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Mercredi 6 juin, matin : M. Ferdinand Buisson, membre du Comité des travaux historiques et scientifiques.

Mercredi 6 juin, soir M. Glasson, de l'Institut, membre du Comité des travaux historiques et scientifiques.

Jeudi 7 juin, matin M. Octave Noël, membre du Comité des travaux historiques et scientifiques.

Jeudi 7 juin, soir: M. Cheysson, membre du Comité des travaux historiques et scientifiques.

Vendredi 8 juin, matin M. Aulard, membre du Comité des travaux historiques et scientifiques.

Vendredi 8 juin, soir : M. Tranchant, vice-président de la Section; M. Levasseur, de l'Institut, président de la Section.

SCIENCES.

Président de la Section: M. BERTHELOT.

Secrétaires MM. A. ANGOT et L. VAILLANT.

Présidence des séances.

Mardi 5 juin : M. Davanne, membre du Comité des travaux historiques et scientifiques.

Mercredi 6 juin, matin : M. Darboux, de l'Institut, membre du Comité des travaux historiques et scientifiques; M. Appel, de l'Institut, membre du Comité des travaux historiques et scientifiques; M. Troost, de l'Institut, membre du Comité des travaux historiques et scientifiques; M. le docteur Ledé, membre du Comité des travaux historiques et scientifiques.

Mercredi 6 juin, soir : M. Davanne, membre du Comité des travaux historiques et scientifiques; M. Mascart, de l'Institut, vice-président de la Section; M. Mathias Duval, de l'Académie de médecine, membre du Comité des travaux historiques et scientifiques.

Jeudi 7 juin, matin: M. le docteur Ledé, membre du Comité des travaux historiques et scientifiques.

Jeudi 7 juin, soir: M. Bureau, membre du Comité des travaux historiques et scientifiques; M. Davanne, membre du Comité des travaux historiques et scientifiques; M. Fouqué, de l'Institut, membre du Comité des travaux historiques et scientifiques.

Veudredi 8 juin, matin: M. le docteur Ledé, membre du Comité des travaux historiques et scientifiques.

Vendredi 8 juin, soir: M. Mascart, de l'Institut, vice-président de la Section.

GÉOGRAPHIE HISTORIQUE ET DESCRIPTIVE.

Président de la Section: M. BOUQUET DE LA GRYE.

Secrétaire M. le docteur HAMY.

:

Présidence des séances.

Mardi 5 juin : M. Himly, de l'Institut, membre du Comité des travaux historiques et scientifiques.

Mercredi 6 juin, matin: M. Bouquet de la Grye, de l'Institut, président de la Section.

Mercredi 6 juin, soir: M. Grandidier, de l'Institut, membre du Comité des travaux historiques et scientifiques.

Jeudi 7 juin, matin : M. le général de la Noë, membre du Comité des travaux historiques et scientifiques.

Jeudi 7 juin, soir : M. Bouquet de la Grye, de l'Institut, président de la Section.

Fait à Paris, le 19 mai 1900.

Signé G. LEYGUES.

:

M. Émile LEVASSEUR rappelle ensuite que le Congrès des sociétés savantes ayant pour objet d'associer aussi largement que possible les travaux des savants dans la France entière, le Ministre de l'instruction publique a décidé que les sessions se tiendraient alternativement à Paris et dans une ville de province. L'innovation a eu lieu l'an dernier; le Congrès s'est tenu à Toulouse, et le succès a été complet. M. Levasseur remercie au nom du Ministre la municipalité, l'université et les corps savants de Toulouse de la brillante réception qu'ils ont assurée au Congrès et se félicite de la pleine réussite de l'innovation. Cette année, le Congrès se tenait à Paris, et il eût été impossible de le tenir ailleurs à un moment où l'Exposition universelle attire par ses merveilles la foule de toutes nos provinces et de l'étranger. C'est pour que les membres du Congrès puissent jouir de ces merveilles que la date du Congrès a été fixée

aux vacances de la Pentecôte. Le Président félicite et remercie les savants de province d'avoir répondu en si grand nombre à l'invitation qui leur a été faite.

La séance est levée à 2 heures et demie, et les différentes sections se réunissent dans les locaux qui leur ont été affectés.

SÉANCE DU MARDI 5 JUIN 1900.

PRÉSIDENCE DE M. LEVASSEUR,

MEMBRE DE L'INSTITUT.

Secrétaire M. LYON-CAEN, membre de l'Institut.

Secrétaire adjoint: M. Georges HARMARD, de la Société de législation comparée.

M. LE PRÉSIDENT fait procéder à l'élection des assesseurs.

Sont élus :

MM. le conseiller Pascaud, de la Société de législation comparée; de la Ménardière, professeur à la Faculté de droit de l'université de Poitiers; Bry, professeur à la Faculté de droit de l'université d'Aix; Charles Lucas, de la Société centrale des architeetes français; Daguin, de la Société de législation comparée.

L'ordre du jour des diverses séances de la Section est établi.

L'ordre du jour de la séance appelle la lecture du mémoire de M. Arthur Girault, professeur à la Faculté de droit de l'université de Poitiers, sur le plan à suivre pour l'enseignement de l'économie politique.

Le plan suivant lequel il convient d'exposer les principes d'une science est loin d'être indifférent. C'est là, tout d'abord, une question capitale pour le professeur sans cesse préoccupé de grouper ses explications dans un ordre facilement intelligible et de trouver l'idée directrice qui lui servira de fil conducteur au milieu de ses développements. Mais il y a plus. Cette question ne concerne pas seulement l'enseignement. Elle intéresse la science elle-même. Ce sont les grandes divisions suivies dans les cours et dans les ouvrages élémentaires qui constituent en quelque sorte l'ossature d'une science, qui donnent aux recherches plus approfondies leur orientation générale. Si le squelette est mal construit, si la direction initiale est fausse, les progrès de la science peuvent être compromis pour un temps plus ou moins long.

Arrêter un plan rationnel permettant d'exposer l'ensemble d'une science est toujours un gros problème. Mais ce problème est particulièrement difficile pour le professeur d'économie politique. Celui-ci, en effet, n'a pas pour se guider certains points de repère que l'on rencontre dans d'autres sciences voisines. L'ordre chronologique pour le professeur d'histoire, l'ordre du code pour le professeur de droit, fournissent un plan tout indiqué, auquel il serait sans doute puéril de s'asservir, mais dont il est cependant à peu près impossible de s'écarter complètement. Dans les mathématiques, il y a un ordre logique qui s'impose : certains théorèmes doivent être nécessairement démontrés avant certains autres théorèmes. Rien de pareil en économie politique. On peut indifféremment traiter des banques avant de parler du salaire ou parler du salaire avant de traiter des banques. L'étude de la consommation des richesses et de l'épargne, que l'on rejette ordinairement à la fin, pourrait parfaitement précéder celle de la division du travail que l'on a l'habitude de placer au commencement. L'un examine le crédit avant l'échange international, l'autre l'échange international avant le crédit. Qu'importe? Le professeur d'économie politique n'est gêné ni par les textes, ni par les dates. Aucun ordre ne s'impose à lui nécessairement. Sa liberté est sans borne... mais son embarras n'en est que plus grand.

C'est qu'en effet un professeur ne peut pas se borner à étudier dans un ordre quelconque les différentes matières qui font l'objet de son enseignement, à faire sur une série de questions économiques (la rente, le capital, le travail, la population, etc.) des cours isolés et indépendants les uns des autres. Cet enseignement fragmentaire, dans lequel les arbres empêcheraient de voir la forêt, serait sans valeur scientifique. Il faut organiser un cadre dans lequel chaque matière ait sa place marquée en rapport avec son importance. Il faut surtout chercher et trouver l'idée directrice qui doit donner à un enseignement son unité supérieure.

L'œuvre d'Adam Smith était, suivant une expression célèbre, «un vaste chaos d'idées justes". Il fallait classer, coordonner tous ces problèmes agités par le grand penseur écossais, trouver un plan d'ensemble qui permit de ne pas recourir à des digressions pour exposer les théories les plus importantes. Ce fut l'œuvre de Jean-Baptiste Say. I imagina une division de la science que sa clarté apparente a vite rendue populaire et qui, depuis lors, pèse sur l'enseignement de l'économie politique. Son Traité d'économie politique porte comme sous-titre : Simple exposition de la manière dont se forment, se distribuent et se consomment les richesses. De là une division tripartite production, distribution, consommation des richesses. Ses succes: seurs ajoutèrent bientôt une quatrième partie : la circulation des richesses. Ainsi complétée, cette classification a eu une fortune considérable. La plupart des économistes français et étrangers, malgré certaines variantes, l'ont au

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