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Des hommes généreux, nés dans la classe populaire, se sont associés à cet œuvre de courage et de générosité. Aucun sacrifice n'a été épargné par eux pour dessiller les yeux de leurs frères, pour leur faire connaître leurs droits et les mettre à même de les revendiquer. Souvent abreuvés de dégoûts, soit par de basses calomnies, soit par l'insouciance de cette classe pour laquelle ils font tant de sacrifices, ces hommes se sont dit que leur mission était grande, sublirae, et que les travailleurs reconnaîtraient enfin quels services ils rendent à la société, en se joignant à eux et en formant une masse compacte pour soutenir cette feuille qui leur est et leur sera toujours dévouée.

Qu'on ne croie pas pourtant que l'Echo de la Fabrique pense abandonner l'arène où il est entré, ni cesser jamais sa publicité, quand même les prolétaires méconnaîtraient leurs intérêts, quand même ils abandonneraient un journal qui n'a été créé que pour eux, et dont chaque feuille fait rougir ceux qui spéculent sur leurs misères; ch bien! ces hommes généreux qui l'ont créé, quoique sans fortune, seront toujours prêts à faire tous les sacrifices pour le soutenir, parce qu'il ont reconnu que sans organes les industriels retomberaient dans cet état de détresse et d'humiliations qui a amené de si déplorables résultats. Ces honimes seront constans dans leurs projets; mais ils pensent aussi que les industriels, les prolétaires de tcus les arts, de tous les métiers, viendront se joindre à eux et les aideront dans cet œuvre d'un intérêt général; car leur feuille n'est point exclusive, et l'industriel, quel que soit son état, trouvera toujours sympathie et protection auprès d'eux.

L'Echo de la Fabrique sera enfin le journal des prolétaires. Ferme dans ses principes, rien ne le fera dévier de la route honorable qu'il s'est tracée, et ce sera toujours la digue contre laquelle viendront se briser les efforts de l'égoïsme et de la cupidité. A. V.

C'est ainsi que le pauvre, éloigné du fracas,
Oublie, au sein des nuits, les peines d'ici-bas
Et le chagrin qui le dévore.

C'est à minuit que le prolétaire finit sa journée; fatigué par dix-huit heures de travail et accablé par le sommeil, il va se jeter sur cette couche où son ame trouve le.repos aussi bien que son corps exténué. Là, plus de soucis; le ciel a permis que son sommeil ne fût troublé que par des songes, et comme il est vertueux, ces songes n'ont rien de pénible. Ils lui retracent tantôt une bonne action, tantôt l'un de ces combats auxquels il a assisté sur les bords du Tage ou de la Bérésina. Son ame s'épanouit aux souvenirs de sa jeunesse ; il croit être auprès des compagnons de son enfance, avec ses amis qu'on n'oublie jamais. et dont la vue procure la plus douce émotion et fait couler des larmes de joie. Il se croit transporté sur les rives de la Loire ou de la Durance, vers le toit paternel... il revoit sa tendre mère... douces. illusions, c'est par vous que le prolétaire oublie sa misère, fléau terrible auquel il ne voit point de fin. C'est par vous, rêves séduisans, que son ame moins oppressée supporte de nouvelles afflictions; et que son corps délassé se résigne à recommencer des travaux pénibles. Il a reposé quatre heures, le prolétaire, maisces quatre heures ont été calmes; et, sur le peu de paille qui lui sert de couche, il n'a trouvé ni le souvenir d'un forfait, ni les remords....

Oh! qu'il est différent le sommeil du riche ! c'est à minuit aussi qu'il entre dans un lit de duvet, mais les

pensées de la journée l'agitent encore sommeil, et le sommeil semble fuir de d'où jamais une larme n'a coulé; il s'en mais pour lui le sommeil devient un su a refusé de secourir un malheureux!... verse; un songe lui montre l'ètre qu'i faite des grandeurs, et lui soumis à u peut désormais disposer du sort de l'hom pour qui le pauvre était moins que le la tait sa livrée. Que ce songe est affreux!.. cessé, qu'un plus pénible encore lui su a fait un acte d'égoïsme dans la journé fer n'a pas démenti son cœur; elle a din travail d'un père de famille; elle lui a pain de ses enfans; mais le ciel venge le goïste est accablé jusque dans son somme tout perdu, fortune et grandeurs; tout proie de ceux qu'il traita long-temps d'eux que dépendra désormais son sort. Q est terrible...... Une sucur froide coule s n'a jamais rougi, parce que la pudeur dans l'ame du méchant... Il se réveille en mène ses regards égarés autour de sa co pour s'assurer si ce qui vient de le troub ou une réalité; puis se lève abattu. Ma trant de nouveau dans le tourbillon du il oublie cette nuit terrible, en attenda veaux rêves viennent porter le trouble glacée.

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DU LAÇAGE DES CARTONS. Dans les nombreux abus qui pullulent sation de notre fabrique, et dont les chef victimes, étant trop pacifiques et trop clamer leurs droits les mieux acquis et l on peut placer le laçage des cartons.

En effet, est-il juste et raisonnable qu auquel le dessin en cartons appartient, ses frais, fournit les cartons, et dont l'in tendu, est d'en conserver la propriété e payer l'enlaçage à l'ouvrier? Nous ne con sons-nous, comment le chef d'atelier peu payer les frais, l'entretien, le raccon vent même le faire enlacer de nouveau, mier laçage est usé. Un semblable abus duit et enraciné dans quelques maisons par lequel le chef d'atelier est ainsi dev corvéable et contribuable à merci, en fa missions, et payant de son argent la co tretien des cartons, propriété du négoci ciable, non-seulement à tous deux, mai fabrique en général, et nous le prouverc

Le laçage des cartons est un frais co les ouvriers, qui s'élève pour chaque de grandeur et le nombre des cartons, dep 50 c. jusqu'à celle de 30 francs. Ensuite criaute à faire supporter la dépense du d'atelier, la répartition de cette charge inégale, puisqu'il arrive souvent qu'un est obligé de payer le laçage d'un dessin t de l'essayer et de le corriger; tandis que tent ensuite ce même dessin encore premier qui en a fait les frais et cor Ainsi, l'un dépensera une somme de 10 le laçage des cartons, et l'autre qui n'a 10 fr., aura eu l'avantage de recevoir corrigés et tout lacés, ce qui lui aura

encore; il cherche le fuir de ces paupières ; il s'endort pourtant; at un supplice; sa main reux!... tout est boule-tre qu'il a humilié au mis à un prolétaire qui de l'homme orgueilleux, que le laquais qui porffreux!... A peine a-t-il re lui succède. Le riche la journée, sa main de elle a diminué le prix du le lui a ôté la moitié du venge le pauvre, et l'éon sommeil; il croit avoir urs; tout est devenu la - temps en ilotes; c'est -on sort. Oh! que rêve le coule sur ce front qui pudeur n'habita jamais réveille en sursaut et pro- de sa couche moelleuse

ce

e le troubler est un rêve battu. Mais bientôt, enbillon du grand moude, en attendant que de nouHe trouble dans son ame A. V.

= CARTONS.

■i pullulent dans l'organint les chefs d'ateliers sont es et trop faibles pour réacquis et les plus justes,

cartons.

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onnable que le négociant, ppartient, qui le fait lire à et dont l'intérêt, bien enpropriété exclusive, fasse Nous ne concevons pas, d'atelier peut être tenu d'en le racconimodage et sou≈ nouveau, lorsque le prelable abus qui s'est introes maisons de commerce, st ainsi devenu leur valet, merci, en faisant leurs comargent la confection et l'ené du négociant, est préjudis deux, mais encore à notre le prouverons plus bas. un frais considérable pour ar chaque dessin, suivant la cartons, depuis la somme de nes. Ensuite, il y a injustice dépense du laçage au chef cette charge étant tout-à-fait uvent qu'un maître-ouvrier d'un dessin toutes les pièces, ; tandis que d'autres exploissin encore en état après le frais et corrigé les erreurs. somme de 100 fr. par an pour autre qui n'aura dépensé que de recevoir des cartons tout qui lui aura encore donné lz

soit

facilité de tisser plus d'étoffes. L'un aura donc gagné sa dépense et fait ses petites affaires, tandis que l'autre, qui aura été accablé de frais et de fatigues, pour aller chercher et attendre ses cartons chez le liseur et le laceur, soit par les corrections qu'il aura été forcé de faire se trouvera accablé de dettes et de misères. Suite inévitable d'un état dont les usages introduits depuis peu sont d'une criante injustice, et en dehors de toutes bases et réglemens raisonnables.

Mais nous pouvons citer plus encore, car nous tenons de bonne source les faits suivans:

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Des négocians qui avaient monté de grands ateliers pour y tisser leurs étoffes, et qui néanmoins donnaient de l'ouvrage à des maîtres ouvriers, faisaient supporter tous les frais de laçage de leurs nouveaux dessins à ces derniers, et ensuite avaient soin de les leur retirer, sous le prétexte que ces dessins n'étaient pas goûtés, pour les faire travailler dans leurs propres ateliers. D'autres négocians, après avoir fait supporter à un maîtreouvrier des frais de laçage considérables, leur retirent le dessin sous divers prétextes, pour le remettre à un autre, auquel ils font payer la valeur du laçage, lui disant qu'ils l'ont déboursé, et ont, par cette supercherie, le double avantage de retirer le montant d'un laçage qu'ils devraient débourser, trompant ainsi facilement et d'une manière que nous ne savons comment qualifier, les ouvriers que la misère met à leur discrétion. D'ailleurs, la jurisprudence du conseil est muette à ce sujet comme sur tant d'autres.

Nous venons de prouver l'injustice de l'usage introduit par quelques négocians, de mettre les frais de laçage à la charge des chefs d'ateliers; mais, comme il est dans l'ordre des choses que les abus en enfantent d'autres, nous prouverons maintenant que cette funeste habitude a aussi causé des pertes à quelques négocians, et à la fabrique de Lyon en général. En effet, ne crainton pas que lorsqu'un ouvrier aura fait de fortes dépenses pour le laçage, dont il se trouve embarrassé, et par besoin d'argent, il soit tenté d'en vendre à son profit, puisqu'il est réellement, par le fait du laçage, propriétaire d'une partie de ces cartons? C'est ce qui a pu arriver au préjudice du négociant, qui a pu être forcé plus tard de faire repiquer et même lire des dessins ainsi égarés. Mais que dirons-nous de ces brocanteurs secrets, qui, en correspondance avec l'intérieur, et même avec l'étranger, ont fait passer à des négocians de Nimes et de Turin des échantillons de dessins nouveaux, avec les cartons prêts à travailler, colportant ainsi à bon compte les nouveautés, fruit des veilles de nos dessinateurs ?

C'est pour mettre fin à de pareils abus, qui finiraient par ruiner notre fabrique, que nous engageons les chefs d'ateliers à n'accepter que des dessins lacés, et à les rendre à leurs négocians, à qui alors ils appartiendront de droit ; de même, nous engageons les négocians à ne fournir que des dessins laces, à les réparer et les faire enlacer de nouveau, lorsque le besoin sera, par la même raison qu'un fabricant d'uni qui fournit un remisse ou un peigne à un maitre, le fournit en état et paye les réparations de l'un et de l'autre harnais. Ce qui est juste pour l'un doit l'être pour l'autre. Alors, le négociant étant réellement le propriétaire des cartons, nous l'engageons, tant dans son intérêt que dans l'intérêt général, à les retirer et à les briser lorsqu'ils les vendent. De cette manière, on éviterait les scandaleux abus que nous venons de citer. Nous espérons que le nouveau conseil qui va être nommé, et sur lequel on fonde de grandes espérances, fera, par sa jurisprudence, des réglemens en rapport avec les besoins de notre industricuse cité, et mettra

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supprimés et remplacés par des impôts directs, et ceuxci ne peuvent être établis qu'à la charge de conférer des droits civiques et politiques. Jusque-là, il y aura perturSPART..... bation dans l'ordre social.

COUR D'ASSISES.

On se rappelle que, dans la nuit du 4 aɩɩ 5 mars 1831, la malle-poste de Lyon à Paris fut arrêtée par une bande de voleurs au moment où elle traversait un petit bois sur la commune de Lentilly, un peu avant l'Arbresle.

Les sieurs Crozier père, propriétaire à Chevrières, connu dans le pays sous le nom de Comte-d'Artois ; Crozier fils, habitant St-Etienne; Charles père, Charles fils, de Rive-de-Gier, et Commarmot, avaient été arrêtés comme prévenus de cet attentat; ils ont paru devant la cour d'assises dans les audiences des 26, 27 et 28 mars. L'accusation a signalé Crozier père comme un ancien chouan pensionné par Charles X ; 45 téraoins ont été entendus dans cette affaire.

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Après deux heures de délibération, le jury a écarté la circonstance d'une bande dont Crozier père aurait été le chef, en reconnaissant qu'il était coupable du vol commis le 5 mars 1831 sur la grande route, avec toutes les circonstances aggravantes; tous les autres accusés, l'exception de Charles fils, ont été déclarés coupables du même crime.

à

En conséquence, Crozier père et fils, Charles père, et Commarmot, ont été condamnés aux travaux forcés à perpétuité. Charles fils a été mis en liberté ; et Commarmot sera recommandé à la clémence royale par MM. les jurés.

Lundi dernier, le sieur Delormas, marchand boucher, dont l'état est situé rue St-Jean et le domicile place de la Feuillée, est rentré chez lui sur les neuf heures du matin, et après s'être mis au lit, s'est donné la mort en se tirant un coup de pistolet dans la tête.

On attribue cet acte de désespoir à des chagrins domestiques.

LES DUELS.

Selon nous, les duels sont en partie des actes par lesquels un homme adroit assassine celui qui n'a pas le bonheur de savoir manier un sabre ou diriger le canon d'un pistolet. Nous avons en horreur le duel, parce qu'il n'est point dans nos mœurs; il est encore moins de notre siè cle. La loi protège le faible contre le fort; la loi punit celui qui a forfait à l'honneur et venge la société outragée, en même temps que les individus. Ce n'est pas si des hommes, se croyant offensés par nous, nous que demandaient raison, si notre sang bouillait dans nos veines à la suite d'une insulte grave, nous crussions éviter le sort d'un combat; mais ce serait contre notre conviction; car celui qui a tué un homme en duel, doit être toute sa vie dévoré par les remords.

Depuis quelque temps on prend à tâche d'attaquer en duel les écrivains des journaux, on trouve des offenses partout, et ce qui est ridicule, c'est que l'offensé ne se présente que par procuration. Ainsi, un spadassin, un crdne pourrait venir, au nom de MM. tels ou tels, vous proposer un cartel, et si vous ne vous faites pas tuer par le maître d'escrime, votre honncur sera compromis, vous aurez refusé une réparation.

Ce que nous avançons ici, vient d'avoir lieu pour les écrivains de la Tribune. M. le maréchal Lobau, se croyant offensé par un article de cette feuille, les officiers de

:

l'état-major-général de la garde nationale auprès de M. Belmontet pour demander r nom de leur supérieur; M. Belmontet rép qu'il ne se battrait qu'avec l'offensé, qui é réchal Lobau ; mais, bientôt lassé par l de MM. de l'état-major, il dit à celui qui role eh bien! Monsieur, je me battrai a les officiers répliquèrent qu'étant tous off montet devait se battre avec tous (ils éta bre de soixante-sept); après, ils se consult à M. Belmontet qu'ils choisiraient entre e battrait le premier, c'est-à-dire, le meill Mais les choses ne furent pas ainsi : tous de la Tribune prirent parti pour leur ami nombre était loin d'approcher celui de major, dès le même jour, les bureaux étaient encombrés par les jeunes gens qui inscrire afin de rendre égal le nombre d on vit jusqu'à un prolétaire qui voulait corps les bienfaits de la liberté de la p liste était close...

Nous avons appris que MM. de l'étatà des sentimens plus pacifiques, avaient dépendait d'eux pour que la chose fût é de les blåmer, nous les félicitons. Le sa doit être versé que pour défendre, au be tière et nos institutions, si jamais elles ét

NOTA. Nous avons appris qu'une renco 26 mars, au bois de Vincennes, entre i le général Jacqueminot. M. Belmontet ét de MM. Armand de Briqueville, dépu Carrel, rédacteur en chef du National; Jacqueminot, de M. le général Gourgaud ton, général de la garde nationale. Les ayant essuyé deux coups de feu chacun, exigé que l'affaire fût terminée.

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Nos lecteurs nous sauront gré de l'es que que nous allons donner de deux br une part active à notre expédition d'And de vaisseau Gallois, et le colonel Comb

M. Gallois entra dans la marine, con 1806; il monta un des premiers sur la du Diamant, à la Martinique, qui fu les marins de l'escadre sous les o par Villeneuve; il y fut grièvement blessé Trafalgar, M. Gallois se distingua par s fut admis le corps des marins de la ga qualité de lieutenant de vaisseau. Il grandes campagnes de Napoléon jusqu part ensuite à toutes nos affaires mari vices l'ont élevé au grade de capitaine à ce titre qu'il conimandait, au bomba la frégate la Bellone, qui se plaça le plu ries de l'ennemi, et dont la belle attaqu dre du jour.

ionale se rendirent der réparation au et répondit d'abord qui était M. le mapar les tracasseries ui qui portait la patrai avec vous. MM. us offensés, M. Belils étaient au nomonsultèrent et dirent entre eux celui qui se e meilleur spadassin. i: tous les rédacteurs ur ami, et comme le lui de MM. de l'étatureaux de la Tribune ens qui allaient se faire mbre des combattans; voulait payer de son de la presse, mais la

e l'état-major, revenus avaient fait tout ce qui se fût étouffée. Au lieu s. Le sang français ne e, au besoin, et la fron3 elles étaient menacées. he rencontre a eu lieu le

entre M. Belmontet et nontet était accompagné e, député, et Armand ational; et M. le général Gourgaud, et de M. Tourale. Les deux adversaires chacun, les témoins ont

, un de ceux contre lesquels eu un duel au pistolet avec un premier et manqué son adver tête. On assure cependant que (Dauphinois.)

s avons sous les yeux, annoncent dejà eu lieu entre des habitans et que de nouveaux cartels ont (Commerce.)

PHIZ.

gré de l'esquisse biographide deux braves qui ont pris ition d'Ancône, le capitaine onel Combes.

arine, comme aspirant, en hiers sur la brèche au siége ue, qui fut enlevé d'assaut sous les ordres de l'amiral ment blessé. Au combat de tingua par sa bravoure, et il ns de la garde impériale en aisseau. Il a fait toutes les poléon jusqu'en 1814. Il prit ffaires maritimes, et ses sere capitaine de vaisseau. C'est , au bombardement d'Alger, plaça le plus près des battebelle attaque fut mise à l'or

M. Combes, neveu du célèbre conventionnel Sieyes entra dans les rangs de l'armée comme simple soldat ; il assista à toutes les grandes batailles de l'empire, et obtint, , par son courage, le grade de capitaine de la VIEILLEGARDE, et suivit, à ce titre, Napoléon à l'ile d'Elbe. M. Combes combattit à Waterloo comme chef de bataillon de la même garde. Après nos revers, il partagea le sort des proscrits de 1815, et demeura long-temps aux EtatsUnis d'Amérique. Rentré en France, il prit une part active à la révolution de juillet; et, après les événemens de Lyon, le Roi le nomma colonel du 66° de ligne.

Le colonel Combes est doué d'une bravoure à toute épreuve et d'une rare énergie; c'est un honime enfin tel que Napoléon les aimait.

EXTRAIT DES CONNAISSANCES UTILES.

Moyen d'empêcher l'acier de se rouiller.

Pour prévenir la rouille sur les objets d'acier poli, les couteliers anglais les frottent avec de la chaux vive en poudre, ou ils les retempent dans de l'eau de chaux avant d'en faire l'expédition.

Moyens de coller les papiers peints et de détruire les punaises. On commence à gratter les murs s'ils ne sont pas unis; on prend ensuite, pour une chambre de grandeur ordinaire, une livre de colle de Flandre, qu'on humecte légèrement; une heure après, on la met devant le feu avec 3 chopines d'eau, on y ajoute 8 onces de térébenthine et on la laisse cuire pendant une demi-heure, en la rumuant continuellement. Lorsque la térébenthine est entièrement dissoute, on enduit les murs de deux ou trois couches de colle à chaud. On prend ensuite, pour coller le papier, de la colle de farine, dans laquelle on fait encore dissoudre au feu de la térébenthine, dans la proportion de 5 à 6 onces par livre de colle, ayant toujours le soin de la remuer, sans quoi la térébenthine tacherait le papier, si elle n'était pas bien dissoute dans la colle.

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NOUVELLES DIVERSES.

PARIS. - Nous avons regret d'annoncer à nos lecteurs qu'une maladie, qui présente tous les symptômes du cholera, s'est manifestée hier. Trois personnes sont mortes; parmi elles se trouve le cuisinier du maréchal Lobau. Ce matin, de nouvelles attaques ont eu lieu. A l'heure où nous écrivons, on procède à l'autopsie des cadavres. (Journal du soir.)

CHALONS-SUR-SAÔNE. - Une épidémie, connue sous le nom de mal de cou, ravage le canton de Saint-Martin-en-Bresse, et se manifeste dans plusieurs communes du canton de Verdun. Déjà un grand nombre de victimes ont succombé. M. Canat, médecin, s'est immédiatemeat transporté sur les lieux.

ROCHEFORT, 21 mars. - Des lettres annoncent qu'une rixe s'est engagée, à six heures du soir, entre les militaires du 57° et du 64•, qui sont allés attaquer les marios jusque dans leurs casernes. A 10 heures, on opposait une vigoureuse résistance aux militaires, pour les empêcher de sortir de leur caserne et de prendre part à ces désordres. NIMES. Notre fabrique est dans la plus grande activité, et le prix des soies se raffermit. Les fabricans ne peuvent se décider a souscrire à une augmentation de façon; les prix relatifs sont bien au dessous de ceux de Lyon et de St-Etienne.

Roven, 24 mars.

Il s'est traité hier à la halle d'affaires considėrables. La vente des calicots et des cotons filés a été très-active; les prix n'cat cependant pas éprouvé de mouvement en hausse. HAVRE. Les cotons sont toujours en faveur et se soutiennent bien, principalement ceux d'Amérique.

On écrit des bords du Var, 19 mars : « La prohibition à l'entrée des blés qui manquent dans nos pays, a occasionné des désordres à la frontière. Les habitans des villages qui bordent la ligne de douane vont, au nombre 150 à 200, chercher du pain à Nice, et en rapportent 4 kil. par personne, sans que la douane puisse s'y opposer, ayant affaire à des gens armés de gros bâtons, et déterminés à ne pas abandonner leur pain qu'ils achètent a fr. 95 c. les 8 kil., tandis qu'ea France ils le payont 3 fr. 80 c. (Constitutionnel.)

- Le prix régulateur de l'importation des grains, qui sera publié le 1o avril, est de 25 fr. 18 c. pour la première classe. Ainsi, l'importation sera permise à Marseille et dans les départemens de la Médi(Moniteur.)

terranée.

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TROUBLES. ouvriers a eu lieu taine d'individus cession le jour du cessation du chole dans les règles de lequel s'est déclar été généralement propos, un des était presque de cette manière, les un logement. Un cession: « Ce ser montrer réunis d et de donner ain d'écus, lesquels d'envie pour tous entier..

Plusieurs placa jeûne général, et avaient été affiché Ainsi qu'on le c ont eu lieu par su ter à la réunion de

Bientôt après, rassemblement, composaient, ma jouir d'une autori qu'elle était d'abo plus elle avançait de bâtons.

Diverses rues él armés de bâtons e posaient à ce que Howland-Street, stationné; une par rejoindre, se préc une trouée. Les c leurs bâtons, en fi y cut de part et d'a saisis.

La procession s qu'ils venaient de chez eux. La foule tranquillité était calmées:

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IMPORTATIONS ET EXPORTATIONS COMMERCIALES EN 1830.

Le commerce maritime français, long-temps comprimé par la tentative de réalisation du système continental conçu en haine de l'Angleterre, a pris un développement immense, depuis que, devenu libre par l'affranchissement des mers, il peut porter d'un pôle à l'autre les produits de l'industrie nationale.

La supériorité de l'Angleterre, qu'une longue possession du commerce avec les olonies, le Norveau-Monde et les Indes orientales lui avait acquise, a cédé devant l'active concurrence de la France.

Entre la France et l'Angleterre, les importations en Angleterre ont varié de 1814 à 1830, dans une proportion de 18 à 58, en suivant une progression graduée; tandis que les exportations de l'Angleterre pour la France ont décru successivement d'année en année, de 1814 jusqu'en 1830, de 56 à 16, et dans cette dernière quantité, il n'y avait qu'an douzième de produits anglais.

En 1830, l'importation de l'Angleterre en France était de .....

Et l'exportation de France de.

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Vigier et Robert un défrayement pour qu'ils ont éprouvés, par la suite d'un é plancher de l'appartement habité par la d et appartenant au sieur Robert. La dam pose au conseil que c'est le 8 de ce mois du plafond de son appartement s'est écro puis cette époque elle n'a pu travailler, dans l'appartement; que son métier et été brisés, ainsi qu'une pièce de crêpe de entièrement abimée. Cette pièce appa Drevet, qui en réclame la valeur. Le sie devoir un défrayement, mais il aurait de leau, sur lequel la pièce est restée, fû gasin du sieur Drevet, pour se ranger av Cuissard et le sieur Drevet demanden reste dans l'état où il est, jusqu'à ce soient constatés.

Le conseil déclare qu'attendu qu'il y suite de l'écroulement du plancher, les dans l'état où elles sont, et nomme M Bouillon, pour constater les dommages concilier les parties s'il y a lieu.

Le sieur Masson expose au conseil qu qui a été condamnée précédemment à lu de 54 fr. 60 c., pour la résiliation de so est sortie de chez lui sans le payer. Le si été pris en contravention, pour avoir o sonne sans avoir réglé ses comptes avec dit pour sa défense qu'il n'occupait pas lité d'ouvrière, qu'elle venait seulement chez lui pour découper des mouchoirs.

Attendu que l'apprentie n'a pas sold conseil condamne le sieur Lafond qui personne, sans livret, à payer au sieur de 54 fr. 60 c. et aux frais.

Le sieur Lagrelay, marchand brodeur seil qu'il a confié à la dame Darbier broder, que sur ce nombre, 30 ont é qu'il se proposait pour ce fait de faire prix de la façon; les parties n'ayant pas ont déclaré plutôt garder les schals compte, et en payer le montant. Le s que par ce fait les 30 mouchoirs n'ont et réclame le paiement des schals; il ne pas connaître le sieur Vétillieu, qui Darbier à qui il a confié les schals.

Le sieur Vétillieu répond que son é avec M Darbier, que c'est elle qui ava à la dame Granjon qui fut condamné perdre la façon pour avoir fait erreur et demande à son tour, conime brod euvers le sieur Lagrelay, que ie prix sieur Lagrelay dit tenir ses schals de vrolat, et être responsable envers elle tion de sa commission; que par ce fa broderie, ces schals sont sans valeur; dame Darbier ayant retiré les schals, les reprendre.

Le conseil après avoir délibéré a pro suivant: Attendu qu'il est constant qu mal brodés, le conseil déclare que les façon, que les dames Darbier et Vét 30 schals au sieur Lagrelay pour les Chevrolat à qui ils appartiennent.

Un imprimeur sur étoffes refusait le p veur; ce dernier ayant omis des filets et ayant été trop long dans l'exécution

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