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si peu encore pour acquitter cette dette sacrée. Nous nous sommes plaint aussi de ce que les parens ne profitaient pas toujours des moyens qu: leur étaient offerts pour l'instruction de leurs enfans.

En attendant que des écoles normales fournissent des maltres capables pour diriger nos écoles primaires nous croyons de notre devoir d'indiquer tous les moyens d'instruction fournis à la classe ouvrière. Chacun doit bien être convaincu qu'il n'est pas toujours besoin de maîtres pour acquérir des connaissances. Nous pourrions citer plusieurs exemples qui prouvent que l'on peut y suppléer avec la bonne volonté et de la persévérance. Pour cela il faut savoir lire, et avoir quelques livres simples, faciles et à bon marché, tels que ceux dont nous nous proposons de parler aujourd'hui.

Le libraire Levrault de Strasbourg travaille avec un zèle soutenu à la publication des ouvrages destinés à l'instruction primaire. Dans le nombre de ceux qu'il a publiés récemment nous en citerons quelques-uns, tels que le Manuel de l'instituteur primaire. Cet ouvrage est indispensable à tous les maltres qui ont la conscience de l'impor tance de leur profession. Livres de lecture (20 cent.) Deux volumes de Lectures françaises, par S. Willm. Ils sont destinés aux écoles primaires: mais ceux qui ne vont plus à l'école pourront encore les lire avec fruit. Les petits Contes pour les enfans, par le chanoine Schmid, dont chaque volume ne coûte que de 40 à 60 centimes. Un Recueil de fac-simile pour exercer à lire les écritures difficiles. Des Elémens de calcul et de dessin linéaire, chacun 60 centimes. Enfin des Cartes muettes pour l'enseignement de la géographie.

Nous signalerons plus particulièrement à nos lec

teurs :

MAITRE PIERRE, OU LE SAVANT DE VILLAGE.

1° Entretiens sur la physique, par Brard, 1 vol. 40 c. 2o Entretiens sur l'astronomie, par Lemaire, 1 vol. 40 G.

3. Entretiens sur l'industrie française, par Brard, 1 vol. 50 c.

4° Entretiens sur la mécanique, par Penot, 1 vol. lithographié, avec figures, 60 centimes (1).

Tous atteignent parfaitement le bat. Ils donnent des notions exactes, font connaitre les principes de oes diverses sciences et inspirent à tous ceux qui les lisent le désir d'en apprendre davantage. N'est-ce pas déjà beaucoup et presque tout que de faire aimer l'étude, et comprendre la nécessité de l'instruction ?

Maître Pierre a servi dans nos armées; il a été ensuite garçon de salle à l'école centrale des Quatre-Nations de Paris. Là, il était obligé d'assister à toutes les leçons de physique et d'histoire naturelle; il en a profité. Retiré dans son village en Auvergne, il cherche à communiquer ses connaissances à ses compatriotes. Il leur parle d'abord de l'air, de l'eau, de la chaleur, de l'électricité et leur fait connaître les causes des principaux phénomènes atmosphériques. Il n'est pas seulement théoricien, mais il met la main à l'œuvre; il fait un filtre au charbon, place un paratonnerre sur l'église, fait fondre la neige de son jardin, fait une pompe aspirante. Simon de Nantua vient aussi le visiter.

Maître Pierre fait ensuite un héritage qui lui donne les moyens de faire un voyage dans la France et de visiter les principales manufactures. A l'occasion du mariage de la fille du maire on fait au château une exposition de tous les cadeaux de noces. Pierre profite de

(1) Tous ces ouvrages se trouvent chez Babeuf, libraire, rue StDominique.

cette occasion pour expliquer aux på produits de notre industrie et le les différentes machines au moyen cute beaucoup de travaux. Deux ch excellens; celui sur les avantages o tion, et celui sur les avantages des

Maitre Pierre s'occupe ensuite de neveux et d'un filleul. Il leur enseig la mécanique et leur fait connai machines dans une suite d'entretie intérêt. Ce petit traité ne peut manqu succès dans notre cité toute manu d'ouvriers se servent de machines, s mêmes le premier principe de tou ouvrage est vraiment populaire dan engageons les chefs d'atelier et les d dier. Nous saisissons cette occasio que bientôt peut-être des écoles du pour les adultes. Qu'ils ne négligen sion de s'instruire, de devenir véritabl Alors seulement ils pourront conn les défendre, et en jouir sans en al

Nous lisons dans la Gazette des Trib suivantes sur la surveillance, dans blessés des journées des 5 et 6 juin :

«Quoiqu'il ne soit ni dans nos hal attributions de faire la guerre à l'aut vons cependant pas nous empêcher une mesure qui vient d'être prise à reçus dans les hôpitaux. Non-seulem soin de ne pas leur laisser ignorer eux la surveillance la plus sévère; ma ils l'espoir d'une prochaine guérison, d'une garde qui semble les tenir en pétuelle. Nous avons vu à la Charité ouvrier tisserand, qui avait reçu Į baionnettes, soumis à une surveilla tans; outre qu'un piquet stationne à tal, le blessé convalescent est gardé pièce particulière, par deux faction même assuré qu'il était visité plusie les militaires chargés de le garder. 1 police qui épie tous les progrès de la semble rappeller sans cesse au coup il est voué, quelque chose de révolta Quelle que soit la faute ou le cri reux, ils ont droit encore à des égards sont toujours celles d'un homme, des secours à l'assassin qui se meur supplice, ne permet pas qu'on s'opp d'inhumanité, à la guérison de ceux core atteints. Or, n'est-ce pas paraly de l'art que de mettre sans relâche, d malade, l'appareil qui doit l'accom Il eût été beaucoup plus humain d' nette jusqu'au bout, que de faire m coupable de sa blessure. Nous ne p gure. Il est impossible qu'avec l'imag plice devant les yeux, les blessés qu hôpitaux ne meurent pas de désesp Cela est si vrai que déjà plusieurs Dieu ont été pris de délire à la nouv sures générales qui les menacent. M à sa Clinique le cas d'un individu att feu à la jambe, qui est mort en quel avoir appris qu'il devait être fusillé.

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et

liquer aux paysans, les différens ustrie et leur faire connaltre sau moyen desquelles on exéux. Deux chapitres surtout sont avantages de la petite fabricaantages des machines,

e ensuite de l'éducation de ses leur enseigne les principes de fait connaître les principales ite d'entretiens du plus grand peut manquer d'avoir un grand toute manufacturière, où tant machines, sans connaître euxacipe de toute mécanique. Cet #opulaire dans notre cité; nous Helier et les compagnons à l'étucette occasion pour les avertir es écoles du soir seront ouvertes ne négligent point cette occawenir véritablement des citoyens. ourront connaître leurs droits, ir sans en abuser.

P. L.

azette des Tribunaux les réflexions
llance, dans les hôpitaux, des
5 et 6 juin :

dans nos habitudes ni dans nos
guerre à l'autorité, nous ne pou-
s empêcher de réclamer contre
l'être prise à l'égard des blessés
x. Non-seulement la police a eu
sser ignorer qu'elle exerçait sur
us sévère; mais à peine donnent-
mine guérison, qu'elle les entoure
e les tenir en arrestation perpé-
■ à la Charité un jeune homme,
avait reçu plusieurs coups de
une surveillance de tous les ins-
et stationne à la porte de l'hôpi-
cent est gardé à vue,

dans une
deux factionnaires. On nous a
I visité plusieurs fois la nuit par
e le garder. Il y a, dans cette
progrès de la guérison, et qui
cesse au coupable le sort auquel
ose de révoltant.

aute ou le crime de ces malheu-e à des égards; leurs souffrances n homme, et la loi qui garantit qui se meurt avant l'heure du us qu'on s'oppose, par des actes rison de ceux qu'elle n'a pas en-ce pas paralyser tous les efforts ns relâche, devant les yeux d'un doit l'accompagner à la mort ? ns humain d'enfoncer la baionue de faire mourir lentement le e. Nous ne parlons point au fiu'avec l'image constante du suples blessés qu'on garde dans nos pas de désespoir ou de terreur. jà plusieurs blessés de l'Hôtellire à la nouvelle seule des memenacent. M. Dupuytren a cité n individu atteint d'un coup de mort en quelques heures, après

être fusillé.

Nous n'indiquerons pas les moyens de suppléer à la surveillance que l'on croit devoir exercer, nous nous bornons à en signaler les graves inconvéniens: il sera facile, si l'on veut, de mettre d'accord les devoirs de la police la plus vigilante avec ceux de l'humanité. »

DE LA FABRICATION DES TULLES.

Nous avons dit que notre feuille n'était point exclusive; quoique consacrée principalement à la défense des ouvriers en soie, qui forment la majeure partie de la population, elle n'en est pas moins l'écho de toutes les industrie et le journal de tous les travailleurs. Nous avons promis de défendre le pauvre contre l'égoïste, le faible contre le fort, sans distinguer les professions, et ee devoir que nous nous sommes imposé, nous saurons le remplir.

Aujourd'hui, dans une branche d'industrie, florissante autrefois, quand le monopole de la fabrication n'était point entre les mains de dix à douze négocians, dans la fabrique de tulles enfin, des abus scandaleux se sont introduits à tel point, qu'il est impossible aujourd'hui à l'ouvrier de vivre du fruit de son travail. Ici, non seulement, le prix n'est pas fixé, mais encore les ouvriers travaillant à échevaux ou flottes, ont vu la longueur s'augmenter tellement qu'il y a des fabricans qui font faire 1000 mètres de plus que ne doit avoir l'écheveau fixé par un rescrit ministériel. Ainsi, un ouvrier qu'on paye déjà à très-vil prix, est obligé de faire encore un sixième d'ouvrage qu'on ne lui paye pas; ceci est, selon nous, un vol manifeste, et nous ne cesserons d'élever notre voix tant qu'on se permettra d'arracher ainsi le salaire de ceux que nous avons mission de défendre.

Le conseil des Prud'hommes peut beaucoup dans cette circonstance; il peut prononcer la contravention et appliquer une amende. Il est de son devoir d'être sévère sur ces faits, car ici il ne s'agit point de discussions sur les prix, ni sur la beauté de la fabrication, il s'agit de fraude, et nous avons trop de confiance dans sa justice, pour penser qu'il ne la réprimera pas.

Les ouvriers fabricans de tulles peuvent nous adresser leurs griefs, nous nous ferons un devoir de les défendre avec la même persévérance que nous mettons à défendre leurs frères les ouvriers en soie; nous disons leurs frères, car tous les travailleurs le sont; ils doivent se tendre la main et s'entr'aider, afin d'extirper les abus qui les plongent dans la misère.

ENSEIGNEMENT NATIONAL.

ECOLES SPÉCIALES DE COMMERCE ET D'INDUSTRIE. Une révolution complète s'est opérée dans l'enseigneuent. Les vieilles méthoaes ont été abandonnées, reconnues impuissantes pour les besoins du siècle. Aujourd'hui qu'on sent ce besoin d'instruction, source de bonheur pour toutes les classes, on cherche tous les moyens pour arriver au but où doit tendre toute méthode d'apprendre beaucoup et en peu de temps. Nous pouvons affirmer que les directeurs de l'Enseignement national sont arrivés à ce point. Et les essais dont nous avons été les témoins ne nous ont laissé aucun doute sur l'excellence de la méthode qu'ils se proposent de

suivre.

Le 14 juin a eu lieu l'installation des Ecoles par une séance d'ouverture, dans une des salles de la maison centrale, place Sathonnay. La réunion était nombreuse et brillante. M. E. Beaune a ouvert la séance par un discours remarquable par la beauté des pensées et par les

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dit le premier, il faut que l'un de nous reste sur la place. -Eh bien ! reslez-y, car mes affaires m'appelleut, dit le second. Et il partit.

-M. Achille, Murat dans son Esquisse morale et pratique des Etats-Unis de l'Amérique du Nord, qu'il vient de publier, s'exprime ainsi sur les missionnaires ambulaus : Ils voyagent à cheval, s'arrêtant chez les dévots où eux et leur monture sont bien choyés, et où ils payent en prières et sermons. Ils correspondent avec des comités directeurs, lèvent des souscriptions pour bâtir des églises qui peut-être n'existeront jamais, prêchent partout, convertissent, intriguent, sèinent la zizanie dans les familles, et lorsqu'ils ont fait quelque impression sur quelques douzaines de personnes dans un village, ils célèbrent ce qu'ils appellent une résurrection de foi... L'effet apparent de ces revivals, est de placer une belle Bible neuve dans toutes les maisons de l'endroit, de déplacer une certaine quantité d'argent de la poche des citoyens pour le faire passer vous vous imaginez bien où, de faire cesser la joie, casser les violous et les flûtes, émigrer le maître de danse, allonger d'un pied le visage des habitans et faire jaunir leur teint. ›

dente audience; il ne manque plus elle doit être appliquée. M. Dépouill rait y avoir contravention toutes ! un schall; il déclarc qu'il ne con Jacquemet, qu'il a reinis le schall à et ajoute qu'il ne se croit pas res qui sortent de chez lui. M. le prés dame Jacquemet pour qui elle brod est si faible que nous ne pouvons e Le conseil décide qu'il passe outre q réservant à M. Robergeo scs droits quemet, afin de la poursuivre deva

Le sieur Ajac a fait mouter deu au sieur Bourgat, et se plaint que ↳ rend pas assez d'ouvrage. De plus, il pas bien fabriquée et veut lever les pond que l'étoffe est bien fabriquée rendu beaucoup d'ouvrage, c'est q ayant promis 13 sous du mille, il n et n'en a donné que 12 sous 112, n'ont pas voulu travailler à ce prix. avoir fait pour 500 fr. de frais et se de façon. Le conseil décide que le nuera les pièces et qu'après on statu La séance est levée à 8 heures et

CONSEIL DES PRUD'HOMI

Séance du 21 juin,

(PRÉSIDÉE PAR M. GOUJON.)

La séance a été ouverte à six heures précises. Pen de causes ont été débattues; une série de contraventions dans la fabrication des tulles a occupé en partie l'audience.Cescauses avaient été toutes conciliées à l'audience de lundi, section de tulles, les membres du conseil dans cette audience n'avaient pas cru devoir imposer l'amende voulue par la contravention, et les ouvriers en avaient rappelé au grand conseil. Ce n'est pas sans surprise qu'on a vu passer toutes les conciliations en jugement d'autant plus qu'il y a quelques semaines que le conseil a condamné MM. Bonnet et Chavanne à payer à l'ouvrier une somme de 95 fr. tandis que les derniers jugemens ne leur accordent que 50 c. par flotte ou 30 fr., et même à d'autres que 25 c. par flotte ou 15 fr. Voilà, dans trois semaines, deux différentes manières de rendre da justice, qui certes ne sont pas trop en harmonie. Ainsi, dorénavant un fabricant fera travailler des échevaux excédant de 600 mètres la longueur voulue, et s'il est pris en contravention, il payera 25 à 50 c. de plus ; mais il en sera dédommagé dans un jour par 40 ouvriers timides qui n'oseront rien dire. Nous soumettons nos réflexions à MM. les membres du conseil ; eux seuls peuvent fermer cette plaie qui ronge une industrie tombée presque dans le néant.

Les causes en contravention étaient entre MM. Plantier et Bonnet, Veteilger et Bonnet, Mouron et Pelletier, Dubost et Marioton, Delfin et Meyrucis, Gers et Onafrio, Tesenas et Chavane, Robert et Meyrucis.

Voici les autres causes qui ont offert quelque intérêt. Le sieur Robergeo se plaint qu'on lui a soustrait un dessin un schall a été trouvé chez la dame Jacquemet, brodeuse, avec le même dessin appartenant à M. Robergeo: il dit que la dame Jacquemet le tient de M. Depouilly, et demande qu'il y ait contravention contre ce dernier. La contravention a été décidée dans une précé

A LYON,

ANNONCES DIVI [49] On demande un remplaçan pour un service de 1 an. Ou donue S'adresser à la Bourse militaire, go calier L, au 1".

LAMPE MÉTÉOR

[9] Le sieur GALLAND fils, ferblantier, rue vient le public qu'il est l'inventeur de la L de déposer au conseil des prud'hommes qui risé à en conserver la propriété pendant cin se fabrique de diverses formes, en fer-blanc grands avantages; d'abord elle ne donne au da double de celles qui ont été en usage juso la rend indispensable aux chefs d'ateliers, c qu'une once et demie ou 45 grammes d'huile

Ses dépôts sont :

Chez MM. Bel, négociant, rue des Capu Paquet, épicier, rue Vielle-M Schuslre, plienr, rue Donnée Mougeolle, menuisier, rue Be Galland ainé, ferblantier, plac Pryzaret, rue d'Orléans, no 7, Philippe, fabricant de navette [50] On demande un ouvrier ou une ouvriè S'adresser rue Thomassin, no 20, au 4o. [48] Le titulaire d'un brevet d'imprimeur marié, d'une moralité et d'une capacité bien disposer de quelques fonds; on prendrait av de nature à lui assurer des avantages réels sa vorable.

S'adresser à l'entrepot de papiers de Bonn Fromagerie, no 5.

A vendre, trois métiers avec mécanique er ustensiles pour la fabrique. S'adresser chez n° 3.

[46] A louer de suite, rue Royale, no 20,

X. Vidal

DE L'IMPRIMERIE DE CHARVIN, RUE CHALAMON, No 5, PRÈS DE LA RUE DES

e manque plus qu'à délibérer à qui e. M. Dépouilly répond qu'il pour ention toutes les fois qu'il vendrait e qu'il ne connaissait pas la dame einis le schall à une tierce personne e croit pas responsable des schalls lui. M. le président demande à la ur qui elle brodait le schall: sa voix ms ne pouvons entendre sa réponse. il passe outre quant à M. Dépouilly, rgeo ses droits contre la dame Jacpoursuivre devant qui de droit.

it mouter deux métiers de schalls se plaint que le chef d'atelier ne lui rage. De plus, il dit que l'étoffe n'est veut lever les pièces. L'ouvrier rét bien fabriquée, et que s'il n'a pas uvrage, c'est que le sieur Ajac lui s du mille, il n'a pas tenn sa parole e 12 sous 112, et que les ouvriers ailler à ce prix. Le chef d'atelier dit r. de frais et seulement pour 120 fr. Idécide que le sieur Bourgat contiu'après on statuera. à 8 heures et 11a.

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MPE MÉTÉORE.

ls, ferblantier, rue des Farges, n° 112, prél'inventeur de la Lampe météore, qu'il vient prud'hommes qui, par ce depôt. l'a autopriété pendant cinq ans. Cette lampe, qui mes, en fer-blanc, étain et cuivre, offre de d elle ne donne aucune ombre, sa clarté est nt été en usage jusqu'à ce jour; mais, ce qui chefs d'ateliers, c'est qu'elle ne consomme 45 grammes d'huile en sept heures.

ant, rue des Capucins, n° 7;
icier, rue Vielle-Monnaie, n° 27;
lienr, rue Donnée, no 4, au 4;
menuisier, rue Belle-Lièvre, près la place;
é, ferblantier, place du Plâtre, no 4;
e d'Orléans, n° 7, aux Broteaux;
bricant de navettes, rue Juiverie.

vrier ou une ouvrière en soie, pour façonnés.
sin, no 20, au 4°.

revet d'imprimeur désire trouver un homme
'une capacité bien établies, et qui pourrait
s; on prendrait avec lui des arrangemens
avantages réels sans aucune chance défa-
le papiers de Bonnard et Royer-Dupré, rue

DIMANCHE 1" JUILLET 1832.

ARONNE au Bureau du Journal, place de la Boucherie des Terreaux, à l'angle de la rue Lanterne, n°7, au 2o etage; ez M. BARON, lib., rue Clermont, n. 5; naud, cab. lit., grande rue de la CroixRousse;

Au cafe du Soleil-Levant, rue Tramassac;
Acafe de l'Union, place Bellecour;
Giz M. FALCONNET, rue Tholosan, n. 6;
Giz MM. BONNARD et ROYER-DUPRE, pa-
petiers, rue Fromagerie, n. 5, et rue
Longue, n. 14;

It l'imprimerie du Journal.

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L'ÉCHO DE LA FA

Journal Industriel et Littérai

AVIS.

Les personnes dont l'abonnement est expire, sont prices de venir le renouveler si elles ne veulent pas éprouver de retard dans l'envoi du Journal.

LYON.

INDUSTRIE LYONNAISE.

Les récoltes de toute espèce se présentent partout magnifiques, et celles qui nous intéressent le plus directement, la soie et le ble, sont déjà assurées.

L'abondance de la première nous promet du travail, le calme se rétablit en Europe et surtout en France; la richesse extraordinaire de la seconde, nous assure du pain à bon marché. Quant à la récolte du vin, elle s'anonce comme les autres, mais elle a plus de chances à courir; celle-là, d'ailleurs, nous intéresse bien moins; car la concurrence intérieure ou étrangère réduit tellement nos salaires, que le vin n'est plus guère pour la plupart d'entre nous qu'un objet de luxe.

Les ventes considérables de cocons qui ont déjà eu fien dans le midi, présentent, en commune, une baisse de 8 à 10 p. ojo, sur les prix de l'année dernière, et il est à supposer que la différence sera encore plus forte sir les achats tardifs.

Toutes les lettres d'Italie comparent la récolte de cet nnée à celle de 1825 qui fut magnifique.

Voilà donc, Dieu merci, le bas prix et l'abondance des matières premières assurés, et c'est une garantie affaires pour le commerce en général, et de travail Pour l'ouvrier.

Vens maintenant comment les principales consoinations sout disposées à profiter de cette circonstance. La France a des besoins, et l'activité des demandes de Paris et des provinces, interrompues par le choléra, rouve qu'ils sont grands et que dès que l'agitation et

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l'incertitude q prendra. L'Amérique c crise causée pa part, et le ma La surcharg sultat des dern l'état de l'Eur lui envoyer ré marchandises. lieu, et l'un espèces au lie ment une cris dans les pays mieux que tou vouloir établir duisent rien q on ne veut red

Les commis tomne étant p des Etats-Uni des affaires ce L'Angleterre principaux dé de douanes qu duits manufac le développem L'Angleterre a pour la saison faut attribuer de notre indu principale po 2/3 des affaire se font de fév ce pays, s'op culeux, ses o dérables, en des soieries fr

L'Allemagn en est deven

des fabriques étrangères l'un des plus insignifians. Cependant depuis environ un an ses ordres et ses achats ont repris de l'importance et de l'activité, et ils contribuent en ce moment au maintien de beancoup de métiers qui sans elle et l'Angleterre seraient oisifs.

Le bas prix des nouvelles matières engagera sans doute cette consommation à demander à Lyon certains articles qu'elle tire de Suisse ou de Prusse; c'est à nous, fabricans et ouvriers à ne pas laisser échapper l'opportunité.

L'Amérique du Sud est en général agitée dans tous les sens par des troubles et des révolutions qui arrêtent ses développemens et nuisent à nos transactions.

La Russie, l'Espagne, l'Italie, les Pays-Bas, les Indes, sont des débouchés moins importans pour nous que l'Amérique du Nord, l'Angleterre et l'Allemagne, mais ils méritent notre attention et sont loin d'être insignifians; leurs ordres sont souvent très-majeurs et contribuent grandement au maintien de nos fabriques.

Si notre marché était mieux assorti en marchandises fabriquées, les affaires avec toutes ces consommations seraient certainement plus actives; mais il y a une certaine défaveur attachée à la marchandise faite qui arrête nos fabricans. Le prix des matières premières et l'état de révolution de l'Europe ont d'ailleurs dû calmer les plus hardis. Espérons que la paix et le calme permetfront bientôt aux fabricans de profiter de l'avantage des prix pour faire travailler et aux négocians pour reprendre et étendre leurs relations commerciales.

Z.

De La Défense devant le conseil des pRUD'HOMMES.

Pendant long-temps, les contestations entre les marchands-fabricans et les chefs d'ateliers furent soumises aux tribunaux ordinaires. Une loi du 18 mars 1806, est venue changer cet ordre de choses en instituant'un conseil des prud'hommes. Il était juste en effet de donner des juges spéciaux à une classe aussi nombreuse, mais bien certainement, l'intention du législateur n'a pas été de la priver des garanties qu'elle avait, lorsqu'elle était régie par le droit commun. Aussi n'était-ce pas sans exciter des murmures, que l'ancien conseil jugeait à huis clos. Cet abus disparut à la lueur du soleil de juillet. Il en est un autre que je veux combattre. C'est celui qui consiste à interdire à un individu étranger à la cause, le droit d'assister et de défendre la partie qui l'en charge. Le conseil se fonde sur l'article 29 d'un décret du 11 juin 1809, qui est ainsi conçu :

Tout marchand-fabricant, tout chef d'ateliers, tout contre-maître, tout teinturier, tout ouvrier compagnon ou apprenti appelé devant les prud'hommes, sera tenu sur une simple lettre de leur secrétaire de s'y rendre en personne, au jour et à l'heure indiquée, sans pouvoir se faire remplacer hors le cas d'absence ou de maladie : alors seulement, il sera admis à se faire représenter par l'un de ses parens, négociant ou marchand, exclusivement porteur de sa procuration,

Il ne faut voir dans cet article que ce qui y est, et ne pas perdre de vue que la défense étant un droit sacré, doit proscrire tout ce qui tendrait à la restreindre. Odia sunt restringenda.

Cet article exige avec raison la présence des parties, mais il ne leur défend pas de se faire assister par qui bon leur semble, légiste ou autre, pour les aider dans leur défense; et personne, je pense, magistrat ou citoyen, ue me contestera ce principe que tout ce qui n'est pas défendu par la loi est permis. Le vœu de la loi est suffisam

ment rempli, lorsque la partie appelé serait odieux de vouloir commettre quelquefois illitéré, atteint bien souv die morale que j'appellerai crainte o paralyse ses facultés, de le commett pui, avec un homme du monde, u Ï'habitude de parler en public, élevé comme ses égaux, ayant en un mot quelquefois la hauteur, dirai-je la f et l'instruction et la richesse.

En permettant à l'ouvrier de se fa défenseur quelconque, la balance aussi un moyen d'introduire une forme. Qu'on ne craigne donc pas entière à la défense: présentée par d passions, elle n'en sera que plus déc et plus brève; et sous ces rapports, ciables et la morale y gagneront.

Le conseil des prud'hommes ne f erremens des tribunaux de paix et même dans une limite plus restrein naux n'exigent pas, hors certains ca parties elles-mêmes; ils se contente tation d'un pouvoir spécial, et tout se présenter devant eux, muni de c

Ce serait une erreur de craindre d celui de la postulation exclusive des tribunaux civils, pût se produire de les avoués ont pu, contrairement au tions de la raison, se dispenser de l'a ou de la représentation d'un mandat vilége injuste dont l'obtention tient gères au sujet qui m'occupe, privil nécessairement par suite du progrès il est aussi une restriction apportée défense, et un monopole établi au pr au détriment de tous. Ceux qui en raient bien de l'étendre, et nul au mander. Ma

Nous voulions répondre aux articl juin du Courrier de Lyon, où il attaqu acquittés de Riom, le jury et même ne pourrions rien dire qui rendit mie les passages suivans que nous emprur

Maintenant un jury, composé d'h absout à l'unanimité des hommes q innocens, et vient ainsi par son verd corroborer notre conviction. - Les h furieux leur proie leur échappe, ils hurlemens. Ils ne peuvent guillotin Riom: ils les souilleront, autant qu' leur griffe impure.

Voyez la rage du Courrier de Lyo des infàmes qui ont tué. - Il a été sans contest, par la déposition de M. M que lui et ses amis n'avaient rien fait qu'ils s'étaient mêlés généreusement a venir les excès et maintenir la sécurit Singuliers assassins! Nous le demand mes de bonne foi: s'il nous arrivait, à primer que les rédacteurs du Courri assassins, qu'ils ont tué, est-ce qu'ils

(1) S'il fallait suivre judaïquement le texte rait dire que celui qui fait appeler, c'est à dispensé de cette observance : cela ne me cependant mérite examen, et je pourrai y re

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