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1859, in-8° de 64 ff. à 2 col. (Riva, 47 fr.). Lyon, 1574, 1581, in-16 (Nyon, no 10905).

in-16 (Baillieu, en 1872, 60 fr.).

- Paris, 1582,

- Lyon, 1597, in-16 (Solar, 100 fr.). Ce volume rare est imprimé à Lyon par Rob. Granjon, en caractères de civilité.

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Facétieuse aventure de deux bourgeois de Paris, nouvellement arrivés dans les marais du temple de ladite ville, avec ce qui s'est passé en icelle, jeudi, 3 février 1633. Ensemble les étranges rencontres qu'ils firent, et les dangers où ils se sont trouvés, le tout pour passer Carême prenant (Paris), 1633, in-8°. La Vallière, no 391243.

Le Facétieux, ou Choix de morceaux amusants, par un vieux farceur. Paris, 1818, in-18.

Le Fagot d'épines, ou Recueil de couplets mordants, piquants, galants, etc., volés à droite et à gauche (par G. Duval. Paris, chez le Receleur, 1801, 1802, in-18, fig. Alvarès, en 1862, 4 fr.; Leber, n° 1846. F.-J. Grille, bibliothécaire d'Angers, a fait aussi imprimer dans cette ville en 1844, un Fagot d'épines, dédié au marquis de Fortia, in-8°. Ce sont des mélanges politiques et littéraires faisant suite à deux autres volumes, intitulés : le Bouquet de Violettes et le Siége d'Angers.

La Famille vertueuse, lettres traduites de l'anglais, par Rétif de la Bretonne. Paris, ve Duchesne, 1767, 4 vol. in-12. Catal. Nyon, no 10799. Vendu Solar, 9 fr. 50; Fontaine, 250 fr. - « Ce roman est le premier que Restif ait composé et publié ; il mit le temps à l'écrire, car il en fit deux ou trois mises au net,

avant de le donner à l'impression. Il nous raconte lui-même (Monsieur Nicolas, pp. 2662 et suiv.), comment il devint romancier et comment il réunit les éléments de son premier ouvrage : « D'abord, j'eus l'histoire d'Henriette, arrivée dans la maison de la belle Pâtissière, où j'avais demeuré; ce trait m'avait été raconté par Bonne Sellier. Ainsi j'eus une base. Pour achever de m'encourager, j'y mis Rose, comme amie de ma Léonore. J'y plaçai une histoire analogue à mon aventure épistolaire avec les deux sœurs, dans l'anecdote des filles de Mounk. J'avais connu quelque chose de relatif au trait d'Adèle; enfin, j'en savais une très-intéressante, que j'ai déguisée dans celle de Llamas, jésuite, devenu père d'une fille qu'il marie en Californie, pays où l'on est aussi stupide pour le moins qu'au Paraguai. Ce fut avec ces matériaux que je construisis mon premier édifice. »>Cette manière de faire un roman, en cherchant une base dans des aventures véritables, est très-curieuse et tout à fait particulière à Rétif, qui n'inventait pas, mais qui arrangeait des anecdotes qu'on lui avait racontées ou dont il avait été auteur ou spectateur. Depuis, il ne se contenta pas de chercher une base; il devait aussi se pourvoir d'une muse, qui l'inspirait sans le savoir.» P.-L. Jacob.

La Famine, ou les Putains à cul, par le sieur de la Valise (nom supposé). Paris, Honoré l'Ignoré, à la Fille qui traie, rue sans bout, 1649, in-4o. Pièce trèsrare, réimprimée : 1o Lille, en 1849, pet. in-18, avec deux autres Mazarinades, 35 Pp.; 2o en 1853, à petit nombre, par les soins de M. Dinaux, de Valenciennes; 3o en 1857, à la fin du VIIIe vol. des Variétés de

M. Ed. Fournier ; et enfin, en 1866, dans les Pièces désopilantes, pp. 287 et suiv.

Le Fanatisme du libertinage confondu, ou Lettres sur le célibat des ministres de l'Église (par l'abbé P.-Grég. Herluison). Paris, Leclerc, 1792, in-8°. France litt.

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Les Fanfares et courvées abbadesques des Roulebontemps de la haute et basse Coquaigne et dépendances, par 1. P. A. Musis concurrunt ludus et usus. A Chambery, par Pierre Du Four, impr. de S. A., 1613, petit in-8o, avec un front. où sont personnifiés le paradis et l'enfer. - La Vallière, 10 fr. ; en janvier 1829, 20 fr. ; le même exempl. avec une riche reliure revendu 500 fr. à la 2e vente de Nodier, en 1830; Bignon, 200 fr.; Tripier, 350 fr.; Solar, 500 fr. (acquis par la B. Impériale); Soleinne, no 957, 281 fr. Livre rare, singulier et même bizarre. Il a été réimprimé avec une introdoction (de M. Gust. Brunet) en 1863. Paris, J. Gay, pet. in-12 de xxvш-176 pages, et tiré à 100 exemplaires. L'auteur de ce curieux

volume est resté inconnu,

Fantaisies au clair de la lune, par quelqu'un qui ne se nomme pas. (Hambourg), imprimerie du clair de lune, 1838, in-8°. - Imprimeurs imaginaires.

La Farce des Quiolars, tirée de cet ancien proverbe normand: «< y ressemble à la quiole, y fait dé gestes, » lequel se met ordinairement en usage quand on voit une personne, qui, par ses actions, par ses paroles et par ses habits, croit cacher la bassesse de sa naissance, la pauvreté de sa cuisine ou les imper

fections de son esprit; pour le divertissement des mélancoliques et de ceux qui sont en parfaite santé; par P. D. S. J. L.- Rouen, chez Jean Oursel l'aisné, sans date (1696), pet. in-12. - - Il en existe plusieurs éditions. Nyon, no 17791; Leber, no 2468; réimprimé dans le tome XIV des Joyeusetez, en 32 pages. Manuel du Libr. II, 1179.

Farce nouvelle très-bonne et fort joyeuse des femmes qui demandent les arrérages de leurs maris et les font obliger par Nisi (le Mary, la Dame, la Chambrière, le Sergent, le Voysin. — British Museum; Anc. th. franç. I, 111.

Cette pièce se trouvait déjà, bien qu'avec des différences considérables, dans le Recueil de plusieurs farces (Paris, 1612), recueil reproduit, vers l'an 1800, par les soins de Caron.-- Une femme, mécontente de son mari, qui ne lui rendait point les devoirs du mariage, consulte sa servante qui lui conseille de le faire assigner et de lui demander les arrérages. Le Mari, aimant mieux satisfaire sa femme que d'essuyer un procès, l'emmène avec lui. Le voisin dit alors (dans la pièce imp. en 1612):

Ils s'en sont allés là derrière,
Pensez, cheviller leur accord,
Afin qu'il en tienne plus fort.
C'est ainsi qu'it faut appaiser

Les femmes quand veulent noiser.

Et la farce finit par une chanson relative au sujet, un peu libre, mais assez bien faite. Cette chanson manque dans la réimpression de l'Ancien théâtre français.

Farce nouvelle des chamberières qui vont à la messe de cinq heures pour avoir de l'eau beniste. Personnages: Domine-Johannes, Troussetaqueue, la Nourrice et Saupiquet. Dom Johannes est un prêtre de St-Séverin, Troussetaqueue, la nourrice et Saupiquet sont trois servantes. Tout ce monde parle beaucoup plus librement qu'on ne fait aujourd'hui. Toutes ces petites farces nous feraient encore crever de rire comme nos pères, si elles étaient traduites en prose moderne et compréhensible. - Le seul exemplaire connu est au British Museum; elle a été réimprimée dans l'Ancien théâtre françois, II, 435.

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Farce nouvelle des femmes qui aiment mieux suivre et croire Fol-conduit, et vivre à leur plaisir, que d'apprendre aucune bonne science. Bibl. du th. franç., 1, 8. Le Maître s'annonce pour enseigner la sagesse. Promptitude et Tardive engagent à force de coups Fol-Conduit à les mener chez ce docteur. Celui-ci leur débite des préceptes qu'elles rejettent; il offre de leur faire lire et de commenter plusieurs livres qu'elles réprouvent. Enfin, ennuyés les uns des autres, ils se séparent. Les femmes se livrent entièrerement à Fol-Conduit, personnage vicieux. Elles s'écrient en sortant: Allons, allons. Le maître leur répond :

Allez! Mieux valent les talons
Que le devant. . . . . .

Farce nouvelle très-bonne et fort joyeuse de Jeninot qui fist un roy de son chat par faulte d'autre compagnon, en criant : le roy boit ! et monta sur sa maistresse pour la mener à la messe (le mary, la

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