Page images
PDF
EPUB
[merged small][ocr errors][merged small]

Je lis dans l'Illustration du 27 septembre, p. 199, Are col., sous le titre « Cendrillon au théâtre », les mots PANTOUFLES DE VAIR. Jusqu'ici j'avais cru qu'on écrivait VERRE dans cette expression. Me suis-je donc trompé, ou est-ce l'écrivain du journal cité qui est dans l'erreur?

Cette question d'orthographe a déjà été traitée dans le Courrier de Vaugelas (5° année, p. 66), où je conclus, il me semble avec raison, contre le chroniqueur du Temps et contre M. Littré, qu'il faut écrire pantoufles de verre, et non pantoufles de vair.

ÉTRANGER

Première Question.

Comment expliquez-vous le sens de se piquer, se fâcher, se mettre subitement en colère, que l'on donne à l'expression PRENDRE LA MOUCHE, comme dans cette phrase: Il n'est point patient, et prend facilement la mouche?

On désigne généralement sous le nom de mouches tous les insectes qui volent dans l'air, et particulièrement ceux qui piquent les animaux, surtout les chevaux et les vaches.

Quand ceux-ci sont piqués d'une mouche, ils deviennent affolés s'ils sont libres, ils prennent tout à coup la course, croyant se délivrer ainsi de leur ennemi ; et, s'ils sont captifs, ils trépignent, ils s'agitent dans tous les sens.

On dit d'un animal persécuté de cette manière qu'il a pris la mouche. Mais que veut dire ici prendre?

Les Latins avaient un verbe, capio, qui était usité dans le sens passif, étre pris, être saisi dans ses facultés physiques, quand le mot suivant désignait un danger, une maladie, quelque chose de fâcheux; on a employé prendre, traduction de capio, dans le même sens et aussi sous la forme active; ainsi on a dit :

Il a pris un gros rhume dans ce voyage; Il a pris froid à l'église; Elle a pris la fièvre dans ces marais; - Ils ont pris la peste au Caire; Vous aurez pris ces infirmités à la tranchée, etc.

Et comme la mouche est un fléau pour les bêtes chevaline et bovine, on a dit d'elles qu'elles prenaient la mouche pour signifier qu'elles étaient piquées de cet insecte.

Or, attendu qu'un homme qui se fâche tout à coup sans en dire le motif, sans qu'on en puisse soupçonner la raison, offre moralement une ressemblance assez parfaite

avec l'animal piqué d'une mouche qui se met en colère et s'emporte, on a dit de cet homme, par comparaison, qu'il prenait la mouche.

Х

Seconde Question.

Comment expliquez-vous que l'on puisse dire également bien : « SI JE L'AVAIS VU et SI JE L'EUSSE VU? car, ordinairement, la conjonction si prend l'indicatif après elle, et non le subjonctif.

[blocks in formation]

Et sachiez que, se il se fussent pris garde de nous, il nous eussent touz mors. (Joinville, 227.)

Au XIV siècle, la même forme tendit à devenir la dominante; sa faveur augmenta au xve, et au xvio, elle finit par l'emporter sur sa rivale.

Toutefois, cette substitution après si de la forme indicative à la forme subjonctive ne fut pas complètement exclusive; l'usage permit comme il permet encore d'employer le plus-que-parfait du subjonctif concurremment avec celui de l'indicatif; et c'est la raison pour laquelle nous avons la faculté de dire avec une égale correction : « Si je l'avais vu » et « si je l'eusse vu ».

[merged small][ocr errors]

Tous les plus gros monsieurs me parlaient chapeau bas.
Monsieur de Petit-Jean, ah! gros comme le bras.

(Racine, Plaideurs, acte I, sc. 1.)

La préposition de, comme vous le savez, servait et sert encore à joindre les mots monsieur, madame, mademoiselle etc. à un nom de terre, de seigneurie : Monsieur le comte de Bussy; Madame de Sévigné, etc.

A

...

La construction que vous me demandez de vous expliquer est une imitation ironique de cette dernière.

Lorsqu'il s'agit d'un discours familier et plaisant, on peut mettre la préposition de après monsieur dans deux cas remarquables que je vais vous indiquer :

1° Quand ce nom de titre est suivi de l'article défini et d'un nom commun, comme dans le vers de La Fontaine que vous me citez, et dans la phrase suivante : Le ciel vous trouve en joie, monsieur du mari!

(Beaumarchais, Figaro, p. 155.)

2° Quand ce titre est suivi d'un nom propre qui ne

prend pas d'ordinaire cette particule devant lui, comme BIOGRAPHIE DES GRAMMAIRIENS

dans ces vers:

PREMIÈRE MOITIÉ DU XVIII. SIÈCLE

[ocr errors]

PASSE-TEMPS GRAMMATICAL.

Corrections du numéro précédent.

1... laquelle après des vus et considérants (Il ne s'agit pas ici des mots vu et considérant, mais bien des choses que ces mots servent à désigner); — 2° et il ne fallut rien de moins que l'incendie (J'ai expliqué dans le Courrier de Vaugelas, 8 année, p. 91, dans quels cas il faut mettre ou ne pas mettre de avec l'expression rien moins); - 3° ... étant donnée la saison (Conjugué avec étre, le participe s'accorde avec le sujet du verbe dans quelque endroit de la phrase que celui-ci se trouve placé); -4° avec une tout autre nature (Cela signifie avec une nature tout autre tout se rapporte à l'adjectif); — 5° Ce mot sonne mal sur les lèvres du pasteur (Nous avons l'adjectif malsonnant, mais nous n'avons pas le verbe malsonner); 6o à des attaques excessivement haineuses (J'ai fait voir dans le Courrier de Vaugelas, 3 année, p. 84, que on ne peut plus ne doit pas se mettre après un nom de chose); -7° ... dans la crainte que leur spectacle ne se prolonge (L'expression de crainte que veut, comme craindre, la négative ne devant le verbe au subjonctif qui la suit).

...

[ocr errors]

...

Phrases à corriger

trouvées toutes dans la presse périodique.

1° S'il en était autrement, si l'on avait affaire à autre chose qu'à un petit groupe trop dédaigné en France pour qu'on s'occupe de lui à l'étranger, il y aurait sans doute lieu d'aviser.

2. Il a fait allusion au mouvement qui se produit en France en faveur de l'instruction, et surtout à Lyon, où la municipalité s'est imposée plus de sacrifices que partout ailleurs.

3. Le docteur Bordier, au cours d'une remarquable étude

crânologique, a découvert qu'il existait parmi nous une catégorie d'individus dont les crânes reproduisent exactement les crânes retrouvés dans les cimetières mérovingiens.

4° Va-t-il le laisser dormir au fourreau, ainsi qu'un vil métal de fer-blanc[ il s'agit d'un sabre], ou va-t-il le dégaîner

comme une nouvelle Durandale contre les mécréants?

5° Loth et Roussel protestent contre les persécutions infâmes qu'on fait subir aux jésuites, lesquels viennent d'acheter, je ne sais plus où, deux domaines de quinze cent mille francs chaque.

6o Les guides firent feu sans que les officiers anglais, qui se trouvaient alors dans la maison, leur en aient donné l'ordre.

(Les corrections à quinzaine.)

FEUILLETON.

L'abbé D'OLIVET.

[blocks in formation]

Quelque occupé qu'il fût de revoir, de retoucher et de polir ses ouvrages, il prenait toujours la part la plus active aux travaux de l'Académie. Il donnait l'exemple de l'assiduité aux séances et du respect pour les usages du premier corps littéraire de l'Europe.

Connu dans sa jeunesse par sa douceur, sa politesse et son urbanité, il avait pris dans le monde des habitudes tout opposées. Il avait de la rudesse dans les manières et une franchise brusque qui s'accordait peu avec la finesse et la dissimulation que ses ennemis lui reprochaient.

Sous un extérieur sévère, il cachait un cœur excellent. Fidèle à toutes ses amitiés, il oubliait facilement les offenses, et il était toujours disposé à rendre service, au risque de faire des ingrats, ce qui lui est arrivé plus d'une fois.

Vivant dans l'intimité avec le cardinal de Fleury et l'évêque de Mirepoix, les dispensateurs des grâces, il ne leur demanda jamais rien pour lui; aussi n'a-t-il joui que d'un petit bénéfice, situé dans sa province, et qui, lorsqu'il lui fut conféré, ne se trouvait probablement à la convenance de personne.

Comme grammairien, autre point de vue sous lequel j'ai surtout à le considérer, l'abbé d'Olivet a publié trois traités, qui ont été réunis en 1767 sous le titre de Remarques sur la langue française, et dont je vais maintenant entretenir mes lecteurs.

PROSODIE.

D'après Voltaire, cet ouvrage subsistera aussi longtemps que notre idiome, qu'il venge des injustes reproches qu'osaient lui adresser des écrivains peu exercés dans l'art de le manier.

Quoique exempt d'ambition, vivant retiré, ne prenant aucune part aux questions qui divisaient les littérateurs, il ne put échapper à l'inimitié de Duclos, de Collé, de Piron, etc., qui lui avaient pourtant des obligations.

D'Olivet, parvenu à une extrême vieillesse, renonça aux travaux qui avaient fait le charme de sa vie. Deux ans avant sa mort, il quitta la lecture de Cicéron pour celle de la Bible, ouvrage qui offrait des sujets plus grands à son admiration.

Oui. Quand ce mot est particule affirmative, il se prononce quelquefois comme s'il y avait une h aspirée; quoiqu'on dise, je crois qu'oui, cependant on dit le

Il mourut d'apoplexie à Paris, le 8 octobre 1768, âgé oui, et le non; un oui; tous vos oui ne me persuadent de 86 ans. pas; mais alors cette particule est prise substantivement.

L'auteur fait cinq articles dans ce traité : le premier est consacré à des questions préliminaires; le second aux accents; le troisième à l'aspiration; le quatrième à la quantité; et enfin, dans le cinquième, il fait voir à quoi peut servir l'existence de notre prosodie.

Remarques extraites de l'aspiration. Elles sont relatives à des mots commençant ou finissant par la consonne h et à ceux qui commencent par la voyelle o.

Henri. On doit y aspirer l'h dans un discours oratoire, et dans la poésie soutenue; mais hors de là, ce serait une affectation.

Hésiter. Quoique nos auteurs les plus exacts aient toujours aspiré l'h dans hésiter, cependant la négligence de la conversation a tellement prévalu, que ce n'est plus une faute d'écrire j'hésite, je n'hésite pas, avec élision (1767).

Hideux. On lit dans les Observations de l'Académie sur Vaugelas, p. 221 « le mot hideux aspiré a fait peine à quelques-uns dans la conversation, et ils aimeraient mieux dire « l'hideuse image que vous avez tracée, que la hideuse image. Ce dernier, ajoute-l-on, est cependant le plus sûr. » Puisque c'est le plus sûr, il n'y a donc pas à balancer sur le choix.

| fromage d'Hollande, qui ont passé du langage du peuple dans le langage commun.

Hongrie. On dit de même et par une semblable raison, de l'eau de la reine d'Hongrie, du point d'Hongrie, quoique l'aspiration y soit nécessaire dans toutes les autres occasions.

Hollande. On doit toujours aspirer Hollande et Hollandais, si ce n'est dans ces phrases, toile d'Hollande,

A la fin des mots, l'h n'est aspirée que dans ces trois interjections, ah! eh! oh!, suivant la Grammaire de M. l'abbé Régnier.

Onze. Remarquez, comme en avertit le Dictionnaire de l'Académie, «< qu'encore que ce mot et celui d'onzième commencent par une voyelle, cependant il arrive quelquefois, et surtout quand il est question de dates, qu'on prononce et qu'on écrit, sans élision, l'article ou la préposition qui les précède. De onze enfans qu'ils étoient, il en est mort dix. De vingt, il n'en est resté que onze. La onzième année. »

Suivent des observations sur la prononciation des voyelles nasales lorsqu'elles se trouvent devant un mot commençant par une voyelle.

Mais ces observations ne regardent point ceux qui écrivent en prose; car la prose souffre les hiatus, pourvu qu'ils ne soient ni trop rudes ni trop fréquents. Ils contribuent même à donner au discours un certain air naturel; et nous voyons en effet que la conversation des << honnêtes » gens est pleine d'hiatus volontaires qui sont tellement autorisés par l'usage, que si l'on parlait autrement, en serait pris pour un pédant ou pour un provincial.

[blocks in formation]

On prononçait a bref dans ladre, assaillir, bataillon. E. Était long dans vieillard, vieille et vieillesse, abbesse, genet; mais bref dans prophete et honnete quand cet adjectif précédait son substantif.

I. Était long dans hidre (hydre), cidre, style, tuile, benite, vite, tardive et captive.

O. Cette voyelle était longue et ouverte dans globe, lobe; et longue seulement dans doge.

U. Était long dans buche, mais bref dans bucher. OU. Cette voyelle était longue dans il foule, il pousse ainsi que dans le substantif foule.

(La suite au prochain numéro.) LE REDACTEUR-GÉRANT EMAN MARTIN.

BIBLIOGRAPHIE

OUVRAGES DE GRAMMAIRE ET DE LITTÉRATURE

Publications de la quinzaine :

Par mer et par terre; I. Le Corsaire; II. Le Bâtard; par Gustave Aimard. 2 vol. in-18 jésus, 758 p. Paris, lib. Ollendorff. 7 fr. 50 cent.

Histoire de deux enfants d'ouvriers; par Henri Conscience. Nouvelle édition. In-18 jésus, 288 p. Paris, lib. G. Lévy.

Un banquier protestant en France au XVIIe siècle. Barthélemy Herwarth, contrôleur général des finances (1607-1676); par G. Depping. In-8°, 165 p. Nogent-leRotrou, imp. Daupeley.

Le Collier maudit; par H. Escoffier. In-16, 329 p. Paris, lib. Dentu.

Les Généraux de la République. Kléber; par Hippolyte Maze, professeur agrégé d'histoire. In 18 jésus, 142 p. et portr. Paris, lib. centrale des publications populaires.

Théâtre complet de Scarron. Nouvelle édition, précédée d'une notice biographique par M. Edouard Fournier. In-18 jésus, xxш-493 p. avec 4 grav. coloriées, dessinées par M. Bayard, M. Sand et Louis Fournier. Paris, lib. Laplace, Sanchez et Cie. 3 fr. 50.

Mœurs et caractères des peuples (Asie, Amérique, Océanie). Morceaux extraits de divers auteurs; par Richard Cortambert, secrétaire honoraire de la Société de géographie. In-8°, x1-290 p. avec grav. Paris, lib. Hachette et Cie. 5 fr.

Œuvres de Paul Féval. Les merveilles du mont SaintMichel. In-18 jésus, Li-407 p. Paris, lib. Palmé.

L'Heptaméron de la reine Marguerite de Navarre, avec une introduction, un index et des notes par Félix Franck. T. I. Petit in-12, CLXXIX-296 p. avec portr. et 12 dessins de Sahib, gravés sur bois par A. Prunaire. Paris, lib. Liseux. 8 fr.

Nouveau dictionnaire français, contenant : 1o tous les mots de la langue orthographiés d'après la 7° et dernière édition (1878) du Dictionnaire de l'Académie fran

çaise, définis et expliqués à l'aide de 2,300 figures; 2o la prononciation figurée dans tous les mots qui offrent quelque difficulté; 3o l'indication de tous les grands faits historiques; 4° celle des personnages célèbres; 5o la géographie ancienne et moderne; 6o la mythologie grécolatine; par L. Pourret. In-18, x-878 p. Paris, lib. Fouraut et fils.

Le Mouchard; par Alexis Bouvier. In-18 jésus, 468 p. Paris, lib. Rouff.

La Tombe de fer; par Henri Conscience. Nouvelle édition. In-18 jésus, 308 p. Paris, lib. C. Lévy. 1 fr. 25.

Fantômes bretons. Contes, légendes et nouvelles, par E. Du Laurens de la Barre. In-18 jésus, 260 p. Paris, lib.

Dillet.

Dictionnaire général de la langue française; par MM. Guérard, directeur des études au collège SainteBarbe, et Sardou, ancien chef d'institution. 6o édition, à 2 col., XII-752 p. Paris. lib. Delagrave.

Le Diable aux champs; par George Sand. Nouvelle édition. In-18 jésus. Paris, iv-324 p., lib. C. Lévy.

Les Aventures de M. Mariette; par Champfleury. In-16, 312 p. Paris, lib. Dentu. 1 fr.

Le grand Œuvre; par Victor Cherbuliez. In-18 jésus, 213 p. Nouvelle édition. Paris, lib. Hachette et Cie. 3 fr. 50.

Œuvres poétiques de Courval Sonnet, publiées par Prosper Blanchemain. T. II. Les exercices de ce temps contenant plusieurs satyres contre les mauvaises mœurs. In-12, 1x-176 p. Paris, lib. des bibliophiles.

Les Convulsions de Paris; par Maxime Du Camp. T. I. Les prisons pendant la Commune. 4° édition. In-8°, Iv-547 p. Paris, lib. Hachette et Cie. 7 fr. 50.

La Lanterne rouge, mémoire d'un commissaire de police, par Pierre Zaccone. 2 vol. in-16 jésus, 636 p. Paris, lib. Dentu. 2 fr.

[merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small][ocr errors][merged small][ocr errors][merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small]

LA LITTÉRATURE FRANÇAISE

DEPUIS LA FORMATION DE LA LANGUE JUSQU'A NOS JOURS.

LECTURES

CHOISIE

Par le lieutenant-colonel STAAFF, officier de la Légion d'honneur et de l'Instruction publique en France.

[ocr errors]

Ouvrage désigné comme prix aux Concours généraux de 1870-1872; distribué aux instituteurs de France par son Exc. M. le Ministre de l'Instruction publique; adopté et recommandé par la Commission des bibliothèques,

[ocr errors]
[ocr errors]

ainsi que pour les prix et les bibliothèques de quartier; honoré des souscriptions des ministères de l'Instruction publique, de la Guerre, de la Marine, etc., décerné en prix dans les lycées, les collèges municipaux et les écoles communales de la Seine, du Loiret, de l'Aube, de l'Aveyron, etc., etc.

Quatrième Édition.

Six volumes du prix de 4 à 5 francs chacun.

SE TROUVE A PARIS

A la librairie académique Didier et Cie,
35, quai des Grands-Augustins, 35.

A la librairie classique de Ch. Delagrave et Cie,
58, rue des Ecoles, 58.

SOCIÉTÉ DES ÉTUDES PSYCHOLOGIQUES.

CONCOURS LITTÉRAIRES.

· (Prix Guérin.) Un concours est ouvert sur la question suivante : « Rechercher quelles ont été, à travers les âges et dans tous les pays, les croyances des peuples, des fondateurs de religions, des grands philosophes; sur la possibilité des communications entre eux et nous, sur la persistance de la vie après ce que nous appelons la mort, sur le retour à de nouvelles vies, soit sur cette terre, soit dans quelques mondes sidéraux. » — Le prix est de 3,000 francs, sur lesquels 2,000 francs seront réservés pour l'impression et la publication, par les soins de la Société scientifique d'études psychologiques, et 1,000 francs, accompagnés d'une médaille de bronze, seront donnés à l'auteur de ce travail, ou fractionnés, s'il y a lieu, entre lui, pour une moitié, et d'autres Mémoires qui présenteraient de sérieux mérites. Les Mémoires devront être envoyés avant le 1er avril 1880. Pour les renseignements, s'adresser à M. l'Administrateur de la Société des études psychologiques, 5, rue Neuvedes-Petits-Champs, à Paris.

LA SOCIÉTÉ ACADÉMIQUE DE SAINT-QUENTIN met au concours pour 1880: 1. Poésie. Le sujet est laissé au choix des concurrents. 2. Faire l'histoire d'une localité quelconque de l'ancien Vermandois, ou département de l'Aisne. 3 Raconter la vie et apprécier les travaux d'un personnage célèbre du département de l'Aisne. · Les travaux des concurrents devront être envoyés, avant le 31 décembre 1879, au président de la Société académique, à St-Quentin.

Le vingt-troisième Concours poétique ouvert en France le 15 août 1879, sera clos le 1er décembre 1879. Vingt médailles seront décernées. Demander le programme, qui est envoyé franco, à M. Evariste Carrance, président du Comité, 6, rue Molinier, à Agen (Lot-et-Garonne). Affranchir.

[merged small][merged small][ocr errors][ocr errors]

La Société décernera, s'il y a lieu, en 1880, en séance publique, une médaille d'or, de vermeil, d'argent ou une mention honorable à l'auteur du meilleur mémoire sur « Les expositions des BeauxArts en province : leur utilité, ce qu'elles sont, ce qu'elles pourraient être, dans l'intérêt des arts et des artistes. >> - Les envois devront parvenir franco au Président ou au Secrétaire de la Société avant le 1er Juin 1880. LA SOCIÉTÉ DES ÉTUDES HISTORIQUES décernera, dans sa séance publique de l'année 1880, un prix de 1,000 fr. à l'auteur du meilleur mémoire sur la question suivante : « Histoire des origines et de la formation de la langue française jusqu'à la fin du XVIe siècle. » Les mémoires manuscrits devront être adressés à M. l'Administrateur avant le 1er Janvier 1880. Ils ne seront point signés et porteront une épigraphe répétée sur un billet cacheté renfermant le nom et l'adresse de l'auteur. Ils devront être inédits et n'avoir pas été présentés à d'autres concours. - L'auteur qui se sera fait connaître, sera, par ce seul fait, mis hors de concours. Les mémoires ne seront pas rendus; les auteurs auront la faculté d'en prendre ou d'en faire prendre copie. La Société pourra les publier, en tout ou partie.

[merged small][merged small][ocr errors][merged small]

M. R. B., à Paris : L'abonnement que je vous réclame et que je vous ai servi jusqu'ici, porte sur ma liste la date du 30 avril 1879; il a été fait par un grand jeune homme, mort depuis, qui me servait alors de courtier. M. H. M., à Lisieux Je regrette de n'avoir pas encore pu m'occuper de votre question. J'espère pouvoir l'examiner quand ma réimpression sera terminée, et que j'aurai expédié la 3o année aux souscripteurs. M. G., à Paris: Vous êtes au moins la douzième personne de Paris qui se trouve avoir payé son abonnement vers le mois de juin, sans qu'il m'ait été remis. A partir de l'année prochaine, je changerai complètement la manière d'opérer mes recouvrements.

[ocr errors]

Le rédacteur du Courrier de Vaugelas est visible à son bureau de trois à six heures.
Imprimerie G. Daupeley-GouverNEUR, à Nogent-le-Rotrou.

« PreviousContinue »