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plantier, rue des Farges, n° 112, préteur de la Lampe météore, qu'il vient hommes qui, par ce dépôt. l'a autopendant cinq ans. Cette lampe, qui en fer-blanc, étain et cuivre, offre de ne donne aucune ombre, sa clarté est en usage jusqu'à ce jour; mais, ce qui d'ateliers, c'est qu'elle ne consomme mmes d'huile en sept heures. epôts sont :

rue des Capucins, n° 7;

rue Vielle-Monnaie, no 27 ;

, rue Donnée, no 4, au 4=;

uisier, rue Belle-Lièvre, près la place. rblantier, place du Plâtre, no 4; Orléans, n° 7, aux Broteaux. ant de navettes, rue Juiverie.

AVIS.

rencontre mille bobines environ de fer urnal.

an musicien ancien militaire pour remans et demi.

la Bourse militaire, galerie de l'Argue,

mplet, mécanique en 400, en bon état.
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LIER de 3 métiers en 614, mécaniques
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part, un petit Fonds de LIBRAIRIE,
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ernay, montee St-Barthélemy, no 28.
HÉCANIQUE à dévider, longue et à

Casati, n° 1, au 6 étage.

MÉCANIQUE en 400, garnie. 16, chez le plicur.

, avec 23 rasteaux, en bon état.

ai Bourgneuf, n° 78.

X. Vidal, Geram.

RUE DES SOUFFLETIERS.

DIMANCHE 20 MAI 1832.

ON S'ABONNE au Bureau du Journal, place de la
Boucherie des Terreaux, à l'angle de la rue
Lauterne, n° 7, au 2 étage.

Chez M. BAROx, libraire, rue Clermont, n. 5;
Arnaud, cab. lit., g. rue de la Croix-Rousse :
Au café du Soleil-Levant, rue Tramassac;
Au cafe de l'Union, place Bellecour ;
Chez M. FALCONNET, rue Tholosan, n. 6;
Chez MM. BONNARD et ROYER-DUPRE, papetiers,
rue Fromagerie, n. 5, et rue Longue, n. 14;
Et à l'imprimerie du Journal.

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DE LA FABR

Journal Industriel et Littéraire à

AVIS.

Les souscripteurs dont l'abonnement est expiré le 15 mai, sont pries de venir le renouveler s'ils ne veulent pas éprouver du retard dans l'envoi du Journal.

LYON.

Mercredi dernier, trois prud'hommes - fabricans et trois prud'hommes - ouvriers se sont transportés auprès de M. le maire, afin d'obtenir un local plus vaste pour les séances du conseil. Leur demande a été accueillie par ce magistrat, qui leur a accordé la salle d'Henri IV, avec promesse de la faire réparer pour la rendre propre à sa nouvelle destination.

Tout porte à croire que le nouveau conseil siégera jeudi prochain.

L'ANGLETERRE.

(4 ARTICLE.)

Dans notre premier article du 22 avril, nous disions : Le Courrier s'extasie sur ce qu'une révolution complète va s'opérer législativement.

Nous le souhaitons du fond de l'ame; mais nous connaissons trop le pays et les abus qui le rongent, pour croire que leur redressement puisse s'opérer sans commotion. Les priviléges qui font la puissance et l'influence de l'aristocratie anglaise. lui donnent une force dont elle fera certainement usage pour les défendre......

> Nous croyons trop au progrès, pour penser que les luttes auxquelles la loi de réforme ouvre l'arène, soient sanglantes comme les nôtres; mais nous connaissons trop aussi l'esprit de caste, de privilége, pour penser qu'il lâche sa proie sans combattre..

Les pet

La résistance de l' nous ne le pensions. taque d'un de ses pri grains, le droit d'aîne ne sommes pas gens à en théories sottes et v accompli, nous l'acce certains de découvrir sement.

Si la loi de la refor avait la bonhomie de moins venue, mais l' pays eût été plus long, ses intérêts et à son b demi-concessions des elle parvenue à trom maintenant c'est imp fourreau. Malheur à el comme à celui de la jours par l'emporter. Eh! que l'on vienn constitutionnel n'a lib Voyez Guillaume d' faire passer la loi et to repos du pays; il ne dans la carrière des re et aux rois

que de d ܕ

Cumberland que l'An sa femme, petite prin a accueillie en lui ass rante, un apanage de L'expérience n'est d Rood n'est-il donc un

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les grandes actions, servent à accélérer sa marche progressive. Le but que nos prévisions d'hommes peuvent lui assigner, est l'association universelle des peuples. Eh bien! qui ne voit dans ce qui se passe en Angleterre, un pas immense vers ce but! Les aristocraties peuvent seules ralentir la marche, parce qu'elles profitent et vivent des priviléges et monopoles qui désunissent les peuples, et les empêchent de commercer, de s'entendre, de s'aimer, de s'associer; mais leur règne va finir, car la plus forte, la plus puissante a froide. inent commencé son suicide, sa folie est providentielle.

Nos lecteurs comprendront qu'il nous siérait mal, dans un pareil moment, de continuer à les entretenir des relations commerciales des deux peuples; avec un ministère composé d'hommes qui détestent ces relations, parce qu'ils y voient l'instrument de destruction de leur puissance, il faut attendre; leur règne ne peut être long. Dieu est grand et le peuple anglais est fort.

L'ère glorieuse et féconde de 89 se lève pour l'Angleterre; elle doit être pour elle moins sanglante et plus courte qu'elle ne le fut pour nous; car elle a notre exemple, et ses peuples sont plus avancés. Mais de toute manière la crise sera douloureuse et les intérêts matériels du pays souffriront; car les révolutions les plus douces dérangent des millions d'existences et troublent la société. La France d'autrefois se serait réjouie des embarras et des malheurs qui menacent l'Angleterre ; la France d'aujourd'hui s'en attriste et s'en inquiète; c'est que partout règne déjà ce sentiment de solidarité de tous les peuples, qui est le germe de l'esprit de famille qui doit un jour les unir tous.

Voyez une famille bien unie, lorsqu'un de ses membrcs s'élève par de grandes actions ou s'avilit par de mauvaises, tous les autres se sentent grandir ou flétrir en lui. Eh bien! la famille humaine, dont tous les peuples sont membres, sera de même. Vous souvient-il, amis, des trois journées! vous souvient-il de l'enthousiasme que les peuples d'Europe et des Amériques manifestèrent, la plupart malgré leurs gouvernans : eh bien! ces peuples, ils se sentaient grandir en leur nobles frères de France! Mais si ce sentiment fit tressaillir tous les membres de la famille humaine, n'oublions pas qu'il porta jusqu'au délire l'enthousiasme des peuples de la Grande-Bretagne. Quarante villes se levèrent spontanément et envoyèrent des députés et de l'argent à Paris, demandant que des députés de France leur fussent aussi envoyés, afin que les deux peuples pussent ainsi communiquer. Notre gouvernement, à la demande du ministère Wellington, eut la faiblesse de refuser, et les députations déjà formées ne partirent pas.

Ce sera une belle page dans l'histoire des peuples que celle où on lira l'énergique et fraternelle conduite du peuple anglais envers son plus ancien et plus redoutable ennemi.

A nous, peuple de France, à bien remplir notre page lorsque le peuple d'Angleterre nous fera grandir par les grandes choses auxquelles il se prépare, et qu'il va sans doute accomplir.

à ce manège d'égoïsme, la chute de d prochaine et pour ne plus se relever. lement notre opinion que nous émett celle de tous les commerçans conscie elle-même a reconnu ce que nous av quant une nouvelle organisation du d'hommes sur des bases plus larges e nie avec nos besoins manufacturiers.

Le nouveau conseil a été créé, sel former les abus; car quels seraient pourquoi cette nouvelle organisation tres droits que l'ancien ? ce ne sera cation, et c'est ce que nous ne croyo une feuille sémi - officielle de cette que les prud'hommes n'auraient pas nouvelle jurisprudence, ni d'établir des feuille peut avoir rêvé cela à elle seul qu'on laissera au nouveau conseil le lement tout ce qui pourra améliorer industrielle, et porter un peu d'aisauc

En attendant qu'il puisse s'occupe nous allons signaler les abus qu'il do et qui, selon nous, sont autant de pl taires, et souvent un motif de ruine dont le cœur est droit et les sentime

Il est un abus le plus onéreux po liers, sur lequel le conseil des prud'h vert les yeux. Nous voulons parler d tiers. En effet, comment pourrait-on à un homme, étranger à la fabriqu abus, qu'un chef d'atelier fait souve frais pour monter un nouvel article, pièce on lui couvre son métier; que c 200 fr., qu'il a donné 100 fr. à s eu pour 20 f. de dévidage ou de cann par conséquent, 20 fr. en ayant lo chez lui un ouvrier pendant deux m ce qui arrive chaque jour, et ce que cans feignent de ne pas comprendre

Le pauvre, dit-on, est né pour tra écrit dans quelques lois divines ou doit point avoir de repos, et qu'a toute la journée, il doit continuer tel est pourtant le sort des ouvriers mission presse-t-elle ? vite le fabrica passer les nuits. Mais l'ouvrier est-il, les autres industries, rétribué en sus po dinaire ? pas du tout ; il n'a que le pri ticle; et après avoir passé plusieurs nu étant remplie, il reste sans ouvrage duit l'industriel: travailler nuit el misère, c'est ainsi que, depuis bea traîne sa pénible existence.

Un autre abus qui est très - perni vriers, est celui des écritures. En compte d'argent, soit à celui des chiffres en colonne, l'ouvrier qui qu de laisser son livre au magasin, peut confiance. A Dieu ne plaise que nous ser la masse des fabricans d'être dan dre coupables d'un pareil acte; m pouvons affirmer que nous avons eu e livres où plusieurs chiffres avaient été ble que pour éviter toute défiance et à ce sujet, on pourrait écrire en tou sommes d'argent, soit le poids des n les chiffres en colonne pour servir se tions. Nous voudrions aussi qu'il ne

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chute de cette fabrique sera se relever. Ce n'est pas seuhous émettons ici, c'est aussi ans consciencieux. L'autorité ne nous avançons, en provoisation du conseil des pruus larges et mieux en harmo facturiers.

té créé, selon nous, pour reels seraient ses attributs, et organisation, s'il n'avait d'auce ne serait qu'une mystifius ne croyons pas. Cependant le de cette ville a déjà avancé uraient pas le droit d'établir une d'établir des prix courans. Cette la à elle seule ; et nous croyons u conseil le droit de faire légara améliorer le sort de la classe peu d'aisauce dans nos ateliers. isse s'occuper de ses travaux, abus qu'il doit faire disparaitre,

autant de plaies pour les proléotif de ruine pour le fabricant, t les sentimens généreux. s onéreux pour les chefs d'ateeil des prud'hommes a enfin oulons parler du montage des mént pourrait-on faire comprendre r à la fabrique et partant à ses elier fait souvent pour 100 fr. de ouvel article, et qu'au bout d'une métier; que cette pièce se monte é 100 fr. à son ouvrier, qu'il a ge ou de cannettage et qu'il perd, . en ayant logé et fait travailler ndant deux mois. Voilà pourtant bur, et ce que beaucoup de fabrias comprendre....

est né pour travailler; mais est-il ois divines ou humaines qu'il ne repos, et qu'après avoir travaillé doit continuer pendant la nuit ? t des ouvriers de Lyon; une com

vite le fabricant de dire qu'il faut l'ouvrier est-il, comme dans toutes tribué en sus pour ce travail extraoril n'a que le prix courant de son arassé plusieurs nuits, la commission te sans ouvrage; voilà où en est réavailler nuit et jour et souffrir de ue, depuis beaucoup d'années, il

stence.

est très - pernicieux pour les ouécritures. En ne posant, soit au it à celui des matières, que des l'ouvrier qui quelquefois est obligé a magasin, peut être victime de sa plaise que nous prétendions accuicans d'être dans le cas de se renpareil acte; mais pourtant nous nous avons eu entre nos mains des ffres avaient été refaits. Il nous semute défiance et toute contestation it écrire en toutes lettres, soit les t le poids des matières, et mettre pour servir seulement aux addiaussi qu'il ne fût pas permis à un

employé de magasin de regler un livre en l'absence du chef d'atelier, parce que le livre réglé étant une chose jugée, il est urgent que les deux parties soient en présence afin de discuter leurs droits. Il en est de même du prix des façons, qui ne devrait jamais être marqué en l'absence des travailleurs.

Nous aurions encore beaucoup d'abus à signaler, tels que le laçage des cartons qui, de toute justice, ne doit point être à la charge du chef d'atelier, puisque le dessin et les cartons appartiennent au fabricant ; payement à jour fixe qui fait que beaucoup d'ouvriers sont obligés de montrer à nu leur misère, après avoir porté à un usurier ou au Mont-de-Piété leurs effets, pour avoir de quoi attendre le jour marqué pour le payement.

Nous attendons tout du nouveau conseil des prud'hommes. Nous pensons que chefs d'ateliers et fabricans, ils seront unanimes pour faire cesser cet état de choses qui, comme un ver rongeur, dévore peu à peu la classe industrielle. Mais si nous étions trompés dans notre attente, notre voix ne cesserait de réclamer, au nom de la justice et de l'humanité, l'abolition des abus qui ont ruiné et ruinent encore notre fabrique.

DE L'ÉGALITÉ SOCIALE.

A. V.

Le mendiant est au banquier ce que le culde-jatte est à l'Antinous.

Jésus-Christ proclama l'égalité morale des hommes. Par lui commença l'émancipation de la classe prolétaire. Le principe de l'égalité politique a été conquis en 1789; mais là ne saurait s'arrêter le progrès de cette loi de justice qui doit restituer aux enfans d'Adam une part égale dans l'héritage commun. Il manque à la société l'adoption d'un nouveau principe, celui de l'ÉGALITÉ SOCIALE. Faiblement contesté en droit peut-être, parce que ses ennemis craignent de l'aborder, ce principe est en quelque sorte à créer en fait. La révolution de juillet 1830 n'aura pas été stérile si, comme tout le fait présumer, elle en amène le triomphe.

Apôtre inconnu, mais fervent de la cause populaire, je vais essayer d'entrer dans cette route ardue. D'autres m'y suivront bientôt, plus forts et plus puissans, ils arriveront au but que je ne fais qu'indiquer; je n'en serai pas jaloux; il me suffira d'être le précurseur d'un nouveau Christ, appelant les hommes à l'égalité sociale, comme l'ancien Christ les avait appelés à l'égalité morale, et les tribuns de 89 à l'égalité politique.

L'on naît spirituel ou idiot, beau ou laid, ce sont des accidens de la nature. Que le talent, que la beauté jouissent de leur supériorité, mais que là s'arrête le privilége. Donné par la nature, il est immense et incontesté. Naitre pauvre ou riche, ce sont des accidens de la société. De quel droit la société viendrait-elle se substituer à la nature?

Que l'homme soit donc ce qu'il n'aurait jamais dû cesser d'être, qu'il soit l'égal de l'homme, que chaque citoyen soit l'égal d'un autre citoyen: qu'importe la profession, qu'importe la richesse. Le négociant qui a cent mille francs, n'est-il pas l'égal de celui qui a un million? Pourqnoi le chef d'atelier qui a dix mille francs ne serait il pas l'égal d'un négociant qui en a cent mille, et enfin pourquoi l'ouvrier qui n'a que son salaire ne serait-il pas l'égal du chef d'atelier ?

On m'accusera de radicalisme, j'accepte l'injure si c'en est une, oui je suis NIVELEUA. Mais, à la différence

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des niveleurs de g de misère qui aba je demande une vre au niveau du même banquet r famille, quelque verbes sont la sag temps que le peu énergique Il n'y

L'égalité social le maçon, le ban avec plus ou moi mais jouissant de aisance, iront ens frère ne mépriser

Je développerai présent toute inte l'asseois sur deux tion; et, dans u deux bases du no

Que l'homme sidéré! Celui-là a dra pas sa conscie à une table splen dans ses manières il ne l'embrouiller fians. Il l'a rendra pas que la balan doit tomber le der sauriser.

Que l'homme d suffrages de ses co fendre leurs droits mission qui lui a l'intérêt de ses co voquer des amélio et si par malheur pensée d'intérêts que l'enceinte d'u la fortune, cet ho placé la confiance

Pour moi, si le fendre leurs droit zèle, fermeté et de

Si j'étais prud'h appointement qu' les yeux; et j'acce rable s'il n'était ré de gratification.

Si j'étais prud'h de main de MM. tel devoir. Impassible que le droit, je fe César; mais aussi j partient à l'ouvrier Si j'étais prud'ho cans donnassent d puisque c'est une n a été pesée; je ne rendre à ce qui est Si j'étais prud'h jurisprudence, afi

jours à latons, je la voudrais juste, ne froissant les intérêts de personne. Je voudrais qu'on établit un déchet fixe pour chaque article, et que, faisant un tableau du tout, le conseil n'eût qu'à consulter ce tableau dans les différends qui s'élèveraient a ce sujet.

Si j'étais prud'homme, je voudrais que chaque membre du conseil pût interroger les ayant-cause, parce que le président peut, par erreur involontaire, mal poser une question, et l'ouvrier, peu habitué à la barre d'un tribunal, peut mal répondre; de là peut enfin s'en suivre une sentence injuste rendue par un conseil qui n'aurait pas été assez éclairé. Je voudrais qu'il y eût plusieurs grandes audiences par semaine; car je ne crois pas qu'on puisse, dans l'espace de trois à quatre heures, entendre quelquefois cinquante causes, et bien se pénétrer du droit de chacun, quand même ces causes ne seraient pas bien compliquées.

Si j'étais prud'homme, je voudrais obtenir que le conseil jugeât que le laçage des cartons fut à la charge du fabricant, puisqu'ils lui appartiennent. Je voudrais qu'on fixât un défrayement pour le montage des métiers; défrayement fixe, afin que le chef d'atelier et le fabricant sussent à quoi s'en tenir, lorsqu'il s'agirait de monter un nouvel article.

Si j'étais prud'homme, je ne dévierais point de la route que l'honneur m'aurait tracée, et je ne ferais point de concessions avec l'injuste...... Mon mandat étant de défendre les industriels contre les empiétemens de la classe fortunée, je me rendrais digne par tous les sacrifices de la haute mission qui m'aurait été confiée.

Si j'étais prud'homme..... Ici le rêveur rentra en luimême il jouissait d'une honnête aisance, et avait hérité de son père d'une maison fort agréable; mais les appartemens n'étant pas très - vastes, ne pouvant contenir que trois métiers..... Il promena ses regards autour de cet atelier où son père avait vécu et où lui vivait en paix; un soupir lui échappa en pensant qu'il ne serait jamais prud'homme.

C'est bien! très-bien! Messieurs du Nous voilà parfaitement d'accord. La qui existe entre nous, c'est que notre jamais de ses principes, et que la vôtr soit peu à certain embellissement mob au-dessus d'un pavillon...... Aujourd' des abus qui existent dans la fabrique le conseil des prud'hommes les fasse votre N° du 10 mai, vous disiez le c vouliez faire de ce conseil une réunion Dieu! nous vous en prions! comme deux fois la même chose, mettez u rouge et un jour une bande noire à vo à quelle marque nous reconnaît rons Lyon.

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Notre impartialité nous fait un d lettre suivante, laissant toutefois aux soin de réfléchir sur la véracité des fa AU RÉDACTEUR.

Nous vous prions d'insérer dans vot lettre que nous vous adressons, en ration dirigée contre nous, et aux réfle a suggérées dans votre N° de dimanch

On vous a dit que nous ne payions les schalls indiens, pendant que MM. St-Olive et Germain, le payent 85 c.

Mais vous a-t-on fait connaître en nous avions des dessins payés jusqu'à qui aurait suffi pour vous démontrer dénomination sont compris plusieurs sent au premier aperçu plus payés les et qui, au résultat, ne sont ni plu tageux.

Nous allons vous faire toucher au ce que nous avançons :

Chez le sieur Cusin (2), qui a mor jusqu'à sept métiers pour nous (3), payés, les uns à raison de 60, les aut à 75 c. le mille; et, qui plus est, le ment est payé 60 c. sur un de ses mét un autre et, à la fin de la semaine rendu à peu près autant, et pour mie cette différence de prix n'est souve que les dessins payés 1 fr. le mille ceux dont les ouvriers se soucient le Arnaud (4), qui a 5 métiers pour no offert à plusieurs reprises, notamme nière, son 4 métier, dont la façon lu d'un franc le mille par une autre ma

En définitive, si ces différences do lieu à des réclamations de la part d s'en rendent pas assez compte, les c comprennent mieux leurs intérêts, sont souvent que des leurres dont le a appris à se méfier (5).

En toute chose il faut considérer la fin

essieurs du Courrier de Lyon! accord. La scule différence t que notre feuille ne déroge que la vôtre ressemble tant ement mobile que l'on place .. Aujourd'hui vous convenez la fabrique, vous voulez que es les fasse disparaitre. Dans

disiez le contraire, et vous une réunion d'automates. Pour us! comme vous ne dites pas , mettez un jour une bande le noire à votre feuille, et dites connait rons le vrai Courrier de

us fait un devoir d'insérer la toutefois aux chefs d'ateliers le éracité des faits. ÉDACTEUR.

sérer dans votre prochain N° la Iressons, en réponse à la déclaus, et aux réflexions qu'elle vous N° de dimanche dernier. ous ne payions que 60 c. le mille dant que MM. Chaninel et Monet, e payent 85 c.

it connaître en même temps que as payés jusqu'à 1 f. le mille (1)? ce ous démontrer que sous la même mpris plusieurs genres, qui paraisu plus payés les uns que les autres ne sont ni plus ni moins avan

ire toucher au doigt la preuve de

hs:

(2), qui a monté successivement pour nous (3), il y en a qui sont on de 60, les autres à raison de 70 qui plus est, le même dessin exactesur un de ses métiers, et 70 c. sur fin de la semaine, chaque métier a tant, et pour mieux démontrer que

prix n'est souvent qu'illusoire, et vés fr. le mille, sont quelquefois iers se soucient le moins, le sieur 5 métiers pour nous à 60 c., nous a eprises, notamment la semaine derr, dont la façon lui est payée à raison par une autre maison.

ices différences donnent quelquefois tions de la part des ouvriers qui ne sez compte, les chefs d'ateliers, qui ux leurs intérêts, savent que ce ne es leurres dont leur expérience leur (5).

ut considérer la fin.

Tholozan, et chez M. Colonel, clos Dumont, 5,ono coups, est payé 15 fr. au 3*.

liers que nous citons n'ont que des 1,300 en

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Voici une preuve de cette vérité, nous espérons qu'elle sera concluante.

Le premier atelier que nous avons occupé pour cet article que nous ne traitons que depuis environ un an, est celui du sieur Colonel (1), il se compose de 6 métiers, sur lesquels, dans l'intervalle de 1,724 (2) journées de travail pour les 6 métiers réunis, il s'est fait pour 11,285 fr. de façon, soit 6 fr. 55 c. par jour sur chaque metier (3).

Pour nous venger de la dénonciation que vous avez accueillic un peu légèrement, nous ne voudrions qu'une chose, ce serait de pouvoir donner de l'ouvrage, payé de la sorte, à tous ceux qui viennent nous en demander. Nous terminons, Monsieur, en disant que pendant les neuf ans d'existence que compte notre maison, si nous avons eu quelquefois l'occasion de rendre service à des ouvriers, nous n'avons jamais eu la crainte de nous entendre faire par aucun d'eux le reproche que vous vous êtes cru autorisé à nous adresser, d'avoir profité de leur état de gêne pour les faire travailler à rien, et d'avoir spéculé sur leur misère.

Nous ne craignons pas d'avancer que tous nos chefs d'ateliers protesteraient, au besoin, contre une si injurieuse inculpation.

Nous avons l'honneur, etc.

CINIER ET FATIN.

CONSEIL DES PRUD'HOME
Séance du 17 mai,

(présidée par m. GUERIN-PHILIPPON.)

La séance est ouverte à 6 heures et demie. Parmi les nombreuses causes qui ont été appelées, et que le défaut d'espace nous empêche de rapporter, nous avons remarqué les suivantes :

Le sieur Marion, marchand-fabricant de tulle bobin, avait été condamné par le conseil à payer au șieur Viannet, son contre-maître, la somme de 800 fr. à titre de dommages-intérêts. Le sieur Marion en rappela de ce jugement pardevant le Tribunal de commerce, qui confirma la sentence des premiers juges et résilia les engagemens. Le sieur Viannet a fait appeler de nouveau son chef pour une demande en bénéfice sur trois apprentis, comme ils étaient convenus par les conventions passées entre lui et le sieur Marion, de la moitié de 500 rachs pour chaque élève, ce qui fait une somme de 600 fr.; plus, 34 fr. 25 c. pour 50 et quelques rachs que le sieur Viannet a laissés fabriqués en sortant de chez le sieur Marion, et 99 journées, à raison de 6 fr. par jour, qué le sieur Viannet a perdues par suite du procès.

Le défenseur du sieur Marion prend la parole et plaide dans le sens de non-recevoir. Attendu, dit-il, que le Tribunal de commerce a interjeté l'appel incident du sieur Viannet, et qu'il a résilié les conventions, il pense que son client est dégagé par ce jugement de tout recours de la part du demandeur.

Le défenseur du sieur Víannet, dans une longue allocution, combat le non-recevoir, et prétend que le dernier

(1) Il est à propos de faire remarquer que l'atelier que nous citons a été occupé avant nous par la maison Chaninel et Monet, que les dispositions de métiers n'ont pas cessé d'être à sa convenance, et que, malgré cette prétendue différence dans la manière de payer, cet atelier nons est resté. Or, il serait difficile de faire croire au plus crédule qu'un chef d'atelier à qui nous avons compté, en moins d'un an, 11,285 fr. pour façon de 6 métiers, soit à notre discrétion. (2) Dans ce nombre, sont compris tous les jours, depuis celui de la première rendue de chaque métier, le dimanche seul excepte. (5) Nous vous ferons remarquer que, pour le prix des façons, nous ne faisons jamais de différence entre nos chefs d'ateliers.

5

jugement n'a fait
juges en ce qui q
rien préjugé sur
Après une lon

en ces termes :
• Attendu que
Viannet, n'est qu
les parties parde
bonneterie et de

Le sieur Laco
élève à volonté d
perte réelle, pui
sans travailler.
L'élève répond
très-pauvre, il e
une garde. M. le
les devoirs d'un
passés, lui dit-il
rens que vous les
lève rentrera che
ruption.

La veuve Buiss cant, des tirelles 15 c. On lui a m ayant promis go vrage n'est pas H n'en donnant jar dame Buisson : dit le président et que cela est a les autres. Le Estienne.

La dame Varri 5 c. par aune sur le livre à 70 c.; 1 rature ayant eu li 65 c. Le sieur Ar fait, et que par c ditoire murmure que le Tribunal 1 prenant un ton s qu'il y a eu ratur mais se permett dans l'auditoire).

« Attendu que livre de l'ouvrier et que le conseil naud payera les f

Le sieur Dumo l'atelier de son c chez ses parens o s'est abstenu de conservé les enga jourd'hui le sieu demander que le Berthon demand Le conseil rend

« Attendu que sieur Berthon ait sidérant que le si de chez lui après me apprenti, rési Berthon le droit intérêts s'il repre fabrique d'étoffes

Le sieur Legras les sieurs Giraud

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