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gion, chef de l'armée, etc., l'empereur, être collectif s'il en fut, ne devait-il pas se croire fondé à se servir du nous pour désigner le dépositaire de tant de pouvoirs, le représentant de tant d'intérêts? En disant moi, n'aurait-il pas fait une faute de grammaire?

Le protocole des princes a imité celui des Césars (excepté toutefois en Espagne, où la signature du roi est précédée de cette formule: yo el rey, moi, le roi), et les autorités inférieures n'ont pas manqué de se régler sur les princes. Le maire de la plus petite commune de France se donne du nous, tout bonnement, sans se douter qu'il parle comme parlaient jadis les maîtres du monde.

Si M. Bescherelle, à qui j'emprunte cette réponse (Gram. nat., p. 324), ne m'a pas induit en erreur, vous savez à présent pourquoi notre langue autorise un nous dans la bouche d'un maire qui prend un arrêté.

Les évêques emploient également nous pour je en s'adressant à leurs ouailles, et cela, quoique leurs prédécesseurs les apôtres ne le fissent point dans les missives qu'ils écrivaient aux fidèles :

Car le Dieu que je sers par le culte intérieur de mon esprit dans l'Évangile de son Fils, m'est témoin que je me souviens sans cesse de vous.

(S. Paul, Épit, aur Rom., ch. 1. v. 9.) Mes bien aimés, voici la seconde lettre que je vous écris; et dans toutes les deux, je tâche de réveiller vos âmes simples et sincères par mes avertissements.

(S. Pierre, Sec. épit., ch. III, v. 1.)

Moi Jean, qui suis votre frère et qui ai part avec vous à la tribulation, au royaume et à la patience en Jésus-Christ, j'ai été envoyé dans l'île nommée Pathmos.....

(S. Jean, Apocal. ch. I, v. 9.)

Il faut croire que ces princes de l'Église en usent ainsi par imitation de ce qu'ils ont vu pratiquer aux autres princes.

PASSE-TEMPS GRAMMATICAL.

Corrections du numéro précédent.

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...

1°... nous ne sachions pas que cela (Voir Courrier de Vaugelas, 3° année, p. 170); 2° au Mont-de-piété, voire les diamants (pas de méme; voir Courrier de Vaugelas, 2 année, p. 185); -3° il n'a fallu rien de moins (c'est le sens positif); - 4... s'il préfère être un singe perfectionné plutôt que (Voir Courrier de Vaugelas, 4° année, p. 153); 5° et ils le crient sur les toits; — 6° un costume moitié civil et moitié ecclésiastique (Voir sur mi-partie le Courrier de Vaugelas, 3° année, p. 83); 7°... Malgré qu'elle en ait, ils ne s'embarrasseraient guère; - 8° qu'il valait mieux; 9° à se rendre populaire afin (Voir Courrier de Vaugelas, 2o année, p. 139); - 10° ... à deux heures moins un quart (Courrier de Vaugelas, 2° année, p. 76); 11° ... Quoi qu'il soit de ces inventions (pas de en); 12° Idemeure au diable de Vauvert (Courrier de Vaugelas,

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5 année, p. 99); 13° ni une moindre de qui que ce soit pour ne pas laisser; - 14° de docteurs en ignominie (ès se met devant un nom pluriel); — 15° ... demanda mon compagnon; 16... ces petits propriétaires absents de leurs comptoirs (Courrier de Vaugelas, 2o année, p. 13); — 17°... qui n'atteignaient pas le but désiré; 18°... cubes d'eau toutes les 24 heures; si nous le faisions, ce serait fait à tout jamais (pas de en; voir Courrier de Vaugelas, 9 année, p. 148); 20 mais il circule sur l'aînée des deux une anecdote caractéristique (Courrier de Vaugelas, 1re année, p. 2).

19°

...

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Du fruit de tant de soins à peine jouissant, En avezvous six mois paru reconnaissant? (Britannicus, IV, 2). Qui ne croirait qu'à peine doit se lier à jouissant, comme s'il y avait, Du fruit de tant de soins jouissant à peine, pour dire, ne faisant que commencer à jouir? Et cependant à peine doit nécessairement se lier avec le vers suivant, à peine en avez-vous, etc. Rien n'excuse cette inversion.

De mille autres secrets j'aurois compte à vous rendre. (Britannicus, III, 7). Quand nos verbes régissent un substantif qui n'a point d'article, ils doivent être suivis immédiatement de ce substantif, comme si l'un et l'autre ne composaient qu'un seul mot. Avoir faim, avoir pitié, donner parole, etc. Jamais ces verbes, dit d'Olivet, ne souffrent la transposition de leur régime, et l'on ne peut jamais rien mettre entre le verbe et le régime, si ce n'est un pronom donnez-moi parole; ou une particule, ayez-en pitié; ou enfin un adverbe, donnez hardiment parole. D'Olivet ne croit pas qu'on puisse excuser cette transposition. Au lieu de J'aurois compte à vous rendre, il faut nécessairement J'aurois à vous rendre compte. La Sultane en ce lieu se doit rendre. (Bajazet, I, 1). Presque tous nos écrivains d'aujourd'hui se font une loi de placer immédiatement le pronom avant l'infinitif qui le régit, ainsi dans la phrase présente, ils diraient, la Sultane en ce lieu doit se rendre, et non pas se doit rendre. L'un est aussi bon que l'autre, pour l'ordinaire. Craignez-vous que mes yeux versent trop peu de larmes ? (Bérénice, V, 5). Toutes les fois que craindre est suivi de la conjonction que, la particule ne doit se trouver ou dans le premier ou dans le second membre de la phrase. Dans le premier, Je ne crains pas qu'il verse trop de larmes; dans le second, Je crains qu'il ne verse trop de larmes.

Condamnez-le à l'amende (Plaideurs, II, 13). Voilà le seul exemple qui reste dans tout Racine, d'un le, pronom relatif, mis après son verbe et suivi immédiatement d'un mot qui commence par une voyelle. Encore faut-il observer que cela se trouve dans une comédie. Mais dans les premières éditions de sa Thébaïde et de son Alexandre, il y en avait cinq ou six autres qu'il a tous réformés depuis.

Qui m'offre ou son hymen, ou la mort infaillible (Bajazet, II, 5). — Infaillible est ici très inutile. Mais

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Vaugelas a fait une longue remarque qui a pour titre De l'adjectif devant ou après le substantif, où il déclare qu'après avoir bien cherché, il n'a point trouvé que l'on puisse établir là-dessus aucune règle, ni qu'il y ait en cela un plus grand secret que de consulter l'oreille. C'est un excellent avis pour qui peut en profiter. Mais combien de gens ont l'oreille fausse?

Peut-être ne serait-il pas impossible de trouver ces sortes de règles. Car enfin l'oreille est un juge, mais un juge qui suit des lois et qui ne prononce que conformément à ces lois. On peut donc parvenir à les connaitre. On peut donc, si cela est, les mettre aussi par écrit.

--

Pour rédiger des jugements à cet égard, il faudrait faire le dénombrement de tous nos adjectifs, et les distribuer en quatre classes: 1° Ceux qui doivent toujours précéder le substantif. 2o Ceux qui doivent toujours le suivre. 3o Ceux qui, selon qu'ils précèdent ou qu'ils suivent, forment un sens tout différent. 4° Ceux dont la situation est à notre choix, et se règle sur le besoin que nous avons de rendre notre phrase, ou plus énergique, ou plus sonore, ou plus naïve; de rompre un vers, d'éviter une consonnance, etc. Tout cela, éclairci par des exemples, ferait un volume; mais qui le lirait? Quand il s'agit d'une langue vivante, le chemin de l'usage est plus court que celui des préceptes.

Un bonheur où peut-être il n'ose plus penser (Bérénice, V, 4). D'Olivet avoue que les poètes n'oseraient dire auquel, et que ce pronom est ordinairement remplacé avec élégance par l'adverbe où. Mais pourtant il

lui semble qu'un bonheur où je pense ne se dit point. Pourquoi ? Vous le demanderez à l'usage.

Les thrésors confiez en ses mains (Mithridate, I, 1). D'Olivet ne sait s'il se trompe, mais il lui semble que confier en ses mains n'est pas autorisé par l'usage. Confier verbe actif, et se confier verbe réciproque, ont des sens et des régimes très différents.

Je ne veux point être liée. Je ne la serai point (Plaideurs, I, 7). Racine fait peut-être ici à dessein une faute que font, disait Vaugelas, presque toutes les femmes, et de Paris et de la Cour.

Sans espoir de pardon m'avez-vous condamnée ? (Andromaque, III, 6). — Voilà ce qui s'appelle une phrase louche, sans espoir de pardon, regarde Andromaque et m'avez-vous condamnée, regarde Pyrrhus. Il fallait sans espoir de pardon me vois-je condamnée, afin que la phrase entière tombât sur Andromaque.

Qu'ai-je fait, pour venir accabler en ces lieux (Alexandre, IV, 2). Qu'ai-je fait, dit Axiane, pour que vous veniez, vous Alexandre, accabler, etc. Il ne s'agit pas de savoir si pour que ferait ici un bon effet. Il s'agit seulement de faire sentir l'équivoque qui est dans la phrase de Racine, où l'on est tenté de croire que ces mots, pour venir, regardent la personne qui dit qu'ai-je fait. Elle vient, cette équivoque, de ce qu'il y a une ellipse un peu trop forte.

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Je t'aimois inconstant: qu'aurois-je fait fidèle (Andromaque, IV, 5). Voilà de toutes les ellipses que Racine s'est permises, la plus forte et la moins autorisée par l'usage.

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Plus je vous envisage, et moins je reconnois, monsieur, votre visage (Plaideurs, II, 4). - Un peu de logique suffit pour concevoir d'où vient que la conjonction et se trouve ici de trop, et même pourrait donner lieu à un contresens, puisqu'elle travestit des propositions corrélatives en propositions copulatives. D'Olivet en dit assez pour ceux à qui les termes de l'école sont familiers.

Le flot qui l'apporta recule épouvanté (Phèdre, V, 6). Personne n'ignore que ce vers a causé une espèce de guerre entre la Motte, qui fut l'agresseur, et BoileauDespréaux, dont la réponse, qui est sa onzième réflexion sur Longin, ne fut imprimée qu'après sa mort. Tout ce qu'il y a de grammatical à examiner dans ce vers se réduit au mot apporta, qui est un aoriste, c'est-à-dire celui de nos deux prétérits qui n'est pas formé d'un verbe auxiliaire, et qui marque indéfiniment le temps passé.

Une phrase toute semblable est condamnée dans les Sentiments de l'Académie sur le Cid. Quand je lui fis l'affront, dit le comte, parlant du soufflet qu'il venait de donner à Don Diégue. Selon l'Académie, il devait dire Je lui ai fait, et non Je lui fis, attendu qu'il ne s'était point passé de nuit entre les deux actions.

Telles sont les principales Remarques de l'abbé D'Olivet sur Racine. Il a loué, il a excusé, mais il a blâmé aussi quand l'intérêt de notre langue lui a paru l'exiger.

FIN.

LE RÉDACTEUR-GÉRANT: EMAN MARTIN.

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CONTENUES DANS LA NEUVIÈME ANNÉE DE CE JOURNAL

A.

P. 41.

P. 156.

A boule vue. Explication du double sens de
Acheter chat en poche. Communication sur
Actuaire. Signification et origine du mot
P. 50.
Adieu paniers, vendanges sont faites. Origine de
Adjectif. Sur l'accord d'un venant après un Nous. p. 83.
A l'égal de. Dans quel style on peut employer
P. 116.
Alevin. La meilleure orthographe de -
p. 188.
Allumer une lumière. Si l'on peut dire
P. 115.
Amphitryon. Pourquoi appeler celui qui donne à dîner. p. 51.
Annuit. Comment peut s'employer pour Aujourd'hui. p. 178.
Ant. Règles pour reconnaître quand le mot verbal en est
verbe. p. 106.
Arriver comme de cire. Explication de la comparaison — p. 53.
Attendez-moi sous l'orme. D'où vient la phrase - p. 67.
Au temps où la reine Berthe filait. De quelle Berthe il est ques-
tion dans
p. 106.

Avoir des chambres à louer. Explication de l'expression
Avoir les fièvres. Si l'expression

fièvre. p. 131.

Avoir perdu son báton. D'où vient l'expression - p. 18.
Avoir sommeil. Si l'expression est bien française. p. 19.
Avoir un poil dans la main. Origine du proverbe
P. 43.

B.

-

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-

-

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-

-

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--

Bain-marie. Étymologie de
Beau. Origine de- dans les noms de parenté beau-père, belle-
mère, etc. p. 108.

- P. 187.

Bi, Tri, Quatri, etc. Comment il se fait que représentent l'idée
de Mille dans les expressions Billion, Trillion, Quatril-
lion, etc. p. 2.
Bis. Si l'adjectif - a été employé autrefois pour Noir. p. 35.
Boire rubis sur l'ongle. Explication de
- p. 67.
Bombarder quelqu'un ambassadeur. Si l'on peut dire
p. 91.
Borinage. Ce que veut dire et d'où il dérive. p. 173.
Brai. Etymologie du mot signifiant Poix. p. 138.
Branle-bas d'un déménagement. Explication de
p. 164.

-

-

-

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C.

qui est dans Grecque et qui n'est pas

C. Comment justifier le
dans Turque. p. 29.
Cahart. D'où vient le mot dans Quai du cahart. p. 9.
Calendrier. Pourquoi dit-on quand on dit Calendes. p. 13.
Camembert. D'où vient le nom de donné à un fromage. p. 101.
Canard. De quand date pour l'acception de fausse nouvelle. p. 173.
Candelabre. Etymologie et prononciation de - p. 132.
Cardinalice. Communication sur
p. 81.
Casser sa pipe. Communication sur -,
p. 170.

dans le sens de Mourir.

-

Dix heures et quart. Conjonction et mal employée dans
Donner de la tablature à quelqu'un. Origine de l'expression

- p. 69.

P. 44.
Dragée. Etymologie du mot
P. 180.
Dur à la desserre. Origine de
P. 11.
Du temps où l'on se mouchait sur la manche. Origine de l'ex-
pression adverbiale

P. 114.
E.

p. 27.

--

Écarter la dragée. D'où vient la phrase proverbiale
p. 156.
Échapper. Si doit se conjuguer avec Être ou avec Avoir.p. 123.
Echelles du Levant. D'où vient le nom d'
P. 20.
Écoper. Communication sur l'étymologie de
P. 42.
En traitre. Orthographe de l'expression
peut se dire pour Avoir la
P. 91.
Entre la poire et le fromage. Explication de
P. 26.
En voici hien d'une autre. Si dans il faut un ou une. p. 43.
Ester en jugement. Ce que veut dire la phrase
Etiage. Communication sur le substantif — p. 1.
Etre du régiment de Champagne. Comment
moquer de l'ordre. p. 74.
Elre profès dans l'ordre des coteaux. Explication de
Evêque in partibus. Depuis quand nous nous servons de
Exprès. Prononciation de placé après un substantif.
F.

-

p. 75.
peut signifier se

--

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--

-

Ce n'est pas pour des prunes. Origine de

- P. 180.

Cela. Si le pronom - peut être remplacé par ll. p. 12.
Cela me démange. Si dans la phrase me est mis pour moi ou

-

pour à moi. p. 138.
C'en est fait de ou c'est fait de. S'il faut dire -
P. 148.
C'est le cadet de mes soucis. Explication de la phrase - p. 180.
C'est l'histoire de la dent d'or. Origine du dicton
p. 186.
Chacun chez lui ou Chacun chez eux. Si l'on peut dire
P. 52.
Chat échaude craint l'eau froide. Explication du proverbe
p. 172.

QUESTIONS RÉSOLUES

-

p. 171.

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―――

Chaton. Explication des deux significations de
p. 43.
Cheval. Comment il a pu se faire que ait pour féminin Jument.
Cingler. Explication du double sens du verbe
- P. 27.
Ciseau à froid. Pourquoi l'expression
P. 28.
Club. Prononciation de
p. 188.
Compère loriot. Pourquoi le loriot s'appelle
- p. 44.
Contumax. Comment on doit écrire
p. 18.
Couleur Isabelle. Origine du nom de
P. 26.
Courir comme un dératé. Origine de la comparaison
Courte-pointe. D'où vient l'expression de- p. 99.
Coûter les yeux de la tête. Justification de
- P. 44.
Cuir. Communication sur

faute de liaison. p. 145.
D.

-

-

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-

-

-

-

Dare, dare. Explication de l'expression adverbiale
p. 157.
De. Emploi de la préposition dans les titres d'ouvrages. p. 113.
De ou Que. S'il faut dans ce vers de Racine: C'est bien assez
pour moi de l'opprobre éternel. p. 108.
De droit fil. Ce que signifie
p. 68.
De la vieille roche. Origine de la locution

P. 25.

De marchand à marchand, il n'y a que la main. Origine de la
phrase - p. 65.

-

D'emblée. D'où vient la locution adverbiale
p. 83.
Désagrafer ou Dégrafer. S'il faut dire p. 123.
Dès le potron minet. Origine de la locution
p. 36.
Dieu vous bénisse. Origine de dit à une personne qui éternue.
p. 164.

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Faire des boulettes. D'où vient l'expression familière
p. 59.
Faire des boulettes. Communication sur
p. 161.
Faire le diable à quatre. Explication du proverbe
P: 98.
Faire les beaux bras. D'où vient l'expression
P. 179.
Fait plus qu'à moitié ou Fait plus d'à moitié. Lequel des deux
on doit préférer. p. 132.
Fauteuil curule. Si l'on peut dire : Un
p. 26.
Fignoler. Etymologie du verbe
p. 60.
Fleurissait et Fleurissant. Si peuvent s'employer au figuré.
P. 19.
Franc comme osier. Origine de la comparaison
P. 83.
Franc de port. Explication de la règle orthographique de
-P. 100.
Fretin. D'où vient le nom de donné au petit poisson. p. 154.
G.

-

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-

-

-

-

-

Gai. Étymologie de l'adjectif.
P. 90.
Garder le mulet. Comment peut signifier attendre impatiem-
ment. p. 2.
Geindre. Quelle est l'étymologie du verbe
p. 26.
Gendarme. Communication sur le nom de – donné à un hareng
saur. p. 33.

-

Genre. De quel sont les lettres de l'alphabet. p. 44.
Gnole. Étymologie du mot - signifiant une bagatelle. p. 147.
Goujat. Signification et origine de p. 49.

-

Goutte. Explication de dans Je ne vois goutte. p. 137.
Graisser la patte à quelqu'un. Origine de — p. 177.
Gras comme un moine. Pourquoi la comparaison
Gris. Communication sur signifiant Ivre. p. 89.
Guère. Signification et étymologie de
Guise. Comment se doit prononcer

- p. 52.

P. 140.
nom propre. p. 139.

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H.
Heureux comme un coq en pâte. Origine de la phrase
P. 59.
Heureux comme un cốg dâns un panier. Appréciation de

p. 99.

-

Heureux comme un coq dans un panier. Communication sur le
proverbe normand
- p. 121.
Hippiatrique et Vétérinaire. Pourquoi on dit
Hirsute. Emploi de l'adjectif — p. 101.

P. 155.

I.

-

P. 155.
P. 147.
p. 36.

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-

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Il. Autres expressions pouvant être remplacées par
P. 28.
Imiter de Conrart le silence prudent. Origine et emploi de la
phrase proverbiale
P. 20.
In petto. Comment nous est venu de l'italien. p. 113.
Ivre-mort ou Mort-ivre. S'il est indifférent d'employer — p. 114.

-

J.

-

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J'ai été et Je suis allé. S'il y a une différence entre
P. 84.
Je ne disconviens pas que. S'il faut Ne avec le verbe qui suit
P. 45.

Je ne sache pas. Explication de l'expression
p. 83.
Jeter de la poudre aux yeux à quelqu'un. Origine de
P. 42.
Jeter feu et flamme. Orthographe de
p. 98.
Jusqu'à. Si
peut figurer avant le sujet d'un verbe. p. 123.
Jusques à quand ou Jusqu'à quand. Faut-il dire

-

-

p. 115.

-

--

L.

L'appétit vient en mangeant. Origine du proverbe - p. 4.
Les. Comment expliquer - devant les noms propres au singulier.

p. 148.

L'esprit de l'escalier. Qui est l'auteur de p. 10.

Les fèves fleurissent. Explication de l'expression proverbiale
p. 105.

-

-

-

L'habil ne fait pas le moine. Origine du proverbe - p. 29.
Lieue. Si peut être le complément direct du verbe Faire. p. 20.
Lime, Limon et Citron. Différence entre
- p. 60.
Loger le diable dans sa bourse. Explication du proverbe — p. 130.
Loustic. D'où la langue française a tiré - p. 21.
L'un et l'autre général. Comment expliquer le singulier du subs-
tantif dans une expression semblable à - p. 45.

-

---

M.

Main. Comment en est venu à signifier petite distance. p. 28.
Maitre Gonin. Etymologie de - p. 178.
Marquer le pas sur place. Communication sur
p. 82.
Matinée. Pourquoi - pour désigner une réunion ayant lieu après
midi. p. 83.
Mayonnaise, Magnonnaise ou Mahonnaise. Si une certaine sauce
peut être qualifiée de p. 99.
Ménager la chèvre et le chou.
Météorologiste ou Météorologue.
Mettre au clou. Explication de
P. 163.

D'où vient le proverbe - p. 148.
Doit-on dire
P. 140.
dans le sens de mettre en gage.

Mettre des gants pour parler à quelqu'un. D'où vient que l'on
dit
p. 28.

- P. 17.

――――――――――

Mettre les pouces. Origine de l'expression
Mijaurée. D'où vient le nom de p. 74.
Monsieur. S'il est correct de répéter sur une lettre. p. 92.
Monsieur ou Monseigneur. Si l'on doit dire - à un évêque. p. 66.
Monsieur du Corbeau. Pourquoi La Fontaine a dit- au lieu de
Monsieur le Corbeau. 125.
p.
Mot de Cambronne. Communication sur le
P. 42.
Motus! Etymologie de l'interjection — p. 3.,
Mourir. Si le verbe - peut se conjuguer pronominalement. p. 11.
Moustique et Moustiquaire. Genre de
- p. 84.

-

N.

---

-

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N'en pouvoir plus et N'en pouvoir mais. Différence entre - p. 5.
Neveu. Comment
a pu avoir pour féminin Nièce. p. 9.
Nom de guerre. Comment a pu signifier Pseudonyme. p. 36.
Nous. Emploi de pour Je, dans un arrêté de maire. p. 188.
Nous sommes ceux qui voulons ou Nous sommes ceux qui veulent.
Faut-il dire
p. 131.
Nuit blanche. Comment - peut signifier nuit sans sommeil. p. 172.
0.

-

-

-

Opportuniste. Origine de l'adjectif
p. 129.
Opportuniste. Communication sur le mot
P. 153.
Ostensiblement. Emploi de l'adverbe p. 34.

P.

-

-

-

-

-

-

P. Prononciation de dans Symptôme et Dompter. p. 20.
Par. Explication de dans l'expression Par trop. p. 66.
Parémiographe. Pourquoi quand on dit Parémiologie. p. 171.
Pantoufles de vair ou de verre. S'il faut écrire - p. 124.
Parler français comme une vache espagnole. D'où vient le pro-
verbe p. 139.

devant un infinitif neutre

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-

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Participe passé. Orthographe d'un
suivi d'un infinitif actif. p. 19.
Participe d'un verbe impersonnel suivi du sujet réel. p. 26.
Participe présent. Construction d'une phrase renfermant un-p. 59.
Participe passé. Comment écrire le d'un verbe accidentelle-
ment pronominal suivi de Que. p. 131.
Pas. Signification de dans Etre dans un mauvais pas. p. 186.
Pat-a-qu'est-ce. Communication sur
p. 145.
Payer rubis sur l'ongle. Peut-on dire
p. 93.
Peremptoire. Comment peut signifier Sans réplique. p. 12.
Péremptoire. Communication au sujet de l'étymologie de
P. 12.
est un mot bien fait, et pourquoi il est mascu-
Phylloxera. Si-
lin. p. 130.
dans Faire pièce à quelqu'un. p. 76.
Pièce. Signification de
Pile ou face, Croix ou pile. Origine des expressions
P. 146.
Piquer un soleil. Explication de l'expression
P. 147.
Poltron. Etymologie de l'adjectif
p. 162.
Portion congrue. Ce que veut dire et d'où vient l'expression de
P. 170.

-

Poste restante. Explication de l'expression
Pourquoi. Pour quelle raison veut Parce que pour la réponse.

p. 82.

p. 76.

Prendre la mouche. Explication de l'expression
Présentement. Pourquoi quand les adverbes formés des adjec-
tifs en ant, ent, se terminent d'ordinaire en mment. p. 139.
Promettre monts et merveilles. Explication de
p. 105.

p. 124.

BIOGRAPHIES

-

-

-

-

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-

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--

Claude BUFFIER, numéros 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8 et 9.
L'abbé DANGEAU, numéros 10, 11 et 12.

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R.
Rapatrier. Communication sur —
p. 107.
Rapatrier et non Repatrier. Pourquoi on dit
p. 27.
Récolte pendante par les racines. Justification de l'expression
p. 117.

----

Remettre. Si le verbe - peut s'employer pour Reconnaître. p. 84.
Rémouler. Si le verbe est français. p. 11.
Renvoyer quelqu'un aux calendes grecques. Explication du pro-
verbe
P. 34.
Révalescière. Etymologie du mot
p. 29.
Révalescière. Communication sur l'étymologie de
Rivaliser quelqu'un. Si l'on peut dire.
P. 67.
Rompre la paille avec quelqu'un. Quelle est l'origine du pro-
verbe
P. 76.
Rótir le balai. Origine du proverbe

p. 114.

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S.
Saigner au nez ou Saigner du nez. S'il faut dire
Saigner du nez. Origine de l'expression proverbiale
S'amuser aux bagatelles de la porte. D'où vient
Saperlipopette. Communication sur l'origine de
Saperlotte. Etymologie de p. 186.
Sauvons la caisse. Origine de l'expression ironique
P. 188.
Savoir gré à quelqu'un de. Explication de p. 122.
Se damner comme une serpe. Origine et signification de — p. 60.
Se damner comme une serpe. Communication sur
p. 169.
Se faire fort de. Critique de l'orthographe de Fort dans l'expres-

―――

p. 91.

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-

-

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-

-

sion
p. 58.
Se lever dès le potron minet. Communication sur
Se mettre le doigt dans l'œil. Origine de
p. 60.
Se monter la tele. Explication de
p. 74.
S'en moquer comme de Jean de Wert. Origine du proverbe
P. 138.
Sens. Pourquoi · a deux prononciations, san et sense. p. 3.
Sentinelle. Comment - qui désigne toujours un homme peut être
du féminin. p. 36.
Serrer. Comment s'explique

-

signifiant mettre dans un endroit

sûr. p. 163.

Si elle croit que je vais couper dedans. Explication de la phrase
P. 140.

-

-

-

-

-

-

Si fait. Explication de l'expression

p. 68.
Si je l'avais vu et Si je l'eusse vu. Pourquoi on peut employer
indifféremment
- p. 124.
Si..., je te donnerai un merle blanc. Explication de la phrase
p. 155.

Snob. Etymologie et emploi du substantif — p. 73.
Soit que... soit que. Si la conjonction alternative
remplacée par soit que... ou que. p. 68.
Soldat. Etymologie du substantif
p. 92.
Soutiens moi, Chatillon. Origine de la phrase familière p. 68.
Soutiens-moi, Châtillon. Communication sur
Sully. Prononciation du nom propre
P. 117.
Surplomber. Communication sur le verbe
- p. 146.

p. 82.

--

--

- p. 116.

P. 115.

P. 162.

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P. 161.

P. 18.
p. 35.
P. 140.

-

T.

-_-_-_-_

Tantót. Cas où l'adverbe ne peut se remplacer par Bientôt. p.172.
Tenir la dragée haute à quelqu'un. D'où vient
p. 186.
Tête baissée. Origine de l'expression adverbiale - p. 100.
Ticket. Emploi de à l'Exposition universelle de 1878. p. 19.
Tirer les vers du nez à quelqu'un. Explication du proverbe- p. 51.
Tout de go. D'où vient l'expression - p. 50.

Transparent, Translucide et Diaphane. Différence entre les
adjectifs p. 156.
Trembler la fièvre. Si l'expression est bien française. p. 116.
Trembler le frisson. Si l'on peut dire
- P. 147.
Trier sur le volet. Explication de la phrase proverbiale

-

P. 179.

U.
Une heure trois quarts ou Deux heures moins un quart. Lequel
des deux il vaut mieux dire
Un remise. Pourquoi on dit -
Un vapeur. Si l'expression

- p. 90.

-

pour désigner une voiture. p. 10.
est française. p. 4.

V.

--

-

Vélocifere. Communication sur
P. 89.
Venir de cire. Signification littérale de - p. 77.
Voici paraître. Si — est une bonne expression. p. 12.
Voire même. Communication relative à p. 97.
Vogue la galère. D'où vient la phrase exclamative -
Voyez voir. Explication de la locution

-

DONNÉES

Pierre RESTAUT, numéros 13 et 14.

I
L'abbé D'OLIVET, numéros 15, 16, 17, 18, 19, 20, 21, 22, 23 et 24.
Imprimerie G. DAUPELEY-GOUVERNEUR, à Nogent-le-Rotrou.

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p. 146.

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