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BIBLIOGRAPHIE

VRAGES DE GRAMMAIRE ET DE LITTÉRATURE

Publications de la quinzaine :

ues d'esprit; par Auguste Lepage. In-18 ris, lib. Olmer.

du IIIe siècle; par le comte de Champamie française. T. 1. Nouvelle édition, revue ment augmentée. In-18 jésus, 504 p. Paris, taux. L'ouvrage complet formera 3 vol. à

par Erckmann-Chatrian. In-4° à 2 col., vures. Paris; lib. Hetzel et Cie. 1 fr. 60. t mélanges; par M. le comte d'Haussonémie française. In-18 jésus, 465 p. Paris,

française. OEuvres poétiques de Remy ne notice biographique et des notes par 2 vol. Petit in-8°, 872 p. et portrait.

=rre.

'histoire d'Angleterre ; par Louis Blanc. 1-439 p. Paris, lib. C. Lévy. 3 fr. 50. rançois Coppée (1869-1874). Les Humbles. e siège. Plus de sang. Promenades et intérrouge. Petit in-12, 240 p. Paris, Lemerre.

histoire des religions; par Max Müller, Université d'Oxford. Ouvrage traduit de l'autorisation de l'auteur; par George ur au lycée Fontanes. 3e édition. In-18 Paris, lib. Didier et Cie. 4 fr.

Histoire de la divination dans l'antiquité; par A. Bouché-Leclercq, professeur à la faculté des lettres de Montpellier. T. I. Introduction; Divination hellénique (méthodes). In-8°, x-386 p. Paris, lib. Leroux.

Madame Robernier; par Ernest Daudet. In-18, 272 p. Paris, lib. Plon.

Les Origines de la renaissance en Italie; par Emile Gebhart, professeur de littérature étrangère à la faculté des lettres de Nancy. In-18 jésus, vш-423 p. Paris, lib. Hachette et Cie. 3 fr. 50.

Voyage d'une femme de Spitzberg; par Mme Léonie d'Aunet. In-18 jésus, 308 p. Paris, lib. Hachette et Cie. 1 fr. 25.

Études et Discours (1868-1878) par Ernest Bersot, de l'Institut, directeur de l'Ecole normale supérieure. In-8°, 472 p. Paris, lib. Hachette et Cie.

Le Catholicisme contemporain; par Emile Burnouf. In-18 jésus, 467 p. Paris, lib. C. Lévy.

Poèmes de la Révolution, 1789-1796; par Emmanuel des Essarts. In-18 jésus, 370 p. Paris, lib. Charpentier. 3 fr. 50.

Jacques Vingtras; par Jean La Rue. In-18 jésus, 402 p. Paris, lib. Charpentier. 3 fr. 50.

Poésies nouvelles (1836-1852); par Alfred de Musset. Nouvelle édition. In-18 jésus, 328 p. Paris, lib. Charpentier. 3 fr. 50.

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ITTÉRATURE SPÉCIAL, PRÉPARA- velle édition, revue et augmentée de lettres et de docuEVET SUPÉRIEUR.

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Par Mlle TH. esseur spécial pour la préparation aux eur des premières classes de latin et de è adopté à la maison de Saint-Denis, et libre d'instruction et d'éducation popuune médaille d'honneur et la médaille 1. de Larochefoucauld, président honociété. - Paris, chez l'auteur, 1, place

ET LETTRÉS, XVII® ET XVIII® SIE-
STAVE DESNOIRESTERRES. - L'abbé Choisy;

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ments inédits tirés de la Bibliothèque nationale, etc.
In-18 jésus, xiv-438 pages.— Paris, librairie G. Charpentier,
· Prix: 3 fr. 50.

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Revue, augmentée et enrichie d'environ 2,500 gravures dessinées d'après l'antique et

TOME PREMIER

DES ORIGINES A LA FIN DE LA DEUXIÈME GUERRE P
Contenant 518 gravures, 9 cartes, 1 plan et 7 chromolithographi

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Prix 25 francs le volume.

Paris, librairie Hachette et Cie, 79, boulevard Saint-Germain.

CONCOURS LITTÉRAIRES.

LA SOCIÉTÉ DES ÉTUDES HISTORIQUES décernera, dans sa séance publique de l'année 1880, u du meilleur mémoire sur la question suivante : « Histoire des origines et de la formation de la fin du xvie siècle ». Les mémoires manuscrits devront être adressés à M. l'Administrate Ils ne seront point signés et porteront une épigraphe répétée sur un billet cacheté renfer l'auteur. Ils devront être inédits et n'avoir pas été présentés à d'autres concours. L'a naître, sera, par ce seul fait, mis hors de concours. Les mémoires ne seront pas ren faculté d'en prendre ou d'en faire prendre copie. · La Société pourra les publier, en tou

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ACADÉMIE FRANÇAISE. L'Académie propose pour sujet du prix d'éloquence à décerner e Les ouvrages envoyés à ce concours ne seront reçus que jusqu'au 31 décembre 1879. destinés à concourir devront être déposés ou adressés francs de port, au secrétariat de prescrit, et porter chacun une épigraphe, ou devise, qui sera répétée dans un billet cache tenant le nom et l'adresse de l'auteur, qui ne doit pas se faire connaître d'avance. Si que à cette dernière condition, son ouvrage serait exclu du Concours. Les concurrents son ne rendra aucun des manuscrits qui lui auront été adressés; mais les auteurs pourront er

LA SOCIÉTÉ NATIonale d'éducatioN DE LYON destine, pour 1879, un prix de 300 fr. au meil sujet : « Pourquoi, dans les écoles de quelques nations étrangères, les punitions corporel primées comme dans les écoles françaises? Apprécier les conséquences des deux systèmes dans la séance publique de 1880. Les mémoires devront être adressés franco, avant le Pour plus amples renseignements s'adresser à M. Palud, rue de la Bourse, no 4.

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Réponses diverses.

M. D., à Pontoise: Sans doute, cette table serait très utile; mais il faut du temps pour la fa ai assez pour mener de front ma réimpression et mon année courante; du reste, je la mettr 10° année qu'après celle-ci. - M. G. B. D. C., à Troyes: Lisez beaucoup d'ouvrages du xvi siè exactement les sources, tous les passages qui vous sembleront propres à éclaircir quelque proverbe non encore expliqué d'une manière satisfaisante, etc., et envoyez-moi vos notes : j'en 1 s'en présentera, et vous collaborerez ainsi au journal. — M. G., à Paris : Je vous remercie des adressées; je les examinerai à leur tour. - M. H. R., à Lille: Vous me devez actuellement

Le rédacteur du Courrier de Vaugelas est visible à son bureau de une heure e

Imprimerie G. Daupeley-Gouverneur, à Nogent-le-Rotrou.

ESTIONS

MATICALES

LE

QUESTIONS

PHILOLOGIQUES

JURRIER DE VAUGELAS

Journal Semi-Mensuel

CONSACRÉ A LA PROPAGATION UNIVERSEL LE DE LA LANGUE FRANÇAISE

Paraissant le 1 et le 15 de chaque mois

blication couronnée à l'Académie française en 1875, et doublement récompensée à l'Exposition de 1878.)

'RIX :

. pour la France, et l'étranger (Un. post.) Ouvrages, un exemirs littéraires, gratis.

AVIS.

Rédacteur: EMAN MARTIN

ANCIEN PROFESSEUR SPÉCIAL POUR LES ÉTRANGERS
Officier de l'Instruction publique
26, boulevard des Italiens, Paris.

t, on pourra s'abonner au Courrier de Vaugelas s bureaux de poste de France et d'Algérie en simplement le prix de l'abonnement, attendu teur prend le droit de 3 °。 à sa charge.

SOMMAIRE.

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n sur la tournure par l'infinitif des phrases où se e... qui; Critique de l'orthographe de Fort ssion Se faire fort de; Origine de la phrase Heureux comme un coq en páte; Construction e renfermant un participe présent; D'où vient familière Faire des boulettes; Origine et signiroverbe Se damner comme une serpe. || Origine de doigt dans l'œil; - Étymologie du verbe Fignoler; entre les mots Lime, Limon et Citron. || Passe-temps Suite de la biographie de Claude Buffier. || grammaire et de littérature. || Concours littéraires. diverses.

FRANCE

COMMUNICATION.

uméro 6 (8° année), j'avais indiqué comme e ces phrases qui offrent à la suite l'un de ronoms que... qui, et dans le numéro suicorrigé ladite phrase en remplaçant par pronom qui et le verbe à l'indicatif dont et.

a prétendu que, ce faisant, j'introduisais ction nouvelle ». J'ai démontré, page 73, ection était conforme à la règle généralemais il paraît que ma démonstration n'a sante, car un autre lecteur m'a écrit la a lire :

onsieur,

vis de celui de vos abonnés qui vous reproemplacé une incorrection par une autre en x mots que je doute qui se rencontre ceux-ci rencontrer.

arté son observation dans votre numéro du et, pour prouver le droit que vous en aviez,

ABONNEMENTS:

Se prennent pour une année entière et partent tous de la même époque. S'adresser soit au Rédacteur soit à un libraire quelconque.

vous avez donné une démonstration qui, permettez-moi de le dire, ne me semble pas suffisamment concluante. Sans doute, vous appuyant très légitimement sur les deux derniers exemples que vous avez cités et remontant aux citations qui les précèdent, vous pouviez dire, dans les vers de La Fontaine :

Doit avouer vous être due; dans la phrase de Mme de Sévigné :

Que nous disions vous ressembler ; et dans celle de Massillon :

Ce que Jésus-Christ a prédit ne devoir jamais arriver. Mais pourriez-vous dire dans la phrase de Fontenelle : Que je m'étonne n'avoir pas perdu de réputation, etc. Je serais surpris que vous vous crussiez fondé à répondre affirmativement, et, sauf les nouveaux développements que vous pourriez ajouter à votre démonstration, je reste disposé à penser que l'emploi de l'infinitif au lieu de l'ancienne tournure de qui suivi d'un infinitif ou d'un conditionnel est parfaitement justifié quand cet infinitif vient après le verbe dire ou d'autres, tels que prédire, avouer qui, comme lui, impliquent un sens affirmatif, mais qu'il ne l'est point dans les autres cas.

Veuillez agréer, Monsieur, l'assurance de ma considération la plus distinguée.

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Preuve par les faits. Voici quelques exemples, auxquels j'en pourrais ajouter bien d'autres si j'avais le temps d'en chercher, où le verbe suivant que n'a pas le sens << affirmatif » :

Il y a une Chapelle, vulgairement appellee de sainct Pere, qui est sainct Pierre, que l'on estime avoir esté bastie devant l'Eglise sainct Sulpice.

(Malingre, Antiq. de Paris, p. 193.) M. le Dauphin, depuis son inoculation, qu'on se rappelle avoir été pénible, longue et inquiétante, n'a porté santé. (Bachaumont, Mém, secr., 3go vol., p. 9.) Chaque directeur en soldait un ou plusieurs, qui avant

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forme unique pour le mascul qu'une forme pour les deux ge Ço dit Rollans: Forz e (Ch. d Car tant est fort et cru

Vous irez à Cologne, la f

Quelle est la signification de la partie de ces phrases catégorie rentrèrent dans la règ

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naturellement variable dans Se montrent ces exemples, empru XIV, du xve et du xvi° siècle :

Et maistre renard
A bonnes dents, et
Ainsi est-il (je m'en
De ce drap, etc.

Et combien que ceux de Sens, se firent forts que ceux de Sens le (Juvénal, Hist. de C Et que si, dirent-elles, nous no (Lasale, Petit Je Eux aussi l'ayderoient, c'est à sa de huit galées; et se faisoient fort

Si j'entendoys aussi bien comm rigueur et audace ung cœur obs passion de M. de Saint-Pol, je me seroyt obey.

Toutesfois si vous estes tel qu forte que le combat des deux ne je ne vous mette en barbe un mie (Amadis

Mais au xvne siècle, voici ce A la Cour, beaucoup de dame paragraphe de la page 195 des sur la langue françoise par Marg dédié à la reine) beaucoup de conservé l'habitude d'employer autre dame ou d'elles-mêmes; V que par l'usage pratiqué en ce d'abord qu'une femme devait d de..., et ensuite, qu'on devait invariable dans se faire fort em s'agit d'hommes ou de femmes; qu'il fallait dire elles se font fort d'aller, etc.

Membre aussi influent qu'estin çaise, l'auteur des Remarques fit n l'invariabilité de fort, employé dictionnaire dont l'illustre Com la première édition.

Or, cette invariabilité ayant é éditions subséquentes du même savoir ce que je pense d'une règl avec l'analogie fait paraître si sin

Je vais vous le dire en quelque Ce n'est certes pas offenser la mettre fort invariable dans se 1 phrase a un sujet singulier: cer

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a comparaison comme un coq en pâte a tout simplement par l'aspect d'un pâté coq-faisan avec la tête en évidence; et je justifie cette opinion: Ontrent le Dictionnaire de Trévoux (4771) adémie (1835), le premier emploi qui ait omparaison dont il s'agit a eu lieu pour mme tenu bien chaudement, bien couvert i ne montrant que la tête. Or, attendu ion offre à l'œil la plus complète anae du coq-faisan « en pâte », c'est-à-dire te (une expression de cuisine), et qui par une ouverture faite à la partie supéûte du pâté, on a toute raison de croire heureux comme un coq en pâte est bien e que je viens d'indiquer.

X Troisième Question.

Vous écrivez : « La connaissance que vous avez de mon journal me FAISANT espérer que vous voudrez bien remplir le bulletin ci-joint, JE vous fais d'avance mes sincères remerciements ». Ne pensez-vous pas qu'en placant ainsi un participe présent (FAISANT) dans la première proposition, vous vous engagiez à donner à la seconde le même sujet qu'à la première? Je voudrais bien savoir si nous sommes d'accord sur cette petile question soulevée par votre prospectus.

Je vais vous démontrer en quelques mots que cette construction est parfaitement légitime.

En effet, quand une phrase renferme une proposition causale précédée de attendu que, il est permis de donner au verbe de la proposition principale un sujet qui ne soit pas le même que celui qui vient après cette conjonction, comme le prouvent ces exemples :

Les parents de sa femme s'étaient opposés à son mariage, attendu qu'il n'était pas gentilhomme.

(Bern. de St-Pierre, Paul et Virginie.) J'eus un maître autrefois que je regrette fort Et que je ne sers plus, attendu qu'il est mort. (Destouches, le Glorieur, I, 3.) Or, on peut tourner par le participe présent toute proposition qui est précédée de la conjonction attendu que, pour cette raison que le participe présent est une forme capable d'indiquer la cause de l'action qui le suit ou le précède :

Il me prit envie une après-dînée d'aller voir le poète des Asturies, me sentant fort curieux de savoir de quelle façon il était logė.

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Au sens de soltise, de bévue, boulette ne se trouve ni dans Palsgrave (1660), ni dans le Furetière de 1727, ni dans Pierre Marin (1782), dont le dictionnaire françaishollandais a été composé sur celui de l'Académie française, et « d'après les meilleurs auteurs qui ont écrit dans les deux langues », ni, enfin, dans le dictionnaire français-italien d'Alberti (1827); il ne se rencontre, pour la première fois, que dans le dictionnaire de Napoléon Landais (1836), avec l'explication suivante :

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