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OUVRAGES DE GRAMMAIRE ET DE LITTÉRATURE.

Les Roses de Noël. Esquisses et narrations; par Alexandra, princesse royale de Bavière. Traduit par Mme la comtesse Drohojowska, née Symon de Latreiche. In-18 jésus, vi-314 p. Paris, lib. Bourguet-Calas et Cie.

L'Art de lire et d'écouter, ou l'Éducation littéraire; par Léon Bénard, professeur. 2 vol. In-18 jésus, 822 p. Paris, lib. Picard. 5 francs.

Histoire de Marie-Antoinette; par Edmond et Jules de Goncourt. Nouvelle édition, revue et augmentée de lettres inédites et de documents nouveaux, tirés des archives nationales. In-18 jésus, vi-496 p. Paris, lib. Charpentier. 3 fr. 50 cent.

Correspondance de C.-A. Sainte-Beuve (1832-1865). Grand in-18, 408 p. Paris, Librairie nouvelle.

Grande (la) armée des misérables, d'après l'anglais. The great army. 2e édition. In-18 jésus, 349 p. Paris, lib. Bouhoure et Cie.

Un jeune homme timide, ou les Mésaventures de Télémaque; par A. Humbert. 2e édition. In-18 jésus, 238 p. avec fig. Paris, au bureau de la Lanterne de Boquillon. 1 fr. 25 cent.

BIBLIOGRAPHIE

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Premières poésies (1829-1835); par Alfred de Musset. In-18 jésus, 396 p. Paris, lib. Charpentier. 3 fr. 50 cent. Les Feux de paille; par Victor Perceval. In-18, 317 p. Paris, lib. Dentu. 3 fr.

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XOXO

Publications de la quinzaine :

DIALOGUES ET ENTRETIENS PHILOSOPHIQUES DE VOLTAIRE. Recueil complet de tous les dialogues publiés isolément ou sous ce titre et augmenté notablement par l'addition de tous les dialogues extraits des OEuvres complètes de Voltaire. Publiés dans un ordre nouveau avec introduction, notes et variantes, index philosophique. Par ANDRÉ LEFÈVRE. Tome I. Paris, Alphonse Lemerre, éditeur, 27-31, Passage Choiseul. - Prix : 5 fr.

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LA PROIE ET L'OMBRE. Par MARIUS ROUX. - Paris, E. Dentu, éditeur, libraire de la Société des gens de lettres. Palais-Royal, 15-17-19, Galerie d'Orléans. Prix : 3 fr.

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Le Roman d'une créole; par André Surville. In-18 jésus, iv-222 p. Paris, lib. Lemerre. 3 fr. jésus, 291 p. Paris, lib. Ghio.

Satanella, roman anglais; par G.-J. Whyte Melville.

LA PRINCESSE DE CLÈVES. Préface de H. TAINE. Eaux-fortes de F. Masson. — Variantes et bibliographie. -Paris, A. Quantin, imprimeur-éditeur. Ancienne maison J. Claye, rue St-Benoît. 3o vol. de la Petite bibliothèque de luxe.

LE COURRIER DE VAUGELAS (Première année). Seconde édition. En vente au bureau du journal, 26, boulevard des Italiens. Prix : 6 fr.

Traduit par Ch. Bernard-Derosne. In-18 jésus, 318 p. Paris, lib. Hachette et Cie. 1 fr. 25 cent.

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Publications antérieures:

George Sand, sa vie et ses œuvres ; par M. Othenin d'Haussonville. In-8°, 107 p. Paris, imprimerie Quantin.

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LE MOYEN DE PARVENIR, œuvre contenant la raison de ce qui a été, est et sera, avec démonstration certaine, selon la rencontre des effets de la vertu. Par BEROALDE De Verville. Revu, corrigé et mis en meilleur ordre, et publié pour la première fois avec un commentaire historique et philologique, accompagné de notices littéraires, par PAUL-L. JACOB, bibliophile. -In-18 jésus, XXXII-506 p. Paris, librairie Charpentier, 13, rue de Grenelle-Saint-Germain. Prix 3 fr. 50.

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-

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Complètement revue par l'auteur, cette nouvelle édition (qui est la sixième) forme une véritable bibliothèque historique et littéraire, où sont conservés les plus précieux trésors de notre langue.

Le tome Ier est une introduction à l'histoire de la littérature française; le tome II contient l'histoire de cette littérature depuis l'époque de la Renaissance jusqu'aux premières années du seizième siècle; le tome III traite des premiers modèles de l'art d'écrire en prose et en vers et de l'influence, soit de certaines institutions, soit du gouvernement et de la royauté sur la littérature du dix-septième siècle; - le tome IV embrasse le dix-huitième tout entier, et se termine par une appréciation générale des principales richesses littéraires de notre époque.

LA GRAMMAIRE FRANÇAISE APRÈS L'ORTHO. GRAPHE. Par EMAN MARTIN, professeur spécial pour les Étrangers. SYLLEXIE, ouvrage sous forme de Dictionnaire contenant les proverbes, les locutions proverbiales, les comparaisons remarquables, les phrases ironi- Prix: 3 fr. 50. ques, etc. etc. Au bureau du Courrier de Vaugelas, 26, boulevard des Italiens.

HISTOIRE

LITTÉRATURE FRANÇAISE

Par DÉSIRÉ NISARD, membre de l'Académie française.

DE LA

QUATRE VOLUMES format in-18 jésus, 16 fr.; format in-8°, 30 fr.

A Paris, librairie de Firmin Didot frères, fils et Cie, 56, rue Jacob.

CONCOURS LITTÉRAIRES.

LA SOCIÉTÉ NATIONALE D'ÉDUCATION DE LYON destine pour 1878 un prix de 300 francs au meilleur mémoire inédit sur ce sujet : Examiner s'il convient de préférer les institutrices aux instituteurs, pour les écoles primaires de garçons. » Le prix sera décerné dans la séance publique de 1879. Les mémoires devront être adressés franco, et avant le 1er novembre prochain, à M. Palud, libraire, rue de la Bourse, no 4, qui procure le programme du Concours.

ACADÉMIE FRANÇAISE. L'Académie décernera, en 1880, le prix triennal de trois mille francs, fondé par Mme veuve Jules Janin.- Ce prix, selon les intentions de la fondatrice, sera décerné à la meilleure traduction d'un ouvrage latin. - Les ouvrages présentés à ce concours devront être envoyés, au nombre de 3 exemplaires, avant le 31 décembre 1879.

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LA SOCIÉTÉ D'ENCOURAGEMENT AU BIEN ouvre un concours de poésie pour l'année 1879. Le sujet ne doit pas dépasser 150 vers; il est laissé à la volonté du poète, pourvu que la pièce ait un but moral, religieux ou pratique. Le terme du concours est fixé au 31 décembre 1878. Les œuvres destinées à ce concours seront adressées à M. Arnoul, Secrétaire-général, rue Brochant, 18, sans signature, et portant une épigraphe répétée dans l'intérieur d'un pli cacheté.

ACADÉMIE DE Macon. A l'occasion de l'inauguration de la statue de Lamartine, l'Académie de Mâcon met au concours une pièce de vers intitulée Lamartine. Les concurrents ont pleine liberté pour choisir la forme qui leur conviendra le mieux. Toutefois les poëmes ne devront pas contenir plus de deux cents vers. Le prix à décerner consistera en une médaille d'or. — Pour plus amples renseignements, s'adresser à M. le Secrétaire de l'Académie de Mâcon.

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RENSEIGNEMENTS OFFERTS AUX ÉTRANGERS.

Tous les jours, les dimanches et les fêtes exceptés, le Rédacteur du Courrier de Vaugelas indique aux Etrangers qui lui font l'honneur de venir le consulter : -1° des professeurs de français; -2° des familles parisiennes qui reçoivent des pensionnaires pour les perfectionner dans la conversation française ; - 3° des maisons d'éducation prenant un soin particulier de l'étude du français; 4° des réunions publiques (cours, conférences, matinées littéraires, etc.), où se parle un très-bon français; 5. des agences qui se chargent de procurer des précepteurs, des institutrices et des gouvernantes de nationalité française.

(Ces renseignements sont donnés gratis.)

M. Eman Martin, Rédacteur du COURRIER DE VAUGELAs, est visible à son bureau de midi à deux heures.

Imprimerie GOUVERNEUR, G. DAUPELEY à Nogent-le-Rotrou.

8. Année.

QUESTIONS GRAMMATICALES

COURRIER DE VAUGELAS

CONSACRÉ A LA PROPAGATION UNIVERSELLE DE LA LANGUE FRANÇAISE
Paraissant le 1 et le 15 de chaque mois

PRIX:

Par an, 6 fr. pour la France, et 7 fr. 50 pour l'étranger (Un. post.) Annonces Ouvrages, un exemplaire; Concours littéraires, gratis. : 26, Boulevard des Italiens, à Paris.

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N° 24.

(Dans sa séance du 12 janvier 1875, l'Académie française a décerné le prix Lambert à cette publication.)

Rédacteur EMAN MARTIN

PROFESSEUR SPÉCIAL POUR LES ÉTRANGERS
Officier de l'Instruction publique

ANCIEN

LE

Journal Semi-Mensuel

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Au lieu de paraître le 1er Août, la 9e année du COURRIER DE VAUGELAS ne paraîtra que le 1er Octobre, cette prolongation de vacances étant indispensable au Rédacteur pour achever en 1878, ainsi qu'il l'a promis à ses Souscripteurs, la réimpression des cinq premières années de son journal.

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SOMMAIRE.

Adjectifs correspondant aux principaux noms de pays; Sens et étymologie du mot Tayon; Si l'interjection Vive doit se mettre au pluriel quand elle est suivie d'un nom à ce nombre ou de deux noms au singulier;-Etymologie de Pipelet, sobriquet du portier parisien; Origine de l'expression En faire voir de grises à quelqu'un; Prononciation de Claretie, nom d'un littérateur français. || Explication du mot Carême-prenant; - Origine du proverbe Quand on prend du galon, on n'en saurait trop prendre; || Passe-temps grammatical. || Fin de la biographie de Regnier Desmarais. || Table des matières contenues dans la 8° année de cette publication.

FRANCE

-

Première question.

Après avoir indiqué, dans votre 6o année, sinon tous, du moins le plus grand nombre des adjectifs qui correspondent aux noms des villes de France, ne pourriezvous pas indiquer aussi ceux qui correspondent aux noms de nos anciens pays? Je crois que vous rendriez là un véritable service à plusieurs d'entre vos lecteurs.

15 Juin 1878.

Voici, pour la plupart de nos anciens noms de pays (rangés par ordre alphabétique pour faciliter les recherches), les adjectifs que vous me demandez, ces adjectifs qui font si souvent défaut pour empêcher les répétitions : A.

QUESTIONS

PHILOLOGIQUES

Alsace (l'), ancienne province: Alsacien.
Angoumois (l'), ancienne province: Angoumoisin.
Anjou (l'), ancienne province: Angevin.
Ardennes (le département des): Ardennais.
Argonne (l'), pays du départ. des Ardennes : Argonnais.

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Ariége (le départ. de l'): Ariégeois.

Armagnac (l'), pays du départ. du Gers: Armagnacot.
Artois (l'), ancienne province : Artésien.

Aspe (la vallée d') dans le départ. des Bas.-Pyrén: Aspois.
Auge (la vallée d'), dans le départ. du Calvados: Augeron.
Aunis (l'), ancienne province : Aunisien.
Auvergne (l'), ancienne province: Auvergnat.
Aveyron (le départ. de l'): Aveyronnais.

Avranchin (l'), pays situé autour d'Avranches : Avranchinais.

B.

Barrois (le), pays du départ. de la Meuse: Barrisien.
Basque (le pays), dans le départ. des Bas.-Pyrén. : Basque.
Béarn (le), ancienne province : Béarnais.

Beauce (la), pays du départ. d'Eure-et-Loir: Beauceron.
Belle-Isle-en-Mer, île du départ. du Morbihan: Bellilois.
Berry (le), ancienne province : Berrichon.

Bigorre (le), pays des Pyrén.-Orient.: Bigorrais, Bigourdan.
Biot (la vallée de), départ. de la Haute-Savoie : Véro.
Bocage (le), pays des départ. de l'Orne et du Calvados: Bocain.
Bauges (le pays des), départ. de la Savoie : Bouju.
Bourbonnais (le), ancienne province : Bourbonnichon.
Bourgogne (la), ancienne province Bourguignon.
Bournais (le), pays du départ. du Pas-de-Calais : Bournaisien ̧
Bray (le pays de), départ. de la Seine-Inférieure : Brayon.
Bresse (la), pays du départ. de l'Ain : Bressan.
Bretagne (la), ancienne province : Breton.

Brie (la), pays du départ. de Seine-et-Marne : Briois, Briard.
C.
Camargue (la), île dans les Bouches-du-Rhône : Camarguais.
Cantal (le départ. du): Cantalien.

Caux (le pays de), dans le départ. de la Seine-Inférieure: Cau

chois.

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Rhône (les bords du): Rhodanien.
Rouergue (le), pays du départ. de l'Aveyron: Rouergat.
Roussillon (le), ancienne province: Roussillonnais.
S.

Saintonge (la), ancienne province : Saintongeois.
Santerre (le), pays du départ. de la Somme : Santerrois.
Sarthe (le départ. de la): Sarthois.

Savoie (les départ. portant le nom de): Savoisien.
Seins (l'île de), dans le départ. du Finistère : Senan.
Sologne (la), pays du départ. de Loir-et-Cher : Solognot.
Soule (la), pays du départ. des Landes: Souletin.

I.

Tarentaise (la), pays du départ. de la Savoie : Tarin.
Tarn (le départ. du): Tarnais.

Thiérâche (la), pays du départ. de l'Aisne : Thiérachien.
Thomières (le pays de), départ. de l'Hérault: Thomérien.

V.

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Tant fist li Damoysiaus à la clere fachon
Qu'en Paris est entrez, le chité de renom.
Là demande l'hostel du franc bouchier Simon
Qui estoit le sien oncle de droit estrassion.
Frere fut à sa mere et fieux à son taion.

(Rom. de Hugues Capet, dans Roquefort.)

Il volt avoir sa sepulture en la nef de l'église SaintPierre, auprès de feu... ses pere et mere, et s'il ne pooist estre mis là, il volt estre mis ou sarcus de son taion et tate qui est situez et assis sur le chimentiere de ledite eglise. (Test. du 12 déc. 1380, dans le Supp. du même ouvr.) Une autre preuve que tayon et son féminin taye avaient bien la signification susdite, c'est que dans le

langage de la sylviculture, tant ancien que moderne, on appelle tayons les arbres qui sont fort vieux, qui ont deux fois l'âge du taillis qui est en coupe : ceux de la coupe antérieure se nomment pérots, pères, et ceux de la coupe antécédente ou plus ancienne sont nommés tayons, grands pères. Dans la coutume de Boulogne, les vieux chênes sont appelés chesnes tayons.

Voici du reste l'étymologie de tayon et de taye: On sait que d'aviolus, diminutif d'avus, qui signifie en latin grand-père, on a fait ayeul. Par un procédé absolument semblable (qui consiste à supprimer le v comme dans pouvoir, que l'on prononçait et écrivait pooir), on a d'abord tiré ayon et aye de avus, grandpère, et de avia, grand'mère; puis, en préposant le t, comme dans tante, qui vient de amita (voir Courrier de Vaugelas, 4° année, p. 188), on a fait tayon et taye.

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Périssent à jamais ces beautés malheureuses.
(Lanoue, dans le même ouv., p. 604.)

j'en conclus que le pluriel vivent est, dans ce cas, bien préférable au singulier.

X
Quatrième Question.

Dans la communication faite par M. Maisonrouge (no 21), il est dit que PIPELET, sobriquet des concierges parisiens, existait avant Eugène Sue, et que « celui-ci n'en a même pas compris la signification ». Que veut donc dire ce mot, je vous prie? Etant parisien, cette signifi- · cation m'intéresse d'autant plus que PIPELET ne se trouve ni dans le grand dictionnaire de Littré, ni dans son Supplément.

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(Buffon, Quadrup. t. III, p. 89.) Or, dans les maisons bourgeoises de Paris, dont la porte était toujours fermée autrefois, même de jour, le portier était armé d'un sifflet servant à avertir par le nombre des coups l'étage où se rendait le visiteur, afin que l'on vint recevoir celui-ci. Il n'y a guère plus de quarante ans, ajoute M. Maisonrouge, ce sifflet fonctionnait encore dans la maison numéro 14 de la rue Notre-Dame-des-Victoires, maison dont l'aspect matériel n'a point changé, mais qui est habitée autrement qu'elle ne l'était alors.

D'où je crois pouvoir inférer que pipelet, qui est plus que jamais le sobriquet des portiers parisiens depuis la publication d'Eugène Sue, dérive du verbe piper par l'intermédiaire pipel (devenu plus tard pipeau), et veut dire, par conséquent, sifflet on aura dit le sifflet d'une maison comme on avait dit, et comme on dit peut-être encore quelque part la trompette d'une ville.

D'après M. Maison rouge, pipelet signifie siffleur. Tel n'est pas mon avis, et voici pourquoi toutes les fois qu'un verbe de la première conjugaison forme un dérivé désignant la personne qui fait l'action indiquée par ledit verbe, ce dérivé prend la terminaison eur: parler, parleur; sauter, sauteur; rimer, rimeur; etc. C'est donc pipeur et non pipelet qui signifie siffleur. Avec une moins grande << antipathie pour la science étymologique »> M. Maisonrouge aurait facilement évité cette erreur.

X
Cinquième Question.

D'où vient l'expression EN FAIRE voir de grises à quelQu'un, que la langue familière emploie si fréquemment ?

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