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e de Marseille.
ATION.

ociaux, la législation a ves, que les savans ont une érudition auxquelles d'in-folio. Mais, il faut pas été jugée; on n'a pas législation, obéissant à urs dirigée vers le même riens et les jurisconsultes, nière isolée, ont vu mille des progrès et des pas réation plus attentive mon. stante vers un point tou

ous sont peu connues; ce-
ent pour objet d'enchaîner
e préserver de la liberté du
lu sauvage. Alors le légis-
d'un pouvoir immense, il
niers liens sociaux contre les
me barbare. Il faisait servir
à la formation d'une règle
aquelle les masses asservies
les, trouvaient les premiers
créaient les arts et métiers.
ncore; le sol était divisé en
exempte de tout impôt, ap-
conde fournissait aux rois de
'autre formait l'apanage des
t de véritables troupeaux sur
'ayant droit à aucun produit.
e individu de rester dans sa
ion de son père.

voit apparaître la propriété ;
He l'institution de l'esclavage.
aux champs et dans les ate-
tat social est plus avancé que
plus développée, il y a plus
me des castes, il n'y a qu'un
ux, qui est l'état; dans le ré-
s les propriétaires d'esclaves
intérêt à produire. Pourtant il
gislations grecque et romaine
cune disposition propre à faire
voriser la production. En effet,
t surtout l'industrie guerrière,
ir un caractère presque exclu-
à peu on voit la con-
dant peu
orer par la concession d'un pé-
chissemens se multiplient, soit
e ses deniers pécuniaires, soit
olontairement la liberté ; enfin
e ou troisième génération, sont
aux hommes libres.

ernes, grâce aux bienfaits du
e de la personne disparait com-
us que l'esclavage de la glèbe,
yen age, malgré la rigueur de
ans une position plus favorable
main. Il y a un dieu, un nom,
Le serf travaille, et le fruit de
t, du moins en partie; bientôt
de se racheter les
les moyens
il devient libre de ses actions,
ne propriété ou se livre à l'in-
Les communes se forment par

,

mes libres; elles sont affranchies

de toute juridiction seigneuriale par les rois de France; et les hommes productifs parviennent à être comptés pour quelque chose dans l'organisation sociale. Pour mieux se défendre contre l'institution militaire, l'industrie s'organise en corporations, maîtrises et jurandes. Elle se met sous la protection des croyances catholiques, alors toute-puissantes parce qu'elles étaient progressives. Chaque corporation prend pour patron un saint. Ce système industriel était sans doute imparfait, puisqu'il tendait à exploiter chaque branche d'industrie en monopole, et à traiter le consommateur comme l'homme d'armes avait traité le vilain; mais en présence de l'association féodale et militaire, ces associations de travailleurs pacifiques étaient un pas immense dans la voie de l'émancipation industrielle.

A mesure que ces combinaisons nouvelles se produisaient, la législation se modifiait, mais avec une certaine difficulté; car c'est une chose très - remarquable que, depuis l'apparition du christianisme, la législation ne fait que constater le progrès au lieu de le produire. Dans l'esprit général du droit romain, la propriété était difficilement transmissible, les biens immeubles avaient une prééminence très-grande sur les meubles, et la loi veillait sur les premiers avec une sollicitude toute parculière. Cet état de choses se perpétua assez long-temps, et le système féodal n'était pas de nature à le modifier. Cependant plus les propriétés sout facilement transmissibles, plus l'industrie a d'élémens de succès, plus la production a de chances favorables. Or, qu'est-il arrivé dans le moyen âge ?

Les propriétés immobilières se trouvant en général dans la main des non - producteurs, sont restées soumises aux mêmes dispositions, ou du moins à des dispositions fondées sur le même esprit; mais les producteurs, possesseurs des biens mobiliers, ont cherché à constituer leur nouvelle propriété de la manière la plus propre à augmenter leur bien-être ; en conséquence, ils l'ont rendue transmissible avec autant de célérité que de sûreté ; ils en ont par cela même augmenté la valeur en la rendant beaucoup plus productive.

La force de l'habitude et du préjugé conservera longtemps encore les prérogatives de la propriété immobilière; mais enfin il a fallu céder à la nécessité et se rendre à l'évidence. Une protection toute particulière, des lois et des tribunaux spéciaux, ont donné à la propriété mobilière une importance nouvelle; il n'est plus resté aux propriétaires terriens qu'une prééminence d'amourpropre et la jouissance de certains droits politiques. Enfin, de notre temps, ce dernier avantage a presque entièrement disparu; le dirccteur de manufacture marche l'égal du propriétaire de château; tel maître de forges vote au grand college où le petit bourgeois n'a pas accès; et maintenant un crédit bien établi à la bourse procure une existence sociale aussi avantageuse que la possession de quelques arpens de terre entourant un manoir surmonté de la giroutte féodale.

De ce court aperçu historique, nous croyons pouvoir conclure que la tendance sociale en général, et la tendance législative en particulier, ont toujours été la production de la plus grande somme d'utilité possible. Seulement la nature de l'utilité a varié ; pendant long-temps elle fut principalement guerrière; mais le phénomène principal est la décroissance du principe militaire, à laquelle correspond l'augmentation de la production positive, c'est-à-dire l'importance progressive de l'industrie agricole et manufacturière. Aujourd'hui les sentimens sociaux sont arrivés à un tel état de perfectionnement que l'industrie guerrière et la production négative qui

5

en résulte ne la tendance so à-dire la créat trouve justifié démontrée not est la consom D'où l'on tire ne saurait avoi menter la pro à l'intérêt pers que producteu son travail; qu' bonté ou le vi examiner si ell duction de la

EX

Nous publio mandons à l'a publique; car rait trop s'occu pauvres, et ils bienfaisance p Les premi à l'hôpital de l depuis plus ou et la misère, m bres mal aérée douzaine. C'éta de boissons al chroniques. No homme qui, de

son estomac u pour toute nou de terre frites " service de M. Bo d'asile, qui pas le matin, pour piration abond avalait plusieur victimes du ch avec raison la m cet affligeant ta peler ces deux des causes du Ingluvies. Ce son ont été admis à mis aux observa succombé. Par déjà atteint du été assez graven cette nouvelle a

Fin et résu Je passe mainte sition.

Lorsqu'une perso choléra s'établir, el les diminuer au moi

Il faut manger pe absolument, mais il et des viandes bland grande quantité, et modéré sur ce point Il faut éviter tou communications sex chez les sujets faible imposées, et ne cede Je connais déjà u jusqu'à présent de la

unc invitation, ont été le lendemain cholériques, et quelquefois sont morts peu d'heures après.

Il faut aussi, à moins que l'on n'ait beaucoup de courage et de fermeté de caractère, éviter l'aspect des cholériques, parce que les contorsions de la physionomie de ces malheureux ont quelque chose de terrible; il faut être exercé à l'observation des malades pour contempler de sang-froid un pareil spectacle.

Il faut aussi se priver de fruits, et se priver le plus possible de laitage. Ceci n'est pas absolu : il est des personnes qui digèrent parfaitement le lait; celles-là ne sont pas obligées d'y renoncer.

Il en est d'autres que le lait dérange constamment, et à qui il occasionne presque toujours la diarrhée. Il est même des personnes qui considèrent le café au lait comme leur purgatif diurne; ces personnes doivent s'en abstenir.

Je sais que ces personnes disent: Si je ne prends point de café au lait, je n'irai point à la selle. Hé bien! je leur réponds: ne prenez pas votre café au lait, ne dussiez-vous pas aller à la selle de huit jours.

Il faut éviter de se facher, ceci peut avoir beaucoup d'inconvéniens; il faut surtout trouver dans son moral des ressources pour se prémunir contre la terreur; car, si cette maladie est formidable lorsqu'on lui a laissé faire des progrès, il est bien certain qu'attaquée à son début avec énergie, on peut en faire une des maladies les moins nuisibles pour l'espèce humaine.

Le choléra-morbus est, en un mot, une des maladies qui peuvent le mieux prouver la puissance de la médecine. Si tous les médecins de Paris étaient d'accord sur cette question là, vous verriez des prodiges, la France se distinguerait parmi toutes les nations, elle aurait, pour ainsi dire, arrêté le choléra; mais cela n'est pas possible. Désirer l'uniformité de pensée, c'est une chimère, une utopsie à laquelle aucun homme raisonnable ne peut se livrer.

Lorsque la maladie débute par quelques symptômes précurseurs, c'est vraiment l'instant du triomphe. Lorsqu'un malade commence à avoir une petite diarrhée; lorsque, sans cause comme sans motif quelconque, un homme qui avait habituellement une selle par jour ou tous les deux jours, sent tout-à-coup son ventre se relâcher au milieu de la nuit, et qu'après l'évacuation des matières stercorales il voit sortir une espèce de matière muqueuse et blanchâtre, croyez que cet homme est attaqué au premier degré du choléra.

Dans cette situation, il est très-facile de le guérir, et c'est ce que j'ai éprouvé. Il y a des médecins qui se contentent de prescrire de l'eau-de-vie, des astringens, le diascordium, le simarouba, le ratanhia, et de prescrire des lavemens et autres choses semblables. Ils recommandent aussi de diminuer la nourriture. Ce sont là de demimoyens.

Allez vite au but, retranchez la nourriture. Faites appliquer des sangsues à l'anus si la douleur est au bas-ventre, et à l'épigastre si la douleur est à l'estomac. Faites des saignées abondantes s'il le faut, faites prendre de la glace, et vous êtes sûr de la guérison, à moins que vous n'ayez à faire à des sujets dont les viscères sont détériorés d'avance, car il faut toujours faire exception de ces cas-là.

Je vous l'ai dit, et je le répète, c'est une éternelle verité : les personnes qui ont d'anciennes altérations organiques, surtout si elles sont âgées, vous ne pouvez vous flatter de les guérir avec cette facilité-là; mais quand il y a possibilité de réussir, vous y parviendrez. Il y a beaucoup plus de prudence à leur imposer deux ou trois jours de ce régime-là qu'à leur permettre du poulet au riz et un peu de soupe.

Soyez sévère et ne vous relâchez pas de vos prescriptions, car si vous autorisez trois bouchées, le malade en prendra quatre ou cinq, et tout le fruit de vos efforts sera perdu.

Voilà, Messieurs, ce que l'état actuel de mes connaissances et de mes idées sur le choléra me permet de vous dire ; et je serai fort heureux si vous pouvez en tirer quelque avantage.

Cette improvisation a été suivie des plus vits applaudissemens. -Un journal de New-Yorck, de l'an dernier, contient ce qui suit: Il y a environ 12 ans, l'équipage de la frégate française l'Arethuse, qui avait jeté l'ancre devant Annapolis, fut attaqué du choléra. Le remède suivant fut employé avec le plus grand succès: de l'eau de riz avec beaucoup de sucre et un peu de landanum. bue à de très-fortes doses. Sur 140 personnes malades, une seule succomba..

Extrait d'une lettre du 12 avril (Toulon), par un soldat du 66 de ligne, 3 bataillon, 2 compagnie.

Le 14 février nous nous sommes mis en mer. Le vaisseau la Caravane qui nous a reçus ne pouvant contenir qu'un demi-bataillon, nous n'avons embarqué que quatre compagnies. Le deuxième jour, le capitaine du vaisseau croyant le vent favorable, fit lever l'ancre. Nous devions aller rejoindre en Italie les deux premiers bataillons de notre régiment. A peine 24 heures s'étaientelles écoulées après notre départ, que le vent le plus

terrible fit craindre un naufrage; le bâti
dans tous les sens jusqu'à nous forcer
ponner aux cordages, au parapet du p
qui nous pouvait retenir. Nous avons p
affreuses, dont le souvenir me glace enc
coup de vent battit si fort les flancs du na
reprises, que la grande voile plongea de
pieds dans l'eau, et le navire ne reprit so
près un balancement de plus de sept he
lait dans le navire avec un fracas épo
tonneaux de viandes salées, des barils d
après s'être détachés de leurs places.
versée, ne fut rétablie le lendemain mati
long-temps cherché les ustensiles égar
boulets de 24 et 56, qui sont placés en
assez étroites pour les empêcher de roul
à-coup échappés, et n'ont pu être saisis
grande peine après avoir blessé quelq
fallait pomper des heures entières à
d'eau qui s'élevaient de temps en tem
minute, ces lames d'eau étaient si fréd
matelots crurent que nous coulions à f
tr'eux ne purent s'empêcher de s'écri
faut donc se résoudre à périr.....

Si nous ne sommes point allés rejo à Ancône, ce n'est pas tant par la co que par un contre - ordre qui nous fu mouillage du vaisseau par un autre ba est venu rejoindre en parlementaire.

» Notre colonel Combe, après avo ment pour avoir fait débarquer son rég ministériel, a été dernièrement destitu ce qu'on dit, remplacé par le lieutena de ligne; en attendant, nous somme notre lieutenant-colonel Barthélemy.. Le 19 du courant, nous devons p

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NOUVELLES DIVE

Plusieurs rapports ayant annoncé qu les passages éclairés par le gaz et le v mètres avaient été, jusqu'à présent, léra, M. le préfet de police a fait vérifi qui ont été reconnues exactes.

L'on attribue au gaz seul cette he qui n'est peut-être que momentanée aussi le résultat de plusieurs autres ca ce fait semble mériter une attention M. le préfet l'a signalé à la commission

PARIS, 21 avril. Mae Eufantin, mère du ligion saint-simonienne, est décédée hier. Il y personnes rassemblées pour assister au convoi sait curieux de connaître la cérémonie de la es curieux ont été désappointés. Le corbillard était suivi du père Enfantin et du sacré collé d'enfer. Il n'y a pas même eu de discours sur le monde paraissait s'y attendre. C'était ent mort.

A Paris, on s'est extasié à la vue de 3 bo a choisi le bœuf gras, du poids de 3,000 livres menés à Rouen ces jours derniers, étaient p core; car ils pesaient, l'un 3,800, et l'autre monstrueux quadrupèdes avaient été achetés Bernay, où ils avaient obtenu la prime.

SAINT-BRIEUX. - Un cultivateur de la com près de Quintin, a trouvé 32 marcs 4 onces labourait. Le titre de cet or, allié d'argent, pour toutes ses pièces, peut-être porté, ter seize millièmes (22 karats), ce qui, à 772 fr. leur de 25,090 fr. à ce trésor enfoui et si heu

ge; le bâtiment balançait
bus forcer de nous cram-
rapet du pont, et tout ce
us avons passé deux nuits
e glace encore d'effroi. Un
lancs du navire à plusieurs
plongea de chaque côté six
ne reprit son aplomb qu'a-
de sept heures; tout rou-
n fracas épouvantable : des
des barils d'eau se brisaient
rs places. La cuisine, ren-
demain matin qu'après avoir
ensiles égarés. Des rangs de
nt placés entre deux bornes
cher de rouler, se sont tout-
ou être saisis qu'avec la plus
blessé quelques militaires. Il
entières à cause des lames
mps en temps. Pendant une
taient si fréquentes, que les
conlions à fond: deux d'en-
er de s'écrier: Mes amis, il
rir.....

int allés rejoindre le régiment
nt par la contrariété du vent
qui nous fut donné après le
un autre bâtiment qui nous
ementaire.

e, après avoir passé en juge-
rquer son régiment sans ordre
ement destitué, et doit être, à
ar le lieutenant-colonel du 38°
nous sommes commandés par
Barthélemy.....

ous devons partir pour Oran. »

ES DIVERSES.

at annoncé que le Palais-Royal, le gaz et le voisinage des gazou'à présent, préservés du choce a fait vérifier ces observations acles.

seul cette heureuse exception, momentanée, et qui peut être eurs autres causes. Cependant, une attention toute particulière. la commission de salubrité. afantin, mère du père suprême de la redécédée hier. Il y avait près de six cents assister au convoi, tant le monde paraiscérémonie de la nouvelle religion. Tous tis. Le corbillard a ouvert la marche, it et du sacré college, en habit de flamme u de discours sur la tombe, comme tout ndre. C'était entièrement l'image de la

ié à la vue de 3 bœufs, parmi lesquels on ids de 3,000 livres. Les boeufs fleuris, proHerniers, étaient plus extraordinaires en3,800, et l'autre 3,600 livres. Ces deux vaient été achetés à la foire de Fleurie-denu la prime.

ivateur de la commune du Vieux-Bourg, 52 marcs 4 onces d'or dans le champ qu'il r, allié d'argent, et qui n'est pas le même ut-être porté, terme moyen, à neuf cent qui, à 772 fr. le marc, donne une vaor enfoui et si heureusement découvert.

, ce

On vient de découvrir, dans les inines de l'Oural, un nouveau minéral, auquel M. Hesse a donné le nom d'ouvavorité. Ce minéral appartient probablement au genre des grenats; sa forme, autant qu'on peut en juger par les cristaux forts petits qui ont été trouvés, est un dodecaede rhomboïde; il est d'un beau vert, semblable à celui des plus belles émeraudes; traité au chalumeau, il ne perd rien de sa couleur ni de sa transparence. La dureté, la belle couleur et la transparence de ce minéral lui assurent une place parmi les pierres précieuses.

Dans tout le midi de la France on a éprouvé, il y a quelques jours, un froid assez vit, accompagné de neige.

NISMES.

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Malgré la présence du choléra à Paris et la suspension des commandes, notre fabrique continue à travailler. Nous avons eu, dans le milieu de ce mois, le temps le plus favorable à la végétation de la vigne et du mûrier, dont la feuille commence à se développer. Nous venons d'éprouver un changement subit de température, la neige couvre toutes les montagnes de nos environs, et fait craindre que quelques gelées blanches ne détruisent l'espoir de la récolte prochaine; il suffit pour cela d'une seule matinée. Il y a eu une petite gelée blanche qui n'a point fait de mal; on ne s'en plaint presque pas.

CHALONS-SUR-MARNE. Les laines peignées au-dessous de 6 f. 50 c. la livre se demandent assez, bien que les qualités au-dessus soient calmes et sans acheteurs. La mortalité des moutons qui périssent en grand nombre de la pourriture dans notre département, maintiendra probablement le prix de toutes les laines à la tonte prochaine. Les plies, blousses, sont toujours recherchées pour la fabrication des flanelles.

EGYPTE. (Renseignemens commerciaux.) On regarde la dernière récolte de coton comme l'une des meilleures qu'on ait pu souhaiter. S'il fallait en croire les assertions de ceux qui ont peut-être envie de se faire illusion, elle ne s'élevait pas à moins de 4 ou 500 mille quintaux.

L'administration du commerce a accordé une diminution considérable sur le prix des cotons; elle les donnait, en novembre, à dix talaris et demi le quintal, ce qui répond à 55 fr. environ.

(Nouvelliste.)

CONSEIL DES PRUD'HOMMES.

Dans la séance du samedi 21 avril, le sieur Botto présente au conseil son livre de compte, avec les sieurs Pingeon et Mandrillon, sur lequel il y a plusieurs chiffres refaits.

Le conseil ayant reconnu le fait, s'est vu forcé de faire une sévère morale au sieur Pingeon, et l'a condamné à rectifier ses erreurs, à régler les comptes du sieur Botto, et à le payer de suite.

Le sieur Botto nous rapporte que lorsqu'il fut lundi chez le sieur Pingeon, réclamer son payement, il fut reçu avec des injures; on fut même jusqu'à le prier de passer la porte.

Jeudi, le sieur Botto fut de nouveau chez le sieur Pingeon, où de nouvelles disputes s'élevèrent, à la suite desquelles des agens de police, avertis par le sieur Pingeon, parurent chez lui pour arrêter le sieur Botto. Ces agens, après avoir entendu l'ouvrier, et reconnaissant la justice de sa réclamation, engagèrent à leur tour le sieur Pingeon à régler le livre, et à payer le sieur Botto. Ce n'est que de cette manière qu'il a pu obtenir son paye

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7

devant le conseil principe, et dit comptes du sieur Le conseil, compte des mou connaît point d que les compte comme le cons chargé de la vér a jamais de pres La dame Gen ses comptes, qu lui porter au pr sieur Laquais di 25 c. les pièces mais ne prétend

La dame Gendo mande que le p payé précédemm dit que c'est par livres, et deman pardevant M. Es

Les autres cau tres et leurs ap devant rentrer maîtres.

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Id. rayés,
Id. gros noir,

Satin fort, gr. no
Satin turc, a bou
Lustre noir fin,
Id. gros noir
Taffetas paraplui

Id.

Turquoises, soup
Id.

Id.

gr. noir id.

Gros de Naples,

Id.

Id.

Id.
Id. gros noir,

(1) Après ce mot du sieur Pellin, l'a et des éclats de rire au public la modera s'est rendu à son in la fin de la séance.

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A LYON,

comme gérant, ils firent faire, bien m immense aux Français vers le courage l'avoue, qui leur manque. De cette ép sance des journaux. Qu'on le dise sa détour, un quatrième pouvoir est ven qui régissaient l'état.

A cette même époque, et lors des loi fantait le génie ministériel de la restau posé de faire paraître certains journau de quelques pairs ou députés. C'était de 1789, c'était marcher vers un but politiques et savans. Une inconceva s'opposa à la réalisation de cette pens père qu'on y reviendra (1). Un journ Dupont-de-l'Eure, Dupin, ou Berryer, un les articles seraient signés par l'auteur aurait une importance bien mieux par l'inviolabilité du gérant, la presse franches. Pour l'attaquer, les gens d deraient à deux fois. Content de jeter j'appelle les journaux politiques à l'e mine par une dernière réflexion.

On m'a demandé la définition d'u pondu: c'est un bouclier, un javelot arène, une table rase.

BOUCLIER, un journal sert d'armes il sert à l'attaque; MIROIB, il réfléchit l il leur ouvre un champ libre; TABLE RA serve leur expression diverse; mais po pas à cette haute mission, il faut qu homme connu, jaloux d'exploiter sa et pour la défense de ses principes dan litique ou social qu'il se trouve; car, j tion de journaliste s'allie à toutes les a Mari

(1) Le général BACHELU a publié un compt tans. CABET, de la Côte-d'Or, a suivi cet exem généralement suivi.

(2) On a fait la remarque, qu'en général le libéraux étaient signés. Le Globe avait adopté

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COUPS DE NAVE

Il se fait beaucoup de souscript qui viendront (peut-être), et point existent.

**Si l'on prenait autant de précau la concurrence qu'on paraît en prendr du choléra, la misère ne serait pas si c

Le cholera-morbus est, pour qu la misère est pour d'autres; les gens ne veut pas y croire.

**Les mots les plus faciles sont so à prononcer pour certaines personnes sionnaire qui a resté douze jours av

A vendre, pour cause de départ, un petit E avec abonnement pour lecture, situé dans un S'adreser au Bureau du Journal.

DE L'IMPRIMERIE DE CHARVIN, RUE CHALAMON, N° I, PRÈS DE LA RUE DES SO

22

, bien malgré eux, un pas e courage civil, le seul, on ecette époque date la puisle dise sans crainte et sans ir est venu s'ajouter à ceux

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ors des lois illibérales qu'ene la restauration, il fut pros journaux sous les auspices 3. C'était revenir au principe s un but fécond en résultats inconcevable prud'hommie cette pensée généreuse; j'esUn journal signé Lafayette, Berryer, un journal dont tous ar l'auteur (2) ou le gérant, en mieux sentie. Protégée , la presse aurait ses coudées les gens du parquet y regart de jeter cette idée en avant, iques à l'exploiter, et je terexion.

nition d'un journal, j'ai ré-
un javelot, un miroir, une

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DIMANCHE 6 MAI 1832.

O. LOSSE au Bureau du Journal, place de la
Bucherie des Terreaux, à l'angle de la rue
Lanterne, n°7, au 2 etage.

Chez M. BARON, libraire, rue Clermont, n. 5:
Amand, cab. lit., g. rue de la Croix-Rousse;
AuCafe du Soleil-Levant, rue Tiamassac;
Au cale de l'Union, place Bellecour;
(z W. FALCONNET, rue Tholosan, n. G;
Chez MM. BONNARD et ROYER-DUPRE, papetiers,
Tue Fromagerie, n. 5, et rue Longue, n. 14;
Etal imprimerie du Journal.

Epreuve.

L'ÉCHO

DE LA FABE

Journal Industriel et Littérair

LYON.

Demain 7 mai, aura lieu l'élection d'un membre du Conseil des prud'hommes, en remplacement de M. Reyre, démissionnaire.

DES OUVRIERS ET DES APPRENTIS
DANS LES ATELIERS.

Sans contredit, les meilleurs ateliers dans la fabrique Tétoffes de soic, sont ceux où les maurs sont observécs avec rigidité; et presque toujours une source de prospérité découle du bon ordre établi dans une maison. Mais si le plus grand nombre d'ateliers sont ainsi régis, combien de chefs n'ont-ils pas à se plaindre, soit des ouvriers, soit des apprentis. Nous allons nous adresser à eux et dans leurs intérêts, car nous sommes les organes de tous les industriels en général.

Les apprentis, sortis jeunes du sein de leur famille, se regardent comme indépendans. et ne conçoivent pas tous leurs devoirs envers celui qui leur donne un asile, leur apprend un état et les met à même d'être heureux le reste de leurs jours, s'ils allient à la bonne volonté celte assiduité que demande un long apprentissage. Le chef d'atelier chez qui ils sont plac's. n'est pas seculement pour eux un maitre, un chef, un directeur, c'est encore, nous pouvons le dire, un père qui a soin d'eux, qui leur fournit leur existence et souvent avec perte. Ainsi, les apprentis lui doivent le mème respect qu'à L'auteur de leurs jours, c'est le maitre qui le remplace; l doit done avoir sa part de bons procedes et de recon

naissance.

Souvent les apprentis. parce qu'ils travaillent comme doit tout brave jeune homme (et ceci est un devoir cre), sont orgueilleux et se permettent de manquer Je respect, soit à leur chef. soit aux personnes de la

maison; souve fortune de leur tard, lorsqu'à 1 se désabusent leurs chefs. Si par la force de tiers couverts, d'apprentis, ta et les bénéfices

Les jeunes g de soic. indus donc. pendan soumis à leurs procédés, de 1 premières ann Si les appren nables, mécon c'est à leurs pa leur montrer l et non-sculem société, mais tous les malhe bondage.

Les apprent chefs d'ateliers Nous no gnons. pas être indepe entrent dans le comme indust pendance, cet voirs sacrés qu et du travail, et le fabricant monter et ent vent son avoir

ils ne pourrai

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