Page images
PDF
EPUB
[merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small]

Septième Question.

Je lis dans votre article sur l'étymologie de GRIS, qui est en état d'ébriété, « UNE s ». Ne serait-il pas possible d'être fixé d'une manière définitive sur le genre des lettres? Deux mots, je vous prie, à ce sujet.

[ocr errors]

ÉTRANGER

Première Question.

Je ne comprends pas bien comment l'expression DoxNER DE LA TABLATURE A QUELQU'UN peut signifier lui donner de la peine, de l'embarras, du fil à retordre. Auriezvous la complaisance d'en fournir l'explication dans un de vos plus prochains numéros ?

Autrefois, on appelait tablature, en général, l'emploi de lettres de l'alphabet, de chiffres ou de quelques autres signes qui ont disparu de la musique moderne; et ce terme se disait particulièrement de la manière dont on notait les pièces du luth, du tuorbe, de la guitare, etc., notation qui se faisait en marquant sur plusieurs lignes parallèles, dont chacune représentait une des cordes de ces instruments, certaines lettres de l'alphabet indiquant le nombre de doigts de la main gauche qu'il fallait mettre sur les différentes cordes. En un mot, tablature signifiait musique écrite, ce qui ressort de cet exemple:

Quand j'y fus [à l'orchestre des musiciens], ils tenoient chacun leur tablature, et n'ayant point de pupitre, ils crurent que j'étois là pour leur en servir.

(Hist. de Francion, p. 332.) Après avoir désigné les airs notés que les maîtres donnaient pour leçons à leurs élèves, tablature en vint à signifier d'abord l'enseignement de la musique, et ensuite toute espèce d'enseignement :

Tu parles si pertinemment du mestier qu'il me faut doresnavant exercer, que je ne pense pas de trouver jamais personne, qui m'en puisse donner meilleure tablature que toy. (Naudé, Mascurat, p. 11.) Je ne suis que l'Écho de tes remontrances, et je ne parle jamais en compagnie que sur la tablature que tu me donnes. (Gherardi, Marchand duppé, p. 220.) Alors, on fit naturellement le proverbe donner de la tablature à quelqu'un pour dire l'enseigner, l'instruire.

Mais, comme l'enseignement de la musique, vu la diversité des méthodes et le peu de capacité des maîtres, paraissait offrir une suite de difficultés presque insurmontables, on prit bientôt l'expression en mauvaise part, et on l'interpréta dans le sens de causer de la peine, du souci, de l'embarras, qu'elle a encore.

Ce nouveau sens du proverbe, qui atteste la conscience que l'on avait autrefois du grand labeur au prix duquel s'acquérait la connaissance de la musique, ne se trouve pas dans les Curiositez d'Antoine Oudin, l'ancien seul y est mentionné; mais il est dans la re édition de Furetière, et, par conséquent, il y a tout lieu de croire que c'est entre 1656 et 1690, dates de la publication de ces ouvrages, qu'a pris naissance donner de la tablature à quelqu'un, au sens où ce proverbe s'emploie de nos jours.

X

Seconde Question.

Comment expliquer le nombre singulier dans des expressions comme celle-ci : L'un et l'autre GÉNÉRAL? Les J'ai déjà répondu à une question semblable dans le grammairiens ne semblent pas assez explicites là-dessus. Courrier de Vaugelas (8° année, p. 10, col. 1).

[merged small][ocr errors][ocr errors][ocr errors][ocr errors]

Dans l'ancien français, quand on employait un subs- deux heures moins un quart (voir Courrier de Vaugelas, 2° année, ́lantif avec l'un... l'autre, il se mettait toujours après Journée les conversations; -9. Mais quel que soit celui des trois page 66); 8... de faits bizarres a defrayé durant toute une l'un et s'ellipsait après l'autre, comme on le voit par ces exemples:

modes de sortie auquel l'incarcération doive aboutir; - 10° Il me souvient d'avoir entendu M. Gambetta.

Et la guerre dura tante mainte saison,

Li uns rois après l'autre la reprist en son nom.
(Ch. des Saxons, III.)

E partid sun pople en treis; e livrad l'une partie à Joab, e l'altre à Abisaï, e la tierce à Ethaï, ki fud de Geth.

(Livre des Rois, p. 185.)

Mais trouvera toujours nouvelles cautelles et incidences par quoi les haines s'engendreront et relèveront és cœurs des hommes de l'un royaume et de l'autre.

(Froissart, liv. IV, p. 257, col. 1.) Depuis, je veux dire dans la langue moderne, on a pratiqué à un autre endroit l'ellipse faite dans cette expression; au lieu de la faire après l'autre (ce qui semble plus naturel, puisque cette suppression a pour but d'éviter une répétition), on l'a faite après l'un; mais la nouvelle forme de l'expression n'en a pas moins toujours renfermé le substantif au singulier; et voilà pourquoi on l'écrit à ce nombre dans les phrases suivantes et autres analogues :

J'ai visité l'un et l'autre camp; Il a parcouru l'un et l'autre hémisphère; - Il a éprouvé l'une et l'autre fortune dans sa jeunesse, etc.

[merged small][ocr errors]

[blocks in formation]

Corrections du numéro précédent.

...

et les étaux étaient fermés; 2° que l'on déroge en sa faveur, à une règle; 3... et du Gouvernement ne l'ont même pas essayé (ce verbe veut un régime direct); — 4° s'alimenter à d'autres sources que celles de la souveraineté nationale (voir Courrier de Vaugelas, 3° année, p. 74); — 5° ce sera un beau cadavre qui est-ce qui le dévorera; · 6° le froid et la rareté des véhicules (raréfaction ne s'emploie guère que dans le langage scientifique); -7° ... ont commencé à arriver à

...

...

[ocr errors]

Phrases à corriger

recueillies pour la plupart dans la presse périodique.

1° Mon premier projet était de recueillir les onomatopées de tous les peuples, et de faire ainsi un espèce de lexicon polyglotte de tous les sons naturels qui restent dans les langues.

2. Mme de Mun était disposée à un abattement moral et physique que l'âge et les souffrances avaient augmenté et qui lui rendait douloureux et difficile tout espèce d'effort.

3o Pas de concessions! soupirent à leur tour les officieux pas malins; pas de concessions! la dignité du gouvernement exige qu'il ne cède pas aux exigences des électeurs et aux sommations de la presse.

4° Plus grande encore fut la surprise, quand, vers onze heures moins le quart, plusieurs journalistes se présentèrent et apprirent qu'il n'y avait pas de places réservées à la presse.

5° Quoi qu'il en soit de ces inventeurs plus ou moins justement soupçonnés, toujours est-il que l'entreprise était préparée de longue main.

6. Le secret du Congrès, si tant est qu'en ce siècle, où il y a tant d'oreilles à toutes les murailles, rien ne puisse être caché, ce secret s'applique seulement aux préparatifs de chaque séance et aux incidents de chaque discussion.

7o Il ne s'agirait de rien moins que d'aller à la restauration de la branche cadette par le chemin de la République.

8° Le cocher s'est mis en grève, au milieu même de la course. Dans sa passion de liberté, il a laissé son fiacre et Coco, et ses voyageurs sont restés en plan, pardon du mot. 9° A l'audience, il a soutenu qu'il avait frappé Grandebœuf parce qu'il craignait que son fusil fût chargé, et que son sabre était dirigé contre lui.

10 Pour donner satisfaction à un très grand nombre d'exposants, il est probable que la durée de l'Exposition sera prolongée de vingt jours, et que l'on donnera à chaque exposant le droit de vente pendant les derniers dix jours. (Les corrections à quinzaine.)

FEUILLETON.

BIOGRAPHIE DES GRAMMAIRIENS

PREMIÈRE MOITIÉ DU XVIII. SIÈCLE

Claude BUFFIER.

(Suite.)

3. Il importe peu quels soient les caractères dont on se serve pour exprimer les sons par écrit, pourvu qu'on puisse savoir le rapport de ces caractères aux sons qu'ils indiquent. Toutes les nations ont quelques bizarreries sur ce point; comme elles ne pensent pas à se réformer en notre faveur, nous ne devons pas prendre une autre disposition à leur égard.

4. On ne vient point à bout avec la nouvelle orthographe d'ôter toutes les difficultés : il faudrait pour cela introduire de nouveaux caractères dans notre écriture, qui la rendraient tout-à-fait barbare, et qui renverraient

les gens de lettres à l'alphabet pour recommencer sur nouveaux frais d'apprendre à lire et à écrire.

5. Par une suite nécessaire, on méconnaîtrait entièrement le langage, c'est-à-dire l'orthographe de tous nos livres, et en peu d'années, la quantité d'excellents que nous en avons deviendraient hors d'usage.

6. On ne verrait plus le rapport qui est et qui doit être entre les mots dérivés l'un de l'autre ; par exemple, si l'on écrivait tems au lieu de temps, on détruirait toute relation entre ce mot et temporel, temporiser, qui en ont été formés.

7. La nouvelle orthographe ôterait à l'écriture une prérogative considérable, savoir que plusieurs mots de notre langue qui sont équivoques par le son et à l'oreille ne le soient pas du moins par l'orthographe et aux yeux; le mot ville est équivoque dans le son avec le mot vile; mais en le lisant, l'équivoque disparaît. Or, puisque les diverses manières d'écrire un même son donnent cet avantage, il faut bien se garder de le perdre en changeant l'ancienne orthographe.

Fondements de la nouvelle orthographe. 4. Il ne s'agit pas ici de l'orthographe employée seulement par quelques auteurs, mais de celle qui se trouve aujourd'hui (1709), tellement usitée qu'elle est au moins aussi commune que l'orthographe ancienne, et par conséquent, pour le moins aussi conforme à l'usage. C'est uniquement dans ces circonstances qu'on se demande lequel des deux partis est préférable à l'autre; et il paraît alors que c'est celui qui de soi est le plus aisé et le plus commode.

2o La raison des étymologies ne prouve guère plus pour l'ancienne orthographe que pour la nouvelle; la première écrivant beaucoup de mots d'une manière opposée à l'étymologie: preuve donner, sonner, couronne, personne, etc., où elle met deux n, tandis que, selon l'étymologie, il ne doit y en avoir qu'une; de même dans eslever, eslire, adversion, obmettre, etc., qui n'ont point d's ni de d ni de b dans le latin elevo, eligo, aversor, omitto, etc.; du reste, quoique l'écriture puisse représenter immédiatement la pensée, elle est néanmoins établie plus essentiellement pour ne la représenter que par la parole, et pour étre immédiatement l'image de celle-ci.

Il ne s'agit pas de mettre de l'étymologie dans un portrait, mais de le rendre aussi fidèle que possible. La science des étymologies est curieuse et utile; mais elle n'est que pour les savants, et l'orthographe, qui est pour tout le monde, n'en doit pas être embarrassée. La langue italienne et la langue espagnole n'ont point d'égard à l'étymologie quoiqu'elles viennent du latin. aussi bien que la nôtre. Enfin, c'est l'usage seul qui est la règle du langage écrit ainsi que du langage prononcé. Or, comme l'ancienne orthographe a contredit l'étymologie en plusieurs mots, et qu'on a souffert cette orthographe, tout incommode qu'elle a été, par la seule raison que l'usage le voulait, la nouvelle orthographe ne doit pas être suspecte pour altérer en quelques mots l'étymologie, puisqu'elle la rétablit en d'autres.

30 Bien qu'on puisse établir un rapport arbitraire entre les sons et toutes sortes de figures de lettres, il

importe néanmoins de s'attacher, autant que l'usage le peut permettre, au rapport le plus simple et le plus commode. Outre que c'est l'ordre de la nature, c'est encore l'honneur de notre nation de rendre l'étude de notre langue aussi facile que possible, au lieu d'y conserver des difficultés qui ne servent qu'à faire admirer la bizarrerie française. Si d'autres langues ont de semblables défauts, elles en ont moins, et si elles n'en avaient pas du tout, elles seraient plus parfaites. L'italien en est presque venu à ce point, à force d'avoir eu son orthographe réformée. Il serait d'autant plus important d'en user ainsi à l'égard du français, qu'il est plus recherché en Europe et plus utile dans tous les genres de littérature,

4o Il est vrai que la nouvelle orthographe ne fait point disparaitre encore toutes les difficultés, et que, pour cela, il faudrait de nouveaux caractères; mais en attendant que l'usage le souffre, il faut profiter de la permission qu'il donne en faveur de la nouvelle orthographe, ce qui diminue déjà de beaucoup les difficultés de l'ancienne.

5o On ne méconnaîtra point notre langue pour des changements aussi imperceptibles que ceux de la nouvelle orthographe. Nos meilleurs auteurs ont commencé à s'en servir, et en particulier M. d'Ablancourt, dont les ouvrages sont plus répandus que ceux d'aucun autre. Quelques dictionnaires rapportant les deux orthographes, empêcheront encore davantage qu'on ne méconnaisse le rapport de l'une à l'autre. D'ailleurs notre langue a toujours un peu changé; c'est la fatalitó alta chée à notre nation; nous ne l'éviterons pas dans la suite. Tournons une fois son inconstance en un véritable avantage, en tâchant (autant que l'usage le permettra) de rendre l'orthographe plus commode, plus suivie, plus uniforme, en un mot, plus propre à faire démêler et distinguer tous les sons les uns des autres.

6. La nouvelle orthographe fait disparaître quelques légers rapports entre les mots dérivés l'un de l'autre; l'inconvénient n'est pas considérable. L'ancienne orthographe avait le même défaut, preuve le verbe priser, qui devrait s'écrire prixer, puisqu'il vient de prix (pretium). Quelque parti que l'on prenne, il y aura toujours quelques inconvénients. Le meilleur des deux est celui où il y en a le moins.

7° Le septième fondement de l'ancienne orthographe est peut-être le plus solide; et, pour y avoir égard, il paraît judicieux de garder l'ancienne orthographe dans tous les mots où sans cela ils seraient confondus avec

des mots qui ont déjà le même son, et qui ont cependant une signification toute différente. C'est pourquoi bien que des lettres doubles qui ne se prononcent point soient supprimées dans la nouvelle orthographe, on fait bien d'écrire encore ville (urbs) par deux l, bien que ce mot ait le même son que vile (vilis), car la signification étant différente, il semble assez à propos de la distinguer du moins aux yeux, puisqu'on ne peut par la prononciation la distinguer à l'oreille.

(La suite au prochain numéro.)

LE RÉDACTEUR-GÉRANT: EMAN MARTIN.

BIBLIOGRAPHIE

OUVRAGES DE GRAMMAIRE ET DE LITTÉRATURE

Publications de la quinzaine :

Jean Bresson. Histoire d'un paysan; par Louis Collas. In-18 jésus, 291 p. Paris, lib. Olmer. 3 fr.

Le Roman d'un vieux garçon; par Alfred des Essarts. In-18 jésus, 330 p. Paris, lib. Olmer. 3 fr.

Captivité et mort de Louis XVI; suivies de son testament et des derniers moments de quelques révolutionnaires; par F. Lafuite. 7o édition. In-8°, 144 p. et grav. Paris, lib. Lefort.

Littérature, histoire, morale; Exercices de récitation et de composition française, tirés des meilleurs écrivains, à l'usage des écoles primaires, etc., par Paul Rousselot, inspecteur d'Académie. 3e édition. In-18 jésus, 299 p. Paris, lib. Delagrave.

Les Cagnards de l'Hôtel-Dieu de Paris; par Elie Berthet. In-18 jésus. 344 p. Paris, lib. Dentu.

Souvenirs de la vie militaire en Afrique; par le comte de Castellane. In-18 jésus, 494 p. Paris, lib. C. Lévy. L'Enigme d'Alceste. Nouvel aperçu historique, critique et moral sur le xvIIe siècle, avec un portrait inédit de Molière, par Girard de Boulan. Petit in-8°, vш-202 p. Paris, lib. Quantin. 6 fr.

Le Roman de l'ivrognerie en Angleterre. La Chaine du Diable; par Edouard Jenkins. Traduction de l'anglais, par J. Améro. In-18 jésus, 324 p. Paris, lib. Charpentier. 3 fr. 50.

Histoire d'un mendiant, ou Contes d'un voyageur; par Eugène de Margerie. In-18 jésus, 305 p. Paris, lib. Téqui.

Les Médecins d'autrefois à Nîmes, édude historique d'après les documents inédits; par le Dr Albert Puech, médecin en chef de l'Hôtel-Dieu et du lycée de Nîmes. In-8°, 288 p. Paris, lib. Savy. 6 fr.

La Conquête d'Alger; par Camille Rousset, de l'Académie française. In-8°, 299 p. Paris, lib. Plon et Cie. 6 fr.

Le Roi Dagobert; par Lucien Double. In-18 jésus, 214 p. Paris, lib. Fishbacher.

Les Grands hommes de la France; Marins. 1re et 2o séries; par Edouard Goepp, chef de bureau au ministère de l'Instruction publique, et Henry de Mannoury d'Ectot. 2e édition, ornée de portraits. 2 vol. in-18 jésus, 763 p. Paris, lib. Ducrocq. Chaque vol. 3 fr.

Voyages en Égypte et à l'isthme de Suez; Récits historiques d'un père à ses enfants; par L. Lavialle de Lameillère. In-8°, 208 p. et grav. Paris, lib. F.-F. Ardant.

Connétables, maréchaux et amiraux de France; par Armand de Solignac. In-8°, 240 p. et gravures. Paris, lib. F.-F. Ardant frères.

Le Fleuve bleu; voyage dans la Chine occidentale; par Gaston de Bezaure, interprète chancelier en Chine. In-18 jésus, 317 p. avec 5 gravures et carte. Paris, lib. Plon et Cie. 4 fr.

Un drôle de voyage; par Georges Fath. In-18 jésus, 310 p. Paris, lib. Hetzel et Cie. 3 fr.

Histoire de la guerre civile de 1871; par Louis Fiaux. Le gouvernement et l'Assemblée de Versailles. La Commune de Paris. In-8°, 11-666 p. Paris, lib. Charpentier. 7 fr. 50.

Le Roman de la Rose; par Guillaume de Lorris et Joan de Meung. Edition accompagnée d'une traduction en vers, précédée d'une introduction, notices historiques et critiques, suivie de notes et d'un glossaire, par Pierre Marteau. T. 4. In-16, 426 p. Orléans, lib. Herluison.

Dix-huit mois dans l'Amérique du Sud; le Brésil, l'Uruguay, la République argentine, les Pampas et le voyage au Chili par la Cordillère des Andes; par le comte Eugène de Robiano. 2e édition. In-18 jésus, 277 p. Paris, lib. Plon et Cie. 3 fr.

Publications antérieures :

LA GRAMMAIRE FRANCAISE APRÈS L'ORTHOGRAPHE. Par EMAN MARTIN, professeur spécial pour les étrangers, à Paris. Ouvrage pour les Français. SYLLEXIE (Explication des proverbes et des expressions proverbiales). Prix 3 fr. 50. Au bureau du Courrier de Vaugelas, 26, boulevard des Italiens.

[ocr errors]

-

COURS DE LITTÉRATURE SPÉCIAL, PRÉPARATOIRE AU BREVET SUPÉRIEUR. Par Mlle Tн. BRISMONTIER, professeur spécial pour la préparation aux examens, répétiteur des premières classes de latin et de grec. Ouvrage adopté à la maison de Saint-Denis, et auquel la Société libre d'instruction et d'éducation populaires a décerné une médaille d'honneur et la médaille d'or offerte par M. de Larochefoucauld, président honoraire de cette Société. Paris, chez l'auteur, 1, place Wagram.

[ocr errors]
[merged small][ocr errors]
[ocr errors][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small]

CHEFS-D'OEUVRE DE DIDEROT. d'un père avec ses enfants. Le neveu de Rameau. Ceci n'est pas un conte. Regrets sur ma vieille robe de chambre. Eloge de Richardson. Réflexions sur Térence. -Avec préface, notices, notes et variantes, par Louis ASSELINE et ANDRÉ LEfebvre, Tome I. Paris, Alphonse Lemerre, éditeur, 27-31, passage Choiseul. Prix 2 fr. 50.

[ocr errors]

DIALOGUES ET ENTRETIENS PHILOSOPHIQUES DE VOLTAIRE. Recueil complet de tous les dialogues publiés isolément ou sous ce titre, et augmenté notablement par l'addition de tous les dialogues extraits des

[merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small]

DEPUIS LES TEMPS LES PLUS RECULES JUSQU'A L'INVASION DES BARBARES
Par VICTOR DURUY, membre de l'Institut, ancien ministre de l'Instruction publique.

NOUVELLE ÉDITION

Revue, augmentée et enrichie d'environ 2,500 gravures dessinées d'après l'antique et de 100 cartes ou plans.

TOME PREMIER

DES ORIGINES A LA FIN DE LA DEUXIÈME GUERRE PUNIQUE
Contenant 518 gravures, 9 cartes, 1 plan et 7 chromolithographies.

Prix 25 francs le volume.

Paris, librairie Hachette et Cie, 79, boulevard Saint-Germain.

CONCOURS LITTÉRAIRES.

LA SOCIÉTÉ DES ÉTUDES HISTORIQUES décernera, dans sa séance publique de l'année 1880, un prix de 1,000 fr. à l'auteur du meilleur mémoire sur la question suivante : « Histoire des origines et de la formation de la langue française jusqu'à la fin du XVIe siècle ». — Les mémoires manuscrits devront être adressés à M. l'Administrateur avant le 1er Janvier 1880. Ils ne seront point signés et porteront une épigraphe répétée sur un billet cacheté renfermant le nom et l'adresse de l'auteur. Ils devront être inédits et n'avoir pas été présentés à d'autres concours. - L'auteur qui se sera fait connaître, sera, par ce seul fait, mis hors de concours. Les mémoires ne seront pas rendus; les auteurs auront la faculté d'en prendre ou d'en faire prendre copie. La Société pourra les publier, en tout ou partie.

ACADÉMIE FRANÇAISE. L'Académie propose pour sujet du prix d'éloquence à décerner en 1880: ELOGE DE MARIVAUX. Les ouvrages envoyés à ce concours ne seront reçus que jusqu'au 31 décembre 1879. Les ouvrages manuscrits destinés à concourir devront être déposés ou adressés francs de port, au secrétariat de l'Institut, avant le terme prescrit, et porter chacun une épigraphe, ou devise, qui sera répétée dans un billet cacheté joint à l'ouvrage, et contenant le nom et l'adresse de l'auteur, qui ne doit pas se faire connaître d'avance. Si quelque concurrent manquait à cette dernière condition, son ouvrage serait exclu du Concours. Les concurrents sont prévenus que l'Académie ne rendra aucun des manuscrits qui lui auront été adressés; mais les auteurs pourront en faire prendre des copies.

[ocr errors]
[ocr errors]

LA SOCIÉTÉ NATIONALE D'ÉDUCATION DE LYON destine, pour 1879, un prix de 300 fr. au meilleur mémoire inédit sur ce sujet : « Pourquoi, dans les écoles de quelques nations étrangères, les punitions corporelles n'ont-elles pas été supprimées comme dans les écoles françaises? Apprécier les conséquences des deux systèmes. - Le prix sera décerné dans la séance publique de 1880. Les mémoires devront être adressés franco, avant le 1er novembre prochain. Pour plus amples renseignements s'adresser à M. Palud, rue de la Bourse, no 4.

Réponses diverses.

M. E. L., à Paris : Je vous remercie des questions que vous avez pris la peine de remettre chez mon concierge. Je répon drai, aussitôt que je le pourrai, à celles qui n'ont pas encore été résolues dans mon journal. — M. B., à Anvers : Conformément à votre demande, je vous adresserai, pour la bibliothèque de votre athénée, les 6 premières années du COURRIER DE VAUGELAS, dès que la 3o sera réimprimée, c'est-à-dire très probablement vers le commencement de juillet.— M. G. B., au Mans : J'ai changé votre adresse; mais la bande du numéro 5 étant faite quand vous m'avez écrit, ce numéro vous a encore été envoyé à Valence. Si vous ne l'avez pas reçu, j'en tiens un autre exemplaire à votre disposition.

Le rédacteur du Courrier de Vaugelas est visible à son bureau de une heure et demie à cinq.

Imprimerie G. DAUPELEY-GOUVERNEUR, à Nogent-le-Rotrou.

« PreviousContinue »