Toutefois, il convient d'ajout nombre n'ont pas disparu imméd des arrêts que je viens de transcri taire écrivait encore (Lett. d'Arg 11 [M. de Villars] vient quelquefoi tant que j'aurai mes neiges, je observez qu'il n'a que soixante ans, septante, quoi qu'on die. Il y a des Français qui disent nous disons en anglais DEAF AND D disent SOURD-MUET. Laquelle de pensez-vous être la meilleure? Lorsque, au commencement de XVIIIe siècle, on commença à s'o l'éducation des sourds-muets, j mépris, à l'ignominie et à toutes so tements, on leur donna d'abord I muets, parce qu'on voyait en eux lesquelles on ne soupçonnait pas dance. Parmi les Mémoires de Mathéma présentés à l'Académie royale des savants, il y en a un (tome V, ar sourds et muets, par M. Ernault. Dans ses OEuvres, éditées en 17 (tome II, p. 485) une lettre qui est sur les sourds et muets à l'usage de et qui parlent. >> On trouve dans Buffon (OEuv., to M. Rodrigue Pereire, Portugais, ayar les plus faciles pour faire parler les s sance, s'est exercé assez longtemps d pour le porter à un grand point de p Mais une fois cette nouvelle bran créée, les savants de tous les pays ils découvrirent qu'à quelques exce reil vocal du sourd-muet était aussi celui du parlant, et que le mutisme. quence de la surdité, donnée positiv aujourd'hui aux diverses méthode rendre en quelque sorte la parole à humains que la nature en avait priv Or, à partir de ce moment, l'appe muet fut quelque peu modifiée; on y l'on remplaça par un trait d'union sourd-muet à celui qui était atteint produit le mutisme, ou, pour autr surdité de naissance : Quand on n'a pas vécu avec les sour difficile de se faire une juste idée tence. (Picard. Inst. Mém. litt. et beau s familles ce qu'on appelle les enfants yés par tous. Où qu'ils vont, quoi qu'ils bien venus, le reconduire en prison, il demanda la ser le cadavre de sa victime, puis il se lement. [ui commence, et il faut la respecter, I hommes qui ont violé la constitution ɔnt emparé du pouvoir. sons à croire qu'il voulût faire expier ienne la confusion à laquelle se sont rnement et la Chambre. nt, l'idée ne fut pas longtemps suivie r. On fit des objections, et ce qui est es chefs s'en mêla. ɔria qui promenait tous les après-midi u viveur, dans les allées du bois de quelque peine à atteindre l'enchère de en disiez, et quelque assurance que ter pour vous donner les airs du désentez que le provisoire. BIOGRAPHIE DES GRAMMAIRIENS PREMIÈRE MOITIÉ DU XVIII SIÈCLE. RÉGNIER DESMARAIS. (Suite.) Cette nécessité de l'article ressort encore de ces deux phrases françaises étes-vous prince? et êtes-vous le prince? Des particules qui tiennent lieu de l'article. - Quoiqu'il n'y ait proprement d'articles dans la langue que le, la, les, il y a d'habiles grammairiens qui en admettent un autre sous le nom d'article indéfini, pour le distinguer du premier, qu'ils appellent défini. Cet article est un, une, auquel on donne pour pluriel de, des. Régnier a plus d'une objection à faire contre l'admission d'un second article; mais comme la distinction entre l'article défini et l'article indéfini est vraie en partie, et qu'elle est déjà établie, il se conformera ici à l'usage des grammairiens. Emploi de l'article défini. — L'usage a établi qu'il faut dire les rois de la Chine, l'or du Pérou, tandis qu'il veut qu'on dise avec l'article indéfini les rois de France, les rois de Perse, etc. L'usage permet qu'on dise presque également bien les peuples de l'Asie, et les peuples d'Asie; mais on ne dit point d'une manière correcte les nations d'Asie; il faut dire les nations de l'Asie. On dit la noblesse de France, d'Italie, d'Espagne, d'Allemagne, en parlant des gentilshommes français, italiens, espagnols, allemands; et on dit la noblesse de la France, de l'Italie, de l'Espagne, de l'Allemagne en parlant des avantages et des prérogatives de ces mêmes. pays. Autre chose singulière. Il est pareillement reçu de dire sans article être en été, en automne, en hyver; mais il faut dire avec l'article être au printemps, quoique d'ailleurs les noms des quatre saisons prennent tous également l'article dans tous les cas. On met encore l'article défini devant les verbes à l'infinitif pris substantivement; ainsi on dit le boire et le manger. Cet emploi de l'article est commun à l'italien et à l'espagnol, mais plus général dans ces langues que dans la nôtre, qui ne s'en sert guère que dans le lever, le coucher, le disner, le souper, le rire, etc. Cet usage de l'article défini devant les verbes s'étend encore à des expressions verbales où entre un verbe à l'impératif, comme le priez-Dieu, le rendez-vous, le laissez-courre. Quelquefois l'usage donne ce même article à des phrases tout entières; ainsi on dit qu'une personne craint le qu'en dira-on. TRAITÉ DES NOMS. Régnier fait deux sortes de noms; les noms substantifs, qui signifient quelque substance, quelque être, tels que homme, femme, lion, etc., et les noms adjectifs qui marquent seulement la manière d'être, comme grand, petit, beau, etc. Les noms substantifs se divisent en noms propres et en appellatifs; ces derniers en abstraits et en collectifs. Tout les noms, substantifs ou adjectifs, se divisent encore en primitifs et en dérivés, en simples et en composés, en absolus et en relatifs. -- Des augmentatifs et des diminutifs. Les noms augmentatifs et les noms diminutifs sont des noms qui, par l'addition de quelques lettres ou de quelques syl labes, servent à marquer augmentation ou diminution dans le sens du même mot. La plupart des langues ont ces deux sortes de noms. Il y a peu de noms augmentatifs proprement dits dans la langue grecque et dans la langue latine. Quant aux diminutifs, elles en ont l'une et l'autre de fort marqués, et la plupart de ceux de la langue grecque ont leur désinence en tov, comme evyɛtptètov, qui se dit d'un petit poignard, etc. Les Latins ont pris des Grecs plusieurs de ces diminutifs, en changeant seulement, selon le génie de leur langue, l'ov des Grecs en ium, et faisant palladium, glycerium, etc. Mais outre cela, ils ont des diminutifs qu'ils n'ont empruntés d'aucune autre langue, et qui leur sont propres. Toutes les terminaisons qui servent chez eux à marquer ces sortes de noms se réduisent à peu près à io, comme homuncio; à ellus, ella, ellum, comme ocellus, libella, labellum; à illus, illa, illum, comme bacillus, mamilla, pusillum; à olus, ola, olum, comme gladiolus, filiola, manubriolum; et à ulus, ula, ulum comme pisciculus, juvencula, vasculum; et la plupart de ces diminutifs ne se disent pas tant quelquefois pour marquer petitesse dans la chose dont on parle que par une espèce de caresse et de flatterie. De toutes les langues, tant anciennes que modernes, l'italienne est celle qui a le plus de noms augmentatifs el de noms diminutifs. Les terminaisons qui servent le plus à marquer les augmentatifs en bien, sont one et ona, pour le masculin et le féminin, comme cardinalone, donnona; et celles qui servent à les marquer en mal sont accio, accia, azzo, aglia, comme popolaccio, popolazzo, femminaccia, gentaglia. Mais les désinences qui marquent diminution sont en beaucoup plus grand nombre; car on en peut compter jusqu'à quatre, dans le seul mot de povero, qui fait poverello, poveretto, poverino, poveruccio, outre sa terminaison augmentative de poveraccio. Quant à la langue française, elle a aussi des noms augmentatifs et des noms diminutifs qu'elle forme, comme les autres langues, au moyen de certaines terminaisons. Il est vrai que depuis longtemps l'usage a confondu les augmentatifs avec les simples, et qu'il ne nous reste plus de traces de ce qu'ils étaient autrefois. Cependant, pour donner que été, Régnier va indiquer q naisons qui servaient à les dé Les principales de ces ter vantes: ard, aud, u, ace et as qui ajoute au sens de son I formé; dans oreillard, qui se grandes oreilles; dans lourda très-lourd d'esprit et de corps chiens de chasse, comme brif dil d'abord d'un homme qui joufflu et barbu, qui se di (1705) de celui qui a de gi épaisse; dans homace, qui s trop l'air d'un homme; dan d'abord pour une quantité d' sçavantasse, qui s'applique or d'un savoir pédantesque. Il n'en est pas arrivé tout à fa diminutifs; car tout le monde sent que perdreau, lapreau, far grasset sont des diminutifs de coq, jeune et gras; et que h sont aussi des diminutifs d'her Les désinences en on, com fréquentes dans notre langue, les noms propres de filles, pre Marion, Nanon, Jeanneton, faits de Marie, Anne, François aussi des marques de la méme ques noms appellatifs diminu fille; oisillon, d'oiseau; cot d'asne, et ceux-là ne reçoivent féminine. Les autres, comme f et bichon, qui vient de barbich çoivent un e après l'n, pour le bablement par diminutif que de con; mais le temps lui a telle tion, qu'il se dit presque indiffe qui n'est pas marié. A ne considérer que les noms le terminaisons des diminutifs celles dont il vient d'être questi aux noms de baptême, on en sont in et ine, ot et ote. Les deux premières se rencont qui ne sont guère en usage que Colin, Perrin, Jacqueline, Perr il n'y a que ceux en in qui se do deux autres ont servi à faire plu Jeannot, Pierrot, Phelippot, 7 aux garçons, et Jeannotte, Maro qui se donnent aux filles. Toute Marguerite, fait exception à cett à une fille malgré sa finale masc (La suite au LE RÉDACTEUR-GÉRANT: E BIBLIOGRAPHIE GES DE GRAMMAIRE ET DE LITTÉRATURE. Publications de la quinzaine : Les Spectacles de la foire. Théâtres, acteurs, sauteurs et danseurs de corde, monstres, géants, nains, animaux curieux ou savants, marionnettes, automates, figures de cire et jeux mécaniques des foires Saint-Germain et Saint-Laurent, des boulevards et du Palais-Royal, depuis 1595 jusqu'à 1791. Documents inédits, recueillis aux Archives nationales par Emile Campardon. T. 2. In-8°, 515 p. Paris, lib. Berger-Levrault et Cie. Un grand peuple qui se relève; par le comte Agénor de Gasparin. 5e édition, revue et corrigée. In-18 jésus, VIII-419 p. Paris, lib. Calmann Lévy. 1 fr. 25. Mémoires du maréchal de Tourville; par H. de Péréfixe. Gr. in-8°, 352 p. et grav. Paris, lib. A. Rigaud. Histoire de Jeanne d'Arc; par M. le baron de Barante, de l'Académie française. Nouvelle édition. In-12, 280 p. Paris, lib. Didier et Cie. 1 fr. 25 cent. Alfred le Grand, ou l'Angleterre sous les AngloSaxons; par Guillaume Guizot. 4o édition. In-18 jésus, 230 p. Paris, lib. Hachette et Cie. 2 fr. Correspondance de C. A. Sainte-Beuve (1822-1865). T. I. In-18 jésus, 382 p. Paris, lib. Nouvelle. 3 fr. 50 cent. La Pêche à la ligne et son influence sur la civilisation et le progrès. Traduit de K. Li-Taï-Pé, lettré chinois. In-32, 107 p. Paris, lib. Challamel. Publications antérieures: LE EN CHINE. Par P. DABRY DE France. Ouvrage orné de vingtises. — Paris, Ernest Leroux, éditeur, asiatique de Paris, de l'Ecole des ivantes, etc. 28, rue Bonaparte. OÉTAVEL. Par Mlle GABRIELLE 3, librairie Saint-Germain-des-Prés, Henri Allard, libraire-éditeur, De treize chromolithographies par Compère, Daumont, Parlon et Werner et de quatre o Paris, librairie de Firmin Didot et Cie, imprimeurs de l'Institut de France, 5 CONCOURS LITTÉRAIRES. SOCIETÉ DES SCIENCES, AGRICULTURE ET BELLES-LETTRES DE TARN-ET-GARONNE. Concours Société propose pour cette année : 1° Une médaille d'or de la valeur de deux cents francs à poésie lyrique (ode, poème, stances, etc.), 2o Une médaille d'or de la valeur de cent fra de genre, (conte, ballade, fable, etc.); 3o Une médaille d'argent de la valeur de cinqu groupe de trois sonnets. Deux médailles de bronze pourront être accordées aux poètes mentions très-honorables. Les sujets de ces compositions sont laissés aux choix des seules admises les pièces inédites qui n'ont pas été distinguées par d'autres Académies. être adressés, francs de port, au Secrétariat général de la Société, à Montauban, avant le 1er rigueur. Chacun d'eux devra porter une épigraphe qui sera répétée sur l'enveloppe d'un le nom et l'adresse de l'auteur. Ce billet ne sera ouvert qu'après le jugement, et seulement p à concourir. Les prix seront décernés dans la séance publique qui suivra la remise des m Sujets mis au con - Poésie : le sujet est laissé au choix des concurrents. Littérature étude sur le roman Les manuscrits des concurrents doivent parvenir, francs de port, au Président ou au Sec Société, avant le 1er mars 1878. - Les Mémoires, ainsi que les pièces de vers, doivent être épigraphe. Cette épigraphe sera répétée sur l'enveloppe d'un billet cacheté qui contiendra l'auteur. Les prix consisteront en médailles d'or et seront décernés en séance publique. couronnés seront publiés en totalité ou en partie dans les annales de la Société. rendus, mais les auteurs pourront, avec l'autorisation de la Société, en faire prendre copie SOCIÉTÉ ACADÉMIQUE DES SCIENCES, ARTS, BELLES-LETTRES DE SAINT-QUENTIN. Les ma Le dix-neuvième Concours poétique, ouvert à Bordeaux le 15 août, sera clos le 1er décembre or, argent, bronze, seront décernées. Demander le Programme, qui est envoyé franco, à Président du Comité, 7, rue Cornu, à Bordeaux (Gironde). Affranchir. SOCIÉTÉ DES SCIENCES, DES ARTS ET DES LETTRES DE HAINAUT. Concours de 1877. Littéra vers sur un sujet puisé dans l'histoire de Belgique; 2o Une pièce de vers dont le sujet est 3o Une nouvelle en prose. Le prix pour chacun de ces sujets est une médaille d'or. } être remis franco, avant le 31 décembre 1877, chez M. le Président de la Société, rue des Comp Les concurrents ne signent pas leurs ouvrages ils y mettent une devise qu'ils répètent sur fermant leur nom et leur adresse. La Société devient propriétaire des manuscrits qui lui so auteurs peuvent en prendre des copies à leurs frais. Avis aux Étrangers qui viennent à Paris avec l'intention de se per la langue française. Tous les jours, les dimanches et les fêtes exceptés, le Rédacteur du Courrier de Vaugelas ir qui lui font l'honneur de venir le consulter de très-respectables FAMILLES PARISIENNES prenant sionnaires pour les perfectionner, sous sa direction, dans l'étude théorique et pratique de (Ces renseignements sont donnés gratis.) M. Eman Martin, Rédacteur du COURRIER DE VAUGELAS, est visible à son bureau de midi Imprimerie GOUVERNEUR, G. DAUPELEY à Nogent-le-Rotrou. |