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Ouvrages offerts à l'Académie.

Rendiconto statistico dell' ufizio d'igiene per anno 1867, 1868 et 1869, del dottore Giuseppe Rizzetti. (Déposé par M. Devilliers pour la commission de l'hygiène de l'enfance.)

Commentaires sur la Bible, in-4 en langue hébraïque.

Traité de l'impuissance et de la stérilité chez l'homme et chez la femme, par M. Félix Roubaud.

Traité des maladies des régions intertropicales, par M. O. Saint-Vel. (Ouvrage inscrit sous le n° 5 du concours au prix Godard.)

Note sur les baraques et hôpitaux de l'armée américaine, par M. le baron Larrey.

Bulletin de la Société protectrice de l'enfance. Mai 1872.

Bulletin de l'Académie de médecine, n. 11, séance du 30 avril.

Table alphabétique des matières contenues dans les nouvelles météorologiques, 1870.

Jean de Vigo; le mal français, 1514; traduction et commentaires, par M. le docteur Alfred Fournier.

Observations de gravelles rares recueillies à Contrexéville, par M. le docteur A. E. Debout.

Action des eaux de Vichy sur le tube intestinal, par M. le docteur Champagnat.

Discussion sur la variole et la vaccine, 1870.

Les microzymas; ce qu'il en faut penser, par M. le docteur L. Caizergues.

Bulletin des séances de la Société centrale d'agriculture de France; compte rendu mensuel, 3o série, t. VII, n. 5.

Bulletin médical de l'Aisne, 6o année.

Bulletin de l'Académie royale de médecine de Belgique, année 1872, t. VI, n. 1 et 2.

Mémoires couronnés et autres mémoires publiés par l'Académie royale de médecine de Belgique; collection in-8, t. ler, 4o fascicule.

Bulletin de la Société impériale des naturalistes de Moscou, publié sous la direction du docteur Renard, année 1870, n. 3 et 4.

Bulletin de l'Académie impériale des sciences de Saint-Pétersbourg, t. XVI, feuilles 5 à 37.

Mémoires de la même Académie, t. XVI, n. 9 à 14; t. XVII, n. 1 à 10.

Dans la dernière séance de l'Académie (voyez le dernier numéro du Bulletin, n° 11), M. Béhier a donné la description de l'appareil de M. Castiaux pour l'opération de la thoracocentèse. Pour compléter la communication de M. Béhier, nous mettons aujourd'hui sous les yeux du lecteur la figure qui représente cet appareil.

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L'appareil de M. Jules Castiaux se compose de plusieurs

pièces dont voici la description:

1° Un tube de verre (fig. 4) terminé par deux robinets, appelé tube explorateur. L'une des extrémités reçoit une aiguille tubulée, l'autre s'adapte sur la pompe aspirante.

Ce tube armé de son aiguille constitue un instrument de petit volume, qu'on peut aisément placer dans une trousse ou un portefeuille. On le tient dans la main aussi commodément qu'un bistouri ou un stylet.

Pour s'en servir, on le place sur la pompe aspirante. Le robinet de l'aiguille est fermé, l'autre est ouvert. On tire le piston de la seringue, on en retient la tige et l'on ferme aussitôt le second robinet. Le vide est fait dans le tube. On fait pénétrer l'aiguille sous la peau, on ouvre alors le robinet. qui en est le plus rapproché et l'on pousse lentement dans l'espace intercostal. Quand l'aiguille arrive dans le liquide. quel qu'il soit, on le voit monter dans le tube.

2° Une carafe (fig. 3) à parois très-épaisses, graduée, reposant sur une large base qui en assure la stabilité, présentant à sa partie supérieure une garniture de cuivre vissée, que l'on peut enlever à volonté, soit pour y introduire un liquide à injection, soit pour nettoyer le récipient. Sur cette garniture sont adaptés deux robinets; l'un (B) vertical, sur lequel on peut placer les deux pompes directement ou par l'intermédiaire d'un tube élastique. L'autre (C) horizontal, sur lequel se place le tube de caoutchouc qui va s'adapter au trocart. Pour faire le vide dans l'appareil, on fixe la pompe A sur le tube en caoutchouc G, qui lui-même s'adapte au robinet vertical B. On donne un nombre de coups de piston variable, suivant qu'on veut obtenir un vide plus ou moins complet. Cette opération peut se faire loin du malade. On introduit le trocart. On y adapte l'extrémité du tube D. On ouvre le robinet du trocart puis celui du récipient et le liquide est aspiré. Si l'écoulement semble s'arrêter, on redonne quelques coups de piston pour activer l'aspiration.

Quand le réservoir est plein, on détache le tube D du trocart. On ouvre les deux robinets de l'appareil, on remplace la pompe aspirante par la foulante, et l'on vide cempléte

ment, sans le bouger de place, le réservoir dans lequel on refait le vide pour continuer l'opération.

Ce récipient peut résister à des pressions considérables, sept atmosphères et au delà. L'appareil en effet sert à plusieurs autres usages, tels que douches forcées, pulvérisation d'eaux minérales.

Pour les injections, il suffit de remplir aux deux tiers le réservoir du liquide à injecter et de donner quelques coups de piston de la pompe foulante par le robinet B qu'on ferme ensuite.

Aussitôt qu'on ouvre le robinet C, le liquide comprimé par l'air passe dans la cavité.

3° Deux petites pompes (fig. 6) aspirante et foulante, sur le corps desquelles sont gravées deux grandes lettres A et F indiquant leurs usages.

4° Deux systèmes de trocarts dits à pointe cachée, dans lesquels on peut faire disparaître la pointe et introduire un mandrin débouchoir sans permettre l'introduction de l'air.

1er système (fig. 1), trocart aiguillé. On l'introduit, robinet fermé. On maintient la canule d'une main, on tire le robinet de l'autre; on tourne légèrement à droite et la pointe est rentrée dans la canule. (Voyez pour plus de détails la Gazette des hôpitaux, 8 février 1872.)

Si la canule vient à se boucher on ferme le robinet, on enlève le tube de caoutchouc, on adapte au trocart la boite à cuirs placée sur le mandrin J, terminé par une petite olive. On ouvre le robinet, on pousse le mandrin dans la canule, puis on le tire à soi. L'olive s'arrête sur la boîte à cuirs; on referme le robinet, puis on enlève le mandrin pour replacer le tube de l'appareil aspirateur.

2e système (fig. 2), trocart à pointe triangulaire. Dès qu'il est enfoncé, on retire la pointe du trocart par le bouton L. La tige glisse à frottement dans la boîte à cuirs (E). Dès qu'on aperçoit une petite rainure pratiquée à 2 centimètres de la pointe, on peut fermer le robinet.

On enlève alors le trocart avec sa boîte à cuirs et le reste comme ci-dessus.

Dans ces conditions l'introduction de l'air est rendue absolument impossible.

Il est bien entendu que ceux qui ne veulent faire que l'aspiration et des injections simples, peuvent remplacer le récipient par un simple flacon à bouchon de caoutchouc.

Cet appareil a été construit par M. Aubry, fabricant d'instruments de chirurgie.

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