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(Montesquieu, dans mes notes.) Depuis la lettre reçue, je suis allé tous les jours chez M. Sylvestre. (J.-J. Rousseau, idem.)

2o Comme on peut parfaitement dire je fus pour j'allai (ce que j'ai démontré dans ma 3o année, p. 10, col. 1, en m'appuyant sur une lettre de D'Alembert, secrétaireperpétuel de l'Académie française), il est évident qu'il y a équivalence complète de sens entre j'ai été, passé indéfini de étre, et je suis allé, passé indéfini de aller.

3o Si être allé ne pouvait pas être mis pour avoir été, il serait impossible de dire en vers qu'une personne a été quelque part et qu'elle en est revenue, puisque, d'après les grammairiens, cette dernière circonstance devrait s'exprimer par elle a été, mots donnant lieu à une rencontre de voyelles que notre versification proscrit essentiellement.

X

Le verbe remettre s'emploie fort bien dans ce cas, comme le témoignent ces quelques exemples, que j'emprunte au dictionnaire de Littré:

On l'a employé d'abord avec les mots dans l'esprit (sous la forme pronominale quand esprit était précédé de l'article, et sous la forme ordinaire quand il l'était d'un adjectif possessif):

Remettez-vous dans l'esprit l'état où était l'Amérique avant qu'elle eût été découverte par Christophe Colomb. (Fontenelle, Mondes, ao Soir.) Remels dans ton esprit, après tant de carnages, De tes proscriptions les sanglantes images. (Corneille, Cinna, IV, 3.)

Ensuite, on a ellipsé dans l'esprit, comme le montre la phrase suivante :

(Marivaux, Pays. parv., 3 partie.) Voici, du reste, comment ce verbe en est venu à se construire de cette manière.

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Et comme mousquite était venu de l'espagnol mosquito (de mosca, mouche, tiré du latin musca), lequel est masculin dans la langue de nos voisins, il a été tout naturel de donner ce genre à moustique, ainsi que l'ont fait du reste tous les dictionnaires que j'ai consultés à ce sujet.

Seconde Question.

Quant à moustiquaire, il a deux formes génériques Est-il français de dire JE NE VOUS REMETS PAS pour JE nin; mais, attendu que la seconde était probablement en espagnol, mosquitero masculin, et mosquitera fémi

NE VOUS RECONNAIS PAS?

Les mousquites tourmentent particulierement les Européens qui sont nouvellement arrivez. Le meilleur moyen de les chasser est de faire un grand feu et beaucoup de fumée.

plus fréquemment employée que la première, elle a donné son genre à moustiquaire, quoique, chez nous, il y ait à peu près, avec la finale aire, trois fois plus de noms masculins que de noms féminins.

Un gueux qui avait vingt fois mérité les galères; car je te remets à présent, je t'ai reconnu à ta manière.

Si la transformation de mousquite en moustique allait vous surprendre, veuillez vous rappeler qu'il y a dans notre langue, quelques mots où des consonnes

(Dancourt, Désolat. des Joueurs, sc. 13.)

Il me remit dans le moment, quoique j'eusse changé commençant deux syllabes consécutives ont pris la place l'une de l'autre; exemple, clifoire qui s'est dit d'abord

d'habit.

(Lesage, Gil Blas, III, 2.)

Oui, monsieur, je vous remets; je crois que c'est vous qui flicoire.

étiez avant-hier dans cette maison.

Quatrième Question.

Pensez-vous que la phrase suivante soit bien construite : « Quoi d'étonnant d'ailleurs QUE M. Duchêne

ne rencontrát qu'une obéissance passive auprès des autorités constituées »?

C'était une règle dans l'ancienne langue (comme je l'ai fait voir dans Courrier de Vaugelas, 6e année, p. 155), que toutes les fois qu'au lieu de l'infinitif, une préposition venait à être suivie d'un mode personnel, on l'écrivait avec les mots ce que après elle.

Mais, avec le temps, ces prépositions s'ellipsèrent dans certains cas, ainsi que le ce qui les accompagnait, et l'on ne conserva plus que le que; ceci eut lieu, par exemple, avec s'attendre et consentir, preuve les phrases suivantes :

Ils ne s'attendaient pas, lorsqu'il me virent naître, Qu'à ce que] un jour Domitien dût me parler en maître. (Racine, Britan., III, 8.)

Nous consentons que [à ce que] vous soyez le juge entre nous et l'incrédulité. (Massillon, Carême.)

Or, parce que, dans ces phrases, on a réduit à que les mots à ce que qui suivaient originairement s'attendre et consentir, est-on autorisé à dire quoi d'étonnant d'ailleurs que...?

Je ne le crois pas, et pour deux raisons :

1° Généralement à ce que ne se change pas en que, et les exemples cités ne me paraissent jusqu'ici que des exceptions à la règle, car on dit :

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(Suite.)

III. Vous voulés savoir pourquoi je me sers de deus points sur les voyèles autremant que quelques gens n'ont acoûtumé de s'en servir, voici la règle que je suis. Lorsque dans un mot il y a deus ou trois voyèles qui se suivent immediatemant, et qu'èles n'antrent pas toutes dans la composition de la même silabe, je mets deus points sur cèle de ces voyèles qui comance une nouvèle silabe, par example, je les mets sur l'u du mot de Saül, quand il signifie le Roi d'Israël, qui règna avant David, parce que ce nom est de deus silabes et que l'u comance une nouvèle silabe; mais je ne m'en sers pas quand j'écris le nom de Saul, que l'apôtre saint Paul portoit avant sa conversion, parce qu'en ce mot l'U se joint à l'A dans la même silabe, et fait un son simple fort aprochant de O. Si j'écris hair avec deus points sur l'I, on vêra qu'il faut faire deus silabes de ce mot mais si je l'ècrivois sans ces deus points, on ne feroit qu'une silabe, et joignant l'A et l'I on les prononceroit come on fait dans le mot de chair, dans celui de maison, etc. La règle que je suis est suivie par ceus qui ont fait imprimer avec soin des Livres Latins, et le nouveau Brèviaire de Paris écrit toujours Saül, Israël, et autres mots samblables avec deus points, afin qu'en lisant ces mots on voie qu'il faut séparer les voyèles et en faire des silabes difèrantes. Avant qu'on eût introduit dans l'écriture et dans l'impression les V

consones distingués des U voyèles, et les J consones distingués des I voyèles, plusieurs persones mètoient deus points sur ces lètres quand èles étoient voyèles, et qu'ils avoient peur qu'on ne les prononsât come des consones ainsi ils écrivoient feüille, moüiller, etc. afin qu'on ne fût pas en danger de lire feville, moviller, etc. Mais depuis qu'on se sert des V consones, et des J consones, il n'y a plus rien à craindre, et les deus points sur les voyèles randront la lecture plus facile, si l'on ne s'en sert que sur les voyèles qui en suivent d'autres et qui comancent de nouvelles silabes.

IV. Il y a quelques mots dont j'ai retranché Y qu'on nome ordinairemant i Grec, et il y en a d'autres où je l'ai laissé vous me demandés pourquoi, voici ma raison. La létre que les Grecs nomoient upsilon, et qu'ils écrivoient ainsi Y, avoit une prononciation qui aprochoit fort de notre u fransois et come les Latins n'avoient point de lètre qui répondit précisemant à cèle prononciation, ils se servoient du caractère grec dans les mots qu'ils avoient pris de la langue Grecque, come TYPUS, MYSTERIUM, etc. dans lesquels ils avoient laissé à cet Y la prononciation qu'il avoit dans la langue Grecque, qui est à peu près la même que cèle de notre u fransois. Et quand au lieu de caractères cârés, on est venu à écrire le Latin en plus petits caractères, de la lètre Y on a fait y el ce caractère, qui est propremant un i Grec, ne se devoit amployer que dans les mots que les Latins avoient pris de la Langue Grecque. Cepandant on est venu à s'en servir dans des mots puremant fransois, voici comant cela est arrivé. Quand dans l'écriture il se trouvoit deus i de suite, et qu'ils étoient joints par une liaison, come les écrivains ont acoutumé de joindre la pluspart des lètres d'un même mot, il y avoit à craindre qu'on ne les prit pour un u. Afin d'y remèdier on alongea la queue du second i, et l'on trouve ancor beau. coup de Livres Latins, soit manuscrits, soit imprimés où les derniers i de Flaminij, de Caij, etc. sont plus lons que les autres. On en usa tout de même dans les mots de la Langue Fransoise où l'on prononce deus i come moyen, loyal, et l'on alongea la queue du dernier de ces i; et come cela faisoit une figure fort semblable à cèle du véritable i Grec, on les confondit ansamble, et l'on noma i Grec ce qui n'étoit propremant que deus i. Cète figure d'y étant introduite avec quelque raison dans le milieu des mots où il y avoit deus i, a passé dans la suite (mais sans nécessité) à la fin des mots, et les Écrivains qui l'ont vue dans les mots moyen, loyal, etc. l'ont mise dans moy, loy, etc. Cety introduit dans la fin des mols où il est inutile, puisqu'on n'y prononce qu'un seul i, a passé depuis dans les lieus où il est non seulemant inutile, mais même vicieus, puisqu'il induit en êreur come en ces mots, ayés, ayant. Dans ces mots il a causé de mauvaises prononciations: au lieu de prononcer la première silabe du mot aiés par un A tout simple, on la prononce come s'il y avoit un A et un I joints ansamble, et de la même manière que la prèmière silabe du mot aile. On ne tomberoit pas dans ces inconvènians si l'on vouloit bien écrire deus i dans les mots où on les prononce, et n'en écrire qu'un dans ceus où

on n'en prononce qu'un. Je n'ai osé en user de cète sorte, de peur de paroître trop ami de la nouveauté, j'ai gardé l'y dans les mots où l'on prononce deus i, come dans Royaume; mais j'ai mis un i simple dans les mots où on n'en prononce qu'un, même dans les mots qui viènent du grec. Les Latins avoient raison de garder l'Y ou y, parce que come j'ai déjà dit, ils s'en servoient pour exprimer le son qu'il avoit chés les anciens Grecs qui aprochoit fort de notre u fransois, et qu'ils n'avoient point dans leur alfabet de caractère qui répondit à ce son là. Mais pour nous qui le prononsons absolumant come un i fransois, je ne vois pas pourquoi nous ne l'exprimerons pas par une lètre qui répond parfaitement à sa prononciation. Ces raisons qui montrent l'inutilité et même les inconvènians de l'y en certaines ocasions, ont obligé quelques gens à le retrancher tout à fait. Non contans de l'ôter de la fin des mots de soi, moi, roi, etc., ils l'ont ôté du milieu des mots moyen, loyal, pays, etc., mais il faloit donc y mètre deus i car sans cela on tombera dans un autre inconvéniant. Si vous écrivés moien par un seul i, cet i se joindra avec les lètres mo, et fera une silabe qui se prononcera come la prèmière de moire, et alors il ne restera pour la seconde silabe que en, et l'on dira moi en, ou l'i se réservera pour la seconde silabe, et il n'y aura pour la première que mo et on dira mo ien, qui est une prononciation vicieuse. Si vous écrivés pais par un seul i, ou l'on joindra l'i avec l'a et on fera de tout le mot une seule silabe qui sera pais, ou l'on sèparera l'i de l'a, et alors la première silabe se prononcera pa, come la prèmière du mot parole, au lieu qu'èle se doit prononcer pai, come la première du mot paisible, et après cète prèmière silabe, il faut qu'il reste ancor un i pour la seconde silabe; d'où je conclus qu'il faut à ces mots, ou se servir de deus i, ou conserver l'y. Il est aisé de voir que dans ces ocasions l'y est mal nomé i grec, puisqu'il n'est propremant qu'un caractère simple dont on se sert à la place de deus i. Aussi dans l'Alfabet fransois il est mis après l'x, qui est un caractère simple dont on se sert à la place de deus autres lètres, savoir ou de c et s, come dans Alexandre, ou de g et z, come dans example. La lètre z qui suit l'y dans l'alfabet est aussi de sa nature une lètre double, come èle étoit parmi les Grecs, et come èle est ancor aujourd'hui parmi les Italiens. Il y a plusieurs Alfabets où ces trois lètres que je prèlans être de leur nature des lètres doubles, sont suivies d'une quatriéme qui est aussi une lètre double. J'ai été dans quelques provinces où au lieu de doner à ce caractère y, le nom d'i grec, on le nome double i, ou double iota, et j'ai remarqué que, dans ces provinces-là et dans quelques autres du Royaume, il y a plusieurs persones qui mètent toûjours deus points sur l'y, et cela par une traditive qui a passé de main en main jusqu'à eus, sans qu'ils sachent quèle est la raison de cet usage, et sans qu'on leur ait jamais apris que l'y n'est propremant qu'un double i. (La fin au prochain numéro.)

LE RÉDACTEUR-GÉRANT: EMAN MARTIN.

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BIBLIOGRAPHIE

OUVRAGES DE GRAMMAIRE ET DE LITTÉRATURE

Publications de la quinzaine :

Théophile Gautier : entretiens, souvenirs et correspondance; par Emile Bergerat. Avec une préface d'Edmond de Goncourt et une eau-forte de Bracquemond. In-18 jésus, xxvш-332 p. Paris, lib. Charpentier 3 fr. 50. Mémoires de Mme de Staël (Dix années d'exil). Ouvrage posthume publié en 1818 par M. le duc de Broglie et M. le baron de Staël. Nouvelle édition, précédée d'une notice sur la vie et les ouvrages de Mme de Staël, par Mme Necker de Saussure. In-18 jésus, 467 p. Paris, lib. Charpentier.

Contes choisis (la Fantaisie et l'Histoire); par Alphonse Daudet. Avec 2 eaux-fortes de M. Edmond Morin. In-32, 503 p. Paris, lib. Charpentier. 4 fr.

La Fille à Jacques; par Charles Deslys. In-16, 293 p. Paris, lib. Dentu.

Aventures cavalières; par Constant Guéroult. In-16, 313 p. Paris, lib. Dentu.

La Confession d'un enfant du siècle; par Alfred de Musset. Avec un portrait de l'auteur par Eug. Lami et une eau-forte d'après Bida. In-32, 473 p. Paris, Charpentier. 4 fr.

La Juive du Château-Trompette; par Ponson du Terrail. III. In-18 jésus, 313 p. Paris, lib. C. Lévy.

La Marraine; le Petit vieux; le Mari de Suzanne; par George Vautier. In-18 jésus, 337 p. Saint-Germain. Paris, lib. Ghio. 3 fr.

Histoire de l'esclavage dans l'antiquité; par H. Wallon, doyen de la faculté des lettres de Paris. T. I. In-8°, CLXVII-492 p. Paris, lib. Hachette et Cie. 7 fr. 50. La Comtesse Metella; par Charles d'Osson. In-18 jésus, 300 p. Paris, lib. C. Lévy.

Poésies de François Coppée (1874-1878). Petit in-12, 287 p. Paris, lib. Lemerre.

Le Banquet, papiers intimes; par J. Michelet. 2e édition. In-8°, xvi-316 p. et plan autographe. Paris, lib. C. Lévy. 6 fr.

Descartes, la princesse Elisabeth et la reine Christine, d'après des lettres inédites; par A. Foucher de Careil. In-8°, 224 p. Paris, lib. Germer Baillière et Cie.

Œuvres de Philarète Chasles. Scènes des camps et des bivouacs hongrois (1848-1849). In-18 jésus, xxiv-300 p. Paris, lib. Charpentier. 3 fr. 50.

Euvres complètes de P. Corneille, suivies des œuvres choisies de Thomas Corneille. T. I. In-18 jésus, XII-439 p. Paris, lib. Hachette et Cie. 1 fr. 25.

Un Martyr d'amour; par Ernest Daudet. In-16, 301 p. Paris, lib. Dentu.

La Dame aux camélias; par Alex. Dumas fils, de l'Académie française. Préface de Jules Janin. Nouvelle édition, entièrement revue et corrigée. In-12, xx-303 p. Paris, lib. C. Lévy. 1 fr. 25.

La Duchesse Hélène; par Théodore Henry. In-18 jésus, 315 p. Paris, lib. Dentu. 3 fr.

Les Feux de paille; par Victor Perceval. Nouvelle édition. In-16, 317 p. Paris, lib. Dentu.

L'Enfant de la morte; par Louis Ulbach. In-18 jésus, 444 p. Paris, lib. C. Lévy. 3 fr. 50.

Œuvres choisies de Voltaire. Édition du Centenaire; 30 mai 1878. 10° édition. In-18 jésus, 1004 p. et portrait. Paris, Gillet-Vital, 177, rue du Faubourg-Saint-Martin. 2 fr. 50.

Les Tristesses, poésies; par G. Rodenbach. In-18 jésus, 127 p. 2o édition. Paris, lib. Lemerre.

La Dame aux griffes roses; par Charles Narrey. In-32, 128 p. Paris, lib. Drey fous.

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HISTOIRE DE HENRY DE LA TOUR D'AUVERGNE, VICOMTE DE TURENNE, MARÉCHAL DE FRANCE. Par L. ARMAGNAC, sous-chef de bureau au Ministère de l'Instruction publique. Deuxième édition.

299 pages, gravures. Prix : 3 fr. 25.

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PRINCIPES DE LECTURE EXPRESSIVE ET DE PRONONCIATION à l'usage des élèves des établissements d'instruction publique Par J. DUQUESNOIS. Nouvelle édition. -In-12, vi-234 pages avec vignettes. Paris, librairie Delalain frères.

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Prix : 4 fr.

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LA FILLE DE L'AVEUGLE. - Par Mme NELLY LIEUTER. Suivi de la CHATELAINE DE LA VIEUVILLE. In-18 jésus, 239 p. Paris, librairie Voreaux, 4, rue de l'Arcade.

LES VILLES MORTES DU GOLFE DE LYON :

ILLIBERRIS, RUSCINO, NARBON, AGDE, MAGUELONE, AIGUESMORTES, ARLES, LES SAINtes-Marie. Par CHARLES LEN

TÉRIC, Ingénieur des Ponts-et-Chaussées. 3e édition. In-18 jésus, 528 pages et 15 cartes et plans. librairie Plon et Cie. Prix 5 fr.

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Paris,

LA GRAMMAIRE FRANÇAISE APRÈS L'ORTHOGRAPHE. Par EMAN MARTIN, professeur spécial pour In-12, les étrangers, à Paris. Tours, librairie Mame et fils. Ouvrage pour les Français. SYLLEXIE (Explication des proverbes et des expressions proverbiales). Prix 3 fr. 50. Au bureau du Courrier de Vaugelas, 26, boulevard des Italiens.

MANUEL DU LECTEUR ET DE L'ORATEUR, ou

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DEPUIS LES TEMPS LES PLUS RECULÉS JUSQU'A L'INVASION DES BARBARES
Par VICTOR DURUY, membre de l'Institut, ancien ministre de l'Instruction publique.

NOUVELLE ÉDITION

Revue, augmentée et enrichie d'environ 2,500 gravures dessinées d'après l'antique et de 100 cartes ou plans. TOME PREMIER

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Contenant 518 gravures, 9 cartes, 1 plan et 7 chromolithographies.

Prix 25 francs le volume.

Paris, librairie Hachette et Cie, 79, boulevard Saint-Germain.

SOCIÉTÉ D'ÉMULATION DE CAMBRAI.

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CONCOURS LITTÉRAIRES.

La Société décernera, s'il y a lieu, en 1880, en séance publique, une médaille d'or, de vermeil, d'argent ou une mention honorable à l'auteur du meilleur mémoire sur « Les expositions des BeauxArts en province : leur utilité, ce qu'elles sont, ce qu'elles pourraient être, dans l'intérêt des arts et des artistes. >> Les envois devront parvenir franco au Président ou au Secrétaire de la Société avant le 1er Juin 1880.

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LA SOCIÉTÉ DES ÉTUDES HISTORIQUES décernera, dans sa séance publique de l'année 1880, un prix de 1,000 fr. à l'auteur du meilleur mémoire sur la question suivante : « Histoire des origines et de la formation de la langue française jusqu'à la fin du XVIe siècle ». Les mémoires manuscrits devront être adressés à M. l'Administrateur avant le 1er Janvier 1880. Ils ne seront point signés et porteront une épigraphe répétée sur un billet cacheté renfermant le nom et l'adresse de l'auteur. Ils devront être inédits et n'avoir pas été présentés à d'autres concours. L'auteur qui se sera fait connaître, sera, par ce seul fait, mis hors de concours. Les mémoires ne seront pas rendus; les auteurs auront la faculté d'en prendre ou d'en faire prendre copie. La Société pourra les publier, en tout ou partie.

Concours de 1880.

La Société une médaille une médaille

SOCIÉTÉ DES SCIENCES, AGRICULTURE ET BELLES-LETTRES DE TARN-ET-GARONNE. propose une médaille d'or de 200 fr. à la meilleure œuvre de poésie lyrique (ode, poème, stances, etc.); d'or de la valeur de 100 francs à la meilleure pièce de genre (conte, ballade, élégie, fable, etc.; d'argent de la valeur de 50 francs au meilleur groupe de trois sonnets. Des médailles de bronze pourront être accordées aux poètes qui auront obtenu des mentions honorables. Les sujets de ces compositions sont laissés au choix des concurrents. Les manuscrits devront être envoyés, francs de port, avant le 1er février 1880.- Pour plus amples renseignements, on est prié de s'adresser au secrétariat-général de la Société, à Montauban.

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Réponses diverses.

M. N., à Rochefort: Pour cause de réimpression, le COURRIER DE VAUGELAS a été interrompu, en effet, du 1 juillet 1878 au 1er mars 1879. Vous aviez été prévenu par un « Extrait du prospectus » mis en tête des six premiers numéros que la quittance serait présentée avec une augmentation de 75 centimes si votre abonnement n'était pas payé dans les trois premiers mois de l'année courante. - Je tiens à votre disposition les numéros de la 9° année qui pourraient vous manquer. — M. L., à Poitiers: Vous avez raison et je n'ai pas tort: mon courtier ne m'ayant pas remis votre abonnement, je vous le réclamais. M. P., à Caen: Refus parfaitement motivé il y a eu oubli de ma part. M. C., à Rochefort Le fait d'avoir été abonné sans avoir prévenu à la fin de l'année qu'on désirait cesser de l'être et celui d'avoir reçu 9 numéros de l'année suivante sans en retourner aucun me semblent constituer un abonnement qui, pour être tacite, n'en est pas moins réel. -M. A. D., à Figeac : Je n'ai encore publié que la SYLLEXIE sur les cing parties de « La langue française après l'orthographe »; la rédaction de mon journal prend tout mon temps. Je vous envoie un prospectus où vous trouverez la réponse aux autres questions que vous m'adressez dans votre lettre.

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Le rédacteur du Courrier de Vaugelas est visible à son bureau de une heure et demie à cinq.

Imprimerie G. DAUPELEY-GOUVERNEUR, à Nogent-le-Rotrou.

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