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verbe escalader, qui veut dire monter sur..., au moyen d'une échelle, ne peut s'employer ici).

Phrases à corriger

trouvées pour la plupart dans la presse périodique et autres publications contemporaines.

1° Je veux bien lui dédier un récit joyeux qui n'est pas dans les mémoires de son grand oncle, à seule fin de lui marquer en quelle humeur légèrement gauloise, son éloquence vient de plonger mes esprits.

2° Soyons simples, soyons hommes; n'en appelons pas contre le sens commun et contre l'évidence.

3. Être mangé par ces gens-là, jamais! grogne l'honorable victime. J'entends régaler de mes jambons des personnes pieuses et bien pensantes.

4. On vient d'établir à Bucharest un dépôt central de cercueils métalliques chez M. Edouard Bolland... Ces cercueils de métal sont recommandés à cause de leur durée et de leur parfaite imperméabilité.

5° Bien loin d'être en état de diriger le peuple qui les environne, il serait plus juste de dire que c'est elles [les classes dirigeantes] qui se laissent diriger par l'émotion populaire.

6° La prussification de la province polonaise de Posnanie continue. La Chambre des députés de Berlin a voté hier, en troisième lecture, une loi déclarant l'allemand langue officielle de toute cette province.

7. Il n'y a pas d'autres observations à faire sur les chemins de fer français qu'à constater la persistance du crédit dont ils jouissent auprès des capitalistes.

8. Ces fonctionnaires qui, pour la plupart, se sont faits remarquer par leur zèle en faveur des candidatures bonapartistes et monarchistes, viennent faire antichambre chez M. le ministre de l'intérieur pour être maintenus en fonctions.

9. Puis, quand on leur dit que cette majorité sur la loi municipale ou sur d'autres lois va les mettre en échec, alors ils se retournent vers le Sénat.

10° En attendant, fais bien ce qu'on te commandera, montres-toi bien assidu, travaille, et sois toujours sage. (Les corrections à quinzaine.)

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S'il faut dire létrin, lutrin, ou lieutrin; benoistier, be- | participe est aussi invariable dans naistier, ou benistier; goupillon, ou gouspillon. - Letrin sauriez croire la joye que cela m'a d est l'ancien mot français; actuellement on dit lutrin. bizarreries de notre langue. Il en es -Plusieurs à Paris disent benitier parce qu'on dit de participe conjugué avec être et se l'eau benite. Nos anciens disaient benoistier; depuis, on quelque chose, ainsi on dit : il y a a dit benaistier, et on le dit encore présentement dans ce livre qui mérite d'être censuré. toutes les provinces de France, en prononçant doucement la segonde» syllabe. Selon Ménage, c'est ainsi qu'on devrait parler. Il faut dire goupillon, comme on dit à Paris, et non gouspillon, comme on dit en Normandie et dans quelques autres provinces.

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Vaugelas veut qu'on écrive les i rendu maîtres de la ville; Ménag d'autres, que l'on fasse varier le part participe fait doit rester invariable d'un adjectif; il faut dire : elle s'es elle s'est faite belle; ici l'usage l'en (1672).

Quand le participe se trouve su Vaugelas veut qu'il soit invariable: visiter ma mere; mais plusieurs pers dans la langue veulent, avec Ménage varie dans ce cas.

S'il faut dire faisanneaux, ou faisa l'analogie, il faudrait dire faisanneau pour faisandeau, c'est donc ainsi qu'il

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S'il faut dire dévolu, ou dévolut dévolu, sans t, quoique ce mot vienne Le mot gens. Ménage ajoute a Vaugelas sur ce mot, que, dans le sen disait autrefois au singulier, et qu'il s n'y a pas encore longtemps; mais au plus guère en usage qu'en style burlesc Scarron, en parlant des pages, les a grégue retroussée. On a probablemen la gent à cause de l'équivoque avec l'a

Autre remarque ajoutée à celle de V gens ne se dit point d'un nombre « pr point dix gens, dix jeunes gens; il faut hommes et dire dix hommes, dix jeune

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Sur ployer et plier. M. de Vaug entre l'emploi de plier et celui de ploy est «nulle de toute nullité ». Il faut to dans quelque signification que ce soi se servir de ployer.

S'il faut dire aveine, ou avoine. qu'on prononce avoine avec toute la aveine avec toute la Ville. Il n'est pas v Cour prononce avoine, ni tout Paris av ces deux endroits l'un et l'autre indiffér

S'il faut dire regitre, ou registre. appelé regesta les livres où l'on écrivait dans les tribunaux. De regestum nous mièrement regeste et ensuite regestre. dernier, on a dit depuis registre e dont on se sert encore aujourd'hui (167

Sur les verbes jouir, croistre, tard Employés comme actifs, ces verbes façons de parler très-vicieuses.

(La suite au procho

LE RÉDACTEUR-GÉRANT: EMAN A

BIBLIOGRAPHIE.

GES DE GRAMMAIRE ET DE LITTÉRATURE.

Publications de la quinzaine :

; par A.-G. Boutelleau. Gr. in-18, houre et Cie.

au temps de la chute de Néron s-Christ); par le comte de Champarançaise. 4o édition, revue et cors, 419 p. Paris, lib. Bray et Retaux. tes français contemporains; par ésus, 1x-455 p. Paris, lib. Charpen

s rustiques, scènes et croquis F. Fertiault. In-12, 379 p. Paris, nd Du Guesclin, comte de Londe France, d'après Guyard de on, revue avec soin. In-8°, 240 p. e et fils.

sophie mêlées; par Victor Hugo. . Paris, lib. Hachette et Cie.

s de mœurs contemporaines; ésus, xvi-340 p. Paris, lib. Dentu.

ague française ramenée aux ples; par M. Lucien Leclair, niversité. Grammaire complète. igée. In-12, x-242 p. Paris, lib.

le Maistre. Nouvelle édition. e. La Jeune Sibérienne. In-18, n-Béchet.

a Jacquerie; par Clémence In-18 jésus, 276 p. Paris, lib.

are spécialement destinės

aux études françaises; par L.-L. Buron, professeur de belles-lettres. 5e édition, revue et corrigée. In-12, vш272 p. Paris, lib. Bourguet-Calas et Cie.

Les Martyrs, ou le triomphe de la religion chrétienne; par Châteaubriand. Edition revue par M. G. de Cadoudal. Gr. in-8°, 334 p. et grav. Paris, lib. Lefort.

Histoire du second empire, 1848-1870: par Taxile Delord, membre de l'Assemblée nationale. T. 6. In-8°, 644 p. Paris, lib. Germer-Baillière. 7 fr.

La Chanson de Rolland. Texte critique, traduction et commentaires, par Léon Gautier, professeur à l'École des Chartes. 6 édition. In-8°, XL-342 p. et 4 grav. Tours, lib. Mame et fils.

Heptaméron (1') des nouvelles de très-haute et très-illustre princesse Marguerite d'Angoulême, reine de Navarre. Nouvelle édition, collationnée sur les manuscrits, avec préface, notes, variantes et glossaireindex par Benjamin Pifteau. T. 2. In-16, 271 p. Paris, lib. Lemerre. Papier glacé, 2 fr. 50; papier vélin, 5 fr.; papier de Chine, 15 fr.

Œuvres complètes. L'Art d'être malheureux; par Alphonse Karr. In-18 jésus, 357 p. Paris, lib. Calman Lévy. 3 fr. 50.

Lettres de Mademoiselle de Lespinasse. Nouvelle édition, augmentée de dix lettres inédites, accompagnée d'une notice sur la vie de mademoiselle de Lespinasse et sur sa société, de notes et d'un index analytique par Gustave Isambert. T. I. In-16, LII-224 p. Paris, lib. Le

merre.

Les Vacances d'un grand-père; par Mme Stolz. Ouvrage illustré de 40 vignettes sur bois par Delafosse. 2e édition. In-18 jésus, 291 p. Paris, lib. Hachette et Cie. 2 fr. 25 cent.

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LA SOCIÉTÉ D'ÉDUCATION DE LYON a mis au concours pour 1876 le sujet suivant : Préciser ce que l'instituteur primaire, en ce qui concerne l'éducation de ses élèves; indiquer par quels moyens il ac cette partie de sa tâche. Le prix sera de 500 fr., décerné dans la séance publique de 1876, sous la ville de Lyon. Les mémoires devront être adressés franco, avant le 1er Septembre proc libraire, 4, rue de la Bourse, à Lyon.

LA SOCIÉTÉ DES SCIENCES, BELLEs-lettres et arTS de Tarn-et-Garonne propose pour cette année 1 d'or de la valeur de 200 fr. à la meilleure œuvre de poésie lyrique (ode, poème, stances, etc.); une de la valeur de 100 fr. à la meilleure pièce de genre (conte, ballade, fable, etc.); et une médail valeur de 50 fr. au meilleur groupe de trois sonnets. Toutes demandes de renseignements devro au Secrétaire de la Société, à Montauban.

--

ACADÉMIE DES POÈTES. Les écrivains encore étrangers à l'Académie des poètes, qui voudraient concours ouvert pour la Xe Olympiade, devront adresser franco cinq poésies inédites à M. Élie de de la Société, rue des Missions, 22, à Paris. Ces poésies ne doivent point toucher à la politique, ell plus rien renfermer d'immoral, d'irréligieux ou de diffamatoire. - Un grand nombre de médailles de v de bronze, de divers modules, seront décernées à la suite de ce concours.

LE TOURNOI POÉtique et littéraIRE, organe de la Société des Amis des lettres, journal rédigé par (4o année, mensuel, 32 p. in-8°, elzévir). Poésie, littérature, arts, sciences, morale, no fantaisies, chroniques. CONCOURS POÉTIQUES ET LITTÉRAIRES. Prix Médailles de bronze, livr Abonnement: 10 fr. par an. (Envoi gratuit d'un numéro spécimen.)

Bureaux: 12, boulevard Mont

ACADÉMIE DES LETTRES DE ROUEN. Prix à décerner en 1877 pour un conte en vers de 100 ve S'adresser au secrétaire-perpétuel de l'Académie, M. Julien Loth.

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RENSEIGNEMENTS

A l'usage des Français qui désirent aller professer leur langue à l'étrang

AGENCES AUXQUELLES ON PEUT S'ADRESSER :

A PARIS M. Pelletier, 19, rue de l'Odéon; A LONDRES, M. Bisson, 70, Berners Street, W.; M. E. Husson, 66, Huskisson Street;

---

Mme veuve Simonnot, 33, rue de la Chaus Miss Gray, 35, Baker Street, Portman Square; A NEW-YORK: M. Schermerhorn, 430, Broom Street. JOURNAUX DANS LESQUELS ON PEUT FAIRE DES ANNONCES : L'American Register, destiné aux Américains voyageant en Europe; le Galignani's Messenger, re d'Anglais qui habitent en France; le Wekker, connu par toute la Hollande; répandu en Russie; le Times, lu dans le monde entier.

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M. Eman Martin, Rédacteur du COURRIER DE VAUGELAS, est visible à son bureau de trois à cing

Imprimerie Gouverneur, G. DAUPELEY à Nogent-le-Rotrou.

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Ence du 12 janvier 1875, l'Académie française a décerné le prix Lambert à cette publication.)

la France, ranger.

un exem

-es, gratis.

SOMMAIRE.

Rédacteur EMAN MARTIN

ANCIEN PROFESSEUR SPÉCIAL POUR LES ÉTRANGERS
Officier d'Académie

26, Boulevard des Italiens, à Paris.

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ellement de son abonnement, adressé, en date du 29 avril, cot, dont je détache les deux - qui concerne l'époque où on étymologie.

emploi de ce terme est beau-
tre langue, qu'on ne le pense
Palsgrave, dans son Eclaircis-
se, Londres, 1530, le place au
mmençant par une h aspirée
grave par l'Imprimerie natio-
ans le Supplément au Diction-
ar M. Barré sous la direction
es de l'Institut, je lis : « Il est
de Montaigu dans les poésies
écoliers du Collège de Mon-
-ement nourris de haricots.
■ comme dit Rabelais (Liv. I,
r Gilles Aiscelin, archevêque
é par les écoliers Collége des
i en faisait la règle pensa
n court séjour qu'il fit dans

e haricot a d'abord désigné au fruit que postérieurer dit des baies d'olive, des ■ a dit, par métonymie, des =, etc., pour le fruit, et que

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l'arbre est devenu l'olivier, le grenadier, l'oranger, etc. « Le nom de haricot est commun à la plante et au fruit qu'elle produit..... lorsque le grain est sec, on dit fève de haricot..... L'espèce du haricot est originaire des Indes » (Valmont de Bomare, Dictionnaire d'histoire naturelle, tome VI). Faudra-t-il remonter au berceau de notre race et chercher dans les dialectes de l'Inde l'étymologie de cette légumineuse?... C'est possible; mais le grec, qui a tant de racines communes avec le sanscrit, nous fournira peut-être la solution de ce problème philologique.

Les Dictionnaires d'Alexandre et de Chassang portent : « Aolyós, haricot », et le Thesaurus de Henri Estienne : « Aoλixóc, longus, o doλixós, legumen quoddam, Phaselus, Pisum, secundum quosdam. » Je consulte le Lexicon latin de Forcellini, et je lis: « Phaselus, genus leguminis quod quidam in duo genera dividunt, majus et minus. » Notez bien cette distinction, et ouvrez le Dictionnaire de Trévoux : « Haricot, en latin smilax hortensis, sive phaseolus major, c'est-à-dire fève ou féverole majeure.

Or, l'adjectif grec dolichos, long, a dû être d'abord joint au substantif phaselos pour désigner la graine allongée du haricot, par opposition au pois, qui est court et sphérique: celui-ci était le pisum, celui-là la phaselus longus, qáonlos doλxós, traduit ensuite par fève dolichos, et, par corruption, fève d'olichos. L'épithète est devenue le substantif, comme cela est fréquent, et le d qui la précède aura disparu, ayant été pris seulement pour une préposition confondue avec l'article. Exemple : unicornis, licorne, a donné d'abord une icorne, l'icorne, et enfin licorne; mon amie, m'amie, ma mie : au contraire, andier, hierre, en soudant l'article au substantif, ont donné le landier, le lierre; alzernig, alkoran (c'està-dire le zernig, le Koran), l'arsenic, l'alcoran, etc., etc.

D'olichos à haricot, l'analogie est frappante, et il n'y a à faire qu'une transformation, très-usuelle, des liquides en r, et des voyelles o en a. C'est par une opération de ce genre que le savant F. Génin tirait son haricot de mouton de l'adjectif aliquote, mais si matériellement son système était bien fondé, logiquement ses déductions étaient bien forcées.

Au contraire, rien de plus simple que notre raisonnement, rien de plus naturel que l'enchaînement des preuves:

Þáondós doλixos, fève longue, fève dolichos.
Φασηλος δ' ολιχος, fève d'olichos.

Olichos, pris substantivement alichos, arichos, aricho, haricot.

Evidemment, j'ai commis une erreur, une grave erreur en disant (Courrier de Vaugelas, 6 année,

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