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En procédant à la teinture des fils de la manière que je viens de le décrire, on obtient sur le rouge une nuance décidée, solide, mais un peu maigre; en augmentant les proportions des drogues, on obtient une couleur plus nourrie, mais un peu plus coûteuse. Pour obtenir des couleurs belles et nourries, on manipule le fil conjointement avec le coton, par proportion de moitié, du tiers ou du quart, suivant la qualité et le degré de finesse des matières qu'on emploie, soit fil, soit coton; le fil prend dès-lors, par l'effet de ce simple mariage, une substance ou nourriture tout autre aux divers mordans, et se trouve mieux disposé à prendre et à conserver le principe colorant de la garance.

Les opérations des apprêts et mordans du garançage, avivage, du bain et du réavivage sur les fils destinés à une couleur rouge, se suivent séparément ou toujours mariées avec le coton, jusqu'à la dernière opération. Les cotons les plus propres à établir ce mariage sont les cotons du Levant.

Les fils destinés à des couleurs violettes ou prunes peuvent se manipuler seuls, ou mariés avec le coton, comme aussi ces mêmes fils, manipulés avec le coton aux divers apprêts et mordans, peuvent, pour toutes les opérations subséquentes, se manipuler seuls, ou mariés avec le coton.

593.

11 mai 1813.

BREVET D'INVENTION DE CINQ ANS,

Pour la composition d'un rouge liquide qui s'applique sur la peau,

A Mademoiselle Sophie GOUBET.

Recette.

128 GRAMMES OU 4 onces esprit de vin rectifié à trente-six degrés, 64 do. 2 do. eau distillée,

10 décigrammes 20 grains, carmin première qualité,

do. ammoniaque liquide,

5

do.

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Mêlez ensemble l'esprit de vin et l'eau distillée; ajoutez l'acide oxalique, l'alumine et le baume de la Mecque; agitez le mélange; tenez la bouteille à une douce chaleur pendant cinq à six heures, pour faciliter la dissolution du baume par l'alcool, et filtrez la liqueur.

Mettez le carmin dans un mortier de verre, versez par-dessus l'ammoniaque, broyez bien et versez peu-à-peu la liqueur en continuant de broyer.

Mettez le tout dans une bouteille, agitez le mélange, laissez reposer dix minutes; décantez la liqueur, et le rouge est fini; il se conserve en bouteille bien bouchée.

Pour se servir de ce rouge, on agite la bouteille, on y trempe un petit pinceau à plumes ou le bout du doigt, on l'étend légè rement sur les parties que l'on veut colorer, ensuite on en remet un peu aux doigts, qui doivent être plus vifs: de cet emploi il résulte un coloris superbe, imitant parfaitement le naturel.

Ce rouge s'identifie tellement avec la peau, qu'il ne se détache mème pas lorsque l'on s'essuie pendant la transpiration.

FIN DU SEPTIEME VOLUME.

cipe moteur est l'air dilaté par le feu, aux sieurs
Niépce frères, à Paris.

508. Pour des moyens de convertir l'étoupe en charpie vierge
et en ouate, au sieur George Vallon, à Paris.

509. Pour une jalousie de croisée, au sieur Cochot, ébéniste, à Paris.

510. Pour un parapluie à canne avec lunette à longue vue, au sieur Peix, à Paris.

Pag.

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511. Pour une machine à réduire en pulpe les betteraves et autres tubercules, au sieur de Manneville.

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512. Pour un moyen de brûler le charbon sans aucune odeur, aux sieurs Potter et Mourlat, à Paris.

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513. Pour la composition d'une eau dite eau des Alpes, au

sieur Lieutaud, à Paris.

77

514. Pour la composition d'une eau dite eau d'Ispahan, aux ⚫sieurs Laugier père et fils, à Paris.

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515. Pour la composition d'une nouvelle pâte propre à faire
de la porcelaine, et pour la manière de faire un
émail susceptible d'étre appliqué sur cette porce-
laine, au sieur Desprez fils.

516. Pour une voiture économique, au sieur Guillon.
517. Pour un procédé d'évaporation permanente pour la
cuisson du suc de betteraves, moût et autres liqui-
des, au sieur J. E. Paris, à Nîmes, département du
Gard.

518. Pour une nouvelle disposition de tannerie, où les fosses
sont échauffées par la vapeur, aux sieurs Gett-
liffe, père et fils, à Paris.

519. Pour un procédé au moyen duquel on obtient de l'eau-devie ou esprit, avec le fruit de l'arbousier, aux sieurs

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