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ons graves qui naissent pou la France en particulier, de s nous pouvons donner une à l'héritier d'un grand nom, pre royale, ceint des lauriers nullité la plus complète, et =de laisser autrement un souhommes. Nous empruntons t rédigé avec esprit et patriosur ce sujet douloureux.

ar les larmes qui tombent sur rien avoir d'hostile pour perant le temps de la mort un ans; - que n'a-t-il pu au namp de bataille, de la mort ennenii devait seul servir de Napoléon,-des boulets seuls

De.

ieuse colonne reçoit sur son on, espérons que la reconnaisa qu'on fasse dormir les cencette puissante figure, et que ase, réunira enfin au tombeau

avait si cruellement séparés

månes du jeune Napoléon! le la France, pour que la France e pas des larmes à son fils. Oui, = poursuivi le père dans le fils rd de ce tombeau obscur qui -nier chainon d'une dynastie -e et le génie, mais à laquelle é du temps: François Napoléon les sombres caveaux du palais avec la vulgaire poussière des au château de Schonbrunn, salle où Napoléon fit deux fois son fils a fait sa halte de mort ! t ouvertes naguères pour un uvrir de nouveau ; mais cette un cercueil. (Le Papillon,

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tour duquel il enroula le fil de l'araignée. Les arainces soumises à cet essai, fournissaient un fil continu de 5 à 5 minutes.

M. Rolt a reçu une médaille.

-

Assurance contre les procès. MM. Morizot et Rolland viennent de fonder sous ce titre, à Paris, rue Ticquetonne, no 16, une entreprise commerciale et philantropique si elle justifie son titre.

-Assurance pour les prêts hypothécaires. Une compagnie sous la raison sociale de J. Lentilhac et Ci dont le siége est à Paris, rue Vivienne, n° 8, vient de se former pour cet objet qui est d'une importance incalculable pour la prospérité de la France.

Nous reviendrons sur ces assurances elles méritent que nous leur consacrions des articles spéciaux.

La faience a été découverte à Faenza en Italie, d'où est venu son nom. La première fabrique a été établie à Nevers.

-La porcelaine de Saxe a été découverte par JohannFrédéric Boëtcher.

M. le ministre du commerce et des travaux publics vient d'adresser aux chambres de commerce et aux chambres consultatives des arts et manufactures, une traduction du nouveau tarif des douanes de Prusse.

Les personnes qui désireraient consulter cette traduction, pourront en prendre connaissance au secrétariat des chambres de commerce et des chambres consultatives. (Moniteur.)

- M. Matter de Strasbourg vient de remporter le prix de 10,000 fr. décerné par l'académie française, sur les fonds légués par feu M. Monthyon, en faveur du meilleur discours sur cette question : « De l'influence des lois sur les mœurs et des mœurs sur les lois, » qui avait été mise u concours en 1830.

La chambre des communes d'Angleterre a adopté, le ; août courant, un bill en vertu duquel on fera échange réciproque entre l'Angleterre et la France d'un exemplaire de chaque ouvrage imprimé dans ces deux pays. Les négociateurs de ce bill favorable au progrès des lumières, ont été, pour l'Angleterre, MM. Bowring et Georges Wiliers, et, pour la France, le baron Fréville et le comte Duchatel. Voilà un bill qui ne fera point verser de larmes.

TELEGRAPHIES DE COMMERCE. --Guillaume Amontons, géomètre sous Louis XIV, inventa une machine télégraphique; mais il paraît que son invention n'eut pas de suites. Pendant la révolution, le célèbre Dupuis, auteur de l'origine des cultes, étant à Belleville, construisit une machine semblable pour correspondre avec un ami qu'il avait à Bagnenx. La crainte de passer pour suspect le força de l'abattre. Chappe prit de lui l'idée du télégraphe actuel. Le gouvernement, en ayant reconnu l'utilité, fit l'acquisition du secret de Chappe. Un nommé Alexandre Ferrier vient de trouver le même secret, et l'a appliqué à des télégraphes qu'il veut livrer au public pour les besoins du commerce. Le ministre de l'intérieur s'est opposé à l'établissement de ces télégraphes; mais parait que le sieur Ferrier et ses commanditaires vont demander aux tribunaux la main-levée de cette opposi. tion. Espérons qu'ils réussiront.

LITTÉRATURE.

CABINET DHISTOIRE LYONNAISE DE M. ROSAZ.

Peu de personnes connaissent le monument que Sébastien-Louis Rosaz a élevé à l'histoire de son pays, et que nous nous permettrons d'appeler le Musée Rosaz.

7

Nous croyons faire nant un moment de c ser passer inaperçu. l'attention de l'autorite unique en son espèce, tion dans le cas où la son estimable créateu

Le projet conçu par signes matériels de la composer l'histoire, qu'on aurait facileme dessus des forces d'un venu à bout. Labor in M. Rosaz est l'histoire puis 1789 jusqu'à nos j sont les suivantes :

1 Papier monnaie tique, 1790, 1791. 2° Papier monnaie coffort, 1790, 1791. 3° Médailles de l'ob renversé en 1793.

4° Médailles des 20 15 août 1807 et 27 jui

5° Décorations de la 6 Décorations des lutionnaire, an 2.

7° Sceaux de la mai ciétés, cachets et bout tionnaires, des com Rousse, de 1790 à 18 8. Sceaux du batail Nous engageons viv térêt public, à en fai faveur de M. Rosaz tion unique et précieu divisée en dix séries est divisée en quinze é

1" époq. avant le 14 juillet

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Du 14 juil. 1789 au 10

-10 août 1792 au 29 ma

4.

-

29 mai 1793 au 10 oc

-10 oct. 1793 au 16 v

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blier sous le nom d'Histoire métallique de la ville de Lyon et de ses faubourgs, depuis 1789. Histoire qui ne pourra être publiée, nous pensons, que par souscription.

Nous nous permettrons une observation: nous trouvons le titre d'Histoire métallique mal choisi, nous préMarius Ca.....G. férerions celui d'Histoire figurée.

P.S. Ce cabinet est établi à Lyon, rue St-Jean, no 43. M. Rozaz est connu par une concordance des calendriers grégoriens et répu blicains, devenus classiques, et par divers ouvrages estimés sur le

commerce.

JURISPRUDENCE USUELLE.

DES LOCATIONS. (Suite.)

OCCUPATION. (Suite, voyez no 41. )

Compensation. Le locataire ne peut opposer aucune compensation de ce qui pourrait lui-être dû par le propriétaire, à moins que cette créance soit liquide, c'està-dire fixée d'une manière certaine et exigible. Cela peut paraître bizarre, mais la loi a voulu que le payement des loyers ne fût retardé sous aucun prétexte. Le locataire qui fait des avances au propriétaire, soit de marchandises, soit d'ouvrage, etc. doit avoir soin de lui faire régler son compte à temps, pour en opérer la compensation avec le terme prochain, autrement si le propriétaire est un homme peu délicat, il a le droit de poursuivre son locataire en payement du loyer, et de le traîner en longueur pour le réglement de ce qu'il lui doit.

Ainsi, un charpentier qui travaille pour le propriétaire, un cordonnier qui lui fournit des souliers, un tailleur qui l'habille, un cabaretier qui lui vend du vin, etc., n'ont pas, aux termes rigoureux de la loi, le droit d'opposer leur compte non réglé en compensation de leur loyer. Si le compte est réglé, ils ont le droit d'en déduire le montant sur leur terme de loyer. Mais bien coupable serait le propriétaire qui se livrerait à des poursuites contre son locataire sans lui tenir compte de ce qu'il lui doit, et nonobstant les principes du droit. Le tribunal qui verrait cette conduite déloyale pourrait surseoir à son jugement ou accorder un délai au locataire, pendant lequel temps ce dernier ferait régler son compte afin de l'opposer en compensation.

Le locataire qui a payé au receveur des contributions directes en l'acquit du propriétaire peut opposer la quittance en compensation; cela résulte d'un privilége en faveur du gouvernement.

(La suite au prochain N°.)

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Errata du No 42. Page 4, ligne 12, s de Jacob à celui de Berger.

ANNONCES DIVER

(53) Les SDELEIGUE et BAILLY, mécanic n° 29, à Lyon, préviennent MM. les fabricans, che deuses qu'ils viennent d'obtenir un brevet d'inve tionnement d'un nouveau genre de mécaniques r volante, propres à dévider, trancanner et faire sieurs bouts, de toutes sortes de soie. Par un nou suppriment rouleaux, cordages et engrenages, et so tes celles qui ont paru jusqu'à ce jour. Les broch seule roue qui tourne horizontalement, font qu'e régulièrement.

Ces mécaniques sont d'une grande simplicité, d'avantage à l'acquéreur.

On les livre à un prix très-modéré avec garanti [56] A vendre, un quinquet à grande coupole propre pour comptoir ou café. S'adresser à M. Côte, no 66.

(58) A vendre, 4 métiers dont 3 travaillant d'ustensiles pour la fabrique. On donnera des fa ment. La suite du loyer sera au gré de l'acheteu rue des Fossés, no 5.

[63] Six métiers pour gilets, travaillant, à ven agencés, de trois pièces au centre de la ville, chaine. On donnera toutes sortes de facilités pou dresser au Bureau.

[65] A vendre, 6 métiers unis et façonnés, p et suite de la location, le tout à très-bon marc prendre possession de suite. S'adresser au Bureau (66) A vendre, un beau battant de velours. S': rue de la Charité, no 18.

(69) Un atelier de 3 métiers lancé avec acce quart, mécanique 1,500. 1 en 514, mécanique d'ustensiles que l'on céderait à l'acquéreur.

S'adresser au Bureau du Journal, ou cours Mo aux Brotteaux.

ÉCOLE DE Dessin et de mISE
POUR LA FABRIQUE.

(71) Une école de dessin et de mise en carte p d'être ouverte dans le quartier des Terreaux. dirigé par des maitres expérimentés, présente l tages aux jeunes gens qui se destinent à la fabri

Le prospectus se distribue à l'établissement n° 3, au 4, tous les jours non fériés, de 8 à 10

AVIS. (72) Les jeunes gens qui se destinen étoffes de soieries façonnées, et qui auraient fait u de cet état, trouveront de l'emploi dans de bond merce. S'adresser au Bureau du Journal.

(73) On demande des ouvriers-compagnons P rubans à la barre. S'adresser au Bureau.

(74) Clôture le 22 août de la vente par coup trois Domaines estimés 400,000 fr., appartena Puyraveau, membre de la chambre des dépu Bourse militaire, galerie de l'Argue, escalier L, (75) A vendre, a métiers, l'un en 600, et 1 corps et autres objets. S'adresser Grand-Rue, Croix-Rousse.

(76) On demande un ouvrier ou une ouvrièr velours uni payé 6 fr. l'aune, chez M. Brun, r n° 17, au 2.

(77) On demande des ouvriers pour des métie ou frisé, chez M. Bonnebouche, rue de Perrach (78) Une mécanique en 900 et deux en 400, rerait en acheter une en 1500. S'adresser au Bur (79) On demande un ouvrier pour un métier çonné, chez M. Bigallet, côte St-Sébastien, no au 4-c

(80) A prendre, a métiers de crêpe de Chine an Bureau.

(81) A vendre, a métiers complets, mécanic courant, et l'autre en mouchoirs. S'adresser au

Be

A LYON, DE L'IMPRIMERIE DE CHARVIN, RUE CHALAMON, N° 5, PRÈS DE LA RUE DES Sou

, ligne 12, substituez le nom

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S DIVERSES.

LILLY, mécaniciens, rue St-George, es fabricans, chefs d'ateliers et déviun brevet d'invention et de perfec de mécaniques rondes, dites à roue canner et faire des cannettes à plusoie. Par un nouveau procédé, elles engrenages, et sont supérieures à toujour. Les broches tournant par une ement, font qu'elles tournent toutes ande simplicité, et offrent beaucoup éré avec garantie.

gran de coupole et à deux branches, S'adresser à M. Meunier, Grande

mt 3 travaillant en 600, et quantité donnera des facilités pour le payegré de l'acheteur. S'adr. à M. Léaz,

ravaillant, à vendre, et appartemens tre de la ville, à lour à la Noël prode facilités pour le payement. S'a

is et façonnés, pour cause de départ très-bon marché, et dont on peut resser au Bureau.

at de velours. S'adresser à M. Pivot,

ancé avec accessoires. a en 614 au 14, mécanique 900. Il y a beaucoup acquéreur.

nal, ou cours Morand, no 8, au 4"*,

ET DE MISE EN CARTE
A FABRIQUE.

mise en carte pour la fabrique vient
des Terreaux. Cet établissement,
entés, présente les plus grands avan-
tinent à la fabrique.

l'établissement, place des Carmes, eries, de 8 à 10 heures du matin.

qui se destinent au commerce des
qui auraient fait un bon apprentissage
loi dans de bonnes maisons de com-
Journal.

s-compagnons pour des métiers de
Bureau.

vente par coupons d'cx FRANC, de
fr., appartenant à M. Audry de
mbre des députés. S'adresser à la
gue, escalier L, à Lyon.

un en 600, et l'autre en 400, avec
ser Grand-Rue, no 8, au 1o, à la

ou une ouvrière pour un métier de
chez M. Brun, rue des Fantasques,

s pour des métiers de velours coupé
, rue de Perrache, no 2.

et deux en 400, à vendre. On desi-
S'adresser au Bureau.

pour un métier de velours coupé faSt-Sébastien, no 17, au 2a escalier, e crêpe de Chine uni 414. S'adresser mplets, mécanique en 400: l'un en s. S'adresser au Bureau.

Bergev

RUE DES SOUFFLETIERS.

DIMANCHE 26 AOUT 1832.

ON S'ABONNE au Bureau du Journal, place de la Boucherie des Terreaux, à l'a..gle de la rue Lanterne, n°7, au 2o étage; Chez M. BARON, lib., rue Clermont, n. 5; Arnaud, cab. lit., grande rue de la CroixRousse;

Au café du Soleil-Levant, rue Tramassac; Au cafe de l'Union, place Bellecour; Chez M. FALCONNET, rue Tholosan, n. 6; Chez MM. BONNARD et ROYER-DUPRE, papetiers, rue Fromagerie, n. 5, et rue Longue, n. 14;

Et a l'imprimerie du Journal.

Epreuve.

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affra

L'ÉCHO DE LA FABE

Journal Industriel et Littéraire de

AVIS.

MM. les Actionnaires du Jourual sont prévenus qu'il y aura assemblée générale lundi prochain 3 septembre, à cing heures précises du soir.

AVIS ESSENTIEL.

Tous les jours des ouvriers se présentent dans nos bureaux, pour réclamer l'assistance de défenseurs. Ne pouvant nous livrer nous-mêmes à ce ministère, nous invitons les chefs d'ateliers et ouvriers, qui se sentent capables de défendre leurs camarades, de vouloir bien se faire inscrire; nous avons ouvert un registre à ce sujet, et dans l'occasion nous leur adresserons ceux qui auraient besoin de leur secours.

LYON.

REPONSE AU PRECURSEUR.

Amicus plato, magis amica veritas.

Trois lignes insérées dans l'Echo, du 19 ont donné lieu au Précurseur, à nous attaquer dans son numéro de mercredi dernier. Nous avions dit que le Précurseur rachèterait certaines expressions contenues dans un de ses derniers numeros, et qui avaient offusqué la classe ouvrière, nous ajoutions, nous sommes convaincus que son patriotisme les lui a arraches, et qu'il s'en est aussitôt repenti.

Pour que nos lecteurs jugent en connaissance de cause, nous devons dire que le n du Précurseur auquel nous faisions allusion, était celui du jeudi neuf de ce mois. Nous ne pensions plus à ce débat: il nous suflisait d'avoir exprimé notre pensée, et celle d'une grande majorité de la classe que nous nous faisons gloire de représenter: nous avons employé toute la décence possible, car le Pré

Les petits ont

curseur ne saurait le ni patriotisme, toutes les fo et nous l'avons fait même si l'opinion d'un certain est indifférente, libre à 1 repentir, mais il ne devra

Il n'y a dans les replis aucun fiel contre le Pré avoir contre lui de parol la même bannière, ses I quoi nous diviser. Nous s n'aille pas plus avant, au Précurseur quels motif protestation des 145 chef tre, il ne nous demande plu dans son article; n beaucoup de rapport a insu; il est des choses q dire, à bon entendeur den avec Pompée, c'est dan bien faire, en donnant at mal à propos hostile. S'il nous ne nous expliquer ne le pouvons pas. Ass parti patriote, n'en créo nous donnerons l'exemp abstenant de prolonger

Le Précurseur ne doit qui peuvent se tromper bonne foi, et qui dans t mer les opinions de ceu voir en nous que des am cevoir de lui la même ju

Nous croyons faire pl un concours pour l'ado l'effet de désigner la clas

Le nom de FERRANDINIER a été pris par un grand nombre de ces tisseurs, mais il ne nous semble pas devoir être adopté; le ferrandinier est celui qui fait de la ferrandine, (étoffe passée de mode) comme le satinier, le taffetasier font des satins, des taffetas. Nous aurions préféré le mot de séricariens proposé par M. Meziat, mais il a aussi soulevé des objections. D'ailleurs nous ne devons pas oublier que c'est un sujet de goût et de convenance auquel le public doit donner son approbation.

Nous recevrons, et nous insérerons dans le journal toutes les propositions qui seront faites. Le concours sera fermé le 15 octobre prochain; à cette époque nous ferons le choix de l'expression qui nous paraîtra la plus convenable, et nous nous en servirons dans le journal. L'auteur recevra pour indemnité un abonnement gratuit au journal, pendant toute sa durée.

BERGER.

Nous pensons que M. Blanqui, directeur de l'école spéciale du commerce de Paris, a envisagé sous son véritable point de vue, la collision qui a existé dans le mois de novembre dernier, entre les marchands-fabricans et les ouvriers. Nous extrayons le passage suivant de son discours prononcé le douze de ce mois, en présence de MM. Laffitte et Jullien, à une séance publique qui a eu lieu pour la distribution des diplomes.

Entre ces fabricans qui ne peuvent travailler à perte, et leurs salariés qui demandent à ne pas mourir de faim, n'y a-il pas lieu à intervenir ? La législation n'at-elle rien à dire ? les économistes du gouvernement rien à faire ?

› Oui sans doute, messieurs, la science seule peut résoudre de telles questions, auxquelles la politique est tout-à-fait étrangère; et l'erreur du gouvernement, quelle que soit la loyauté de ses intentions, est d'avoir supposé que la force suffisait pour les mener à bonne fin. Les ouvriers de Lyon souffraient parce que les soieries suisses coûtent moins que les nôtres, non parce que les Suisses sont plus habiles, mais parce qu'avec un salaire moindre ils peuvent faire vivre plus aisément leurs enfans. En France, lorsqu'un ouvrier qui a gagné 30 sous par jour se dispose à appliquer son revenu de la journée à l'entretien de sa famille, il rencontre le fisc, l'inexorable fisc, qui partage avec lui, ou plutôt qui se fait la part du lion. Il lui faut d'abord payer l'impôt du sel, puis l'impôt des boissons, puis l'impôt du tabac, puis celui de la viande, et puis celui du pain, en vertu d'une législation des céréales, qui ne laisse vraiment cntrer le blé étranger que lorsque nous commençons à mourir de faim. Je ne vous parle pas de l'impôt du sucre, ni de celui du café, ni de tant d'autres droits établis sur les denrées que ces énormes taxes ne permettent guère au pauvre de consommer.

» D'un autre côté, le manufacturier, dont les impôts ne sont pas l'ouvrage, ne peut pas payer à l'ouvrier un salaire proportionné à leur énormité, sous peine de perdre ses acheteurs, attirés ailleurs par des prix plus modestes. Lui-même souffre, sous d'autres rapports, des taxes qui accueillent à leur entrée les marchandises étrangères, et qui font frapper les nôtres de représailles. Les Brésiliens, dont vous taxez outre mesures et les cafés et les sucres, ne peuvent payer vos soies qu'en sucres et en cafés, de telle sorte que le remède au malaise de Lyon, était peut-être dans la réduction du tarif des denrées coloniales, auxquelles personne ne songcait. En attendant, la Suisse, produisant à meilleur compte que la France, dispose peu à peu les acheteurs à négliger nos marchés, qu'ils abandonnent pour suivre les

siens; et nous sommes surpris d'apprer tation des ouvriers de Lyon et le prix pl salaires ne suffisent pas pour leur assur qui nous sont ravis par un peuple moin bien payé, et néanmoins plus heureux ni aux ouvriers de Lyon, ni aux manu appartenait de résoudre le problème d de leurs intérêts respectifs, mais à la nale. C'était un cas d'enquête, une qui méritait d'être examinée avec taler et dont je me suis borné à vous indiqu fondeur. »

DIALOGUE DANS UNE CAG

Un ourrier à la grille. Monsieur, je vo pièce.

Le fabricant. Ah! vous voilà, il est bie je vous avais dit qu'il fallait que cette ce matin à huit heures, et il est midi; vo que je ne pourrai pas l'expédier aujou me restera pour mon compte; voyez co sant.

L'ouvr. Monsieur, je vous demande b nous n'avons pas pu faire autrement; aujourd'hui que moi et ma femme n quitté le métier ni jour ni nuit, tant manger; mais voyez-vous, la pièce étai puis, c'est si réduit et c'est tramé si fin, rien du tout, et puis, il faut que je vo femme qui a pris cette nuit le métier trouvée si fatiguée à cause qu'elle est e s'est abouchée sur son battant, pour fair d'heure; mais elle y a resté plus long-t voulait et c'est ce qui nous a retardés.

Le fabr. Tout cela est bel est bon, pas moins vrai que ma commission est c'est vous qui en êtes cause.

L'outr. Oh! la commission n'est pas m Le fabr. Vous croyez cela; vous vous doute, en savoir plus que moi là-dessus je vous dis que cette pièce complétait m et que si elle manque, le commission commission et je perds la vente de cinqu votre négligence; c'est clair, je crois, c

L'ouvr. Cependant, monsieur, si vous l'expédier aujourd'hui, il sera peut-être demain.

Le fabr. C'est vrai; vous vous mettez le navire attendra que votre femme so partir, n'est-ce pas ?

L'ouer. Au bout du compte, les ouv des chiens; nous n'avons pas pu finir plu la peine de tant crier pour deux heures.

Le fahr. (visitant la pièce.) Bon, vo vous avez donc mangé votre ratatouille

L'ouvr. (vivement.) Oh! pour ce qui pas vrai : car nous étions si pressés, que m pas seulement le temps de faire la soupe nous n'avons mangé que du pain tou pièce.

Le fabr. Voilà un fil qui traîne au cor trame tirante; voilà un bouchon qui n'o c'est horriblement fabriqué. Je ne puis l'étoffe parcille. (Au commis): M. Léor centimes de rabais par aune.

L'outr. (Sc récriant). Oh ! mais, mons conscience après nous avoir fait pas

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auiis, avec une si mauvaise piece, nous faire un rabais comme ça; c'est pas juste, encore que c'est si mal payé.

Le fabr. Juste ou non, c'est comme cela; et quand je vous paye en bon argent, c'est pour que vous me fassiez de la bonne étoffe; et quant à ce que vous dites que c'est mal payé, si le prix ne vous convenait pas, il fallait refuser la pièce : je ne vous ai pas forcé à la prendre, je pense.

L'ourr. Non: mais vous savez bien que j'avais resté trois mois sans ouvrage; qu'il n'y a pas long-temps que je suis établi, et que je ne suis pas dans mes avances; par ainsi, je ne pouvais pas refuser, parce qu'il faut que ma paure femme, qui est enceinte, mange, et moi aussi.

Le fabr. Tout cela ne me regarde pas; je ne me suis pas mis dans le commerce, pour vous mettre dans vos avances, mais je m'y suis mis pour gagner de l'argent; ainsi tout ce que vous dites là ne sert à rien.

L'ouer. (timidement). Me donnerez-vous une pièce ? Le fabr. Vous donner une pièce ! Mais vous n'y pensez pas; après m'avoir fait manquer une commission, vous usez me demander une pièce: non, mon cher; quand on veut être traité avec égards, il faut savoir se gêner; nous ne donnons nos pièces qu'à ceux qui savent apprécier les bontés que nous avons pour eux : voilà votre compte. L'our. (bas en sortant): Ah! chien de marchand! si le bon temps revient, je te reverrai bien.

Le fabr. à ses commis. Messieurs, vous êtes appelés à être chefs de commerce un jour; ainsi je ne saurais trop vous recommander la sévérité envers les ouvriers: ce n'est qu'en les tenant ferme, qu'on vient à bout de ccs gens-là. Cet homme, qui sort, est honnête, intelligent et laborieux, mais raisonneur et insolent; dès lors, il est urgent de s'en débarrasser au plus tôt; les hommes de cette espèce sont d'un trop mauvais exemple pour les autres. Je vous recommande spécialement aussi, dans l'intérêt des ouvriers eux-mêmes, de veiller attentivement; aux occasions d'appliquer des rabais, c'est l'unique moyen de les rendre soigneux et de les forcer à une belle fabrication: notre industrie ne pourra qu'y

gagner.

Un commis à part. Et le patron n'y perdra pas ( historique.)

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Note du Rédacteur. Nous garantissons l'authenticité de ce dialogue, attendu qu'un de nos rédacteurs était présent. On sait que la gent journaliste est curieuse et se fourre par tout. Ce brave ouvrier a eu tort, selon nous, de consentir au rabais exigé; il a oublié qu'il y a un conseil des prud'hommes pour rendre justice à qui de droit. Cominent peut-on exiger qu'un ouvrier passe douze jours et douze nuits, sans cesser de travailler, pour rendre ses pièces, à jour et heure fixes. Le négociant doit-il prendre une commission à livrer dans un si court délai? et cela était-il bien vrai? il y a là un grave abus, auquel il faut remédier. Si l'on prend notre dialogue pour une plaisanterie, à la bonne heure ; mais qu'on ne nous force pas de faire un article; nous cesserions d'être plaisans.

ARRIVÉE DE M. ODILON-BARROT. Demain, si nous sommes bien informés, Lyon possedera dans ses murs, Odilon-Barrot encore chargé des couronnes civiques que l'Alsace entière lui a décernées. Lyon ne voudra sans doute pas être en arrière. La journée du 27 août sera célèbre dans ses annales comme elle du 5 septembre 1829.

En ce moment, il vient prêter les secours de son ta

3

lent et de son éloque devant la cour d'ass tembre sous le poids

que le jury fera just de la liberté de la pre

BOISSON FER

Sur la demande de sulté un médecin rec a donné la recette su Graine de geniè Raisin de Corint) Réglisse effilée. De chaque, une de bouillir environ deux L'on pourra immédia

Si l'on veut éviter faire infuser le tout boisson sera égaleme

Son prix n'excède peut ajouter quatre à rendre cette boisson e

L'Industriel, journ Verdun (Meuse), jus pectus avait fait naîtr nos lecteurs. Nous er du 11 août courant, chaleur et vérité les fait naître dans l'am lantrope.

DE

La mendicité est peuples. Elle dégrade comme on l'a dit, la

Le mendiant n'a P drait-il au sol qui point pour lui. Vain récoltes; véritable T saurait y toucher. I ces fruits se desséche moins la main que

jette.

La liberté n'est pou dites-v Il est libre,

Cent fois plus ma maîtres au lieu d'u lieu, ni pain, ni vêt de tous ceux qui on L'esclave du moins, avait aussi des droits le logeât, lui fournit réglé. Mais, dans l'ét d'hui que les pauvres est la loi qui s'occup vain. Ne cherchez po des délits et des peir sollicitude de nos lég Si le pauvre a fai frère, qu'il demande sa vic, le glaive des lo malheureux! ta pri diras-tu, cette terre faire un pas sans t'e

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