M. Charles Nisard a prétendu que cette comparaison était une allusion au coq mis à la retraite, que l'on engraisse avec force pàtée, et que l'on tient captif à cet effet, pour le manger. Mais je ne puis admettre cette origine, car le pauvre bipède, soumis à ce régime de l'engraissement forcé, et surtout privé de la liberté dont il jouissait auparavant au milieu des dix ou douze compagnes que lui accorde ordinairement la loi de la ferme, n'a pas un sort assez enviable, il me semble, pour qu'on puisse jamais songer à lui quand on veut exprimer qu'une personne a du bonheur, qu'elle est bien à son aise. Pour moi, la comparaison comme un coq en pâte a été suggérée tout simplement par l'aspect d'un pâté renfermant un coq-faisan avec la tête en évidence; et voici comment je justifie cette opinion: Comme le montrent le Dictionnaire de Trévoux (1771) et celui de l'Académie (1835), le premier emploi qui ait été fait de la comparaison dont il s'agit a eu lieu pour parler d'un homme tenu bien chaudement, bien couvert dans son lit, et ne montrant que la tête. Or, attendu que cette position offre à l'œil la plus complète analogie avec celle du coq-faisan « en pâte », c'est-à-dire entouré de pâte (une expression de cuisine), et qui montre la tête par une ouverture faite à la partie supérieure de la croûte du pâté, on a toute raison de croire que l'origine de heureux comme un coq en pâle est bien réellement celle que je viens d'indiquer. Au sens de soltise, de bévue, boulette ne se trouve ni dans Palsgrave (1660), ni dans le Furetière de 1727, ni dans Pierre Marin (1782), dont le dictionnaire françaishollandais a été composé sur celui de l'Académie française, et « d'après les meilleurs auteurs qui ont écrit dans les deux langues », ni, enfin, dans le dictionnaire français-italien d'Alberti (1827); il ne se rencontre, pour la première fois, que dans le dictionnaire de Napoléon Landais (1836), avec l'explication suivante : Fig. et fam. Faire des boulettes, faire des bévues, des sottises. Où la langue française a-t-elle pris ce nouveau sens du mot boulette? Il me semble que c'est au-delà des Pyrénées. 1. Que l'espagnol a l'adjectif bolo, lourdaud, maladroit, machine, et qu'il dit: es un bolo pour c'est un imbécile; 2o Que la même langue a bolita, une boulette (diminutif de bola, boule), qui a très bien pu être pris pour signifier l'action faite par un bolo, c'est-à-dire une folie; 3o Que de 1808 à 1814, nous avons eu en Espagne une armée dont les soldats ont pu se tromper sur le rapport grammatical entre bolita et bolo, deux vocables étrangers à la plupart d'entre eux; 4° Que le retour desdits soldats cadre parfaitement logie de ce mot dans un prochain numéro ? avec l'apparition du nouveau sens de boulette, tout récemment introduit en 1836; Je crois permis d'en conclure avec assez de raison que faire des boulettes nous a été rapporté de la Péninsule par les troupes du souverain qui venait d'y commettre l'irréparable faute que l'histoire déplore. Cinquième Question. Dans Rabelais, édit. Charpentier, p. 150, je trouve le proverbe SE DAMNER COMME UNE SERPE. Voudriez-vous bien m'en donner la signification et l'explication, que je ne suis pas parvenu à trouver ? A mon avis, ce proverbe est sorti d'un calembour : une serpe, instrument tranchant courbé dans sa partie opposée au manche, ne peut aller droite en paradis, et, par équivalence de son, ne peut aller droit en paradis. Se damner comme une serpe signifie donc se damner de manière à ne pouvoir jamais entrer au bienheureux séjour des élus. ÉTRANGER Première Question. | Je lis dans le Dictionnaire de Littré: « SE mettre le DOIGT DANS L'ŒIL, se faire tort, du mal. En vendant sa campagne, pour acheter des rentes, il s'est mis le doigt dans l'œil ». Mais je ne vois pas du tout comment l'action de se mettre un doigt dans un œil, qui, selon moi, signifierait plutôt s'aveugler, a pu prendre la signification indiquée plus haut, et je vous serais bien reconnaissant de me le faire voir. voulant se signer, avaient la maladresse de se blesser l'œil avec le doigt. D'où il suit que le sens primitif de se mettre le doigt dans l'œil, n'est autre que commettre une maladresse. Or, comme une maladresse commise, aussi bien au propre qu'au figuré, occasionne assez généralement un tort ou un mal à son auteur, on a fini par donner à la locution qu'il s'agit d'expliquer le sens de « se faire tort, du mal,» ainsi que vous l'avez vu dans le dictionnaire que vous citez. Pour expliquer ce proverbe, inexplicable dans sa forme actuelle, j'en ai cherché une. plus ancienne, sachant qu'une telle forme offre toujours quelque chance de découvrir l'origine que l'on désire connaître. Cette forme, je l'ai trouvée dans le Dictionnaire français-anglais de Cotgrave, publié à Londres en 1660; c'est se donner du doigt dans l'œil. Quant à ce qui concerne la source de l'expression, c'est, d'après l'auteur d'outre-Manche, une allusion à des personnes qui, en Seconde Question. En parlant d'un ouvrier qui termine son ouvrage avec un soin tout particulier, on dit qu'il FIGNOLE. Auriez-vous la complaisance de me donner l'étymo En terme d'art, finir signifie exécuter avec beaucoup de soin, d'une manière minutieuse, finir avec amour : Le peintre, dit-on, aurait pu finir davantage ses carnations. excepté qu'il n'a pas l'écorce si épaisse, qu'il est un peu plus long et que le jus en est plus aigre; c'est le produit d'une variété dite citronnier limonier. Quant à la lime, c'est un fruit qui a une eau fort douce, et que, pour cette raison, on nomme lime douce; la lime est le fruit du citronnier limettier, dit vulgairement limettier. En français, le mot lime ne désigne pas le fruit du tilleul, comme en anglais; il ne s'applique jamais qu'à l'espèce de citron dont je viens de parler. PASSE-TEMPS GRAMMATICAL. Corrections du numéro précédent. 1. vient de recouvrir du chapeau de cardinal (d'après le dictionnaire de Littré, l'adjectif cardinalice ne me semble pas applicable ici); 2... l'impopularité que ses fonctions lui avaient value; 3. de la police secrète fussent accourus aussitôt (après l'expression conjonctive bien que, il faut employer le subjonctif); — 4° ... de se renverser eux-mêmes, afin de jeter (voir Courrier de Vaugelas, 3° année, page 139, où il est prouvé que à seule fin est une expression absurde); 5. A l'inverse ou Au rebours de tant de saltimbanques qui sont devenus ; — 6° ... Quoi qu'il soit de ses destinées passées (pas de en, puisque le substantif destinées, auquel il se rapporterait, est dans la phrase); 7° ... d'une mégère refrognée (Voir Courrier de Vaugelas, 6 année, p. 76); 8° que l'on a dissous (le masculin de ce participe est terminé par une s quoique le féminin le soit par te.) ... ... -- Phrases à corriger trouvées pour la plupart dans les journaux. 1o A demi-nu, la tête empapillotée, il se roulait dans mes draps, puis s'arrêtait court, attendant, épiant quelque chose, jusqu'à ce que, les volets grand ouverts, il eût aperçu le paquet sur la table. 2. Ils venaient de se voir peints ou sculptés. Bien entendu, ils n'arboraient point leur costume national, mais on les reconnaissait à leurs cheveux noirs bouclés. 3. Aveugles par intérêt, ils ne cessent de crier que ce que nous faisons est horrible, impossible, malgré que plusieurs de leurs confrères leur prouvent le contraire. 4. Il serait curieux de rechercher à quel genre appartient ces sortes de compositions qui ne sont ni de l'opéra, ni des symphonies. 5° Chacun tirait de son côté, les uns à droite, les autres à gauche, et le Sénat marquait le pas sur place. 6. Il faut bien reconnaître qu'on peut ne pas être un croyant, dans le sens que vous attachez à ce mot, et n'en pas moins être un honnête homme et un citoyen utile, voire même pour plus d'un un grand citoyen. 8. Il reste beaucoup d'indigènes dans cette partie du Nicaragua, mais ils préfèrent résider dans leurs rustiques villages que dans les villes bâties par les blancs. 9 Seulement, voyez-vous, une mère qui a perdu ses enfants ne peut plus être joyeuse. » - Cette réponse nous revient aujourd'hui à la mémoire, et nous adressons un respectueux regret à cette mère douloureuse. BIOGRAPHIE Des Verbes. Il faut une grande attention aux étrangers et même aux Français pour distinguer l'usage du prétérit composé (passé indéfini) d'avec l'usage du prétérit simple (prétérit défini). On doit dire, par exemple, j'ai fait cela ce matin, et non je fis cela ce matin, parce que ce matin désigne le jour présent, dont il reste encore quelque partie à écouler. Ainsi on dira: j'ai fait cela ce printemps, cette année, ces jours-ci. Dans les autres occasions, on se sert presque indifféremment du prétérit simple ou du prétérit composé. Après tous les verbes précédés de ne ou de si, ou employés par interrogation, on met le subjonctif; comme 7. En conséquence, la Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique ne doit son existence, ainsi que je ne croi pas que vous mentiez ; de même, s'il raporte toutes les autres associations ou chambres syndicales, que parce que cette loi est tombée en désuétude. qu'il l'ait vu, ou est-il certain que cela soit? Cependant l'indicatif semblerait meilleur après les verbes qui signifient je dis, j'énonce, ou j'afirme. Si après le verbe mis au subjonctif il en venait un troisième, celui-ci se mettrait encore au subjonctif, comme dans m'assurez-vous qu'il s'attende que je vienne. Les secondes personnes singulières des verbes à l'impératif, qui ne sont pas terminées par un e muet, doivent ou peuvent prendre une s finale, excepté va. Le présent de l'infinitif s'emploie, aussi bien que les noms, en qualité de sujet el de régime des verbes : étudier est la plus utile des occupations. 10. Sous prétexte de convenances académiques, vos directeurs ne sont pas condamnés aux mièvreries affadissantes des panégyriques sans conviction. (Les corrections à quinzaine.) PREMIÈRE MOITIÉ DU XVIII• SIÈCLE FEUILLETON. DES GRAMMAIRIENS Claude BUFFIER. (Suite.) L'usage a établi que, même dans les discours graves, on employât les nombres cardinaux en parlant de nos rois, mais on dit Henri second, François second. En parlant de choses qui se coupent, on dit un quartier au lieu d'un quart. Le quint signifie cinquième ; mais il ne se dit que d'un droit de fief, et pour désigner l'empereur Charles Quint. Des noms appelés communément pronoms. - Lorsque les pronoms y et en se trouvent ensemble, c'est y qui va le premier : je vous y en ferai tenir. Quand deux impératifs liés par l'une des conjonctions et, ou ont chacun un même pronom pour régime, on peut mettre le second pronom avant le second impératif : voyez la et la consolez. On ne met guère la particule y après les impératifs suivis du pronom personnel me; on ne dit point donnez-m'y place. Le meilleur usage des pronoms lequel, laquelle est d'éviter les équivoques que produit le pronom qui, parce qu'ils ont l'avantage de distinguer le genre et le nombre. Le pronom quelqu'un ne s'emploie comme régime ni sous la forme féminine ni sous la forme plurielle; on ne dit pas je connais quelqu'une, j'ai vu quelquesuns; il faut dire quelque personne, quelques personnes. On ne dit plus un chacun, mais simplement chacun. Il est très difficile de marquer précisément quand le participe passif (passé) doit varier et quand il ne le doit pas; voici toutefois deux règles différentes des nôtres sur son invariabilité (1709) : 1° Quand vient après lui le nominatif du verbe ; exemple, la peine que se sont donné mes amis; c'est la règle de Vaugelas, suivie par l'Académie, Corneille etc. 2° Quand il a pour régime et à sa suite un infinitif pur, c'est-à-dire qui n'est précédé d'aucune particule; comme les persones que j'ai entendu chanter, et non pas entendues. Mais si le participe n'était pas pur, il pourrait être déclinable, comme des soldats qu'on a contraints de marcher, etc. Voici maintenant les cas où il doit varier : 4° Quand il est à la suite du verbe être, employé simplement comme verbe substantif; comme ils sont perdus, elle est ravie de paroitre, etc. 2° Quand il est conjugué avec avoir, et qu'il est précédé d'un pronom régime direct, comme que, le, la, les; ainsi on dira: la harangue que j'ai faite, les vers que j'ai faits, etc, Hors de là, tout le reste est en quelque sorte douteux, car les grammairiens font à ce sujet des raisonnements auxquels le P. Buffier ne comprend rien du tout. Le verbe benir a pour participe beni, benie; mais on dit benit et benite quand il s'agit d'une bénédiction faite dans une cérémonie intérieure de l'Eglise pain benit, une abesse qui a été benite. Le verbe savoir fait quelquefois sache au lieu de sais à la première personne du présent; mais il faut alors que sache soit précédé de ne et suivi de qui ou que, ou d'un adverbe de comparaison, exprimé ou sous-entendu. Section Troisième. Des modificatifs. Les adverbes pas et point s'emploient ordinairement indifféremment; mais point signifie souvent point du tout et nie plus absolument que pas. Quand on répond négativement à une interrogation, il faut employer non, point ou point du tout; comme, a-t-il obéi? non, ou point, ou point du tout en cette occasion, on ne pourrait mettre pas. Quand on interroge, point ne marque qu'une simple interrogation; comme n'avez-vous point froid? Mais pas insinue que l'on suppose la chose sur quoi l'on interroge; comme n'avez-vous pas froid? ce qui indique que l'on suppose que la personne à qui l'on parle a froid. Il y a deux occasions où en et dans ne s'emploient pas indifféremment; devant les noms de temps, en signifie le temps que l'on met à faire quelque chose: je le ferai en dix jours; et dans signifie le temps au bout duquel on fera quelque chose je le ferai dans huit jours. Que, après un mot de comparaison et entre deux infinitifs veut être suivi d'un de; comme il vaut mieux se taire que de parler mal. Les conjonctions parce que et autres composées de que ne se répètent point entières; on n'en répète que le que, comme afin que vous voyiez et que vous jugies. Dans une même période, la conjonction afin peut avoir à sa suite que et de, chacun avec leur régime différent, l'un du subjonctif, l'autre de l'infinitif; comme afin de vous convaincre et que vous n'en doutiez. De la Syntaxe. Les diverses parties que l'on vient de voir sont à la langue ce que les matériaux sont à l'édifice : quelque bien préparés qu'ils soient, ils ne feront jamais une maison si on ne les place conformément aux règles de l'architecture. C'est donc la syntaxe qui donne à proprement parler la forme au langage; c'est la partie la plus essentielle de la grammaire. Quand certains noms collectifs sont suivis de la préposition de, on fait accorder l'adjectif avec le second, comme une troupe de gens étourdis, une partie du palais brûlé; peut-être ne serait-ce pas une faute de dire une partie des soldats s'enfuit au lieu de s'enfuirent. Certains adjectifs tels que feu, court, fort, demi sont invariables: le feu roi, la feu reine. On dit de même ils sont demeurez court, elle se fait fort. Cependant quelques-uns déclinent feu et écrivent la feue reine. Si deux substantifs sont de genre et de nombre différents, l'adjectif qui leur est commun s'accorde avec le dernier nom le vent et la pluie violente qu'il faisoit ; mais s'ils sont sujets du verbe, l'adjectif se met au pluriel masculin: le vent et la pluie étoient violens. Quand le pronom ce est sujet du verbe étre, il régit toujours un singulier, comme c'est moi, ce fut nous, ce sera vous autres, excepté la dernière personne du pluriel des temps simples, comme ce sont de bonnes gens, ce furent eux, ce seront les saints. Cependant, avec l'im parfait suivi de eux ou elles, le ce régit bien aussi souvent le singulier que le pluriel : c'étoit eux qui se plaignoient, ce seroit elles qui devroient se plaindre. Dans l'interrogation, on met plutôt le verbe au singulier qu'au pluriel, quand il est suivi d'un pronom ou d'un substantif pluriel est-ce eux, est-ce elles; avec d'autres temps que le présent, on met toujours le singulier: sera-ce les richesses, fut-ce les soldats. Quant les sujets liés par une conjonction sont placés après le verbe, celui-ci peut être mis au singulier ou au pluriel, comme le prince que demandoit également le Sénat et le peuple, ou que demandoient. Lorsque l'un des nominatifs est au pluriel, le verbe doit toujours y être mis; comme le prince autant que les peuples aspirent à la paix. Après l'un et l'autre, ni l'un ni l'autre, on met le verbe au singulier ou au pluriel: l'un et l'autre le veut ou le veulent. Mais le singulier paraît le plus usité. Quand on parle de quelque action extérieure, on emploie par après les verbes passifs; comme il a été rencontré par des voleurs; au contraire, quand il s'agit d'actes intérieurs de l'âme, il prend de : il est estimé des savants. Lorsque les prépositions dans, hors, sur, sous doivent être précédées d'une autre particule, on leur substitue les adverbes qui répondent à leur signification; ainsi au lieu de dire par dans la maison, par sur la tête, il faut dire par dedans la maison, par dessus la tête. Les monosyllabes bien, mal, mieux, pis se placent avant ou après les infinitifs bien chanter ou chanter bien, se mieux porter, se conduire mal. (La fin au prochain numéro.) LE REDACTEUR-GÉRANT: EMAN MARTIN. Voyage au pays des peintres; par Mario Proth. Salon universel de 1878, avec des dessins autographes de MM. Albert Lefeuvre, Bastien Lepage, Louis Collin, G. Doré, Durand, Mélingue, Millais, Régamey, etc. 4 année. In-8°, vп-362 p. Paris, lib. Baschet. 6 fr. L'Inconsolée; par Benjamin Barbé. Avec une préface par Alexandre Dumas fils. In-18 jésus, xvi-251 p. Paris, lib. C. Lévy. 3 fr. 50. Publications antérieures : Par LA GRAMMAIRE FRANÇAISE APRÈS L'ORTHOGRAPHE. Par EMAN MARTIN, professeur spécial pour Le Vieux juge; par Alfred Assolant. In-18 jésus, 389 p. Paris, lib. Dentu. 3 fr. Les Médicis; par Albert Castelnau. I. In-8°, п-551 р. Paris, C. Lévy. 7 fr. 50. Les Reines célèbres de France; par Emile Darcey. Grand in-8, 350 p. et grav. Rouen, lib. Mégard et Cie. Manuel du lecteur et de l'orateur, ou Principes de lecture expressive et de prononciation à l'usage des élèves des établissements d'instruction publique; par J. Duquesnois. Nouvelle édition. In-12, Iv-234 p. avec vign. Paris, lib. Delalain frères. Navigateurs et marins illustres; par C. Fallet. Gr. in-8°, 352 p. et gr. Rouen, lib. Mégard et Cie. Les Cours et les Salons au XVIIIe siècle; par Louis Nicolardot. In-18 jésus, iv-323 p. Paris, lib. Dentu. Nouvelles rimes de cape et d'épée. Sonnets poudrés et choses de guerre; par Ogier d'Ivry. In-18 jésus, 252 p. Paris, lib. Sandoz et Fischbacher. 3 fr. 50. Petites ignorances de la conversation; par Ch. Rozan. 9o édition. In-18 jésus, xv-480 p. Paris, lib Ducrocq. 3 fr. 50. Les Histoires de mon parrain; par P. J. Stahl. 3e édition. In-18 jésus, 339 p. Paris, lib. Hetzel et Cie. 3 fr. Monsieur Trumeau; par Alexis Bouvier. 2o édition. In-16, 324 p. Paris, lib. Dentu. 1 fr. Le Patriotisme en France; par Ed. Goepp et G. Ducoudray. 2e édition. In-18 jésus, xп-351 p. Paris, lib. Hachette et Cie. 1 fr. 25. Pensées de Pascal sur la religion et sur quelques autres sujets. Nouvelle édition, conforme au véritable texte de l'auteur et contenant les additions de PortRoyal. In-18 jésus, 504 p. Paris, lib. Garnier frères. Galerie des grands écrivains français, tirée des Causeries du lundi et des Portraits littéraires; par M. SainteBeuve, de l'Académie française. Illustrée de 21 portraits, d'après les dessins de Staal, Philippoteaux, etc. Grand in-8°, 593 p. Paris, lib. Garnier frères. 20 fr. |