OUVRAGES DE GRAMMAIRE ET DE LITTÉRATURE. Théâtre complet d'Emile Augier, de l'Académie française. II. Diane. Philiberte. Le Gendre de M. Poirier. Ceinture dorée. In-18 jésus, 459 p. Paris, librairie Calmann Lévy. 3 fr. 50. Lettres royaux et lettres missives inédites, notamment de Louis XI, Louis XII, François Ier, CharlesQuint, Marie Stuart, Catherine de Médicis, Henri IV, Bianca Capello, Sixte-Quint, etc., relativement aux affaires de France et d'Italie, tirées des archives de Gênes, Florence et Venise; par C. Charles Casati, juge au tribunal civil de Lille, archiviste-paléographe. Gr. in-8°, 113 p. Paris, lib. Didier et Cie. Poésies d'André Chénier; précédées d'une notice par H. de Latouche. Nouvelle édition. OEuvres posthumes. In-18 jésus, 283 p. Paris, lib. Charpentier. 3 fr. 50 cent. L'Education d'Aline; par Georges Fath. 65 dessins gravés sur bois. Gr. in-8°, 341 p. Paris, lib. Ducrocq. Pasquino et Marforio. Les Bouches de marbre de Rome. Traduits et publiés pour la première fois par Mary-Lafon. 2e édition. In-18 jésus, 350 p. Paris, Lib. internationale. 3 fr. 50. Les Prussiens en Allemagne, suite du Voyage au pays des milliards; par Victor Tissot. 28e et 29e éditions. In-18 jésus, 516 p. Paris, lib. Dentu, 3 fr. 50. BIBLIOGRAPHIE. Publications de la quinzaine : LA JEUNE FILLE; LETTRES D'UN AMI. Par CHARLES ROZAN Un vol. format anglais, imprimé avec luxe par J. CLAYE, avec fleurons, lettres ornées de culs-de-lampe Paris, P. Ducrocq, libraire-éditeur, 55, rue de Seine Prix : 3 fr. 50 cent. Sur papier de Hollande (broché) : 5 fr. - LA GRAMMAIRE FRANÇAISE APRÈS L'ORTHOGRAPHE. Par EMAN MARTIN, professeur spécial pour les Etrangers. Ouvrage pour les Français. SYLLEXIE, premier volume paru Prix 3 fr. 50. - Au bureau du Courrier de Vaugelas, 26, boulevard des Italiens. - MARINS. LES GRANDS HOMMES DE LA FRANCE. Deuxième série. Par EDQUARD GOEPP, chef de bureau au Ministère de l'Instruction publique, et HENRI DE MANNOURY D'ECTOT, ancien capitaine au long cours. Orné de deux portraits. JEAN BART, DUGUAY-TROUIN, SUFFREN. Paris, P. Ducrocq, librajre-éditeur, 55, rue de Seine, — Prix (broché) : 4 fr. NAPOLEO EPICUS. Deux volumes. libraire-éditeur, 6, rue Hautefeuille. les deux volumes. ARTISTES ET BOURGEOIS. Par GERMAIN PICARD. Paris, A. Derenne, éditeur, 52, boulevard Saint-Michel. Prix 2 francs. Publications antérieures: - Paris, Vanier, Prix 7 fr. 50 Discours sur l'histoire universelle; par Bossuet. Nouvelle édition, d'après les meilleurs textes, avec une préface et des notes philologiques, littéraires, historiques, par P. Jacquinet, inspecteur général de l'Instruction publique. In-12, 574 p. Paris, lib. Eugène Belin. Les Scrupules de Christine; par Ernest Billaudel. In-18 jésus, 366 p. Paris, lib. Charpentier. 3 fr. 50. Souvenirs d'un médecin. Le Médecin des pauvres d'après Samuel Warren, Kingsby, Mayhew, précédé d'un coup d'œil sur le paupérisme, la charité et les institutions charitables en Angleterre; par Philarète Chasles, professeur au Collège de France. In-18 jésus, vi-266 p. Paris, lib. Calmann Lévy. 3 fr. 50. Essais de critique et de littérature; par E. Garsonnet, inspecteur général de l'Instruction publique. In-18 jésus, vr-339 p. Paris, lib. Thorin. Eléonore de Roye, princesse de Condé, 1535-1564; par le comte Jules Delaborde. Gr. in-8o, 344 p. et port. Paris, lib. Sandoz et Fischbacher. La Première aventure de Corentin Quimper; par Paul Féval. In-18 jésus, 385 p. Paris, lib. Dentu. 3 fr. La Fille maudite; par Emile Richebourg. II. La Belle Blanche. In-18 jésus, 404 p. Paris, lib. Dentu. 3 fr. -- L'INTERMÉDIAIRE DES CHERCHEURS ET CURIEUX. Questions et réponses, communications diverses à l'usage de tous les littérateurs, artistes, bibliophiles, etc. Publications périodiques : -- Dixième année. Abonnement: 12 fr. pour la France, et 15 fr. pour l'étranger. S'adresser à la librairie Sandoz et Fischbacher, 33, rue de Seine, à Paris. Concours de l'année 1877 SOCIÉTÉ ACADÉMIQUE DE SAINT-QUENTIN. Poésie le sujet est laissé au choix des concurrents. Cantates: le sujet est laissé au choix des concurrents. Les pièces envoyées au Concours devront remplir les conditions exigées par le Conservatoire national de musique pour le prix de Rome, c'est-à-dire être à personnages (une voix de femme et deux voix d'hommes), et contenir des récitatifs, un ou deux soli, un duo et un trio final. La Cantate couronnée en 1877 servira de texte pour le concours de musique qui aura lieu en 1878. Concours seront clos le 1er mars 1877. - Ces CONCOURS LITTÉRAIRES. REVUE SUISSE. BIBLIOGRAPHIE, archéologie, liTTÉRA- ger. - Cette revue, qui rend compte de tous les ouvrages dont on lui envoie deux exemplaires, se trouve à Paris, chez MM. Sandoz et Fischbacher, libraires-éditeurs, 33, rue de Seine. L'ACADÉMIE FRANÇAISE propose l'« ELOGE DE BUFFON » pour sujet du prix d'éloquence à décerner en 1878. Les ouvrages envoyés à ce concours ne seront reçus que jusqu'au 31 décembre 1877, terme de rigueur. Ils › devront porter une épigraphe ou devise qui sera répétée dans un billet cacheté joint à l'ouvrage. Ce billet contiendra le nom et l'adresse de l'auteur, qui ne doit pas se faire connaître. Les ouvrages envoyés au Concours ne seront pas rendus, mais les auteurs pourront en faire prendre copie. -- SOCIÉTÉ LITTÉRAIRE, SCIENTIFIQUE ET ARTISTIQue d'Apt. Concours de poésie française pour l'année 1876-1877. Le sujet et le genre sont laissés au choix des concurrents. Prix : une médaille d'or. Il est ouvert en outre un Concours spécial : Pièce de vers français en l'honneur de Sainte-Anne. Prix: une médaille d'or. - Les pièces devront être adressées franco au Secrétariat de la Société avant le 15 mars. Il pourra être décerné des médailles d'argent ou de bronze à titre de 2o prix ou de mention honorable. LA SOCIÉTÉ D'AGRICULTURE, COMMERCE, SCIENCES ET ARTS DU DÉPARTEMEnt de LA MARNE décernera, en 1877, une médaille d'or de la valeur de 100 francs à l'auteur de la meilleure pièce de vers sur un événement de notre histoire nationale. La Société, à mérite égal, donnera la préférence aux sujets relatifs à la Champagne. Les ouvrages envoyés au concours devront être adressés, francs de port, au secrétaire de la Société, avant le 1er juillet 1877, terme de rigueur. LE TOURNOI POÉTIQUE, LITTÉRAIRE ET SCIENTIFIQUE, organe de la Société des Amis des Lettres. Journal rédigé par ses Abonnés. Paraissant trois fois par mois (4o année). Médaille d'honneur de la Société nationale d'encouragement au bien. CONCOURS POÉTIQUES ET LITTÉRAIRES (Prix: Médailles de bronze, Livres, Musique). Abonnements, un an, 10 fr.; 6 mois, 6 fr. Envoi gratuit d'un numéro spécimen. Bureaux, 12, Boulevard Montmartre, à Paris. RENSEIGNEMENTS OFFERTS AUX ÉTRANGERS. Tous les jours, les dimanches et les fêtes exceptés, le Rédacteur du Courrier de Vaugelas indique aux Etrangers qui lui font l'honneur de venir le consulter :-1o des professeurs de français;—2o des familles parisiennes qui reçoivent des pensionnaires pour les perfectionner dans la conversation française ; 3o des maisons d'éducation prenant un soin particulier de l'étude du français ; — 4o des réunions publiques (cours, conférences, matinées littéraires, etc.), où se parle un très-bon français ; 5o des agences qui se chargent de procurer des précepteurs, des institutrices et des gouvernantes de nationalité française. (Ces renseignements sont donnés gratis.) M. Eman Martin, Rédacteur du COURRIER DE VAUGELAS, est visible à son bureau de trois à cinq heures. Imprimerie GOUVERNEUR, G. DAUPELEY à Nogent-le-Rotrou. • Année. QUESTIONS GRAMMATICALES PRIX: Par an, 6 fr. pour la France, le port en sus pour l'étranger. Annonces Ouvrages, un : plaire; Concours littéraires, gratis. exem COURRIER DE VAUGELAS (Dans sa séance du 12 janvier 1875, l'Académie française a décerné le prix Lambert à cette publication.) Rédacteur EMAN MARTIN PROFESSEUR SPÉCIAL POUR LES ÉTRANGERS 26, Boulevard des Italiens, à Paris. - Par un arrêté en date du 17 janvier, Son Excellence M. Waddington, ministre de l'Instruction publique et des Beaux-Arts, a daigné conférer le titre d'Officier de l'Instruction publique au Rédacteur du COURRIER DE VAUGELAS. CONSACRÉ A LA PROPAGATION UNIVERSELLE DE LA LANGUE FRANÇAISE Paraissant le 1" et le 15 de chaque mois ANCIEN SOMMAIRE. Communication sur De suite; Origine de Boire comme un templier; L'expression A fur et mesure; Explication de Passer par toutes les étamines; Si l'on peut dire Une pluie de traits; Origine de l'expression Je m'en lave les mains; D'où vient le mot Truisme. Communication sur un mot signalé comme faute; Explication de Une vérité à la Palisse; Véritable sens de Ne pas être dans son assiette; Passe-temps grammatical. Suite de la biographie de Nicolas Andry. | Ouvrages de grammaire et de littérature. Concours littéraires. Renseignements à l'usage des professeurs français. No 17. LE Journal Semi-Mensuel FRANCE COMMUNIGATION. Dans mon numéro 12 (p. 90), j'ai dit, répondant à M. Adéma, qui critiquait l'expression de suite au sens de immédiatement, que j'avais laissée dans une phrase où j'avais fait une correction : 1er Février 1877 Quand M. Adéma aura lu cette réponse, j'ose espérer que, répudiant la règle illogique de Girault-Duvivier, il cessera de considérer comme une lourde fautele de suite que j'ai maintenu dans cette phrase : ◄ Son début en cette matière nous indiquera de suile la nature de ses impressions. QUESTIONS PHILOLOGIQUES Mais le résultat que j'attendais n'a pas été obtenu, et mon correspondant toulousain m'adresse une longue réplique qui peut se résumer ainsi : De suite n'a jamais voulu dire aussitôt, tout de suite, à l'instant (latin statim ou illico). Il n'a pris cette acception que dans un mauvais jargon. Il signifie sine intercessu, c'est-à-dire consécutivement, l'un après l'autre, d'une manière non interrompue. On peut citer jusqu'à 23 bons auteurs, tant A cela, je réplique à mon tour: Attendu qu'en français, les expressions adverbiales qui renferment tout ne sont autre chose que des superlatifs (bout à la fois, tout de travers, tout à plat, etc., ne different que du plus au moins de à la fois, de travers, à plat etc.), et que l'Académie de 1835 admet tout de suite dans le sens moderne de sur-le-champ, sans délai, il me semble impossible que de suite ne soit pas, au degré de signification près, le parfait équivalent de tout de suite, employé dans ce dernier sens. Quand tout de suite a bien deux significations admises par M. Adéma, l'une ancienne et l'autre moderne, pourquoi n'en serait-il pas de même pour de suite, le positif en quelque sorte de ladite expression? X Première Question. Je lirais avec plaisir dans votre journal l'explication du véritable sens de BOIRE COMME UN TEMPLIER, expression que le populaire emploie si fréquemment. proverbiale; je vais d'abord les reproduire, et ensuite Il a été donné trois explications de cette comparaison les discuter. 4° Le mot templier serait mis ici, suivant certains, pour temprier, lequel, inusité maintenant, avait autrefois plusieurs significations, et désignait aussi l'artisan que nous nommons verrier. En effet, les ouvriers employés à la fonte du verre sont obligés, à cause de la grande chaleur à laquelle ils sont exposés, de boire souvent, par suite de leur transpiration continuelle. 2° Quitard explique ce proverbe en donnant au verbe boire le sens de bien vivre; il dit que les Templiers étaient très-opulents, qu'ils vivaient dans une grande aisance, et que c'est la vraie signification de boire comme un templier. 3. Enfin, selon d'autres, le verbe boire, dans cette phrase, a tout simplement son sens naturel, et templier y signifie un des chevaliers de l'ordre du Temple, ordre fondé en Palestine au temps des croisades. Maintenant, voyons laquelle de ces explications convient le mieux à notre proverbe. La première. Cette explication, qui a été transmise à l'Académie française dès 1807, si l'on en croit Legoarant, est loin d'être invraisemblable. Nous avons des comparaisons analogues avec un nom d'homme qui fait un exercice à l'échauffer beaucoup, telles sont : comparaison est bien une allusion à un chevalier de l'ordre du Temple. X Seconde Question. Peut-on justifier la locution ▲ Fur et à mesure au lieu de AU FUR ET MESURE, et ne vaut-il pas mieux dire tout simplement A MESURE? Qu'est-ce que ce FUB que l'on ne trouve que là? Le mot fur, qui s'est écrit aussi feur (du latin forum, marché, d'où le sens de taux, de mesure), s'est employé seul jusqu'au xvie siècle, ce dont voici la preuve : Et priseront tout ledit mur, au fur de la toise. Car au feur qu'il croissoit, grace et beauté croissoient et multiplioient en luy. (Boucicaut, I, 2). Lors les dettes se paient au fur de ce que chascun en amande. (Loisel, 339) A partir de cette époque, sa signification ayant probablement commencé à s'obscurcir, on y a joint mesure, avec lequel il a fait une expression de composition semblable à celle des suivantes : Ce traitant a été taxé à la Chambre de Justice, il a passé | pression se laver les mains d'une chose, qui s'emploie par l'étamine. (Furetière, Dictionn.) Il y avait loin d'une reine de 41 ans [Anne d'Autriche], fille d'Espagne, qui avait elle-même passé déjà par plus d'une élamine aux affaires d'Etat, et M. le duc d'Orléans qui n'avait que sa naissance. (Saint-Simon, 400, 221.) Or, cela dit, il est clair que passer par toutes les étamines, allusion aux diverses sortes de tissus plus ou moins serrés que l'on emploie pour les instruments servant à filtrer, à tamiser, veut dire passer par toutes les épreuves, par toutes les adversités imaginables. X Quatrième Question. Peut-on dire qu'une PLUIE DE TRAITS tombe sur la tête de quelqu'un ? Est-ce réellement bien français? C'est mon intime conviction; car le mot pluie, qui signifie eau tombant par gouttes de l'atmosphère, se dit par extension, de tout ce qui tombe de l'air d'une manière analogue, comme feu, pierres, grenouilles, sauterelles, cendres, etc. : Alors le Seigneur fit descendre du ciel sur Sodome et sur Gomorrhe une pluie de soufre et de feu. (Genèse, ch. xix, vers, 24.) Nous sortîmes de ces forges avec une pluie de pièces de quatre sous, dont nous eûmes soin de rafraîchir ces messieurs. (Mme de Sévigné, dans le Dict. étym. de Noël et Carp.) On dit qu'Hercule combattant contre Albion et Bergion en faveur de Neptune, et manquant de traits, fut secouru de Jupiter par une pluie de pierres qu'on y voit encore [dans la Crau]. (Furetière, Dictionn,) D'ailleurs, il n'y a rien d'étonnant dans cette expression pour quiconque réfléchit que traits pouvant servir de sujet au verbe pleuvoir, il doit naturellement pouvoir servir de régime au substantif pluie. X Cinquième Question. Un de vos nouveaux lecteurs, qui s'intéresse vivement à votre excellent COURRIER DE VAUGELAS, vous prie de vouloir bien, dans l'un de vos prochains numéros, expliquer l'origine de cette expression: JE M'EN LAVE LES MAINS. Au chapitre xxvii de l'Évangile selon saint Matthieu, on lit ce qui suit : 21. Le gouverneur leur ayant donc dit: Lequel des deux voulez-vous que je vous délivre? Ils lui répondirent : Barabbas. 22. Pilate leur dit : Que ferai-je donc de Jésus, qui est appelé Christ? 23. Ils répondirent tous: Qu'il soit crucifié. Le gouverneur leur dit : Mais quel mal a-t-il fait ? Et ils se mirent à crier encore plus fort, en disant: Qu'il soit crucifié. 24. Pilate voyant qu'il n'y gagnait rien, mais que le tumulte s'excitait toujours de plus en plus, se fit apporter de l'eau et, se lavant les mains devant le peuple, il leur dit: Je suis innocent du sang de ce juste; ce sera à vous à en répondre. Or, à n'en pas douter, c'est de là qu'est venue l'ex pour déclarer que l'on se considère comme parfaitement irresponsable d'une mesure à l'exécution de laquelle on peut prendre part, mais dont on n'est point l'auteur. X J'ai lu dans la REVUE LITTÉRAIRE ET POLITIQUE du 4 novembre courant (art. de M. Foucher de Careil : l'Algérie et le Sahara): « C'est de l'habile et prévoyante Angleterre qu'il est question, et c'est en comparant notre politique commerciale à celle de l'Angleterre que je me permets d'énoncer ce TRUISME... » J'avoue que TRUISME m'a complétement dérouté. J'ai cherché ce mot dans les dictionnaires de Littré-Beaujean, de Th. Soulice (1869), de Bescherelle, et je n'ai rien trouvé de pareil. Je vous serais obligé d'élucider cette question dans votre estimable COURRIER; elle pourra être, je crois, de quelque intérêt pour vos lecteurs. COMMUNICATION. M. le docteur Anselme Ricard, professeur à l'Université de Prague, a bien voulu m'adresser la lettre suivante au sujet d'une faute que j'aurais signalée à tort dans un des derniers numéros du Courrier de Vaugelas: Prague, ce 4 janvier 1877. Cher Monsieur, Dans votre numéro 14, 15 décembre 1876, p. 109, à propos de il m'en veut, vous critiquez ce vers de Molière : Je ne t'en voudrai point pour cela plus de mal, et vous ajoutez: « Il fallait tout simplement Je ne te voudrai point, etc. > Permettez-moi de ne pas être de votre avis. Le en est ici explétif, augmentatif, et s'emploie comme gallicisme; avec un comparatif, on emploie en dans le sens de pour cela, à cause de cela, exemple: Je vous abandonne à votre sort; soyez dorénavant bon ou mauvais, je ne vous en mépriserai pas moins, ou, je ne vous en voudrai ni plus de bien ni plus de mal. |