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C'est suivant les mêmes principes et sur les mêmes fondements que, dans plusieurs mots, ces deux langues fortifient diversement les o, lorsqu'ils deviennent le siége de l'accent. Ainsi à l'égard de la langue italienne, la première syllabe des mots novello, focoso, bonario s'écrit par un o seul; mais elle s'écrit par uo dans nuovo, fuoco et buono, parce qu'elle est devenue le siége de l'accent.

Quant à la langue espagnole, c'est ordinairement la diphthongue ue qu'elle substitue à la place d'un o dans ces sortes de rencontres. C'est la raison pour laquelle dans poder, qui fait puedo, puedes, puede et podemos, podeys, pueden, elle écrit la première syllabe par o quand l'accent n'y est point, et par ue quand il y est. Il en est de même de soler, qui fait suelo, sueles, suele et solemos, soleys, suelen. On pourrait alléguer une infinité d'exemples pareils de la même langue, tant pour les verbes que pour les autres mots, comme novedad et nuevo; bonança et bueno; fogon et fuego; mais ce qui vient d'être dit suffit pour faire voir que les langues, quoique différentes, ne laissent pas de convenir » ensemble dans beaucoup de choses, et que l'usage n'est pas toujours l'effet du caprice et du hasard.

Troisième conjugaison des verbes. Il n'y a que 13 verbes primitifs en oir, en comptant avoir, car les verbes souloir pour dire avoir accoutumé, ramentevoir pour dire se ressouvenir, et chaloir pour dire se mettre en peine, ne sont plus d'aucun usage depuis longtemps, De tous ces verbes, il n'y a que devoir et recevoir avec ceux de la même formation qui suivent une même règle de conjugaison; tous les autres ont bien quelque chose de semblable dans certains de leurs temps, mais ils ont aussi quelque chose de différent dans les autres, de sorte qu'ils veulent être étudiés séparément.

Autrefois, comme on peut le voir, non-seulement dans nos anciens « autheurs »>, mais aussi dans quelques-uns des modernes (1706), pouvoir faisait à la première personne je peux, comme vouloir fait je veux; à présent, je puis est la seule forme dont on se serve. Il est de l'usage du discours familier qu'on emploie quelquefois je sache, impératif de sçavoir, au lieu de je sçay. Ainsi, au lieu de dire Je ne sçay point d'homme plus heureux que luy, on dit fort bien Je ne sache point etc.; mais il faut remarquer que ce n'est jamais qu'avec la particule négative ne et dans quelque phrase semblable.

Ceux qui s'attachent à la règle générale disent au subjonctif de vouloir, nous veüillions, vous veüilliez, ils veuillent; mais la plupart du monde dit que nous voulions, que vous vouliez. La grammaire est pour les uns, l'usage le plus ordinaire est pour les autres.

Le verbe ravoir s'emploie pour retirer une chose des mains d'une autre personne, et, dans le discours familier, pour signifier respirer:ravoir son vent, ravoir son haleine. On dit se ravoir pour dire reprendre ses forces: ce malade tasche à se ravoir.

De la quatrième conjugaison des verbes. Cette classe est celle de toutes où il y a le plus de verbes irré

guliers, et qui demande par co cussion. Régnier va les pourco A l'impératif faire a pour fo Méfaire, qui veut dire faire qu'on ne s'en sert plus (1706).

Les verbes plaire et taire re à la troisième personne singul plaist, il se taist.

Aux trois personnes plurielle traire fait nous trayons, vous tra il ne signifie que traire du lait est très-peu d'usage dans la plup

Quand le verbe braire est emp il faut l'écrire brai, sans t, quoi trait, soustrait, etc., ce verbe comme rire, nuire et reluire.

Il n'y a pas encore longtemps écrivait assez ordinairement di troisième personne du présent de

Le verbe frire ne s'emploie qu'a de l'indicatif, où il fait je fris, tu je frirai, tu friras, etc., aux tem frit, et à l'infinitif.

Hors de l'infinitif, le verbe bri l'imparfait, et ce temps se form celui des autres verbes de m bruyois, tu bruyois, il bruyoit, d bruyant.

Le verbe decroire, qui signifie ploie jamais que par opposition au dans cette phrase du discours fam ne le decroy.

Les verbes conclurre et exclur du verbe clorre. Le verbe conclu conclu, sans s, tandis que exclurre exclus. Toutefois on écrit exclue a

Régnier écrit nous vaincons, vou quent, et emploie une orthographe fait je vaincois, nous vainquions,

Au passé défini, le verbe vivre vescus, deux formes prétendues mais les uns tiennent pour la pre pour la seconde.

Le verbe s'ensuivre s'emploie sonnel il s'ensuit que, il s'ensuit Un verbe qui n'est plus en usag composés, c'est tistre, dont le part Les verbes mordre et tordre, qui participe mordu et tordu, faisaient

Ce dernier a le double féminin tors Le prélérit simple de coudre est

Avec le sens de décider, resou resolu; mais quand il a celui resous; ainsi on dit le brouillard s (La suite au pr

LE REDACTEUR-GÉRANT: EMA

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BIBLIOGRAPHIE

AGES DE GRAMMAIRE ET DE LITTÉRATURE.

Publications de la quinzaine :

= d'un grillon; par le docteur Ernest sus, 340 p. Paris, lib. Hetzel et Cie. 3 fr. illustration de la langue francoyse; llay. Reproduite conformément au texte nale, avec une introduction, des notes littéraires et un glossaire, suivie de (de Charles Fontaine), par Em. Person, e Charlemagne. In-8°, 218 p. Paris, lib.

nélanges; par M. le comte d'Haussonie française. In-8°, 465 p. Paris, Lib.

C.

de Bruges; par Jules Noriac. In-18 , Lib. nouvelle. 3 fr.

nature; par Bernardin de Saint-Pierre. evue avec soin et annotée. In-8°, 319 p. ntant-Laguerre.

foire, recueil de pièces représentées ermain et Saint-Laurent; précédé d'un ur les spectacles forains; par Eugène us, 497 p. Paris, lib. Garnier frères.

è au pays des éléphants; par Louis Hons de Riou. In-18 jésus, 373 p. Paris,

istorique de l'ancien langage frande la langue françoise depuis son oriede Louis XIV; par La Curne de Saintede l'Académie des inscriptions et de se. Publié par les soins de L. Favre, re du Poitou, de la Saintonge et de contenant Signification primitive et ux mots; vieux mots employés dans les es; acceptions métaphoriques ou figuts français; mots dont la signification ologie des vieux mots, orthographe des

vieux mots; constructions irrégulières de tours de phrases de l'ancienne langue; abréviations, études sur les équivoques qu'elles présentent dans les anciens auteurs; ponctuation, difficultés qu'elle présente. Proverbes qui se trouvent dans nos poëtes des x11o, xê11o et xivo siècles. Noms propres et noms de lieux corrompus et défigurés par les anciens auteurs; mots empruntés aux langues étrangères. Usages anciens. Fascicules 31 à 40 (t. 4). In-4° à 2 col., 484 p. Paris, lib. Champion.

Littérature française. Principes de composition et de style; par F. Deltour, ancien professeur de rhétorique. 3o édition, revue et corrigée. In-12, iv-388 p. Paris, lib. Delagrave.

Mes héritages; par Mlle Zenaïde Fleuriot. 3o édition. In-12, 276 p. Paris, lib. Lecoffre fils et Cie.

Ève et ses incarnations; sonnets et eaux-fortes par Antoine Monnier. Avec préface par Tony Réveillon, et prologue par Prosper Blanchemain. In-8°, 78 p. et gravures. Paris, lib. Willem. 10 fr.

Petit dictionnaire universel, ou Abrégé du Dictionnaire français d'E. Littré, de l'Académie française. Augmenté d'une partie mythologique, historique, biographique et géographique, par A. Beaujean, professeur au lycée Louis-le-Grand. 3e édition. In-16, 912 p. Paris, lib. Hachette et Cie. 2 fr. 80 C.

Le plus hardi des gueux; par Alfred Assolant. In-18 jésus, 367 p. Paris, lib. Dentu. 3 fr.

Les Epopées françaises, étude sur les origines et l'histoire de la littérature nationale; par Léon Gautier. 2o édition, entièrement refondue. T. 1. In-8°, x-561 p. Paris, lib. Palmé.

Dictionnaire historique d'argot; par Lorédan Larchey. 7° édition des Excentricités du langage, considérablement augmentée et mise à la hauteur des révolutions du jour. In-18 jésus, XLII-381 p. Paris. lib. Dentu.

Publications antérieures:

Paris,

ON D'UN ENFANT DU SIÈCLE. USSET. Nouvelle édition. diteur, 13, rue de Grenelle - Saint50 c.

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les étrangers. - Prix: 1 fr. 50; franco,

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LA GRAMMAIRE FRANÇAISE APRÈS L'ORTHOGRAPHE. Par EMAN MARTIN, professeur spécial pour SYLLEXIE, ouvrage sous forme de Dictionnaire, contenant les proverbes, les locutions proverbiales, les comparaisons remarquables, les phrases ironi- Prix: 3 fr. 50. ques, etc. etc. Au bureau du Courrier de Vaugelas, 26, boulevard des Italiens.

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LICE CHANSONNIÈRE. 46° année. deuxième volume. Paris, L. Labbé, éditeur de librairie et de musique, 32, rue Notre-Dame-de-Nazareth. - Prix : 1 fr. 50.

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LITTÉRATURE FRANÇAIS

Par DÉSIRÉ NISARD, membre de l'Académie française.

Complétement revue par l'auteur, cette nouvelle édition (qui est la sixième) forme une véritab rique et littéraire, où sont conservés les plus précieux trésors de notre langue.

Le tome Ier est une introduction à l'histoire de la littérature française; le tome II contier littérature depuis l'époque de la Renaissance jusqu'aux premières années du seizième siècle; des premiers modèles de l'art d'écrire en prose et en vers et de l'influence, soit de certaines gouvernement et de la royauté sur la littérature du dix-septième siècle; le tome IV embrasse entier, et se termine par une appréciation générale des principales richesses littéraires de notre

QUATRE VOLUMES format in-48 jésus, 16 fr.;

format in-8°, 30 fr.

A Paris, librairie de Firmin Didot frères, fils et Cie, 56, rue Jacob.

CONCOURS LITTÉRAIRES.

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COMITÉ DES CONCOURS POÉTIQUES DU MIDI. Le vingtième concours poétique, ouvert en France le clos le 1er juin de la même année.-Seize médailles, or, argent, bronze seront décernées. Demar qui est envoyé franco, à M. Evariste Carrance, président du Comité, 6, rue Molinier, à Agen (Lot-et-Gar L'Académie propose pour prix de poésie à décerner en 1879 La Poés La limite de 300 vers ne doit pas être dépassée par les concurrents. Les ouvrages envoyés seront reçus que jusqu'au 31 décembre 1878. On se procure le programme en s'adressant à l'institut, 21-23, quai Conti.

ACADÉMIE FRANÇAISE.

-

ATHÉNÉE DE FORCALQUIER. Concours de 1878. Dans sa séance du 4 novembre 1877, l'Athéné pris la délibération suivante: «Un concours est ouvert à partir de ce jour, sur le thème suivant sur Gassendi. Les envois devront être faits avant le 15 avril 1878. Demander le programme de l'Athénée de Forcalquier (Basses-Alpes).

SOCIÉTÉ D'ÉMULATION DE CAMBRAI.

Concours de 1878.

Philosophie morale: Quels sont aujo paux caractères de la littérature des feuilletons; quels dangers présente-t-elle, et comment pourr Poésie Le sujet et l'étendue de la pièce destinée à le traiter sont laissés au choix des concu vaux et mémoires devront être adressés franco avant le 1er juin 1878. Pour le programme, s'adr

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M. F. S., à Islington (Londres) : Si vous m'y autorisez, je transmettrai votre lettre à une personne qu curer des emplois analogues à celui que vous désirez. M. E. A. T., à Nantes: Impossible, mon journa des ouvrages de grammaire et de littérature. M. J. F. B., à Anvers : Les cinq premières années son réimprime dans quelques jours, je pourrai vous envoyer la 1, à laquelle je joindrai la 6°. Tous les Ath reçoivent le Courrier de Vaugelas en vertu d'un abonnement pris l'année dernière par votre ministr publique. M. L. L., à Nancy: Le nom d'Eman est celui d'un saint invoqué dans une petite commune d (Eure-et-Loir), voisine de l'endroit où je suis né. ·M G., quai de Valmy (Paris): La 8° année ne finit

M. Eman Martin, Rédacteur du COURRIER DE VAUGELAS, est visible à son bureau de midi à d

Imprimerie GOUVERNEUR, G. DAUPELEY à Nogent-le-Rotrou.

ONS

ICALES

LE

RRIER DE

QUESTIONS PHILOLOGIQUES

VAUGELAS

Journal Semi-Mensuel

CONSACRÉ A LA PROPAGATION UNIVERSEL LE DE LA LANGUE FRANÇAISE

Paraissant le 1 et le 15 de chaque mois

a séance du 12 janvier 1875, l'Académie française a décerné le prix Lambert à cette publication.)

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Rédacteur EMAN MARTIN

ANCIEN

:

PROFESSEUR SPÉCIAL POUR LES ÉTRANGERS
Officier de l'Instruction publique

26, Boulevard des Italiens, à Paris.

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année, vous émettez l'avis qu'on peut ent « voilà comme ou voilà comment la compensée ».

ns ce cas la première expression doit ée, par application de la règle suivante ire des Synonymes de M. Lafaye (Paris, ge 291:

T. De quelle façon ou de quelle manière. ou relatif à l'effet; l'autre est subjectif on. En conséquence, on dira, voyez comme aite, et comment elle se fait ou s'est faite; ravaille, c'est-à-dire examinez son traage, et voyez comment il travaille, c'estde travailler ou à l'œuvre. « Vous convous savez comme ce vilain monstre est Il faut que vous vous promeniez, nt de rien; elle va venir, sans faire semoilà comment se font les mariages des mard). - Je m'imagine le château de me représente en moi-même comme il « Pour dire si un livre est bon ou

t).

ABONNEMENTS:

Se prennent pour une année entière et partent tous de la même époque. S'adresser soit au Rédacteur soit à un libraire quelconque.

<< mauvais, qu'importe de savoir comment on l'a fait ?> (J.-J. Rousseau).

En deux mots, comme signifie à la rigueur, de quelle « façon, et comment, de quelle manière; celui-là qualifie « ce qui est, et celui-ci ce qui se fait. Vous voyez comme il << est beau, comme il est fait; savez-vous comment il va, « comment il se porte, comment il est mort? Là, vous parlez << d'états ou de qualités; ici, d'actions ou d'événements.

« Dans les Provinciales, Pascal ayant rapporté en propres << termes certaines opinions de Jansénius, ajoute: « Voilà « comme il parle sur tous ces chefs. » C'est-à-dire voilà de « quelle sorte sont ses paroles ou ses discours. Et, quelques « lignes plus loin, il écrit: Voilà comment agissent ceux qui < n'en veulent qu'aux erreurs. » Comment, et non pas « comme, parce qu'il s'agit ici d'un fait, et non d'une «< chose..... ».

Veuillez agréer, Monsieur, l'assurance de ma considération la plus distinguée.

FOUILLON,

Employé à la Trésorerie générale, à Valence (Drôme). Une lecture attentive des historiques de comme et de comment, dans le dictionnaire de Littré, produit l'entière conviction que, jusqu'à la moitié du xvre siècle, on employait indifféremment ces deux adverbes pour signifier de quelle manière.

Depuis lors, à la vérité, une distinction s'est établie et maintenue entre eux; ainsi

40 On se sert exclusivement de comment pour premier terme d'une phrase interrogative :

Comment en un plomb vil l'or pur s'est-il changé?
(Racine, Athal. III, 7.)

Comment l'aurais-je fait, si je n'étais pas né?

(La Fontaine, Fabl. I, 1.)

2o L'usage veut toujours comme dans toute réponse à une question sur la manière dont une chose s'est faite, se fait ou se fera; par exemple, on dit :

Comment vous portez-vous? - Comme vous voyez, très-bien. Comment vous y êtes-vous pris? - Comme vous allez voir.

Mais, excepté dans ces deux sortes de phrases, on ne distingue pas entre les mots en question, preuve les exemples suivants où, sans altérer aucunement le sens, on peut mettre à volonté l'un ou l'autre :

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Quelqu'un vous raconte une nouvelle qui n'est rien moins que vraisemblable, vous rapporte un propos auquel vous n'ajoutez pas foi, vous confie une promesse à lui faite qui vous paraît vaine. Vous lui dites, pouvant lui parler familièrement : oui, croyez cela et buvez de l'eau.

D'où vient cette expression?

Voici là-dessus l'opinion de M. Charles Nisard (Curiosités de l'étymologie française, p. 11):

Quand un homme soupçonné ou entaché d'hérésie était livré au tribunal sanglant de l'Inquisition, on l'interpellait sur les dogmes, sur les actes de foi; on le pressait d'arguments théologiques les plus serrés, les plus retors. Si, après plusieurs épreuves de ce genre, il hésitait sur quelque point, et trahissait par ses hésitations le trouble ou la révolte de sa conscience, on le soumettait à la question. Le bourreau l'étendait sur une espèce de chevalet en bois, fait en forme de gouttière, et propre à recevoir le corps d'un homme. Ce chevalet n'avait pour fond qu'un bâton qui le traversait et sur lequel le corps, tombant en arrière, se

courbait par l'effet du mécanisme, e telle que les pieds se trouvaient plus dans cette position qu'on introduis patient un linge fin mouillé qui 1 temps les narines. On versait ensuit l'eau qui filtrait lentement à travers le pas moins d'une heure pour que le litre. Ne trouvant aucun intervalle p à chaque seconde avaler de l'eau, p un peu d'air. Mais le linge mouillé qui et l'eau qui tombait sans cesse goutte étouffer à mesure, sans toutefois lui ô quelque temps, et quand, par exemp ensanglanté par suite de la rupture on le retirait. On interrogeait alors de on le sommait de confesser les art croyance était requise pour qu'il se sa encore, comme il arrivait souvent, seconde fois à la question.

Je n'ai pas sous les yeux le formula alors; mais il se résumait nécessairen Croyez cela, ou buvez de l'eau. En usan aujourd'hui, on en a gáté le sens, en jonction copulative à l'alternative; on temps l'origine plus obscure.

Je ne crois pas que M. Charles Ni pression de ses nuages, ainsi qu'il l'e adresser les objections suivantes à sa

4° L'expression dont il s'agit ne se Curiositez françoises d'Antoine Oud Trévoux (1774), ni dans l'Académ Landais (1836), ni dans Noël et Car est-il possible qu'une expression qui de la pratique de l'Inquisition, c' seconde moitié du xure siècle, ne se dans le nôtre, et encore si tardivemer bien difficile à croire.

2o Cette expression renferme toujo énoncé croyez cela et buvez de l'ea gine de M. Ch. Nisard implique la co tive ou; c'est une phrase dont la nécessairement comminatoire. Or, co renfermant un tel sens aurait-elle pu renfermant seulement un double c sorte? Un pareil fait ne me semble pa pour que je puisse l'admettre.

3o Dans son Histoire de l'Inquisiti Marsolier dit qu'il y avait trois sorte voici, rangées d'après leur degré de ri l'eau et le feu. Or, attendu que pour l'autre, l'inquisiteur devait demand confessait son erreur, et que, selon to formulaire qu'il employait pour chaqu devait être le même, pourquoi eau plutôt que feu après croyez cela? P réellement l'origine de croyez cela e cette expression n'aurait-elle pas dû riantes, puisque beaucoup de patient marque Marsolier, avaient le courage. bout de ces terribles épreuves?

Ne pouvant accueillir l'explication plus que d'autres encore où l'on fait comme pour faciliter la digestion d

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