-- 1834, 2 vol. in-8, 2e édition, et un bel atlas de 15 planches. 35 fr. Susane (Louis), chef d'escadron d'artillerie. - Histoire de l'ancienne infanterie française. 1851, 8 vol. in-8 et 1 atlas de 150 pl. coloriées. br. Ternay (de), colonel. 50 fr. Traité de tactique; édit. revue, corrigée et augm. par Fréd. Kock, lieutenantcolonel d'état-major. Bruxelles. s. d., 1 vol. grand in-8 à 2 col., avec atlas in-folio. 20 fr. Todleben (E. de), aide de camp gé- Savary de Lancosme-Brèves. De l'équitation et des haras, par le comte Savary de Lancosme-Brèves. 2e édit. Paris, 1843, gr. in-4 avec planches et dessins de E. Giraud, dem.-rel. maroquin. 22 fr. Savary de Lancosme-Brèves. Guide de l'ami du cheval. Revue scientifique, historique et pratique; par le comte Savary de LancosmeBrèves.Tome Ier, année 1855; tome II, année 1856; ens. 2 vol. gr. in-8 avec grand nombre de fig. 18 fr. Saxe (le maréchal de).—Mes Rêveries, ouvrage posthume, augmenté d'une Histoire abrégée de sa vie, et de différentes pièces qui y ont rapport, par M. Perreau. Paris, 1757, 2 vol. in-4 avec planches. 50 fr. Saxe (le maréchal de). Lettres et Mémoires choisis parmi les papiers originaux et relatifs aux événements auxquels il a eu part, ou qui se sont passés depuis 1733 jusqu'en 1750, notamment aux campagnes de Flandre de 1744 à 1748. Paris, an II, 5 vol. in-8. Servan et Jubé (A.), tribun. Histoire des Gaulois et des Français en Italie, avec le tableau des événements civils et militaires qui les accompagnèrent, et leur influence sur la civilisation et les progrès de l'esprit humain, depuis Bellovèse jusqu'à la mort de Louis XII, par l'adjudant-général Jubé; depuis Louis XII jusqu'au traité d'Amiens, par Joseph Servan, général de division; dédiée à S. M. l'empereur, 1805, 7 v. in-8, br., et un atlas 35 fr. Spectateur militaire (le). Recueil de science, d'art et d'histoire militaires, paraissant le 15 de chaque mois. Collection complète (du 15 octobre 1826. 1er numéro, au 15 décembre 1875), en 141 volumes in-8 avec figures, plans et cartes, rel. demi-maroquin rouge, bel exem-Vaudoncourt (Guillaume de) ma 30 fr. 850 fr. plaire d'amateur. Suchet. Mémoires sur les campagnes en Espagne, depuis 1808 jusqu'en 1814, écrits par lui-même, Très-rare. Van der Meer (Félix), capitaine au et militaire du prince Eugène Na- Rare. réchal de camp. - Mémoires sur la JOURN. DE LA LIBR. MILIT. 67 A PROPOS DES COMMENTAIRES DE NAPOLÉON IER Monsieur le Directeur, Le Journal de la Librairie militaire contient, dans son numéro de mars dernier, quelques lignes d'annonces relatives aux Commentaires de Napoléon Ier. En présence d'une œuvre de cette importance, il semble au premier abord qu'il suffit de l'annoncer et que son titre seul ne manquera pas d'attirer sur elle l'attention du public militaire; cependant un examen attentif des faits, prouve le contraire. Tous nos officiers connaissent sans doute les Commentaires par les extraits qu'ils en ont rencontrés dans leurs études et leurs lectures, mais un très-petit nombre seulement possède une appréciation raisonnée de cette œuvre de génie restée jusqu'à ce jour sans rivale. D'ailleurs les nombreux documents qui la composent ne sont pas parvenus jusqu'à nous dans leur ensemble sans de nombreuses vicissitudes, et des cinq éditions dont ils ont été l'objet, la dernière seule est satisfaisante. La première, publiée en 1823, sous le titre de Mémoires pour servir à l'histoire de France sous Napoléon, renfermait les dictées confiées par l'empereur aux généraux Gourgaud et Montholon. Défectueuse à différents points de vue, gênée dans ses moyens de publicité par le gouvernement de la Restauration, elle resta inaperçue. En 1830, les mêmes généraux en donnèrent une seconde édition, mais le moment était mal choisi, et elle passa sans être remarquée au milieu des préoccupations de la Révolution de Juillet. En 1836, le comte Marchand fit paraître le Précis des guerres de Jules César, auquel il ajouta divers fragments de littérature et d'histoire. Enfin, en 1847, la famille du général Bertrand publia les Campagnes d'Égypte et de Syrie. Il faut arriver jusqu'en 1867 pour trouver une édition vrai ment complète des écrits de l'empereur sur les campagnes militaires. Exécutée avec le luxe typographique qui caractérise toutes les productions de l'Imprimerie nationale, renfermant la totalité des documents militaires contenus dans les Mémoires précédemment publiés, accompagnée de plans et de cartes imprimés en couleurs et remarquables à tous les titres, l'édition des Commentaires de Napoléon 1er de 1867 est d'une importance bibliographique considérable, qu'on ne saurait assez signaler. Mais, si nous voulons maintenant nous élever jusqu'à l'œuvre même qui porte à chaque page l'empreinte du génie, si nous voulons trouver les expressions justes pour l'apprécier dignement, il nous faut les demander à nos grands écrivains, qui seuls par l'élévation de leurs pensées et l'éclat de leur talent ont l'autorité nécessaire pour parler d'un semblable monument. M. Thiers, constatant que les Mémoires de l'empereur n'ont pas atteint ce succès de publicité réalisé par un si grand nombre d'œuvres secondaires, ajoute aussitôt : « Cependant ils sont incontestablement l'un des plus beaux monuments de sa vie et le plus beau de son siècle. On ne connaît qu'une partie de Napoléon quand on ne connaît que ses actions. Napoléon écrivain est aussi grand que Napoléon homme d'État ou capitaine. Le jour où il remporta sa première victoire, il écrivit l'une de ses plus belles pages, c'est la proclamation qu'il adressa à ses soldats lorsque, vainqueur des Piémontais à Montenotte, il se jeta sur l'Italie à la suite des Autrichiens. Il fut grand capitaine et grand écrivain au même instant par l'effet des mêmes facultés. « C'est l'intelligence supérieure qui sert à agir grandement et à écrire grandement aussi..... Agir ou écrire, à un certain degré, c'est bien comprendre aussi il n'est pas un grand homme d'action qui n'ait été un grand écrivain. » : M. Sainte-Beuve, dans ses Causeries du lundi, s'est rencontré dans la même pensée avec M. Thiers: «Toute âme forte et grande, aux moments où elle s'anime, peut se dire maîtresse de la parole, et il serait bien étrange qu'il n'en fût pas ainsi. Une pensée ferme et vive emporte nécessairement avec elle son expression.... Le style militaire de Napoléon offre un digne pendant aux styles les plus parfaits de l'antiquité en ce genre, à Xénophon et à César. Mais chez ces deux capitaines, si polis, la ligne du récit est plus fine ou du moins plus légère, plus élé gante. Napoléon est plus brusque, je dirais plus sec, si de temps en temps les grands traits de son imagination ne faisaient clarté. » Enfin les lignes où le grand critique résume le plus profondément, selon nous, les qualités de l'écrivain qu'il admire, sont les suivantes : « Napoléon, en dictant, ne pense pas seulement, il agit; ou, quand il se souvient, il a tant de choses à ressaisir qu'il les presse dans le moindre espace. Napoléon en est resté au point où le style, la pensée et l'action se confondent. >> On a comparé les écrits de Frédéric II à ceux de Napoléon. M. Villemain, dans son Cours de littérature française, fait justice de ce parallèle. Il cite le passage des Mémoires dans lequel Napoléon décrit la situation de la France au moment de son retour d'Égypte, et il l'accompagne des lignes suivantes : «< Rien de semblable à ce morceau, rien de si grave et de si animé, de si profond et de si fier ne se rencontre dans Frédéric ni même dans César. C'est l'imagination de Tacite colorant la pensée de Richelieu. Frédéric est loin de là, et, malgré sa passion pour les arts de l'esprit, il restera, dans ce qu'il a écrit sur lui-même, à une égale distance au-dessous de César et de Napoléon, moins simple, moins élevé, moins parfait que le premier, bien moins grand que le second. >> Après des pages aussi éloquentes, on doit renoncer à parler des Commentaires; toutefois, en terminant cette trop longue lettre, permettez-moi d'ajouter cette idée: Pourquoi le Journal de la Librairie militaire ne donnerait-il pas in extenso la table des matières des six volumes qui composent les Commentaires ? Ne croyez-vous pas que ce serait un moyen de forcer enfin l'attention du public militaire à se porter sur cette œuvre admirable? Recevez, Monsieur le Directeur, etc., etc. 1. C'est avec empressement que nous reproduisons la table générale des matières des Commentaires de Napoléon I, et nous sommes heureux d'apprendre à nos lecteurs que, sur notre demande, M. J. Dumaine offre des facilités de paiement (10 ou 15 francs par mois, payables par mandatsposte ou en timbres) à tout abonné qui voudrait faire l'acquisition de ce splendide ouvrage. L'expédition en sera faite franc de port. L.-L. BEAUDOIN. COMMENTAIRES DE NAPOLÉON IER Six volumes grand in-8, avec 30 cartes en couleur. Paris, Imp. nationale, 80 francs. d'Italie; - Notes sur le traité des grandes opérations militaires du : 20 VOLUME Insurrection des États de Venise; - Négociations de 1797; - - de la Corse; - Napoléon et le Directoire; Campagnes d'Égypte et de - 3o VOLUME: L'Égypte sous Kléber; - L'Égypte sous Menou; - Politique - 4e VOLUME: Le 18 brumaire; Consuls provisoires; Pacification de la Vendée; - - Marengo; Ulm- 6 VOLUME Notes sur l'ouvrage intitulé : Considérations sur l'art de la - |