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sin de modes, où Restif s'amusait à faire l'amour par lettres, avait été dirigé d'abord par une Mme Devilliers qui s'était fait connaître en travaillant pour Mme Du Barry. » (P.-L. JACOB, bibliophile.)

Les Quatre baisers que l'âme dévote peut donner à son dieu. Catal. Méon, no 257.

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La Quatrijovialmanie, en vers. La Haye, 1745, in-12. Nyon, no 15463; Leber, no 2441. Contenant : l'Amoureuse d'esprit, les Amateurs de plaie et bosse, Paillasse brûlée et Pomme cuite, Ruse bénite et sottise prophane...

Quelque chose. La Haye (Paris), Neaulme, 1749, in-12. – Nyon, n° 9465. Roman fantastique, un peu léger.

La Quenouille spirituelle (de maistre Jehan de Lacu, chanoine de Lille, et mise en vers par Gringore). Voir le Manuel, III, 737; et la Bibliographie instructive, no 3043. Un exemplaire est à la Bibliothèque Nationale de Paris.

Question célèbre: s'il est nécessaire ou non que les filles soient savantes, agitée de part et d'autre par Mlle Marie de Schurmann, Hollandaise, et le sieur André Rivet, Poitevin, le tout mis en francais, par le sieur Colletet. Paris, 1646, petit in-8°. Picart, en 1780, no 852, 1 fr. 35 - Nyon, no 4095. - L'ouvrage de Mlle de Schurmann avait paru en latin à Leyde (ex officina elzeviriana, 1641, petit in-8°. Dissertatio de ingenii muliebris ad doctrinam meliores litteras aptitudine: accedunt quædam epistolæ ejusdem argumenti. Cette dissertation a été réimprimée

dans les Opuscula hebraica, græca, latina, gallica, prosaica et metrica, de cette érudite demoiselle. Leyde, Elseviers, 1648, réimpr. en 1650 et à Utrecht en 1652. — « C'était une personne bien savante que « cette Hollandaise; peinture, sculpture, gravure, « découpure, broderie, musique vocale et instrumen« tale, elle excellait en toutes choses: il ne lui a « manqué qu'un talent, celui de se faire lire; ses écrits polyglottes forment bien le plus ennuyeux recueil << qui se puisse imaginer. On le garde cependant «< comme un hommage rendu à un savoir si remar«quable. » (Renouard) - Voir une notice sur la vie et les écrits de Mlle de Schurmann dans les Soirées littéraires, de Coupé, tom. ix, p. 69-82.

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Question d'importance. Si les danses sont défendues aux chrétiens? Décidée par les sentences de la Sainte Ecriture, des Sacrez conciles, des SS. Pères et d'autres personnes de remarque et d'authorité. Divisée en huit articles (plus une conclusion). Suivant la copie de Liége, et se vend à Mons, chez Jacques Grégoire, s. d. (1698), in-16 de iv-96 pp., avec une approbation cléricale. Petit vol. curieux et rare. - J. Gay, en 1876, 4 fr.

Les Quinze mystères du rosaire de la sacrée Vierge Marie, mis en vers françois, par le seigneur de Bétencourt. Anvers, Ch. Plantin, 1588, in-4o avec 15 gravures. Vente Kocks, en 1876.

Raillerie sur un recouvrement de santé ou le Pet à la mort. In-12, 4 PP. Opuscule porté sur le catal. des livres de M. R***, mai 1842 (Techener), no 865.

Le Rasibus, ou le Procez fait à la barbe des capu

cins, par un moine défroqué. Cologne, P. Garancière (Hollande), 1680, pet. in-12. (Taylor, no 1325; Nodier, 25 fr.) Cologne, Pasquier ressuscité, 1680, pet. in-12 de 130 pp. (Crozet, 6 fr.) — Cologne, P. Marteau (à la Sphère), 1718, pet in-12. (Crozet, 8 fr. 25).

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V. le Manuel, IV, 1118, au bas. Il y a encore des édit. de 1686 et de 1734. pet. in-12. Millot décrit dans ses notes inédites une édition de Cologne, P. Garancière, 1668, 4 ff. liminaires, 104 p. 3 ff., pour la table et une page blanche; elle n'est mentionnée ni au Manuel du Libraire, 5o édit., ni dans Pieters, Annales des Elzéviers, p. 352, et il fait observer que cette édition est fort belle et très-supérieure à celle de 1680 qui n'est pas des Elzeviers. Il ajoute : << elle doit être des Hackes » (Typographes hollandais d'un vrai mérite).

Rayons d'amour, poésies, par Mme Hermance Lesguillon. Paris, 1839, 1841, in-8°, 7 fr. La Revue critique (Genève, Cherbuliez, 1840, p. 69) a consacré un article à ce volume.

Recherches et considérations médicales sur les vêtements des hommes, particulièrement sur les culottes, avec notes critiques et historiques, par L.-J. Clairian, médecin. Paris, 1803, in-8', fig. - Claudin, juin 1874, 8 fr.Curieux et peu commun.

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Réclamation adressée à S. Exc. Mgr. Delavau, préfet de police, par Modeste Agnès, patentée, exerçant au Palais-Royal, (par Emile-Marco de SaintHilaire). Paris, March. de nouv., 1822, in-8 de 3/4 de feuille. Voir Supercheries littéraires, II, 1173.

Réclamation des courtisanes parisiennes, adressée

à l'Assemblée nationale, concernant l'abolition des titres déshonorants, tels que Garces, Putains, Toupies, Maquerelles, etc. Réimpr., sur l'édition de 1790. Londres, 1875, pet. in-12. Prix: 2 francs. - Voir le C. d'I*** et le catal. Leber, iv, 221. Il paraît que l'édition ancienne, introuvable aujourd'hui, n'a que 8 pages.

Les Réclamations des femmes, par le comte A. de Gasparin. Paris, Michel Lévy, 1872, in-18.

Recueil de pièces choisies pour la toilette des dames à la grecque. S. 1. n. d., in-12. Leber, III, P. 322.

Recueil des exemples de la malice des femmes et des malheurs venus à leur occasion, ensemble les exécrables cruautez exercées par icelles. Lyon, 1596, pet. in-8°. Chardin, 11 fr. La Vallière, no 43751a.

Manuel, IV, 1165.

Recueil des Scapulaires de l'Immaculée-Conception, du Rosaire, etc., par M. l'abbé Guglielmi, prêtre romain. Paris, Agence ecclésiastique et religieuse de Rome, 1862, in-18 jésus. — Arsenal de la dévotion, p. 370: « Si vous rencontrez dans la lecture de ce livre quelque chose d'étrange ou de peu croyable, ne pensez pas que ce soit un rêve de l'auteur. Tout ce que vous lirez est tiré d'ouvrages graves et savants, tels que le Patronage de Marie, du P. Lozana; Instructions pour les Carmes, du R. P. Théodore Frazio; le Miroir des Carmes, du P. Daniel, de la Vierge Marie; la Couronne des douze étoiles, du P. Isidore de Saint-Egide, etc. »>

Recueil général des pièces concernant le procès

entre la demoiselle Cadière et le P. Girard, jésuite. S. 1. (Aix, J. David), 1731, 2 vol. in-folio, avec 32 grav. coloriées très-curieuses. — Voir la Bibliographie du C. d'I., pour le détail des éditions qui ont suivi. -Voici sur cette affaire, l'article du Bulletin du Bibliophile, 1864, p. 743: « Jean-Baptiste Girard était né à Dôle, vers 1680. Il entra chez les jésuites d'Aix en 1698; il y professa, avec succès, durant six années la philosophie et les humanités. Doué d'une éloquence douce et entraînante, il se consacra ensuite à la prédication et à la direction spirituelle des femmes, et, affirment quelques-uns de ses biographes, il fit rentrer dans les voies du salut un nombre infini de pécheresses du grand monde, et décida bien des pauvres filles à embrasser la vie religieuse. Malheureusement son zèle ne parut pas avoir toujours un but évangélique et sa chûte (ou sa trop vive charité, donna lieu à un des plus scandaleux procès qui aient affligé les chroniques judiciaires et ecclésiastiques. Voici un récit succinct de ce procès célèbre, dont aujourd'hui on ne permettrait pas la publicité, tant les détails y sont précis et révoltants pour la morale la moins sévère. On n'en peut réellement retracer que les faits principaux. En avril 1728, le P. Girard devint à Toulon directeur du séminaire des aumôniers de la marine. Sa réputation comme orateur, son air de modestie, d'austérité même, lui attirèrent bientôt un grand nombre de pénitentes; de ce nombre fut Marie-Catherine Cadière. C'était une fille de 18 ans, d'une merveilleuse beauté, d'un tempérament ardent, l'esprit exalté par la lecture assidue de livres mystiques. Elle crut voir dans le P. Girard le confesseur que Dieu destinait à la direction de son âme. Des

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