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quer que c'était une pièce qui avait déjà été levée dans un autre atelier, et qu'ayant averti le sieur Meauvernet qu'elle était de qualité inférieure, ce dernier lui avait promis de le défrayer en sus du prix qui devait être égal à celui des autres maisons de commerce, 60 c. l'aune. Le sieur Meauvernet n'a porté en façon le prix de cette pièce qu'à 55 cent. et allègue, pour raison d'abord, que la pièce n'était point inférieure, qu'il n'a rien promis à cet ouvrier, et qu'il lui a fait un rabais de 5 c. par aune, parce que la première coupe était mal fabriquée ; qu'au surplus il ne se croyait pas obligé de payer le prix des autres maisons. Le sieur Berger dit que sa pièce ne pouvait être mal fabriquée, quoiqu'il ait eu beaucoup de peine à la faire, qu'il n'a tissé la seconde coupe que dans l'espoir d'une indemnité, et que dans ce moment-ci le sicur Meauvernet offre de lui continuer de l'ouvrage. Il demande que le prix de sa façon soit porté à 60 c. ct 12 f. de défrayement.

Le conseil condamne le sieur Meauvernet à payer le sieur Berger à 60 c. l'aune, et à lui donner 6 fr. pour defrayement.

Le sieur Berger expose aussi au conseil que le sieur Meauvernet lui a donné du coton humide et qu'une pesée de 3000 gr. a perdu 100 gr. dans un jour, et qu'il se trouvait par cela en arrière de compte de 480 gr. que le sieur Meauvernet lui avait promis de balancer son compte, qu'il avait en effet porté les 480 gr. pour balance, mais sans y écrire à côté aucune explication, et que depuis il lui avait porté ce solde à son compte d'argent. Cette dernière affaire a été renvoyée pardevant M. Guérin pour vérifier les comptes.

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LOUIS-PHILIPPE, Roi des Français,

A tous présens et à venir salut :

Sur le rapport de notre ministre-secrétaire-d'état au département du commerce et des travaux publics;

Vu la délibération de la chambre de commerce de Lyon

et du conseil des prud'hommes de ladite ville; Vu la loi du 28 mars 1806, le décret du 3 juillet 1806, et le décret du 8 novembre 1810; Notre conseil-d'état entendu,

Nous avons ordonné et ordonnons ce qui suit : ART. 1. Le conseil de Prud'hommes de Lyon sera porté de quinze à ving-cinq membres.

La fabrique d'étoffes de soie nommera dix-sept prud'hommes, dont neuf marchands-fabricans et huit chefs d'ateliers ou ouvriers possédant, en propriété, au moins quatre métiers. Il n'est rien innové à l'égard des huit autres membres du conseil, qui continueront à être nommés par les fabriques de bonneterie, de chapeaux, etc. conformément à l'article 2 du décret du 8 novembre 1810.

ART. 3. Les neuf prud'hommes marchands-fabricans de soierie, seront élus dans une assemblée de tous les marchands-fabricans, qui justifieront de leur patente.

ART. 3. Pour l'élection des huit prud'hommes chefs d'ateliers ou ouvriers en soierie, la ville de Lyon et les

communes de Vais lotière, seront, par huit arrondisseme prud'hommes sera ouvriers domicilié ront de la possessi

ART. 4. Les élect la tenue des assem dans les mairies re cations exigées par

Le mode de cet elle devra avoir li préfet.

ART. 5. Au moy brique de soierie suppléans.

ART. 6. Notre ga

et notre ministre d chacun en ce qui tion de la présente letin des lois. Donné au palais

Cert

Le secrétai

Aujourd'hui, 22 M. le préfet qui pr membres du nouv

Christophe Esco a disparu depuis 1 du S. Rojet, fab n° 4, chez lequel i en soie.

Signalement. Agé cheveux et sourcil

yen, bouche moye coloré, marqué de Il portait, le jou tanière grise, un drap gris de fer, cravate en soie no

On voudra bien ront être donnés s DU RHONE, division

En faveur des veur

J

MM. L. N., 2

Un anor Gilibert Mathieu Un ano

COUPS DE NAVETTE.

Un prince a dit : « Les intérêts des uns doivent être les intérêts des autres. Les ouvriers sont toujours les uns, quand seront-ils donc les autres?.....

*.* Le même prince a dit : « Le fabricant et l'ouvrier ne doivent faire qu'un........ » C'est fort bien! pourvu que ce ne soit pas quand l'un aura mangé l'autre.

*.* Quand on dit à un égoïste que des ouvriers se meurent de faim, il répond : Ce ne sont pas ceux-là qui se plaignent.

Les ouvriers en soie vont offrir à un honorable député une superbe couronne de pisse-en-lit, dont le prix doit s'élever au moins de vingt-huit à trente-deux sous,

*.* Les mêmes ouvriers veulent offrir au rédacteur du Mercure segusien (journal de St-Etienne), une belle et grande plume de perroquet.

*.* On parle d'envoyer des ouvriers en soie à Alger ; ils sont trop hommes de terre depuis qu'ils ne mangent que des pommes,

*.* Le siècle de papier, disait un vieux canut, valait mieux que le siècle de verre. Les ouvriers gaguaient davantage avec leurs châssis, que maintenant avec leurs belles vitres....

Les ouvriers ne seront plus des ourang-outang. Plusieurs négocians ont mis bas les grilles des cages, et en ont fait placer sous leurs cheminées. O progrès de la philantropic!!!

MM. F. et R. disaient, ces jours derniers, on ne peut plus prendre une tasse sans qu'on vous mette sur le journal.............. Eh bien! nous nous cotiscrons pour faire tomber l'Echo de la Fabrique.

Ah! MM. F. et R., cotiscz-vous plutôt pour faire augmenter les façons.

MAISON SPÉCIALE D'INDICATION

POUR LA FABRIQUE D'ÉTOFFES DE SOIE.

Dans une branche de commerce qui occupe 150,000 personnes de notre ville, un isolement complet existe entre les artisans et ceux qui les font travailler. La position sociale des uns et souvent le dénuement des autres, empêchent ce contact sans lequel il ne peut avoir de prospérité pour l'industrie. Les chefs d'ateliers, les ouvriers éprouvent le même isolement entr'eux. De là naissent des embarras sans nombre lorsqu'il s'agit de monter de nouveaux articles; de là des frais énormes qui souvent accablent le chef d'atelier, et qu'on éviterait, ou du moins qu'on épargnerait en partie, si chacun pouvait se tourner vers un centre

commun.

Les avantages que produira la maison spéciale d'indication pour la fabrique d'étoffes de soic, sont incalculables: le chef d'atelier v trouvera les moyens ! de se procurer, soit des ouvriers, soit des apprentis, soit enfin tous les ustensiles. harnais et accessoires pour le montage des métiers suivant les divers articles ; ily trouvera aussi les moyens de se procurer de l'ouvrage sans aller au hazard frapper à la porte des magasins. Les ouvriers auront moins de crainte de rester

sans travail, parce que la maison d'indic le centre où aboutiront toutes les demandes ceux-ci sauront à qui s'adresser et ne vég en cherchant d'un atelier à l'autre un métie C'est surtout dans les temps mauvais où d'indication sera le plus utile, parce qu manque d'ouvrage, et par conséquent l'ouv exposé au changement d'atelier.

Les négocians pourront se procurer plu le nombre d'ouvriers nécesaires pour remp missions. Ce que nous avançons à été éprou ques maisons de commerce auxquelles nou curé sous deux jours le nombre d'ouvrie avaient besoin.

Ainsi, dans l'intérêt du commerce et de une maison spéciale d'indication pour la toffes de soie, sera établie à dater de ce j bareaux du journal l'Echo de la Fabriquc. gera: 1° des demandes de métiers par gocians; 2′′ du placement des ouvriers da ateliers et selon les articles; 3° des dem placement d'apprentis; 4" de la vente des n nais et accessoires pour tous les genres de et enfin de toutes les demandes en rap fabrique.

La feuille d'annonces de l'Echo faciliter blication, cette entreprise éminemment util journal n'a été créé que dans le but d'exti abus, et non par une spéculation de lucre, la dication sera créée par le même motif, et qui s'y adresseront ne seront point rebutéc d'insertion ou de bureau qui sont extrêmem

La maison d'indication sera ouverte com du journal, de 9 heures du matin à 5 heur

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▲ LYON, DE L'IMPRIMERIE DE CHARVIN, RUE CHALAMON, N'1. PRES DE LA RUE DES SOUFFLE

son d'indication état - demandes d'ouvriers. et ne végéteront plus e un métier à prendre. mauvais où la maison parce qu'alors il y a quent l'ouvrier est plus Deurer plus facilement pour remplir les coma été éprouvé par quelquelles nous avons proe d'ouvriers dont elles merce et de l'industrie, n pour la fabrique d'éter de ce jour dans les Fabrique. On se chartiers par MM. les néouvriers dans les divers ⚫ des demandes et du vente des métiers, har-genres de fabrication, les en rapport avec la

cho facilitera, par la pu-
mment utile. Comme ce
e but d'extirper tous les
de lucre, la maison d'in-
motif, et les personnes
int rebutées par les frais
t extrêmement minimes.
uverte comme le bureau
in à 5 heures du soir.

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DIMANCHE 29 JANVIER 1832.

ON S'ABONNE au Bureau du Journal, place de la Boucherie des Terreaux, à l'angle de la rue Lanterne, n° 7, au 2e étage.

Chez M. BARON, libraire, rue Clermont, n. 5; Arnaud, cab. lit., g. rue de la Croix-Rousse; an café du Grand-Orient, allée Morand; aux 4 Saisons et au Passage du Rhin, à la Guillotière; au café du Soleil-Levant, rue Tramassac; au cafe de l'Union, place Bellecour; au café des Trophées, à Vaise; chez M. FALCONNET, rue Tholosan, n. 6; chez MM. BONNARD et ROYERDUPRE, papetiers, rue Fromagerie, n. 5, et rue Longue, n. 14; et à l'imprimerie du Journal.

L'ÉCHO

DE LA FABR

Journal Industriel

DE LYON ET DU DÉPARTEMENT D

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D'UN SYSTÈME D'ASSOCIATION

ENTRE LES CHEFS D'ATELIERS ET OUVRIERS EN SOIE.

L'homme n'est point né pour vivre isolé; le premier besoin de son enfance est de chercher une société, et dès que la nature lui donne la force de se mouvoir, de marcher, il est attiré par un penchant surnaturel vers d'autres enfans de son âge. En grandissant il éprouve le même désir; s'il a le cœur droit, il se choisit une société franche et loyale avec laquelle il passe les heureux jours de sa jeunesse. En vieillissant ce besoin se fait sentir encore. Revenu des illusions du jeune âge, il cherche la paix dans l'intérieur de sa famille, et des délassemens au milieu de quelques amis. Ainsi l'homme est né pour la société et non pour l'isolement. Nous croyons donc que pour qu'il puisse aspirer au bonheur à venir, il doit se rallier à ses semblables et chercher auprès d'eux un abri contre l'infortune.

Nous n'appellerons point société ces réunions qu'on fait dégénérer en conciliabules où on discute tout, or les moyens de rendre l'homme heureux! nous n'appellerons point société ces cohues, ces espèces de clubs où tous les membres parlent à la fois et dont on manque le but essentiel, celui de se comprendre. Nous n'appel

Les P

rons point enfin so dignes de pitié où l' juges et les Templie

La société telle q industrielle; elle n ration du sort de la sein un accroissem point tant que ses n

Les siècles avance arrière sous peine d que des capitalistes réunissent en société rer avec leurs capita ne pourraient-ils pa faibles ressources ? aurait besoin de que pour entreprendre ne pourrait-il avoir tuelle, à une caisse puiserait les ressou besoins du moment sortir de son inacti

Nous ne pensons l'envisageons doive doit ressembler à un ressentaient tout le

(1) A Dieu ne plaise q société ancienne où figu est dans le nombre des so nous parlons ici est conn que jour à l'humanité et

ciétés se multiplieraient à l'infini. Car, nous le demandons à tous les cœurs doués d'un peu de sensibilité, qu'est-ce que l'homme isolé, sans amis, sans appui ? n'est-ce pas un être errant, pour ainsi dire, au milieu des populations, un orphelin qui vit et meurt abandonné ? Eh bien! que les ouvriers se rapprochent, qu'ils forment entr'eux des sociétés, que ces sociétés soient au grand jour; que l'amour de l'humanité, la vertu et des lois en soient les premiers fondemens; que chaque sociétaire soit pénétré que ce n'est point pour bouleverser, anéantir, qu'il en fait partie, mais bien pour avoir des amis qui viendront à son secours dans des momens de besoin : alors, l'ouvrier, le chef d'atelier, se créeront un avenir heureux et obtiendront l'approbation de toutes les classes, comme l'appui des gouvernans.

Pour pénétrer les ouvriers du bien que peut produire ce que nous avançons, nous n'avons qu'à citer un seul fait: Si dans ce moment les hommes n'étaient point isolés, ne pourraient-ils pas mieux s'entendre pour la nomination des membres du conseil des prud'hommes ? Car il ne s'agit pas ici de nommer tels ou tels parce qu'ils promettent de faire une opposition constante et irréfléchie; il s'agit de nommer des hommes fermies', mais sages, ne composant jamais avec leur conscience, et connus par leurs précédens. Voilà à quoi le système d'association, tel que nous l'entendons, aurait servi, et nous croyons que les ouvriers et les chefs d'ateliers doivent s'empresser à se former en cercles d'industrie, pour éviter la décadence totale de nos manufactures et le fléau de la misère.

Dans quelques jours nous mettrons sous les yeux de nos lecteurs un projet de société, qui sera en harmonie avec nos lois comme avec l'humanité.

LE BAL ET LES PRUD'HOMMES.

Savez-vous bien ce que c'est qu'un bal au ministère? ouvrez les journaux, et vous y verrez les détails pompeux d'une fête administrative. Fleurs, lustres, harmonie suave, rien n'y est épargné; votre cœur bondira de plaisir au seul récit de tout cet éclat, de toute cette magnificence. Eh quoi! vous ne paraissez pas ému, touché? Vous ne bénissez pas une sollicitude si inquiète de vos besoins? Ignorez-vous que votre industrie en retirera un immense profit! Et qu'avez-vous à désirer quand là haut, on rit, on chante, on se foule, ivre de jouissances, toujours renouvelées !

Ah! c'est que les traits du peuple ne se modèlent pas sur la figure des grands; c'est que par le temps lourd qui nous pèse, plus leurs fêtes à eux, sont belles, plus leurs femmes parées, plus leurs joies éclatantes, et plus aussi notre misère à nous, nous semble profonde et amère. Les théories de M. Dupin n'ont pas fait fortune parmi nous, peuple, et nous n'entrevoyons pas encore la nécessité de créer des charges exprès pour dépenser des revenus. Nous avions la bonhomie de croire que l'or prodigué aux décorations prestigieuses d'un bal, eût fait bien plus d'heureux, tari bien plus de larmes, accumulé bien plus de bénédictions, distribué qu'il eût été à tant de mains tendues par le besoin et la souffrance. Nous aimions à croire que quelque pudeur restait au front de nos gouvernans, et que, désolés de leur inpuissance à nous soulager, ils auraient au moins la pitié de ne pas insulter à nos maux par un faste inopportun.

Nous n'avions pas réfléchi qu'ils ont une majorité à -assurer, des indécis à entraîner, chose bien plus importante que de venir au secours de l'industrie.

Il est vrai qu'on vient de nous jeter une sur l'organisation nouvelle des prud'homm toujours même défiance des uns, même pa les autres! Nous avions cru jusqu'ici, les huit à dix mille chefs d'ateliers, aussi resp ceux de six cents fabricans; aussi, n'avo contenir notre surprise à la vue de ce neu cant, nommé comme pour faire pencher mais surtout comment qualifier cette dis l'ordonnance: La fabrique d'étoffes de so huit chefs d'ateliers ou ouvriers possédant au moins quatre métiers!

Créer une aristocratie! c'est par trop fo d'un trait de plume, immoral et incapable sion équivaut à tout cela) tout ouvrier ne p quatre métiers, nous semble de nos jours anomalie. Pourquoi pas alors établir des éc les fabricans, et ne donner le droit d'é exemple, qu'à ceux faisant mouvoir au moin métiers par jour ? Les opérations se trouve dement simplifiées par ce mode nouveau. P dira-t-on que des élections faites par 10,00 seraient tumultueuses? Qui empêche de que successivement au nombre de 600? qu longues à opérer ? qu'il y ait quatre collég sonnes, aux quatre points cardinaux de la cinq jours tout sera terminé. Mais ajouteralà le grand argument, c'est qu'un ouvrier qu'un métier, ne présente pas les garanties singulier raisonnement, en vertu duquel désordre, celui-là même que la moindr peut priver de ses moyens d'existence !

La raison en est, que c'est toujours le m qui nous régit, celui de la peur; on ne grimaçant ce qu'on devrait accorder de partant, point de reconnaissance. Au lieu chement, et d'une manière large dans la liorations, au lieu d'encourager l'esprit on est toujours dominé par de puériles te par de mesquines chimères, on crie à tremble devant le haillon du prolétaire, pas que le moyen de le rendre inoffensif, à soi, de le soulager, et non de le repou maudire.

Pour nous, qui ne demandons que j corde, nous espérions que l'ordonnance ainsi conçue :

1.° La fabrique d'étoffes de soie nomm d'hommes, dont huit fabricans nommés cret, par tous les fabricans, justifiant de et huit chefs d'ateliers ou ouvriers, nom au scrutin, par tous les chefs d'ateliers ou tifiant de la possession d'un métier.

2°. Le président du conseil des prud'ho au scrutin secret, et pris parmi les huit més pour faire partie du conseil.

3. Le vice-président sera élu parmi l faisant partie du conseil.

De cette manière les droits de tous pectés. Chaqne ouvrier possédant un mél représenté dans le prud'homme auquel sa voix; les fabricans n'auraient pas prédominance injuste, et nous pouvon tout ouvrier aurait avec joie reconnu dent le fabricant à qui l'éducation doit donner plus d'instruction et de capacité

On arriverait graduellement en suivan à la fusion d'idées, d'intérêts, à l'harm

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er une ordonnance d'hommes; hélas ! ême partialité pour ci, les intérêts de ssi respectables que i, n'avons-nous pu e ce neuvième fabriencher la balance; cette disposition de es de soie nommera ssédant en propriété

trop fort; déclarer capable (car l'exclurier ne possédant pas os jours une étrange r des échelons parmi Aroit d'élection, par au moins deux cents se trouveraient granuveau. Peut-être nous par 10,000 individus, èche de ne les réunir 600 ? qu'elles seraient re collèges de 600 peraux de la ville, et en ajoutera-t-on, et c'est nouvrier ne possédant garanties nécessaires! duquel est enclin au moindre commotion Lence!

jours le même système r; on ne donne qu'en order de bonne grâce; e. Au lieu d'entrer frane dans la voie des amé- l'esprit d'association, puériles terreurs, guidé n crie à l'émeute, on rolétaire, et on ne sent offensif, est de l'attirer e le repousser et de le ons que justice et conrdonnance eût dû être

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desirons vivement voir régner entre toutes les classes de travailleurs, et qu'on n'obtiendra qu'en leur témoignant LEON F. gale confiance, égale protection.

HISTOIRE DE JACQUES.

Suite. (V. notre N° 7.)

Jacques était tout-à-fait guéri de la manie de se croire dans le meilleur des mondes possibles. Cependant son cœur n'était point abattu, et sans croire aux doctrines de St-Simon, doctrines au-dessus de son intelligence, il croyait que l'homme pouvait aspirer au bonheur et que tout n'était pas tellement bouleversé pour désespérer de l'avenir.

Navré des bruits sinistres qui circulaient et de la stagnation du commerce, il résolut de rassembler ceux qui antrefois l'avaient délégué pour défendre leurs intérêts, afin de les prévenir contre de perfides insinuations et de ranimer en eux cet amour de la patrie qui ne doit pas s'éteindre dans les cœurs vraiment français. Il les convoqua, et tous se rendirent à l'appel de celui qu'ils regardaient comme le plus vertueux des hommes et le meilleur des citoyens.

Jacques arriva au milieu des industriels: sa présence arrêta le choc bruyant des conversations, et chacun se disposa à écouter en silence l'homme décoré du ruban des braves. Après avoir accordé un instant aux douces émotions de l'amitié, Jacques se leva et commença ainsi :

Vous connaissez mes précédens; un journal qui prend notre défense, s'est plu de publier mon histoire. Je n'ai point provoqué cette faveur, mais je l'en remercie parce que je pense que l'honnête homme ne doit pas craindre, mais désirer qu'on mette sa vie au grand jour, et ce n'est que lorsque de mauvaises actions l'ont déshonore qu'on doit souhaiter qu'on y jette un voile et qu'on creuse la terre pour y enfouir les erreurs du passé. Ne conf ndez pas mon histoire avec un petit écrit publié sous le nom du bonhomme Jacques, fruit d'un cerveau étroit qui fait de son bonhomme un imbécille, et lui fait dire des sottises dont les moindres sont que les ouvriers se plaignent à tort, et que beaucoup gagnent trois francs par jour....... .... Mais, laissons un libelle digue de mépris. Nous ne sommes point ici pour nous occuper de quelques misérables phrases; et le désir de voir renaitre la confiance et la prospérité dans cette industrie à laquelle nous nous sommes voués, voilà ce qui doit remplir notre penséc. N'attendez pas de moi des traits d'éloquence; je n'ai jamais connu que celle dont est pénétré un cœur droit, et pour toutes leçons je n'ai entendu que celle de l'homme des siècles, lorsqu'il nous disait: SOLDATS, LE SOLEIL D'AUSTERLITZ VA PARAITRE! mais qui aime son pays, qui désire le servir par tous les moyens, n'a pas besoin d'éloquence, et la meilleure est celle de la raison.

Vous le savez, nous déplorons tous les horreurs qui ont désolé notre cité; malheur à l'ame perverse qui voudrait provoquer de nouveaux malheurs! pour celui-là, l'infamic serait trop douce, la loi devrait lui appliquer la peine due aux parricides parce qu'il cherche à frapper la patrie d'un coup moricl. La patrie! et quel est celui qui ne doit point lui sacrifier jusqu'à ses ressentimens personnels? quel est celui de ses enfans qui méconnaîtrait sa voix, lorsqu'elle nous invite pour son salut à l'extinction des haines, à l'oubli du passé et à ne former qu'un seul faisceau contre lequel viennent se briser toutes les combinaisons anti-françaises ? Vous le

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Nous avons après plusieurs nous dit polim juste-milieu. No taqué que nous ouvriers, dont n'avoir point c Notre insole notre bureau nom qu'en cel Cette petite cain. Mais com part, nous cr carliste.

Monsieu Deux dames quête annuelle présentées che et déjà j'avais lorsque j'ai reil et d'une misèr

fabricant, les

mille et mon aussi méritoire à quelques-un dre la main po mône méthodi grande partie

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