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Je ne discuterai pas le point de vue grammatica savoir si vous ne jugez p au lieu de Deux heures faisant d'ordinaire plus 1 soustraction.

Les employés des chem leurs phrases avec l'ad entendre l'adverbe plus e de service, ils comptent heure 45. L'emploi de l'a résultat, me semble-t-il, sens de la phrase. On co

heures; mais on ajoute

quart. Il n'est donc pas cher quelque chose de ce

Pour exprimer un tem nombre d'heures plus u moyens :

1° Commencer par le joindre, avec et le plus

2 heures 1/4; - 2 heur 2 heures 55 minutes.

20 Additionner au chif inclusivement, puis cont chiffre, augmenté d'un surpasse le temps à dési 3 heures 1/4; - 3 heure 4 h. moins 25'; - 4 h. n Lequel des deux syst ou, pour me renfermer d mieux, la demie une foi nuer la même opération,

Je préfère cette derniè pas plus logique, elle for à comprendre comme ex un chiffre moins gros.

J'ai du reste deux fait

de cette thèse, l'un rela Anglais. En effet, quan gner un nombre inféri une dizaine supérieure tion; ainsi ils disaient,

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eo gavisa cutis (quand la peau se fut réjouie,
e).
(Stace.)
anguine porcæ (elle accepta avec plaisir le
truie).
(Ovide.)

ne foule de cas, la consonne médiale v du
'u quand le mot qui la contenait a passé
e dont voici des preuves :

Pavonem. franç. Paon.

Pavorem.

Vivenda. Aviolus.

=

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uent, gai a pu venir de gavisus en subisformations suivantes : gavisus = gaisus on du v gaius (lequel existait comme n latin) = gai par suppression de finale. , peut-on dériver aussi facilement gai de allemand gaki?

nble impossible pour plusieurs raisons: i est bref dans gai, et s'il venait de gaki,

5, il devrait en être autrement.

ntérieur des mots, on s'explique bien la v, labiale faible; mais on s'explique moins le de k, palatale forte.

leur, on pourrait admettre que gaki eût français à cause des invasions germanidans l'Est de la France; mais comment yai existant dans les langues néo-latines n et en espagnol, et gaio en portugais)

nême source?

gai vient plutôt de gavisus que de gáki. X

Seconde Question.

t, j'ai entendu dire à quelqu'un : « Et ccentuer la chose, on BOMBARDE M... ... » Voudriez-vous bien me dire, je vous Dus pensez de ce verbe, que la dernière adémie n'a pas enregistré dans ce sens?

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le sens de prendre quelqu'un traitreusement, savoir:
La langue française a deux expressions pour rendre
prendre quelqu'un en trahison, qui est la plus ancienne,
et prendre quelqu'un en traître, qui est venue en usage
à une époque pouvant être antérieure au XVIIe siècle,
puisqu'on la trouve dans les vers suivants :

Va, tu l'as pris en traître; un guerrier si vaillant
N'eût jamais succombé sous un tel assaillant.
(Corneille, le Cid, V, 6.)
La première n'offre aucune difficulté pour son ortho-

graphe; mais il n'en est pas de même pour la seconde :
faut-il, comme certains grammairiens le veulent, que
trattre y soit toujours invariable; faut-il, comme le
pensent quelques auteurs, qu'il varie quelquefois?

A mon avis, il y a deux cas à considérer: 1° quand le verbe prendre a la forme active, il veut être suivi de en traître, au singulier ou au pluriel, selon que son sujet est singulier ou pluriel; 2° quand le verbe prendre a la forme passive, il faut remplacer le complément en traitre par en trahison.

Voici, du reste, la justification de cette règle sur des

urs familier, le mot bombarder s'emploie exemples: es différentes, au figuré :

nifier accabler quelqu'un ou quelque Ciles autres que ceux de guerre : spommes et les pelures d'orange dont le ne manque pas de bombarder les acteurs t.

Gautier, cité par le Gr. Dict. du XIXe siècle.)

e Spontini bombarde dans ce moment ces s avec des lettres lithographiées.

(H. Heine, cité par le même ouvr.)

lever quelqu'un avec une sorte de préviolence comparée à celle d'une bombe, e position:

'une dame d'atours; le roi voulut une dit pourquoi et comment Mme de MainMme d'Arpajon.

(Saint-Simon, Mém. t. II, ch. 12.) se servirent du progrès du jeune prince changer de main et laisser faire Dubois; ■rdèrent précepteur.

(Idem, II, 42.)

Soit proposé d'écrire les phrases suivantes :
Tu les a pris en traitre.

Ils m'ont pris en traître.
Elles n'ont pas agi loyalement; elles nous ont pris en
traître.

Il faut qu'ils aient été pris en traître.

Dans la première phrase, qui prend par trahison? C'est tu; donc en traître au singulier, parce qu'on dirait Tu les as pris en jouant à leur égard le rôle de traître. Dans la seconde, qui prend par trahison? C'est ils; il faut, en conséquence, traître avec une s, parce qu'on pourrait dire: ils m'ont pris en jouant à mon égard le rôle de traitres. Dans la troisième, qui a pris par trahison? C'est elles; il faut écrire en traîtres, parce qu'on pourrait dire: elles nous ont pris en jouant à notre égard le rôle de traitres. Dans la quatrième, enfin, qui a pris par trahison? Une personne ou des personnes dont le nom n'est pas dans la phrase, ce qui empêche que l'on puisse savoir si traitre doit être au singulier ou au pluriel à en traitre, qui crée celte

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adopté qu'il fit disparaître tous les anciens noms par désigné ceux qui recevaier confirmé, du reste, par H dialogues du langage fran

Ainsi, soldat vient de 1 bas-latin solidatus, qui a d'une pièce de monnaie do

Dans la re édition de so publiée en 1650, Ménage soldat « datoit à peine reporter son apparition en ou à celui de François II, c'

Seconde

Est-il correct, dans la mettre deux fois le mot M coup de personnes, et si ce la raison?

Il est très conforme à 1 fois monsieur, monseigne lettre, ou dans une dédica dont le troisième date du c

A Monsieur Monsieur Perr Conseils d'Estat et Privé et Comptes de Paris.

(Scipion Dupleix, Discus

A Monseigneur Monseigneur dent au Parlement de Norma

Je me veux fonder et ordo jadis faites et rassemblées p Seigneur Monseigneur Jean le

du Roy en ses Conseils d'Est A Monseigneur Messire Pierr Finances, Seigneur de Montj (Bouteil

Quant à la raison de c emploi, je la trouve des plu

En effet, dans une foul mots, adjectifs, adverbes, s former des espèces de supe

Oh! voilà un grand, Mais il est si petit, si Vite, vite dépêchonsChaud, chaud, les am Vous le ferez! - Nor Oui, oui, dites-lui bie Elle parle, parle; ah! Or, monsieur un tel, mon en quelque sorte qu'un pos à la personne à laquelle expriment une déférence si un tel, Monseigneur Mons superlatif, c'est-à-dire qu'i double.

D'où il suit qu'au poin

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e dire, interrogea le vieux Breton, pourés agitent de temps en temps de petits e route.

Daumier s'est moqué cent fois de ces s en rupture de comptoir qui s'essoufI chaud, à arroser un jardin pelė, grand - lit.

lans un coin perdu du Havre, à la Villa ant endroit assez éloigné où les maisont sur la mer, et que Mme Judic habita = ses refrains des Bouffes, etc.

ur l'ordre de M. Garnier, viennent d'être

emplissant pas le but artistique désiré, = autre partie moins en vue du monu

er, las de le nourrir, et voulant s'en s de l'expédier, sans autre forme, cherurir de faim.

onne conscience, pouvait-on considérer ite et que l'Opéra populaire dut être à

s l'oubli?

ciers, de magistrats, de savants, d'arlettres, de boursiers, d'hommes polides ennemis de la République venus s'en tireraient ces gens-là.

8. Evidemment, ce changement dans leur fonction grammaticale n'altèrera absolument rien à la nature des maladies et des maux qu'ils servent à désigner.

9° Guérit-elle, oui ou non? interrogea le représentant du fisc avec l'insistance d'un interlocuteur qui vise à une conclusion. Elle guérit, soupira le bon père. (Les corrections à quinzaine.)

FEUILLETON.

BIOGRAPHIE DES GRAMMAIRIENS

PREMIÈRE MOITIÉ DU XVIII• SIÈCLE

L'abbé DANGEAU.

(Fin.)

V. Je retranche fort souvant des lètres que je croi inutiles, j'écris savant, savoir sans c. J'écris acompli par un seul c, et apliquer par un seul p, parce que je ne vois pas de quel usage sont ces consones doubles. Il y a beaucoup d'autres mots où j'aurois pu en user de la même manière, mais je n'ai osé faire ce que je croirois le plus parfait; je respecte quelquefois les usages anciens sans les aprouver. Si l'on pouvoit retrancher toutes les lètres inutiles, un Livre de quatre cens pages seroit réduit à trois cens, et par là seroit moins ambarassant et à meilleur marché, et ceus qui aprènent à lire soit Fransois, soit Étrangers, n'y trouveroient plus tant de dificulté.

VI. J'ai retranché l'h de Cronologie et de Teorie, et de quelques mots samblables, parce qu'èle ne fait qu'ambarasser le Lecteur. J'ai écrit Filipe et Filosofe avec des F au lieu des Ph, que les Latins y mètent. J'ai cru que les Fransois devoient laisser aus lètres fransoises le son qu'èles ont naturèlemant. Si les Latins en ont usé autremant, ils avoient leurs raisons. Je croi que dans les mots où les Grecs se servoient du et du X, les Latins gardoient l'aspiration naturèle à ces deus lètres Grecques, et qu'ils prononsoient les prèmières silabes de Philosophia et de Character autremant que cèle de figura et de caput: et aparamant s'ils les avoient prononcées de la même manière, ils les auroient exprimées aussi par les mêmes lètres. Et nous voyons qu'un de leurs Poëtes se moque d'un home qui prononçoit Phundanus au lieu de Fundanus, preuve certaine qu'ils ne prononsoient pas le Ph comme F. Quand il leur est arivé d'adoucir l'aspiration du Grec ils ne se sont Ф plus servis du Ph, ils avoient pris le mot de fama du qunǹ des Grecs; mais ils l'ont écrit par F, parce qu'ils prononsoient la prèmière silabe sans aspiration, et tout de même que cèle de facio. Je pourois dire la même chose de fabula, fari, et de quelques autres mots qui sont écrits en Latin par des F, et non par des Ph, quoiqu'ils viènent des mots Grecs où il y a des . Pourquoi ne pas imiter les Italiens et les Espagnols qui n'ont pas cru être obligés à garder l'Ortografe Latine dans les mots venus du Grec, et qui écrivent Teologo sans h, Filosofo et Filippo, par des F, etc.

q.

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simples: je perds, je perdi ils en ont quatre composé j'aurai perdu, j'aurais perd

Et, outre cela, ils en ont eu perdu: quand j'ai eu pe le jeu.

Il y a aussi des surcom j'aurois eu fini ma lettre as si je n'avois pas été intern d'employer ces surcomposé que plusieurs grammairien des temps de la grammaire Des mœufs (modes). mettaient six mœufs : l'indi l'impératif, l'infinitif et le mœufs, ils ont à peu près au dans l'indicatif.

La nouvelle méthode latin

du subjonctif; quant à Dan moeufs parfaits que l'indi en latin qu'en français.

Il y a des grammairiens fait plusieurs mœufs du s conditionnel, un concessif, Des voix. Les Grecs o médium.

Les Latins n'ont qu'un a il y a une partie du passif qu de l'auxiliaire sum; savoir t du prétérit. Dans la langue tiennent du prétérit, sont m différentes, à l'exception de pas composés de l'auxiliair passif se forme par le moyer

Les Latins aussi bien que actif sans auxiliaire. En fran prétérits par l'auxiliaire avo il en est de même dans les lar

L'allemand compose aussi l'auxiliaire avoir ou avec l'a car il forme ses futurs avec werden: ich werde schrei conditionnels par würde: j'écrirois.

Ce que nous exprimons p par notre imparfait, les All même temps.

On prétend que les Tartar jugaison, sans aucune irrég grammaire est fort aisée à qu'on pourrait faire une l seule conjugaison renfermer a de commode dans toutes des autres langues. Ce langa que» n'est pas tout à fait le faire voir par expérience.

LE REDACTEUR-GERAN

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