ord est un premier pas

Le 24 de ce mo bres du tribunal Sout nommés : Président, M. B Juges, MM. J. Léon Canot. Suppleans, MM. E. Morel, Serizia Une cinquanta élections; espéron lors de la nomina d'hommes.

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Les bestiaux étrangers sont frappés d'un droit d'importation qui contribue à élever le prix des viandes. La même chose a lieu pour les tissus et pour uue foule d'autres objets.

Les fers sont aussi frappés d'une taxe d'importation. Tous les travailleurs auxquels le fer est d'une haute utilité, les laboureurs, les voituriers, les manœuvres, les ouvriers de toute espèce, sont obligés de payer le fer sept ou huit sous la livre, tandis que le fer anglais ne leur coûterait que trois sous.

Il résulte de là que les propriétaires d'usines font des bénéfices énormes; qu'ils peuvent acheter le bois dont ils font une immense consommation, à un prix trèsélevé; que le bois se vend très-cher dans les marchés, et que le chauffage devient à peu près impossible aux malheureux.

Il s'agit de savoir si les lois de douanes doivent être combinées dans l'intérêt exclusif des propriétaires de terres, d'usines et de bois, ou bien dans l'intérêt général ?

Enfin un dernier vœu qu'on doit former, et qui a déjà été émis dans cette feuille, c'est de voir s'établir dans toutes les provinces des banques sur le modèle de la banque de France, qui fonrniraient aux travailleurs des capitaux que ceux-ci pourraient faire fructifier en s'enrichissant.

Si les moyens que nous proposons étaient adoptés, il en résulterait une grande baisse dans le prix des objets de première nécessité ; les salaires pourraient supporter sans inconvénient la diminution dont les événemens les out frappés, la production serait plus facile. notre industrie pourrait lutter avec celle de l'étranger.

Les propriétaires eux-mêmes finiraient par reconnaitre les avantages de ce changement, car il ne peut rien être fait en faveur de l'industrie et de la consommation qui ne profite à la propriété.

Dans le cas où il deviendrait indispensable de dégrever les petits propriétaires fonciers, on aurait à examiner s'il convient de laisser libres d'impôts les richesses mobilières, les placemens sur obligations authentiques ou hypothécaires, et choses de luxe.

On aurait à examiner si la base de l'impôt doit être la quotité ou la progression. si. proportion gardéc. 1,000 fr. d'impôt ne sont pas moins lourds pour celui qui possède 10,000 fr. de rente, que 100 fr. pour celui qui à seulement 1,000 fr. de revenu.

Journal de la Nietre.)

CONSEIL DES PRUD'HOMMES.
Siance du 26 janvier

(PRÉSIDÉE PAR M. GUÉRIN.)

La séance, ouverte à 6 heures et demie, n'a, partic, présenté que des difficultés entre les et leurs maîtres; plusieurs ont été conciliées prentis ont dù reûtrer dans leurs ateliers respe y finir leur apprentissage.

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Un négociant expose au conseil que l'ouvr fait appeler, fait défaut et lui a mis sa pièce de 13 aunes au Mont-de-Piété. Vu le défaut a été renvoyée.

Une contestation, qui a paru exciter beauc térêt, est celle du sieur Mery qui avait un app buvant avec excès des liqueurs, à la suite de raisons avec sa mère chargée de le nourrir, ay la raison, s'est précipité dans le Rhône d'où il a et transporté à l'hôpital où il est dangereuser lade. Le sicur Mery expose au conseil qu'ayan son élève plus que ses engagemens ne portai clame un défrayement en sus de la somme de reçue par lui, en passant les conventions.

Le conseil, attendu la position dans laquelle le jeune homme, condamne sa mère à paye Mery la somme de dix francs en plus des 50 f. d et ce dernier à rendre les effets de son apprent

Parmi les causes qui ont offert quelques d ou remarque celle du sieur Comparin qui avai acte d'apprentissage avec le sieur Levasseur, cr dernier a déclaré au conscil avoir été content d pendant plusieurs mois; ayant vendu son sieur Magnin, ce dernier a renvoyé l'élève ap gardé quelques mois, par la raison qu'il ne po s'accorder avec lui, në faisant plus son devoir tant continuellement. Le sicur Comparin fa qu'il n'a absenté de chez son maltre que pa maladie, et M. Chasting, chargé de sa défense aux sieurs Levasseur et Magnin le défrayen par l'acte d'apprentissage, eu cas de non exé l'une des deux parties.

Le conseil a renvoyé l'affaire à jeudi proc charge aux sieurs Levasseur et Magnin de pro acte de vente.

Le S' Pruneville réclame aux sicurs Chabou un défrayement pour ses frais de montage, i briqué qu'une pièce fantaisie de 26 aunes; il plus sa façon entière sur 6 auncs que le sicu lui a fait couper pour changer de peigne, et a porté qu'à moitié prix, ainsi que la façon qui lui ont été supprimées sur sa dernière c qu'il y avait quelques taches d'huile, ne dev gueur payer que le dégraissage. Le sieur Pru encore observer que le sicur Chaboud a fait métier pendant 8 jours.

Le sicur Chaboud répond que les 6 prem qu'il a fait couper étaient de mauvaise fabric fait changer le peigne faisant trop de rayures et que, dans le nombre des taches, il y en dont la couleur était rongée.

Le conseil a renvoyé cette affaire pardevan Jard et Rey.

Le sicur Chambe réclame aux sicurs Pitic le prix de 3 fr. par aune sur la dernière piè ches pour chapeaux qu'il a fabriquée, et q sicurs ne lui ont portée qu'au prix de 2 f. 50 au conseil qu'il a eu beaucoup de frais et de 1

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e, n'a, en grande tre les apprentis ciliées, et les ap..

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un apprenti qui, suite de quelques rrir, ayant perdu d'où il a été retiré gereusement maqu'ayant fait pour e portaient, il rémme de 50 francs ions.

laquelle se trouve e à payer au sieur es 50 f. déjà reçus, ■ apprenti. elques difficultés, à qui avait passé un nsscur, crêpeur. Ce content de son élève du son atelier au l'élève après l'avoir u'il ne pouvait plus on devoir et absenaparin fait observer e que par cause de =a défense, réclame defrayement porté e nou exécution par

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à cette dernière pièce, ayant été obligé de tordre plusieurs
petits poils qui ne produisaient que 3 aunes d'étoffes.
Il réclame en outre contre l'injuste prétention du sieur
Pitiot à ne pas vouloir reprendre un remisse et un peigne
fournis par cux comme prêt et qui ont été portés sur son
livre, en garantie, à un prix plus élevé que leur valeur.
Le sieur Chambe expose encore au conseil que ces
messieurs lui ont donné, lorsqu'il a commencé à tra-
vailler pour eux, une fausse disposition, en ayant fait
remettre le poil de la peluche sur trois lisses, qu'il n'a
pu faire marcher et a été forcé de remettre son métier
dans une disposition d'usage, ce qui lui a fait perdre
beaucoup de temps. Il fait encore observer au conseil
que la misère seule l'a forcé de travailler pour ces mes-
sieurs qui l'ont toujours payé 25 c. par aune de moins
que les autres négocians qui font fabriquer cet article,
et s'est écrié à plusieurs reprises avec l'accent de la dou-
leur et de la souffrance: Est-ce à ce prix que je puis
vivre et payer mon boulanger !!!

Le sicur Pitiot dit pour sa défense qu'il a vendu le
remisse et les peignes à cet ouvrier, en lui donnant du
temps pour se liquider, et que le prix des façons qu'il
vcut payer à cet ouvrier, est le prix courant de sa
maison; à l'égard du remontage pour changer la dispo-
sition, le sieur Pitiot observe qu'il y a long-temps que
cela a eu lieu, du consentement de l'ouvrier; qu'au sur-
plus il avait repris un peigne sur deux qu'il avait fournis.

Le conseil, attendu qu'il est d'usage dans plusieurs inaisons de prêter à leurs ouvriers les remisses et les peignes, et que le prix le plus bas de la peluche pour chapeaux est de 2 francs 75 cent. condamne le sieur Pitiot à payer ce prix à son ouvrier sur sa dernière pièce, à reprendre son remisse et son peigne, et à payer les frais.

Un chef d'atelier réclame au sieur Pelet, qui a fait défaut, des tirelles, que ce dernier lui refusait. Le conseil, vu l'ancien usage d'accorder des tirelles, condamne par défaut le sieur Pelet à les payer à l'ouvrier.

Depuis une quinzaine de jours, la condition est encombrée de soie; les mouliniers ne peuvent suffire à l'emploi des crêpes et des grenadines dont il s'est monté bon nombre de métiers, et qui malheureusement cessent de matières. Tous les négocians ont des commissions, et ils avouent que la peur seule tes retient de faire fabriquer. Dans ce triste état d'incertitude, ceux qui sont les plus à plaindre, ce sont les ouvriers dont on ne se lasse point de diminuer le salaire, dans un moment où l'on semble leur faire entrevoir un meilleur avenir.

ESSAI SUR LES MOYENS DE FAIRE CESSER LA DÉTRESSE
DE LA FABRIQUE.

Tel est le titre d'une brochure que vient de publier
M. E. Baune, professeur à l'institution St-Clair. Jamais
écrivain n'aborda la question avec plus de profondeur
et de franchise; ses vues sont élevées, ses pensées sont
claires et précises, ses combinaisons sont celles de
l'homme de bien plein de son sujet, du philantrope
cherchant à rendre heureux ses concitoyens. Nous l'a-
vons luc attentivement et nous avons été frappés de
la lucidité avec laquelle l'auteur expose ses vues d'amé-
lioration. Citer tout ce qui est grand, généreux, utile
dans cet écrit ce serait le transcrire en entier; ce se-
rait priver le lecteur d'une douce surprise, d'une émotion
que doit éprouver un cœur vraiment français, à chaque

page où l'ami connaître.

Pourtant no points de celle pensons pas q vienne de leur des salons éta éminemment Le compag Sans prendre n'existe pas d

nous ont dit c chef d'atelier pour lui, l'au mère de trois mouvoir et a ainsi le chef d' 2 fr. par jour M. E. Baun gère, et en de le député qui avec 28 ou 3 doute. Nous propres lumiè féliciter.

M. E. Baun ques lignes o que nous sent parce que l'ho et qu'à la fra L'écrit de M ser le commer gistrat doit le d'amélioration comme au m cette brochure neuses, un se style pur et en les hommes

ERRATUM. aux art. 6, 7 roi, au lieu de

Une souscri la Fabrique en phelins des tro lons à toutes le tropes qui ont étrangères, et au secours de

AN

Chez B

SUR LES MOYE

PROF

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Ad. Chasles, dép. d'Eure-et-Loir. | Achille Vigier, d. du Morhiban.
De Nogaret, dep, de l'Aveyron.
Boyer de Peyreleau, d. du Gard.
J. Bernard, deputé du Var.
Le Bastard de Kerguillinec, d. du

Finistère.

Henry Barbet, d. de la Seine-Inf.
Aug. Petit, d. d'Eure-et-Loir.
Gallimard, dep. de l'Aube.
Courmes ainė, dép. du Var.
Gautier d'Uzerches, d. de Corrèze.
Le gén. Semélé, d. de la Moselle.
Fiot, dép, de Seine-et-Oise.
Roussilhe, dép. du Cantal.
Allier, dép, des Hautes-Alpes.
Roger, dép, de l'Aude.
De Chassiron, député.
Madier de Monjau, d. de l'Ardèc.
Marquis de Mornay, dép, de l'Oise.
Harle, dép, de la Sonime.
Bailliot, dep. de Seine-et-Marne.
Garraube, dép, de la Dordogne.
Reboul-Coste, dep. de l'llerault.
Chevandier, dép. de la Meurthe.
Giraud (Ch.), d. de Maine-et-Loire.
[Giraud (A.), dép. idem.
Duris-Dufresne, dép. de l'Indre.
Boissy-d'Anglas, d. de l'Ardèche.

Voysin de Gartempe, d. de Creuse.
Accarier, d. de la Haute-Saône.
Dariste, députe de la Gironde.
Le C de Las Cazes, d. de la Seine.
Le comte de Fermon, deputé.
Alphonse Foy, dép, de l'Aisne.
Morin, député de la Drôme.
Sans, dép, de la Haute-Garonne.
Faure Dere, d. de T.-et-Garonne.
Emmanuel Poule, dép, du Var.
Emo1 de Las Cazes, d. du Finistère.
Bonnefons, dep. du Cantal.
Alphonse Bousquet, d. du Gard.
Thierry Poux, d. de Tarn-et-Gar.
Pedie La Caze, d. des B.-Pyrén.
Basterrèche, dep, des Landes.
De Sivry, dep. du Morbihan.
Baudet du Lary, d. de S.-et-Oise. Jay, dép, de la Gironde.
Tavernier, dép, de l'Ardèche.

Viennet, dép, de l'Hérault.

Raimbert-Sevin, d. d'Eure-et-L. | Aubert, dép, de la Gironde.

Ch Beslay fils, d. du Morbihan.
F. Havin, députe.
Fournier, dép, de la Sarthe.
Auguste Petit, député.
Etienne, dep. de la Meuse.
Dufau, dep. des Basses-Pyrenées.
D'Intrans, d. des II.-Pyrences.

Jos, de Fermion, d. de la L.-Infer. Dulimbert, dép, de la Charente. 1. Lemercier, dép, de l'Orne. Baron Simmer, d. du P.-de-Dôme. Dugas-Montbel, dep. du Rhône. Guizot, dép. du Calvados.

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A IYON, DE L IMPRIMERIE DE CHARVIN, RUE CHALAMON, N' I, PRÈS DE LA RUE DES SOUFFLE

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